75 % d’abonnements à la fibre en France ? Oui, mais ce n’est pas si simple
T'es Ok, T'es Bath, T'es fibre ?

Comme chaque trimestre, l’Arcep publie son observatoire du déploiement et des abonnements sur le fixe. L’occasion de faire le point sur les abonnements, mais aussi sur le déploiement de la fibre optique et le réseau cuivre.
Le 14 mars à 11h52
5 min
Droit
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Au 31 décembre 2024, la France comptait 32,564 millions d'abonnements haut débit et très haut débit (respectivement débits descendants théoriques d’au moins 8 et 30 Mb/s) sur réseaux fixes. Dans le détail, 26,723 millions sont en très haut débit, dont 24,391 millions en FTTH. Il reste 5,201 millions de clients encore en xDSL en haut débit.
« Trois quarts des abonnements Internet sont en fibre optique »
« Fin décembre 2024, plus de huit abonnements internet sur dix sont désormais à très haut débit [82 % des 32,564 millions, NDLR]. Trois quarts des abonnements Internet [haut et très haut débit, ndlr] sont en fibre optique », résume le régulateur des télécoms.
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Commentaires (6)
Le 14/03/2025 à 12h11
Le 15/03/2025 à 08h31
Par convention également, on désigne un accès internet « très haut débit » lorsqu’il permet d’offrir un débit supérieur à 30 Mbits/s. Le « très haut débit » est atteignable par différentes technologies : le réseau en cuivre (lorsque le domicile de l’abonné est suffisamment proche du central téléphonique), le câble coaxial, certains réseaux radio, et la fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH). La fibre optique est néanmoins le support qui offre le plus de performance et d’évolutivité ; les réseaux de fibre optique se déploient ainsi progressivement sur le territoire, pour constituer le réseau de référence de demain. »
https://www.arcep.fr/nos-sujets/la-couverture-internet-fixe-a-haut-et-tres-haut-debit.html#c757
Modifié le 14/03/2025 à 13h22
…
T'as besoin de tendresse
T'as tellement de problèmes
Supporte ta jeunesse
Et viens boire un café crème » ☕
Édit : l'illustration de l'article est très réaliste. 🫣
Modifié le 14/03/2025 à 13h44
Le 14/03/2025 à 13h48
C'est là où des malchanceux se sont aperçu qu'il manquait des prises dans les armoires de raccordement.
Et je vous en passe car
Tout ça pour dire que mettre en demeure quelques promoteurs (bien qu'ils soient déjà demeurés) serait sûrement une bonne chose aussi.
Modifié le 15/03/2025 à 03h48
Déjà à l'époque il y avait des acronymes comme FTTH ou FTTB permettant de faire la distinction entre les maison et immeubles reliés et ceux qui se faisaient avoir avec des boucles locales autres (restées cuivres ou coaxiales). Je passe sur le bordel privé en immeuble (syndics ou autre) au-delà des FTTB.
À titre anecdotique, mais vécu par bien trop de monde, certains revendeurs (comme Bouygues Telecom notamment) violaient même la promesse du FTTH et envoyaient des techniciens avec un câble coaxial le jour du "raccordement" (qui n'était qu'un branchement de box au coût de revient lunaire).
Que l'Arcep ne fasse toujours pas un tri clair ne peut donc signifier qu'ils ne souhaitent décidément pas refléter la situation des utilisateurs, accessoirement la nation française, mais celles des opérateurs qu'ils choient, accessoirement de pures entités économiques.
Cela fait même longtemps que cela se voit, pourrait-on même arguer.
Qui sont-ils censés représenter ? D'où vient la raison d'être de leur existence ? Quelle est la source primaire de leur financement ?
Grande première avec Internet, le déploiement d'infrastructures majeures de communication n'est pas réalisé ni l'objet final possédé par une entité contrôlée publiquement, comme cela l'était à l'époque, mais par une myriade d'entités privés, dont l'objectif est le profit et non pas un service public (sauf si on les y contraint de manière appuyée/intrusive).
Quand réapprendrons-nous autre chose que l'orthodoxie "le privé c'est bien/mieux" sans ouvrir les yeux ? Ça urge, car les conséquences de la casse nous envoient dans un ravin bien pire.