Le renseignement anglais considère certains journalistes comme une menace
La plume et l'épée
Le 20 janvier 2015 à 14h16
6 min
Internet
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Alors même que de nouveaux détails sont apparus très récemment sur le fonctionnement de la NSA, voilà que de nouveaux documents émanant d’Edward Snowden sont révélés par The Guardian. Le journal anglais indique ainsi que l’agence GCHQ a espionné directement de nombreux journalistes dans le monde.
Des emails récoltés dans des journaux du monde entier
BBC, le Guardian, Le Monde, NBC, le New York Times, Reuters, le Sun, le Washington Post : tous ces journaux ont été espionnés par le GCHQ, l’équivalent anglais de la NSA. Pendant une certaine journée de novembre, 70 000 emails ont ainsi été récupérés en l’espace de seulement dix minutes. Une opération réalisée en analysant directement les flux de données sur certains câbles en fibre optique et réalisée grâce à la loi RIPA (Regulation of Investigatory Powers Act), active depuis l’an 2000. Cette dernière permet aux analystes du GCHQ de récupérer certaines informations sans qu’ils aient besoin d’un mandat délivré par un juge. Il suffit qu’ils obtiennent une autorisation délivrée par un responsable, mais non impliqué dans leur enquête.
Parmi les emails, le Guardian indique qu’il se trouvait bon nombre de communiqués de presse simplement envoyés à des confrères. Mais des discussions beaucoup plus précises ont été enregistrées, portant sur la rédaction d’articles en cours entre journalistes et éditeurs. Des révélations qui tombent dans un climat particulier puisque l’Europe discute actuellement des mesures à prendre pour combattre le terrorisme, beaucoup craignant l’arrivée d’équivalents du Patriot Act américain et donc un recul de la liberté d’expression.
Par ailleurs, rien n’indique dans les documents obtenus par le journal anglais que ce recueil d’informations ait en fait été souhaité par le GCHQ. Les données ont en effet été capturées et stockées par des outils qui venaient justement d’être mis en place en 2008 et qui avaient pour objectif de filtrer les informations n’ayant pas d’intérêt immédiat dans les enquêtes de l’agence. Ce qui supposerait, dans un premier temps en tout cas, que les journalistes n’ont pas été visés directement. Mais la situation pourrait avoir fortement évolué.
De la collecte accidentelle à la récupération ciblée ?
Le Royaume-Uni est en effet depuis quelques jours le théâtre d’intenses protestations des journalistes et éditeurs qui ne veulent plus que le gouvernement les espionne. Une lettre signée par une centaine d’éditeurs a ainsi été envoyée au Premier ministre britannique, David Cameron. Une action d’autant plus marquante qu’elle prend place dans le contexte trouble qui suit l’attentat contre Charlie Hebdo, alors même que les demandes pour préserver la liberté de la presse sont vives.
Le débat est d’autant plus tendu que la loi RIPA arrivera cette année à expiration, poussant David Cameron à préparer le terrain pour un texte de remplacement, notamment dans le délicat domaine des communications chiffrées qui permettent aux terroristes de masquer leur présence. Or, cette loi autorise actuellement le GCHQ à mettre à disposition des autres agences toutes les données collectées par ses programmes, le tout sans mandat de recherche. Une information capitale classée « Top secret strap 2 », soit deux niveaux au-dessus du Top secret habituel.
Il n’existe qu’une exception à la disponibilité de ces données : elles ne doivent pas être le résultat d’une collecte de masse, autrement appelée « bulk ». Par exemple, si les 70 000 emails collectés en 2008 sont le résultat d’une procédure automatisée pour extraire des données sans intérêt immédiat dans les bases du GCHQ, elles n’ont probablement pas été mises à disposition. Mais si des opérations ciblées ont pris place depuis, alors la mise à disposition a pu se faire.
Le journaliste d'investigation est une « menace »
Mais pourquoi le GCHQ aurait-il espionné directement des journalistes ? Parce que, comme le révèle un autre document top secret, ils sont parfois considérés par l’agence anglaise comme dangereux, même si les terroristes restent la priorité. Le GCHQ s’inquiète particulièrement des journalistes d’investigation qui se font une « spécialité des sujets liés à la défense », soit pour leur propre profit, soit parce qu’ils « estiment qu’il en va de l’intérêt public ». Ils peuvent donc tenter d’obtenir des informations de manière plus ou moins détournée, ce que l’agence considère comme une réelle « menace ». Toute tentative détectée doit donc être rapportée sur le champ à un responsable.
