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Les ministères (encore une fois) priés de dévoiler leurs dépenses en logiciels

Saison 3, par Isabelle Attard

Les ministères (encore une fois) priés de dévoiler leurs dépenses en logiciels

Le 01 septembre 2015 à 08h12

Isabelle Attard ne lâche pas le morceau. La députée (ex-EELV) vient de demander pour la troisième fois aux différents ministères de dévoiler leurs dépenses en logiciels, alors que l’exécutif s'était montré jusqu'ici relativement discret sur ce dossier...

C’est une salve de 17 questions écrites que lance aujourd’hui l’élue du Calvados : une pour chaque ministre de plein exercice du gouvernement Valls (Économie, Défense, Justice, Intérieur, Santé, etc.), plus une dernière pour le locataire de Matignon. Tous sont invités à présenter les suites données à la circulaire Ayrault de 2012, qui place sur un même pied d’égalité logiciels libres et propriétaires. Plus concrètement, Isabelle Attard voudrait savoir :

  • Si des « études d'opportunités de migration de logiciels » ont été menées par l’administration, et si ce critère a été intégré dans les appels d'offres.
  • S’il y a des projets en cours de migration de logiciels propriétaires vers des logiciels libres (de Microsoft Office à Libre Office par exemple).
  • Si des « sources de logiciels développés en interne ou par un prestataire » ont été mis à disposition des ministères et des administrations qui en dépendent.

La parlementaire demande enfin à connaître « le montant des dépenses en logiciel, en distinguant les logiciels propriétaires des libres, au sein [de chaque] ministère et des administrations qui en dépendent, pour chaque année de 2008 à 2014 ».

Isabelle Attard confrontée au silence de certaines administrations

Ces questions ont un petit goût de réchauffé dans la mesure où ce sont sensiblement les mêmes que celles posées en mai 2013 au gouvernement Ayrault, puis en juin 2014 au (premier) gouvernement Valls. Isabelle Attard en profite en fait chaque année pour demander les chiffres de l’année précédente. Le tableau ci-dessous retrace d’ailleurs les quelques informations glanées suite aux demandes d’il y a deux ans.

Tableau dépenses des ministères en 2013

L’année dernière, la salve de questions de la députée s’était cependant révélée bien moins fructueuse... Huit ministères (sur dix-sept) n’ont d’ailleurs toujours pas donné de réponse à l’élue, en dépit de ses multiples relances : Éducation nationale, Culture, Justice, Finances, Économie (et Numérique), Santé, Jeunesse et sports ainsi que Fonction publique.

Des interrogations « pas faciles à cerner » selon la DISIC

Les éléments transmis par les administrations ayant davantage joué le jeu se sont quant à eux avérés décevants... Le ministère du Logement expliquait ainsi la semaine dernière que l'évaluation de la mise en œuvre de la circulaire Ayrault faisait l'objet « de travaux interministériels visant à mesurer, en volume et en valeur, l'évolution de l'usage des logiciels libres et propriétaires, grâce à un ensemble d'indicateurs rassemblés dans un tableau de bord ». Sauf que si la conception cet outil a débutée « au cours du premier semestre 2014 », sa « finalisation » nécessitait « encore des travaux sur la seconde partie de l'année [2014, ndlr] », selon l’exécutif. Résultat, Isabelle Attard n’a eu droit qu’à une vague « évaluation » des logiciels acquis par l'État dans son ensemble (administrations centrales et déconcentrées) sur la période 2008 - 2013 : 241 millions d’euros en 2008, 297 en 2009, 266 en 2010, 308 en 2011, 219 en 2012, et 207 en 2013.

En octobre dernier, le ministère de la Défense promettait pourtant à la députée que la mise en œuvre de ce tableau de bord permettrait d’apporter « une réponse complète à sa question », sous-entendu ultérieurement et avec bien plus de précisions. Jacques Marzin, le numéro un de la Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication de l’État (DISIC), nous assurait d’ailleurs il y a quelques mois, au travers d’une interview, que ses services étaient « en train de préparer la réponse [aux] dernières questions » d’Isabelle Attard. Voici ce qu’il nous expliquait à cet égard :

« Les interrogations qu'elle soulève ne sont pas faciles à cerner. Nous savons combien coûtent les logiciels propriétaires, puisqu'il suffit de cumuler le coût des licences – bien que ça suscite quelques approximations, notamment quand les licences sont intégrées dans le matériel, comme pour tous les PC sous Windows. Mais quand on parle de calculer le coût d'un logiciel libre... Moi, calculer le coût d'un logiciel gratuit, j'ai un peu du mal ! Entre le support qui est souvent éclaté et le temps de travail des agents, c’est très complexe. D’autant que nous ne disposons pas à l’échelle de l’État de paie analytique qui permettrait de décompter les ETPT attachés à la maintenance de souches libres.

