Projet Arcadie : un service pour tout savoir des parlementaires
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Le 30 novembre 2015 à 13h30
9 min
Internet
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Toutes les données publiques des parlementaires, compilées et vérifiées, c’est l’ambition du projet Arcadie. Un service lancé pour les élections régionales par une ancienne assistante parlementaire, Tris Acatrinei, malgré la réticence de certains élus.
Chercher les informations sur un parlementaire n’est pas chose aisée. Éparpillées et peu vérifiées, ces données publiques demandent un travail particulier pour être utilisables. C’est ce problème qu’a voulu régler Tris Acatrinei, assistante parlementaire à l’Assemblée nationale entre octobre 2013 et 2014, après un passage remarqué à la Hadopi. À l’occasion des élections régionales, elle a lancé le projet Arcadie, un service payant compilant l’ensemble des données des parlementaires français, recoupées par ses soins.
« Je me suis rendue compte que les parlementaires se connaissaient peu entre eux et que je ne disposais pas d'un outil unique où trouver toutes leurs infos. J'étais obligée de regarder le site de l'Assemblée, celui du Sénat, sur l'organigramme des partis, sur leur fiche Wikipédia... Dont certaines ne sont pas vraiment en accord avec la réalité, surtout quand le parlementaire est peu connu. J'avais besoin d'un outil pour répondre à mes propres besoins » nous explique Tris Acatrinei.
Chaque fiche présente tous types d’informations : le mandat, le rattachement financier, les résultats d’élection, la profession ou encore les moyens de contact.
Un outil pour citoyens, journalistes, lobbyistes et politiques
« Pour certains parlementaires, trouver les informations peut prendre quelques minutes. Pour d'autres, c'est plutôt deux heures ! Là, en deux clics, c'est fait » explique-t-elle. Pour arriver à ce résultat, l’ancienne collaboratrice parlementaire a travaillé un an à plein temps sur son service, avec de l’aide bénévole sur la communication et le développement commercial. Seul un graphiste a été engagé pour le logo.
Dans sa version actuelle, le service propose une fiche par parlementaire, des moteurs de recherche aux nombreux critères et la possibilité de mettre un parlementaire en « favori ». Des outils qui doivent pouvoir servir à tous, même si les clients les plus évidents sont les journalistes, les lobbyistes et les politiques eux-mêmes.
« Le projet Arcadie est un outil de travail pour mieux connaitre ses parlementaires, pour mieux les cibler. Ce n'est pas le Facebook parlementaire » affirme Tris Acatrinei. L’outil permet par exemple de chercher tous les parlementaires d’un parti qui sont avocats et cumulent avec un mandat de maire, en quelques clics. « C’est génial pour le fact-checking » ou pour un politique qui veut cibler une campagne, plaide sa créatrice. Derrière ces fonctions se cache donc un gros travail sur les données, qui n’a pas toujours été simple.
Compiler les données, contacter les parlementaires et tout vérifier
En tout, cinq mois ont été nécessaires pour compiler les données, tout en gérant les relations institutionnelles. « Le premier travail a été de déterminer les sources de données. Puis il y a eu la constitution du fichier, avec le tri. Récupérer tous les comptes Facebook, tous les profils Twitter, LinkedIn était assez pénible, surtout avec les comptes parodiques » résume Acatrinei. De même pour certaines professions et le cumul avec certains mandats, comme maires ou membres du conseil municipal de petites villes, qui demandent du temps pour être vérifié.
La création de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) fin 2013 l’a d’ailleurs aidée. « Mes sources de données sont l'Assemblée nationale, le Sénat, le ministère de l'Intérieur, la HAPVT et les différents partis et, dans certains cas, le parlementaire lui-même, même si certains ont fait des petits arrangements avec la réalité dans leurs déclarations » liste-t-elle.