Pour Bob Satchell, directeur de la Society of Editors, la loi a tout simplement été détournée de son but premier : « Les politiques disent que les lois antiterroristes devraient être utilisées quand elles sont pertinentes et proportionnées. La police a utilisé la loi RIPA quand ce n’était ni l’un, ni l’autre. Le journalisme n’est ni du terrorisme, ni criminel. Un puissant groupe d’éditeurs et de sociétés de diffusion nationaux, régionaux et locaux, qui ont fréquemment des opinions différentes, sont unis dans leurs inquiétudes au sujet de la loi RIPA. Ce n’est pas une question de terrorisme : c’est une question de police se servant d’une loi pour des objectifs qui n’ont jamais été prévus par le Parlement ».
Interrogé à ce sujet, le GCHQ s’est retranché derrière son habituelle ligne de défense : « Nous avons depuis longtemps la politique de ne pas commenter les problématiques de renseignement. De plus, tout le travail du GCHQ se fait dans un cadre strictement légal, qui assure que nos activités sont autorisées, nécessaires et proportionnées, et qu’il existe une supervision rigoureuse, y compris celle du secrétaire d’État […] ».
Le renseignement anglais considère certains journalistes comme une menace
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Des emails récoltés dans des journaux du monde entier
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De la collecte accidentelle à la récupération ciblée ?
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Le journaliste d'investigation est une « menace »
Commentaires (75)
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Abonnez-vousLe 20/01/2015 à 18h22
C’est le vieux David Rockefeller (centenaire cette année) qui doit en baver de plaisir, vu que la dictature mondiale fait partie de ses principaux souhaits.
Le 20/01/2015 à 18h48
…les demandes pour préserver la liberté de la presse sont vives.
N’est-ce pas se tromper de combat ?
Quelles que soient les intentions bonnes ou mauvaises de la loi de 1881, la liberté de la presse est aujourd’hui contigüe à une confiscation de l’information par les possédants ; les organes de presse qui dérogent à ce constat ne sont qu’exceptions.
Le citoyen aurait probablement bien mieux à faire en réclamant le droit à l’information, la liberté de journalisme et l’interdiction totale du droit de propriété et à quelque niveau que ce soit dans la chaîne de l’élaboration et de la diffusion de l’information car il s’agit d’un bien public qui devrait être inaliénable.
La presse est dite libre mais elle est privée ; c’est diamétralement opposé aux exigences du journalisme.
La liberté d’expression, bien que mise en danger, sur Internet est encore possible et c’est bien ce qui dérange ceux qui se prétendent nos maîtres.
Le 20/01/2015 à 18h49
Si mes souvenirs sont exacts, je crois bien qu’un mail n’est rien d’autre qu’une carte postale … Il suffit de le retourner au verso et on peut lire tout ce qu’il y a d’écrit … donc, chiffrage obligatoire si on veux un peu de ‘privacy’
CQFD
" />
Le 20/01/2015 à 19h54
Ayé, j’ai les yeux qui pleurent.
Le 20/01/2015 à 22h23
La plume et l’épée
Pourtant Vincent Hermann est juste et droit (quelle idée de vouloir le sworder, encore heureux qu’il puisse parer, il ne se laissera pas faire)" />
Le 21/01/2015 à 02h21
Bonne idée … Pourquoi ne pas lancer une pétition ?… C’est très tendance en ce moment et çà fera un effet bœuf à Genève ….
Le 21/01/2015 à 02h30
Le 21/01/2015 à 07h59
le canard ne divertit pas il informe depuis …1915 et sans aucune publicité donc non vendu CQFD
Et il informe tellement bien qu’il n’a jamais perdu aucun procès, car tout est prouvé vérifié et les sources croisées…du travail de journaliste avec de l’humour certes mais du journalisme d’investigation qui dérange de l’extrême droite à l’extrême gauche.
Le 21/01/2015 à 08h38
et @WereWindle : on voit ceux qui ont les références qui comptent, celles de la vraie information importante " />
Le 21/01/2015 à 08h53
intéressant ton avis… Je prends note !
Le 21/01/2015 à 09h59
Le problème c’est qu’encadrer les journalistes, tu comprends bien que c’est compliqué à faire dans un cadre objectif, sûr et non abusif… ^^
Le 21/01/2015 à 11h11
Låt polisen göra sitt jobb, jag kommer att informera er så fort jag vet mera.