Je peux par contre parler de taux de pénétration du libre, puisque nous mettons progressivement en place des indicateurs traduisant son utilisation, segment par segment. 60 % des fonctionnaires de l'État utilisent des outils de communication libre (mails, agenda, contacts...). Je suis capable de vous dire combien coûtent les 40 % restants qui utilisent du Microsoft. Mais pas en détail combien coûte le libre à l'administration. »

En théorie, les ministères interrogés disposent de deux mois pour répondre à Isabelle Attard. À l’heure où le gouvernement n’a de cesse de vanter les mérites de la transparence et de l’Open Data, un nouveau silence de la part de l’exécutif paraîtrait paradoxal, d’autant que le Premier ministre a parfois fait référence au logiciel libre lors de ses récents discours... Certains noteront cependant que cela n'a pas empêché les ministères sociaux (Santé, Travail...) de conclure l'année dernière avec Microsoft un contrat « Open Bar » de plus de 11 millions d'euros, subséquent au célèbre marché passé un peu plus tôt par le ministère de la Défense.

Commentaires (59)

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Le logiciel propriétaire est l’émanation d’une industrie qui soutient (et profite) de l’économie de la rente. On attendrait logiquement d’un gouvernement socialiste qu’il prenne ouvertement et clairement parti pour une économie du logiciel qui privilégie le revenu du travail.

Le logiciel libre est gratuit (définitivement) une fois qu’il est payé [dixit François Elie, Président de l’ADULLACT - (Association des Développeurs et des Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales.) dans « Économie du logiciel libre » - Éditions Eyrolles - 2008.



Ces guignols sont soit bêtes comme leurs pieds ou corrompus jusqu’à la moëlle ! <img data-src=" />

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a vrais dire je ne sais pas trop la raison qui pousse a changement



de ce que j’ai pus comprendre nous devenons indépendant du MEDDE (en particulier niveau informatique avec notre propre réseaux) et donc de mon point de vus, c’est pour la différenciation … (bon certes également pour les quelque incompatibilité avec les collaborateur extérieur qui bosse sur du MS Office du fait des quelque soucie avec les tableur en particulier)



pour le SI dans le quel je suis cela est plutôt contre productif (voir même totalement) car la grande majorité du utilisateur ne se plein pas de LibreOffice ni de Thunderbird qui font parfaitement le boulot et cela va engendré des frais tellement important …





EDIT : et pour le budget je ne sais pas du tout d’où vont sortir ces milliers d’euros …

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Sans trop entrer dans le débat nous pouvons regarder ce qui se fait dans le privé où les deniers ont plus d’importances…beaucoup sont encore sur des suites bureautiques/OS payant. Cherchez pourquoi.

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Agent Orange a écrit :



Ces guignols sont soit bêtes comme leurs pieds ou corrompus jusqu’à la moëlle ! <img data-src=" />





Et comme ils sortent tous de grandes écoles …. conclusion&nbsp; ?&nbsp; <img data-src=" />


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Agent Orange a écrit :



Ces guignols sont soit bêtes comme leurs pieds ou corrompus jusqu’à la moëlle ! <img data-src=" />





Ou corrompus jusqu’à la moelle de la bêtise de leurs pieds <img data-src=" />


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Agent Orange a écrit :



Ces guignols sont soit bêtes comme leurs pieds ou corrompus jusqu’à la moëlle ! <img data-src=" />





&nbsp;

Les deux ne sont pas incompatibles malheureusement pour nous… <img data-src=" />


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Le coût de la migration, toussa toussa … <img data-src=" /> Je dis pas que c’est bien, seulement à l’échelle d’une entreprise aussi, ça coûte un bras de décider “bon, à partir de maintenant on passe tout en libre : OS, suites bureautiques etc.” Le problème c’est que chaque grande entreprise possède aussi toute une panoplie de logiciels internes, développés antérieurement sous Windows, avec des technos plus ou moins fermée.

C’est tous ces outils qu’il faut adapter, voire pour certains redévelopper entièrement si tu décide de changer d’architecture ou d’OS. Avec tous les problèmes qui en découlent (support à refaire, développement à payer, temps de migration pendant lequel les anciens systèmes doivent cohabiter avec les nouveaux, etc.)

Bref, la question n’est pas si simple, loin de là.