Une liste a été compilée spécifiquement pour ce projet : celle des collaborateurs, que partagent parfois certains parlementaires. « Certains conjoint et élus régionaux sont collaborateurs. Un collaborateur peut travailler pour deux ou trois parlementaires, ce qui veut souvent dire qu'il y a une certaine connivence d'idées entre eux » nous explique-t-elle encore. Un travail facilité du côté du Sénat, qui a publié lui-même cette liste.
Ces informations sont enfin vérifiées auprès des parlementaires eux-mêmes, qui ont tous reçu leur fiche, et leur parti un courrier. La mise à jour des données, elle, est un travail constant. Les parlementaires doivent signaler certains changements à la HATVP (changements professionnels, collaborateurs et autres mandats), quand d’autres sont de la responsabilité directe du projet Arcadie. « Derrière, des machines surveillent un certain nombre de choses et m'alertent quand elles repèrent une modification. C'est par exemple le cas des commissions, qui sont un vrai jeu de chaises musicales » déclare sa créatrice.
Le traitement des données, de la CNIL aux menaces de procès
La première autorité qu’a contactée Tris Acatrinei est la CNIL, « pour étudier la faisabilité juridique du projet ». « Sur le droit d'auteur, je n'ai pas eu besoin d'aide. Je m'y connais un petit peu ! Par contre, j'avais des interrogations sur l'open data et besoin l'avis de la CNIL avant de faire quoi que ce soit » poursuit Acatrinei, qui s’est entourée d’avocats pour valider chacune de ses actions.
L’idée principale du projet est l’égalité de traitement entre tous les parlementaires. « Le projet Arcadie, que ce soit le site web ou le compte Twitter, est neutre » défend sa conceptrice, qui a évité d’ajouter certaines informations pour éviter de donner un avantage à certains. C’est par exemple le cas de la photo, dont les versions sur les sites parlementaires sont soumises au droit d’auteur et qui sont plus ou moins réussies selon la personne.
Si certains parlementaires ont accueilli l’initiative à bras ouverts, d’autres ont été plus... sceptiques. « Certains ont réagi de façon assez virulente, m'ont demandé de censurer des informations, ce que je n'ai pas fait » défend-t-elle. D’autres ont demandé à ajouter des informations plus promotionnelles, comme la présidence d’associations, ce qui a aussi été refusé.
D’autres, enfin, ont menacé le projet de poursuites, notamment pour l’exploitation commerciale de leurs données. « À ceux qui étaient virulents, j'ai expliqué que je ne changeais pas les licences des données utilisées. Rien n'empêche les gens de continuer à consulter des tableurs avec des millions de lignes ! » explique-t-elle.
« Pour ceux qui vont effectivement mettre leurs menaces à exécution, grand bien leur fasse, même si je ne vois pas le fondement. Il est évident que je vais sortir les dents » prévient-elle enfin, se demandant si ces personnes ont quelque chose à cacher. Les refus et menaces de parlementaires ont été transférées à un avocat, au cas où.
Un modèle payant accessible aux petites entreprises
Dans les faits, le projet Arcadie est disponible pour un tarif de base de 75 euros par mois. Ce système a été préféré à la publicité, entre autres pour des raisons de lisibilité et de vie privée. Il est destiné aux petites entreprises et rédactions, qui devraient pouvoir se permettre de payer ce prix pour un tel service. C’est aussi parce que le service est payant que l’accord de la CNIL a été important, estime sa créatrice.
Surtout, le projet a été financé à 100 % sur fonds personnels : pas de subventions publiques, ni d’investisseur privé. Encore une fois, le but est de garantir l’indépendance du service.
Côté gratuit, certaines fiches de parlementaires sont rendues accessibles, en fonction de l’actualité. Un moyen, aussi, de faire découvrir ceux d’entre eux qui sont peu connus. Un tableau dédié aux candidats aux élections régionales a été mis en ligne, qui sera sûrement suivi d’un autre pour les primaires de l’élection présidentielle.