/je suis sotte c’est du suédois
Le 21/01/2015 à 15h51
“Toute la science du bureaucrate consistait en ceci : maintenir l’ordre public et l’obéissance des sujets, et leur soutirer autant d’argent que possible pour le trésor du souverain, sans les ruiner complètement et sans les pousser par le désespoir à la révolte”
Le 21/01/2015 à 18h56
Le 21/01/2015 à 20h54
Le 22/01/2015 à 08h24
Le 20/01/2015 à 14h17
C’est bien connu, ce sont les journalistes la menace…
(maintenant je lis l’article, bonne lecture)
Le 20/01/2015 à 14h19
journalistes d’investigation qui se font une « spécialité des sujets liés à la défense », soit pour leur propre profit, soit parce qu’ils « estiment qu’il en va de l’intérêt public ».
Ouai, tous ceux qui s’intéresse à la défense donc…
L’art de faire des catégories qui ne servent à rien…
Le 20/01/2015 à 14h20
triste monde !
Le 20/01/2015 à 14h21
Quoi? Les renseignements utilisent leurs outils pour surveiller les journalistes qui enquêtent sur eux ?
Non, c’est pas possible dans nos démocraties :/
Le 20/01/2015 à 14h32
prochain ennemi : le peuple
Le 20/01/2015 à 14h33
Compte tenu de l’odeur nauséabonde que dégage le “grand” journalisme aujourd’hui… c’est bien le 1er article parlant de “liberté d’expression” et “terrorisme” qui ne me choque pas.
Le 20/01/2015 à 14h36
C’est pas déjà le cas?
Le 20/01/2015 à 14h37
Évidemment que le journalisme d’investigation est une menace.
Sauf que cette menace s’exerce sur les intérêts particuliers de l’État et de certaines agences, et non une menace sur la démocratie, bien au contraire.
Par contre, ce qui est étonnant, c’est que tout le monde s’en offusque maintenant, alors que les collectes de données se font depuis des années maintenant, il était temps de se réveiller.
Mais bon, il vieux mieux tard que jamais.
edit : on peut aussi rappeler en France, que le secret des sources n’est pas totalement acquis, que le projet de loi visant à le renforcer est tombé à l’eau, et gageons que le récents attentats législatifs censés combattre le terrorisme vont nous mener vers exactement les mêmes travers.
Le 20/01/2015 à 14h43
Comme ils le disent si bien eux-memes, si ils ont rien a cacher…
Le 20/01/2015 à 14h43
Aucune raison de surveiller les journalistes, ces derniers sont tellement capables de retenus face aux conséquences de la diffusion sans contrôle d’information comme nous l’ont brillamment prouvé ceux de BFMTV récemment…
Le 20/01/2015 à 14h46
BFM ca fait pas vraiment dans l’investigation et la recherche en profondeur " />
Le 20/01/2015 à 14h48
Le 20/01/2015 à 14h50
Journalisme d’investigation???
Je sais pas ce qu’il en est en Angleterre, mais le “journalisme d’investigation à la française” est tout sauf du journalisme. Il n’y a qu’à voir les “66 minutes”, “cash investigation” et autres enquètes du genre: c’est de la merde en barre, pure et dure.
Mention spéciale à Elise Lucet avec son reportage sur Huawei (qui a réussi à atteindre le summum du ridicule en tentant d’interviewer le patron de huawei france) et à cet autre journaliste franco-belge (dont j’ai oublié le nom) avec son reportage complètement sur les discriminations.
On peut comprendre que les anglais considèrent cela comme une menace: un tel flot de conneries devrait être interdit par la convention de Genève et sanctionné en tant que crime contre l’humanité.
Le 20/01/2015 à 14h50
Le 20/01/2015 à 14h54
faut pas confondre BFM TV et le journalisme d’investigation " /> " />
Le 20/01/2015 à 14h54
les bandeaux alerte dernière minute sont géniaux aussi par moment, je ne sais plus quel était le sujet, mais ca m’avait fait rire, c’était une infos non importante, qui concernait un sujet plus que futil, mais c’était une alerte infos dernière minute (avec la jolie couleur jaune pour que ca se voit bien)
Le 20/01/2015 à 14h56
“tout le travail du GCHQ se fait dans un cadre strictement légal, qui
assure que nos activités sont autorisées, nécessaires et
proportionnées, et qu’il existe une supervision rigoureuse, y compris
celle du secrétaire d’État”
" />
Rien à rajouter.