NXI a écrit :



D’autant que nous ne disposons pas à l’échelle de l’État de paie analytique qui permettrait de décompter les ETPT attachés à la maintenance de souches libres





Eh ben ils attendent quoi ? Parce que à coup de 1,1 milliard d’euros de dépense tous les 4 ans, c’est quand même un peu fort de café…


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Agent Orange a écrit :



Ces guignols sont soit bêtes comme leurs pieds ET corrompus jusqu’à la moëlle ! <img data-src=" />





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bientôt sur médiapart, le budget informatique de sarkozy :&nbsp; 200.000 euros par an pour 4 collaborateurs et un chauffeur. <img data-src=" />

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jeje07bis a écrit :



bientôt sur médiapart, le budget informatique de sarkozy :&nbsp; 200.000 euros par an pour 4 collaborateurs et un chauffeur. <img data-src=" />





Est ce que le fait qu’il ait un “chauffeur” n’aurait-il pas un impact sur le réchauffement climatique ? <img data-src=" />


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picatrix a écrit :



y a pas à dire : ça coute cher open office <img data-src=" />







Oui, ça a un coût. Il y a déjà toutes la phase de conversion de MS office vers OOo des documents et du personnel (perte de productivité).

Mais il y a aussi le support. Avec MS, c’est simple, ils ont très certainement un contrat incluant un support technique permettant d’assurer d’avoir une solution rapidement (c’est à MS de se démerder). Avec OOo, c’est un peu au petit bonheur la chance.

Enfin, je suis contre la gratuité des logiciels lorsque l’on est un État. L’État devrait être dans le devoir moral de participer au développement des logiciels libres qu’ils utilisent que ce soit par des moyens financier ou avec des développeurs travaillant dessus dans l’amélioration des outils disponibles pour tous.







Nozalys a écrit :



Le coût de la migration, toussa toussa … <img data-src=" /> Je dis pas que c’est bien, seulement à l’échelle d’une entreprise aussi, ça coûte un bras de décider “bon, à partir de maintenant on passe tout en libre : OS, suites bureautiques etc.” Le problème c’est que chaque grande entreprise possède aussi toute une panoplie de logiciels internes, développés antérieurement sous Windows, avec des technos plus ou moins fermée.

C’est tous ces outils qu’il faut adapter, voire pour certains redévelopper entièrement si tu décide de changer d’architecture ou d’OS. Avec tous les problèmes qui en découlent (support à refaire, développement à payer, temps de migration pendant lequel les anciens systèmes doivent cohabiter avec les nouveaux, etc.)

Bref, la question n’est pas si simple, loin de là.





Eh ben ils attendent quoi ? Parce que à coup de 1,1 milliard d’euros de dépense tous les 4 ans, c’est quand même un peu fort de café…





+1


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Agent Orange a écrit :



Le logiciel libre est gratuit (définitivement) une fois qu’il est payé [dixit François Elie, Président de l’ADULLACT - (Association des Développeurs et des Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales.) dans « Économie du logiciel libre » - Éditions Eyrolles - 2008.



Ces guignols sont soit bêtes comme leurs pieds ou corrompus jusqu’à la moëlle ! <img data-src=" />





BIen sur, parce qu’il n’y a pas de contrat de maintenance chez l’addulact peut-être ? &nbsp;<img data-src=" />


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chrisemail a écrit :



Quand on veut mieux gérer son budget, on commence par répertorier ce que l’on dépense non ?

Rien qu’avec ce petit exercice on voit tout de suite qu’il y a du travail dans beaucoup de ministères pour arriver à une gestion efficace du budget.



On doit avoir aussi le cas de ceux qui savent ce qu’ils dépensent, mais qui veulent éviter les questions qui dérangent :)





+1 Cela a l’air compliqué de savoir…


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Les nominations, me soufflait ici une personne.

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Agent Orange a écrit :



Le logiciel propriétaire est l’émanation d’une industrie qui soutient (et profite) de l’économie de la rente. On attendrait logiquement d’un gouvernement socialiste qu’il prenne ouvertement et clairement parti pour une économie du logiciel qui privilégie le revenu du travail.





Les IP et autres faux droits apparentés sont des faveurs injustifiables économiquement (donc à nos frais), mais instaurées et garanties par l’État (donc aussi à nos frais) à “l’économie de la rente” (quelle que soit la signification de cette expression, le cas échéant).

Un “gouvernement socialiste” est à la redondance ce que “gouvernement anarchique” est à l’oxymore.

L’État maitre d’œuvre prend clairement partie pour “l’économie du logiciel qui privilégie le revenu du travail” quand on voit le désastre financier des projets Louvois, ONP, Genesis, etc



Enfin, ce n’est pas grave puisque c’est l’État qui paie. <img data-src=" />


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chrisemail a écrit :



Quand on veut mieux gérer son budget, on commence par répertorier ce que l’on dépense non ?