De premiers clients potentiels se sont manifestés, des pistes qu’il reste à concrétiser. « Le problème est que, même si le dirigeant est intéressé, la comptabilité doit valider et se pose la question des modalités de règlement » apprend-on. La communication autour de la société devrait prendre de l’ampleur dans les prochaines semaines.
De nouvelles fonctions et une extension européenne
Après une année de travail et un mois d’activité, les pistes d’amélioration sont nombreuses pour le site. Sa conceptrice compte lancer un blog pour expliquer les rouages du parlement, là où les blogueurs en exercice comme Authueil sont concentrés sur son actualité. « Il manque un point de référence pour expliquer l'Assemblée, que les blogueurs actuels semblent aussi vouloir voir arriver. Je compte le lancer quand j'aurai plusieurs articles dans chaque catégorie, donc ça va prendre du temps » explique sa conceptrice.
Côté fonctions, chaque fiche de parlementaire doit être enrichie. D’abord avec des posts-it où noter des informations et actions sur chacun. Ensuite, une bibliographie avec les ouvrages écrits par un parlementaire donné, ou dans lesquels ils apparaissent. Enfin, un nouvel un onglet devrait apparaitre, avec l’activité parlementaire de la personne : ses projets de loi, ses rapports de commission, ses amendements, voire le détail de sa réserve parlementaire (même si la liste peut très vite s’allonger).
Surtout, le service sera étendu à de nouvelles contrées lointaines, comme le Conseil économique, social et environnemental (CESE), « la troisième assemblée de France » dont on sait finalement peu. Le Parlement européen doit également suivre, étant l’une des principales demandes des utilisateurs potentiels. Des discussions sont déjà en cours avec les institutions européennes à ce sujet.
Enfin, le service devrait être étendu à la Roumanie. L’arrivée du nouveau président, Klaus Iohannis, l’année dernière, serait un renouveau politique pour le pays, notamment dans la lutte contre la corruption. Tris Acatrinei s’y est rendue le mois dernier, pour préparer une version du site dédiée au pays. « Il y a une révolution de velours en cours et je suis très optimiste sur ce qui se passe chez nous » résume-t-elle.
En attendant, le premier but est de développer le projet Arcadie, pour qu’il remplisse sa fonction en France, notamment citoyenne. Le but, au fond, est de garantir l’intégrité du service, qui passe par celle de la société. « Si je me plante, je me plante toute seule. Je veux garder mon indépendance » résume Tris Acatrinei, qui compte lancer des embauches quand elle le pourra.
Projet Arcadie : un service pour tout savoir des parlementaires
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Un outil pour citoyens, journalistes, lobbyistes et politiques
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Compiler les données, contacter les parlementaires et tout vérifier
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Le traitement des données, de la CNIL aux menaces de procès
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Un modèle payant accessible aux petites entreprises
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De nouvelles fonctions et une extension européenne
Commentaires (56)
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Abonnez-vousLe 30/11/2015 à 15h54
Drôle de passe-temps :)
Le 30/11/2015 à 16h27
Le 30/11/2015 à 16h30
Pourquoi ? Si tu passe du temps sur un truc, c’est normal que tu soit rémunéré, non ?
Le 30/11/2015 à 16h38
Oui et c’est pour ça que je souhaitai le mentionner :)
Le 30/11/2015 à 16h42
C’est aussi mon avis mais à partir du moment où ce sont les personnes elles-mêmes qui souhaitent travailler bénévolement sur un projet, notamment parce qu’elles savent que tu ne feras ni levée de fonds, ni demandes de subventions publiques, autant accepter cette aide, surtout sur des thématiques sur lesquelles tu es toi-même un peu légère ou que tu manques de temps.