Le 20/01/2015 à 14h57
Genre ça ?
Le 20/01/2015 à 14h57
Le 20/01/2015 à 14h59
Pour le coté qualitatif que je ne me permettrai pas de juger (ou pas trop " />), c’est sur que la capacité d’investigation de BFMTV doit bien être équivalente à celle de Fox News, mais il n’en demeure pas moins que cette partie de l’article leur correspond quand même bien : “Ils peuvent donc tenter d’obtenir des informations de manière plus ou moins détournée, ce que l’agence considère comme une réelle « menace ».”
Le 20/01/2015 à 15h00
" /> oui, mais ca se voit que c’est pas BFM ou iTele, manque les fautes " />
Le 20/01/2015 à 15h00
Le 20/01/2015 à 15h02
Le 20/01/2015 à 15h03
Le 20/01/2015 à 15h06
Le 23/01/2015 à 14h32
Bakounine.
Le 24/01/2015 à 23h53
bien, si ça peut t’aider à soigner la forme…
Le 20/01/2015 à 15h07
Le 20/01/2015 à 15h08
Sauf que tu payes tjrs la redevance même si tu la débranche :(
Le 20/01/2015 à 15h11
Par exemple “Spécial investigation” et casi toutes les émissions d’investigation sur canal+ par exemple font du travail de dingue.
Enquête exclusive aussi dernièrement avec l’entrée d’une journaliste dans le monde musulman radicaliste était aussi impressionnant.
Après bien sur c’est même émissions (je pense surtout à enquete exclusive) vont parfois trop dans la simplicité voir le caricatural mais pas de quoi en faire une généralité.
Les anglais aussi ont leur enquête bateau “qui fait peur”… Je pense dernièrement à une enquête qu’ils avaient fait sur une ville ou tout le monde profiter avantages sociaux.
Le 20/01/2015 à 15h12
Le 20/01/2015 à 15h15
En même temps ça ne va pas être les animaux ni les extra-terrestres " />
Le 20/01/2015 à 15h23
Il serait bon de rappeler au gens que les “journalistes” se contentent dans 99,99% des cas de reprendre des news sur des flux AFP/AP/reuters en rajoutant 3 détails, et soyons fou avec une pseudo analyse vide de toute intelligence… une autres manières de dire que ces gens là ne méritent pas le titre de journaliste…
Le journaliste d’investigation, le seul choppe les infos à la source, est donc très gênant pour le pouvoir…
Le 20/01/2015 à 15h25
Tiens cela me rappelle la cellule de l’Élysée créé par Miterrand. L’histoire est une répétition.
Le 20/01/2015 à 15h37
Les journalistes d’investigation, une menace ? Le renseignement anglais doit les confondre avec les membres des réseaux sociaux…. Parce que quand ces Internautes deviennent des pseudo Sherlock Holmes ou des pseudo Mark Hunter, là, ils représentent une menace. En effet, ils n’ont absolument aucune expérience dans le domaine policier et dans le domaine du journalisme d’enquête….
Le 20/01/2015 à 15h40
Le 20/01/2015 à 15h44
Finalement, ce genre d’article tend à confirmer, que les services de renseignements ne sont que des États dans les États, en dehors de tout contrôle. Rappelons à ces gens qui sont les patrons dans l’histoire, et cessons d’élire des gens qui soutiennent ce genre de dysfonctionnement. NSA, SIS/MI-6, RG sont des cancers pour l’humanité. Leur rôle n’est pas à débattre, leurs fonctionnements et méthode, si !
Question par ailleurs, maintenant que j’ai craché mon venin : En France, de qui dépendent les RG?
Le 20/01/2015 à 15h51
http://leaksource.info/2014/11/27/regin-spook-grade-malware-linked-to-nsa-gchq/
recherche associée : GCHQ (+nsa faut pas déconner non plus ;-) ) BACKDOOR.REGIN BELGACOM EU
Le site d’un vendeur de godmiché :
https://nsa.gov1.info/dni/nsa-ant-catalog/index.html
Le 20/01/2015 à 15h53
Après le journalisme d’investigation, ce sera le journalisme tout court…
Le 20/01/2015 à 15h57
tu es assez naïf pour croire que ces services prennent “leur ordres d’eux même” ?
tu n’es pas sérieux là ?