Rien qu’avec ce petit exercice on voit tout de suite qu’il y a du travail dans beaucoup de ministères pour arriver à une gestion efficace du budget.



On doit avoir aussi le cas de ceux qui savent ce qu’ils dépensent, mais qui veulent éviter les questions qui dérangent :)





Le problème est bien là. Une comptabilité analytique n’est pas indispensable pour gérer un budget.


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Agent Orange a écrit :



Ces guignols sont soit bêtes comme leurs pieds ou corrompus jusqu’à la moëlle ! <img data-src=" />





Les deux ne sont pas incompatibles et j’ai bien peur que ça reflète la réalité. <img data-src=" />


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Krogoth a écrit :



Sans trop entrer dans le débat nous pouvons regarder ce qui se fait dans le privé où les deniers ont plus d’importances…beaucoup sont encore sur des suites bureautiques/OS payant. Cherchez pourquoi.





Parce que c’est ce qu’ils connaissent du collège jusqu’aux écoles d’ingénieurs et que rester dans un environnement connu les rassure.

Surtout pas prendre le risque du changement pour ne pas mettre en péril son cul.


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choukky a écrit :



Parce que c’est ce qu’ils connaissent du collège jusqu’aux écoles d’ingénieurs et que rester dans un environnement connu les rassure.

Surtout pas prendre le risque du changement pour ne pas mettre en péril son cul.



C’est tout à fait ça !

&nbsp;

On prône le changement à chaque élection, mais c’est pour que le petit peuple avale de nouvelles couleuvres.

&nbsp;Faites ce que je dis, pas ce que je fais !


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Oui, la formation a un coup, et alors ?

Doit-on continuer à claquer sans compter indéfiniment ou prendre le temps d’investir pour s’y retrouver dans le temps ?

Le court termisme, ça va un moment…

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A ce moment là c contre-productif <img data-src=" />

&nbsp;Faut installer thunderbird portable ;)

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choukky a écrit :



Oui, la formation a un coup, et alors ?

Doit-on continuer à claquer sans compter indéfiniment ou prendre le temps d’investir pour s’y retrouver dans le temps ?

Le court termisme, ça va un moment…



Hélas, ce n’est pas non plus le quinquennat qui va aider à élaborer les projets à long terme… <img data-src=" />



&nbsp;À chaque élection présidentielle c’est la foire à empoigne, les chaises musicales, les espérances démentielles des gens qui espèrent avoir le beurre t l’argent du beurre : nous vivons dans une économie capitaliste mondialisée, point-barre, les politiques nationales ne peuvent que gérer tant bien que mal tout le bourdioule, c’est tout, de droite comme de gauche.

&nbsp;

&nbsp;Et l’Europe s’entre-déchire par-dessus le marché…

&nbsp;


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jinge a écrit :



De même en quoi c’est mal pour une entreprise de faire payer son travail? Ok le prix peut être sur-évalué, mais si le service rendu permet de faire gagner 6h de travail dans l’année par personne, en général c’est un bon investissement.





J’espère que t’as pris un chiffre au hasard pour imager tes propos car 6h annuel sur environs 1600 ça représente des cacahouètes.


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<img data-src=" /> Tout à fait

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Etat et gouvernements de crapules, de voyoux, de voleurs, et de menteurs.

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Installer une suite bureautique et un client mail c’est effectivement hyper simple si on se moque&nbsp; de l’accompagnement du changement, comme chez les amateurs. S’assurer que l’ensemble des documents seront présentés de la même manière et que les “macros” continueront de fonctionner, c’est autre chose. Former les gens c’est également tout un projet. A moins de les laisser se débrouiller avec des rubans où ils devront retrouver les fonctions qu’ils avaient l’habitude de chercher dans des menus. Une migration ce n’est pas juste l’installation d’un nouveau truc… d’où ma question sur la justification de ces choix.

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Ben oui, 6h c’est des cacahouètes, je comptais environ 130€/poste/an ce qui me semble pas si stupide comme ordre de grandeur.

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En effet, ça risque d’être un choix très contre-productif si le but est simplement la différenciation et de corriger un éventuel problème de tableur.

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Et si les entreprises étaient un peu plus souples et laissaient choisir les logiciels, ça serait sans doute bien. Bon je ne dit pas pour tous les logiciels attention, mais au moins pour la suite bureautique, messagerie et navigateur. Les trucs de base quoi.



Une fois j’avais fait un stage dans un entreprise et selon les employés, ils utilisaient au choix Thunderbird ou outlook, comme ça chacun y trouve son compte. De même pour le navigateur il me semble, enfin bon dans ce cas c’était tellement verrouillé (accès via proxy avec user/mdp) que y’a pas beaucoup de monde qui y avait accès (au net).

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pentest a écrit :



Etat et gouvernements de crapules, de voyoux, de voleurs, et de menteurs.





Non, c’est que les politiciens ne sont que le reflet de nous-mêmes, imparfaits, pas toujours courageux, profitant du système, comme nous.

&nbsp;

Le carriérisme n’est certes pas très compatible avec l’intérêt public, mais l’économie mondiale, la finance internationale, dépasse les États, quand ces derniers ne sont pas complices, je te l’accorde.


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renaud07 a écrit :



Et si les entreprises étaient un peu plus souples et laissaient choisir les logiciels, ça serait sans doute bien. Bon je ne dit pas pour tous les logiciels attention, mais au moins pour la suite bureautique, messagerie et navigateur. Les trucs de base quoi.



Une fois j’avais fait un stage dans un entreprise et selon les employés, ils utilisaient au choix Thunderbird ou outlook, comme ça chacun y trouve son compte. De même pour le navigateur il me semble, enfin bon dans ce cas c’était tellement verrouillé (accès via proxy avec user/mdp) que y’a pas beaucoup de monde qui y avait accès (au net).





Autant pour le navigateur, client messagerie, lecteur pdfje n’y vois pas d’inconvénient, autant les éditeurs word et excel doivent être standardisés (faute d’être compatible à 100%, et avoir une mauvaise présentation ça fait pas pro, ni quelques fonctionnalités qui ne fonctionnent pas… :/ ) La faute à qui, on s’en fout et c’est probablement partagé, le résultat est là.

&nbsp;

&nbsp;Mais tout ce qui est outil personnel, il est clair que ça devrait être au choix de l’employé (s’il le veut).


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Oui c’est vrai que pour word, c’est un poil compliqué des fois (le pire c’est les macro), mais pour le reste je suis totalement pour le choix de l’utilisateur.

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“Le tableau ci-dessous retrace d’ailleurs les quelques informations glacées suite aux demandes d’il y a deux ans.”&nbsp;Elles ont quel goût les informations glacées ? <img data-src=" /> Là aussi c’est Open Bar ?&nbsp;&nbsp;



&nbsp;Plus sérieusement, c’est toujours intéressant de savoir où va notre argent.&nbsp;

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et dire que la ou je suis en apprentissage ( établissement public à caractère administratif comme ils disent si bien) on va passer de LibreOffice a Microsoft office et de Thunderbird a Outlook <img data-src=" />

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y a pas à dire : ça coute cher open office <img data-src=" />

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M$ a arrosé les ministères de combien pour utiliser leurs logiciels?

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Quand on veut mieux gérer son budget, on commence par répertorier ce que l’on dépense non ?

Rien qu’avec ce petit exercice on voit tout de suite qu’il y a du travail dans beaucoup de ministères pour arriver à une gestion efficace du budget.



On doit avoir aussi le cas de ceux qui savent ce qu’ils dépensent, mais qui veulent éviter les questions qui dérangent :)

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Si seulement il n’y avait que lui à faire dans le payant…

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Oups… ! Merci du signalement (probablement une envie de Magnum ou autre délice sucré <img data-src=" />).

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Comment a été justifié ce choix et comment le budget a été trouvé pour cette lourde migration ?

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Sans volonté ni courage politiques, il ne se passe rien.



 &nbsp;       

&nbsp;Une fois l'Open Bar Microsoft accepté par le Gt, c'est fini, c'est plié, circulez il n'y a rien à voir, le dumping commercial est fait pour cela.

&nbsp;

&nbsp;La migration coûte cher... une fois, ensuite c'est gagnant-gagnant, mais les politiques à court terme, à l'échelle d'un mandat, mènent à ce genre de résultat, hélas...






 &nbsp;&nbsp;Ah ! Si le logiciel Libre n'existait pas, si les OS libres n'existaient pas, on dirait qu'il faudrait les inventer !! :francais:  

&nbsp;



&nbsp;Mon bon Monsieur, que voulez-vous, l’informatique c’est privé, nous sommes désolés, pas le choix, heureusement qu’il y a Microsoft pour faire de l’informatique !



 &nbsp;:D  



&nbsp;

&nbsp;Il est certes difficilement acceptable qu’un État soit à ce point dépendant d’une firme étrangère, jusqu’à ses organes les plus vitaux.