Demande plutôt aux membres de la Trilateral , de bilderberg, pdg des Banqu centrales , cfr, fmi ,onu, omc, oms etc …. tu auras plutôt ta réponse ici …
Le 20/01/2015 à 15h57
police déguisée en plombier ?
Le 20/01/2015 à 15h58
Qui pourrait me dire qui finance l’AFP ? (Reuters et Ap dans une moindre mesure)
svp.
Le 20/01/2015 à 16h03
D’après wiki, la part des abonnements d’organismes publics dans le chiffre d’affaires de l’AFP était de l’ordre de 40 % en 2011…
Le chien, la main qui le nourrit, morsure et tout ça…
Le 20/01/2015 à 16h08
Le 20/01/2015 à 16h09
J’adooooooore ton avatar. " />
Le 20/01/2015 à 16h13
oui des agents de la dst se sont fait surprendre dans les locaux du canard enchainé entrain de poser des micros…déguisés en plombiers
Le 20/01/2015 à 16h14
mmmh Suce moi.
Le 20/01/2015 à 16h16
Le 20/01/2015 à 16h16
Non je ne voulais pas dire qu’ils étaient intégralement autonomes, mais seulement en dehors de tout contrôle démocratique/étatique réels.
Le 20/01/2015 à 16h26
Juste par curiosité, c’est quoi le problème avec Cash Investigation ? C’est parce que c’est cool de taper sur France 2, alors que Arte et France 5 c’est le top ?
Franchement, les reportages sur Arte sont tous pro-bio et compagnie à mort que ça en devient comique, et France 5, une fois la problématique posée on peut répondre à la question dès le début du reportage (typiquement : est-ce que les produits un peu plus cher sont meilleurs que la marque low cost ? Est-ce que la viande à 1€/kg c’est suspect ? Y a-t-il des abus dans le bio ?).
Quant à l’Effet Papillon, j’aime bien perso, mais il se fait aussi descendre par d’autres avec guère plus d’arguments.
Quant au Canard enchaîné -que j’adore- c’est quand même drôle de critiquer les émissions télé car elles divertissent et de citer après le canard enchaîné dont le sous-titre est “journal satirique paraissant le mercredi” en exemple.
Pour le financement, ça me fait penser à des commentaires sur la chaîne de DataGueule qui s’étonnaient en substance “mais comment DataGueule peut exister alors que c’est France TV” (sous entendu alors que tous sont des vendus malhonnêtes qui mettent des bâtons dans les roues des gentils). Bin oui, comment ? D’ailleurs, je me demande pourquoi ils se font chier à espionner les journalistes si les politiques et autres gens de pouvoir contrôlent déjà tout.
Le 20/01/2015 à 16h27
ah !
bah s’ils s’étaient annoncés officiellement à l’accueil ç’aurait été + difficile " />
Le 20/01/2015 à 16h45
Nous avons depuis longtemps la politique de ne pas commenter les problématiques de renseignement. De plus, tout le travail du GCHQ se fait dans un cadre strictement légal, qui assure que nos activités sont autorisées, nécessaires et proportionnées, et qu’il existe une supervision rigoureuse, y compris celle du secrétaire d’État
Écoutez, laissez la police faire son travail, dès que j’aurais de plus amples informations, croyez bien que vous en serez les premiers informés.
" />
Le 20/01/2015 à 16h50
Les journalistes sont une menace pour la vie privée. Tout les intéresse, tout peux se transformer en scoop, les photos peuvent servir plusieurs fois, l’info être retournée et détournée 25 fois en fonction de la situation.
Ils ne nous apprennent rien, ils polluent la tv, les radios, les journaux et nous vendent de la pub à gogo.
Les journalistes, c’est les pires ! " />
Le 20/01/2015 à 16h58
“Top secret strap 2”
Qu’est-ce qu’ils vont pas inventer….
Le 20/01/2015 à 16h59
Le 20/01/2015 à 17h02
Ce sont les oligarchies qui font vivre les journaux avec de généreuses subventions d’argent public et des niches fiscales, ils pensent donc avoir le droit de vérifier que les lignes éditoriales sont conformes au parti " />
Le 20/01/2015 à 17h02
Dans certains pays dit démocratiques, comme l’Espagne par exemple, c’est déjà le cas :
http://www.ldh-france.org/espagne-projet-loi-anti-manifestations-met-en-peril-li…
Le 20/01/2015 à 17h11
Le 20/01/2015 à 17h45
Liberté d’expression… ok je sors. " />