&nbsp;

Seuls les lobbies et certaines corruptions sont capables d’un tel résultat, solutions de facilité…

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Albator84 a écrit :



Les deux ne sont pas incompatibles malheureusement pour nous… <img data-src=" />







Ils sont loin d’être bête malheureusement, les prendre pour des idiots ne fait que leur servir.


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  • 1

    &nbsp;

    Ils faudrait que la puissance publique demande de séparer le coût de la licence, le coût du matériel et le coût du service/maintenance lors des appels d’offre.

    &nbsp;



    C’est rigolo, c’est un peu le même débat chez le particulier: on ignore à l’achat le coût du matériel et celui du logiciel.

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tazvld a écrit :



Oui, ça a un coût. Il y a déjà toutes la phase de conversion de MS office vers OOo des documents et du personnel (perte de productivité).

Mais il y a aussi le support. Avec MS, c’est simple, ils ont très certainement un contrat incluant un support technique permettant d’assurer d’avoir une solution rapidement (c’est à MS de se démerder). Avec OOo, c’est un peu au petit bonheur la chance.

Enfin, je suis contre la gratuité des logiciels lorsque l’on est un État. L’État devrait être dans le devoir moral de participer au développement des logiciels libres qu’ils utilisent que ce soit par des moyens financier ou avec des développeurs travaillant dessus dans l’amélioration des outils disponibles pour tous.





&nbsp;C’est bien de parler de ce que vous ne maîtrisez pas vraiment. Par exemple, OOo semble en état de stase (pour ne pas dire moribond), c’est LibreOffice qui est plutôt conseillé maintenant. Ensuite, il existe des professionnels qui peuvent assurer le support technique sur LibreOffice, si si. Quant à la perte de productivité, quand on voit la piètre qualité technique des documents générés, une migration bien faite est un gain indéniable.

&nbsp;

En revanche, je suis d’accord, les développements payés par les administrations publiques doivent être versées au tronc commun.


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tazvld a écrit :



Mais il y a aussi le support. Avec MS, c’est simple, ils ont très certainement un contrat incluant un support technique permettant d’assurer d’avoir une solution rapidement (c’est à MS de se démerder). Avec OOo, c’est un peu au petit bonheur la chance.





Il y a des société qui font du support étendu pour LibreOffice et plusieurs bugs ont été corrigés grâce à elle. La ville de Munich a ainsi demandé une meilleur lecture des fichers OOxml et cela a été reversé à Apache OpenOffice et à LibreOffice : http://www.osb-alliance.de/en/working-groups/projekte/ooxml-filter/

&nbsp;



 En résumé, si tu veux pas payer:&nbsp; tu prends la version gratuite du logiciel libre et tu changes de version tous les 2-3 mois.      



&nbsp;

Si tu veux payer et avoir du support: tu prends un contrat chez une des sociétés qui travaillent pour la TDF (exemple Collabora) et tu peux demander à ce que tes problèmes soit résolus en priorité.

Ton logiciel bénéficiera d’un support de plus 6 mois (un an en général).


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Lorsque l’État dépense 100 € dans du logiciel propriétaire, 90 partent aux US. Lorsqu’il dépense intelligemment (c’est pas gagné) 100 € dans du libre, c’est 90 € qui restent en France. Ça, c’est pour pour la balance économique.

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Peut être par des gain de productivité.

&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;Franchement la guéguerre, c’est payant dans c’est des vendu est un peu puéril.

&nbsp;La question du coût des licences est légitime, mais elle n’est pas complète, il faudrait le coût de fonctionnement global, licences + administration du tout + formations.

&nbsp;



&nbsp;Par exemple si gouvernement passe a open office ,il faudrait qu’il en contribue au développement a hauteur des fonctions qui manquent.

&nbsp;C’est un choix de société de savoir si les denier public doivent servir a ça ou non, mais franchement de loin ca ressemble juste a une chasse au sorcières a vu électoraliste.

&nbsp;

&nbsp;Et avant que mon post ne déclenche les foudre d’une armée de barbus, je précise que je ne suis pas contre le libre, mais economiquement il n’est pas toujours plus interessant

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J’ai parlé de OOo pour 2 raisons : 1 parce que c’est ce qu’il a utilisé, 2 pour des raisons “historiques”, on parle encore pas mal de OOo pour parler de la famille de fork autour de OOo.

Le support technique, en effet existe, mais il est plus éparse et n’a pas forcément les même moyen que celui de MS. D’où le “petit bonheur la chance”.

Ne sous estime pas la résistance au changement des usagers. Le rubans de office2007 a toujours du mal à passer chez certain. Si tu en doute, va apprendre à une personne lambda que la mise en forme à base d’espace et de fin de paragraphe n’est pas une bonne façon de faire. Alors si tu changes leur interfaces avec des noms de menu différents, là où il faisait un tableau en 2s, il leur faudra 3-4min sur Libre Office dans le meilleur des cas (et pesteront 6 ou 7 fois de la nullité de Libre Office).

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Doit on compter les trucs qui dorment dans des placards ou les trucs libre et open source remplaces par du proprio merdique? Car chez mon client ça passe du simple au double dans ce cas

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CR_B7 a écrit :



Peut être par des gain de productivité.

 

 

 Franchement la guéguerre, c’est payant dans c’est des vendu est un peu puéril.

 La question du coût des licences est légitime, mais elle n’est pas complète, il faudrait le coût de fonctionnement global, licences + administration du tout + formations.

 



 Par exemple si gouvernement passe a open office ,il faudrait qu’il en contribue au développement a hauteur des fonctions qui manquent.

 C’est un choix de société de savoir si les denier public doivent servir a ça ou non, mais franchement de loin ca ressemble juste a une chasse au sorcières a vu électoraliste.

 

 Et avant que mon post ne déclenche les foudre d’une armée de barbus, je précise que je ne suis pas contre le libre, mais economiquement il n’est pas toujours plus interessant







Au-delà du coût, le principal problème à mon avis, est avant tout le problème de l’indépendance de l’État pour gérer ses propres documents.



Si l’État produit des documents dans un format qui ne peut être lu correctement QUE par un logiciel spécifique X, alors l’État s’est rendu dépendant de l’éditeur du logiciel X, et je trouve ça grave. Aujourd’hui, dans trop de cas, la situation est : « historiquement on utilise la solution X, et on ne peut pas migrer parce qu’aucun autre logiciel ne peut lire nos documents / ça coûte une blinde de migrer ». Les marchés sont complètement biaisés pour tous les acteurs puisque l’État ne peut en choisir qu’un. C’est un vrai problème.



Au contraire, si les documents peuvent être ouverts et modifiés indifféremment par plusieurs logiciels X, Y ou Z, alors l’État a son indépendance numérique. Il peut opérer de véritables appels d’offre, et choisir le logiciel le moins cher ou le mieux adapté, qu’il soit propriétaire ou libre. Par exemple des documents enregistrés en ODF peuvent être lus aussi bien par OpenOffice, LibreOffice, Microsoft Office, IBM Lotus… Il peut donc y avoir un véritable appel d’offres, et différents propositions de ces différents acteurs (IBM, Oracle, Microsoft…). L’État pourrait ainsi étudier les différentes propositions et faire son choix en fonction des coûts de licence, de maintenance, de développements spécifiques, de support, d’interface, et ainsi de suite.



Un vrai marché ouvert, une vraie concurrence, un vrai choix, et de vrais appels d’offres quand il faut renouveler : c’est ça le véritable enjeu.



Il ne s’agit donc pas de dire que les logiciels libres peuvent résoudre tous les problèmes (ni qu’ils ne coûtent rien). Il s’agit de dire que quand l’État est dépendant d’un éditeur particulier, il ne peut pas y avoir de véritables appels d’offres.


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Agent Orange a écrit :



Lorsque l’État dépense 100 € dans du logiciel propriétaire, 90 partent aux US. Lorsqu’il dépense intelligemment (c’est pas gagné) 100 € dans du libre, c’est 90 € qui restent en France. Ça, c’est pour pour la balance économique.





Euh …. au vu des montants annoncés par les ministères dans l’article, il ne s’agit (je l’espère) pas que du budget en logiciel bureautique ! Il y a aussi des progiciels métiers. Et heureusement il existe des éditeurs français qui vendent leurs solutions aux collectivités françaises … A part SAGE je vois peu d’éditeurs qui proposent des solutions qui connaissent la nomenclature des marchés publics français, la nomenclature comptable (M14 pour la plus répandue) et le régime indemnitaire de la fonction publique …


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Konrad a écrit :



Au-delà du coût, le principal problème à mon avis, est avant tout le problème de l’indépendance de l’État pour gérer ses propres documents.



C’est en effet ce que je disais plus haut.

&nbsp;



&nbsp;Comment un État peut-il accepter de dépendre d’une multinationale étrangère, de brevets propriétaires étrangers, surtout lorsque le choix alternatif existe depuis des lustres ?

&nbsp;Comment en est-on arrivé là ?

&nbsp;

Une seule explication : les lobbies, parce que la&nbsp; loi des habitudes a bon dos.

&nbsp;

Surtout qu’à une certaine époque la France avait des parts dans des sociétés d’informatique, n’avait qu’à tendre les bras pour se servir de Mandrake/Mandriva, ce qu’elle avait fait en partie dans l’Armée, tout en préférant Ubuntu pour l’Assemblée (lobby également !), et questions logiciels pas de bol, il y a eu Open Office puis Libre Office à présent en constante évolution, sans compter le reste des logiciels libres sur lesquels bossent des Français, soit dit en passant.

&nbsp;





Il ne s’agit donc pas de dire que les logiciels libres peuvent résoudre

tous les problèmes (ni qu’ils ne coûtent rien). Il s’agit de dire que

quand l’État est dépendant d’un éditeur particulier, il ne peut pas y

avoir de véritables appels d’offres.



&nbsp;Non, bien entendu, je ne dis pas non plus que le Logiciel Libre résout tous les problèmes, ni qu’il ne coûte rien, mais le logiciel proprio à 100%&nbsp; pose des problèmes, et de sérieux, et coûte très cher.

&nbsp;

La France a complètement raté la révolution informatique, et ce n’est pas le seul pays, c’est chouette parce que ça a créé des milliardaires et des quasi-monopoles aux USA, mais ça s’arrête là.

&nbsp;En amont nous constatons le désastre : coûts faramineux, perte de l’in dépendance technologique, enfin on le sait…

&nbsp;

À l’échelle européenne, des voix se font entendre pour dénoncer cet état de fait également, mais les lobbies sont bien présents aussi à Bruxelles…


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tout à fait.



Mais cela semble compliqué à comprendre pour certains.

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detlef a écrit :



et dire que la ou je suis en apprentissage ( établissement public à caractère administratif comme ils disent si bien) on va passer de LibreOffice a Microsoft office et de Thunderbird a Outlook <img data-src=" />



En quoi c’est si choquant? Ce sont quand même des logiciels efficaces et au dessus de la concurrence…&nbsp;





YesWeekEnd a écrit :



Si seulement il n’y avait que lui à faire dans le payant…



De même en quoi c’est mal pour une entreprise de faire payer son travail? Ok le prix peut être sur-évalué, mais si le service rendu permet de faire gagner 6h de travail dans l’année par personne, en général c’est un bon investissement.&nbsp;





MdMax a écrit :



Comment a été justifié ce choix et comment le budget a été trouvé pour cette lourde migration ?



De même que pour la migration dans l’autre sens: la migration logicielle (hors OS), c’est quand même hyper simple. Installer (XX-)office, n’importe qui peut le faire. Le coût réel est sur les logiciels, mais ça peut être vite amorti suivant les usages.


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jinge a écrit :



En quoi c’est si choquant? Ce sont quand même des logiciels efficaces et au dessus de la concurrence… 

De même en quoi c’est mal pour une entreprise de faire payer son travail? Ok le prix peut être sur-évalué, mais si le service rendu permet de faire gagner 6h de travail dans l’année par personne, en général c’est un bon investissement. 

De même que pour la migration dans l’autre sens: la migration logicielle (hors OS), c’est quand même hyper simple. Installer (XX-)office, n’importe qui peut le faire. Le coût réel est sur les logiciels, mais ça peut être vite amorti suivant les usages.







Outlook me fait perdre en moyenne 1h de taff par jour, surtout depuis outlook 2013, dans lequel la recherche marche bien environ 1 fois sur 10.


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picatrix a écrit :



y a pas à dire : ça coute cher open office <img data-src=" />





<img data-src=" /> C’est le support qui reviens cher. C’est tellement buggé que ça en devient impraticable ma bonne mère. <img data-src=" />


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jinge a écrit :



De même en quoi c’est mal pour une entreprise de faire payer son travail? Ok le prix peut être sur-évalué, mais si le service rendu permet de faire gagner 6h de travail dans l’année par personne, en général c’est un bon investissement.&nbsp;





Mon commentaire n’était pas fait en ce sens.

Le monsieur prenait comme par hasard Microsoft en ligne de mire, je lui faisais donc remarquer qu’il n’y a pas que Microsoft qui fait payer (et, entre les lignes, que du libre payant, y’en a aussi)


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Pour le coup si on devait parler de payant je parlerais d’Adobe qui vend trop cher, peut être les solutions de base de données, et surtout les solutions antivirus…

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Le Roi et sa cour n’ont pas de compte à rendre aux gueux. Point barre.

Les ministères (encore une fois) priés de dévoiler leurs dépenses en logiciels

  • Isabelle Attard confrontée au silence de certaines administrations

  • Des interrogations « pas faciles à cerner » selon la DISIC

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