Le 30/11/2015 à 17h02
Le 30/11/2015 à 17h13
Comme beaucoup, je trouve que c’est une très bonne initiative. Autant en tant que citoyen Lambda, l’intérêt d’un tel outil est moindre, je peux faire mes recherches sur les 4 pèlerins pour lesquels j’aurai à choisir, autant d’un point de vu journalistique par exemple, l’intérêt est grand et peut permettre une analyse des choix de chacun. D’un point de vu politique, je pense que les personnes politiques ne se connaissent pas forcément (comme j’ai eu l’impression de comprendre comme but initial). D’un point de vu “lobby” (dans un terme neutre d’influence par des groupes ou association) c’est sûrement aussi du pain béni.
Après, j’ai effectivement hâte de voir comment l’outil va évoluer est être suivie.
Une implication communautaire est-elle prévu ? je pense que pas mal des personnes, en particulier des associations, seraient prêt à remplir/mettre à jour/notifier des changement des fiches, avec référencement des sources, facilité d’autant le travail de vérification et de fraîcheur des informations.
Le 30/11/2015 à 17h15
Le 30/11/2015 à 17h41
Bonjour,
en effet et les avocats ont la possibilité légale de travailler pro bono :)
Le 30/11/2015 à 17h48
Bonjour,
merci pour ton commentaire.
Pour le citoyen lambda, effectivement l’intérêt est moindre et j’ai prévu de changer très régulièrement les fiches librement accessibles pour mettre en lumière certains parlementaires, notamment les Outre-Mers qui sont assez peu ou mal connus ou moins médiatisés dirons-nous.
La suggestion de l’implication communautaire est intéressante mais je vais l’écarter pour une raison assez simple : neutralité.
En effet, une association, un groupement, même pourvue des meilleures intentions n’est pas neutre et c’est pour ça que je me suis cantonnée aux sources officielles.
Après sur la mise à jour des informations, les machines font une partie du boulot elles-mêmes, ne me reste “que” la vérification et l’éventuelle MAJ des fiches et par sécurité ou par paranoïa, je vérifie moi-même certaines informations aléatoirement pour être certaine que tout est à jour. L’objectif est vraiment de rendre compte à l’instant T du parlementaire.
Le 30/11/2015 à 17h55
Le 30/11/2015 à 17h57
Pour faire simple, tout ce qui peut être automatisé en amont l’est, ne me reste “que” la vérification et c’est tout l’intérêt du service : ne pas passer 4 plombes à chercher une info et à vérifier si elle est d’actualité :)
Le 30/11/2015 à 19h05
Le 30/11/2015 à 19h13
Ça a exactement été mon raisonnement : plutôt que de passer un temps non négligeable à chercher des informations finalement basiques pour ensuite les compiler et les croiser, ce temps est utilisé pour faire de l’analyse, de l’investigation, etc.
Le 30/11/2015 à 19h16
C’est comme Regards Citoyens, mais en payant ? (avec leurs initiatives nosdeputés et nossénateurs)
Le 30/11/2015 à 19h21
Sur les fiches, je ne vois pas le niveau d’étude mentionné, et c’est bien dommage.
On aurait légitimement aimé connaitre ce point important pour vérifier que « l’activité » de parlementaire est bien en accord avec un minimum d’instruction, sachant que le reste de la population doit présenter ce minimum devant leurs services pour pouvoir exercer n’importe quelle activité de nos jours.
Un axe de travail pour l’avenir peut-être ?
Le 30/11/2015 à 15h00
Le 30/11/2015 à 15h01
Le 30/11/2015 à 15h12
Belle initiative, j’espère que le projet aura suffisamment de succès pour tenir sur la durée !
Le 30/11/2015 à 15h15
Sans juger ton travail et l’intérêt qu’il peut présenter, comment vas-tu te débrouiller pour actualiser rapidement le site lors d’un changement de législature ou après les élections sénatoriales ? Automatisation de certaines choses ?
Juste peut-être un regret : pourquoi ne pas avoir essayé de monter quelque chose avec les personnes de Nosdéputés.fr qui font un travail très complémentaire ?
Le 30/11/2015 à 15h17
Le 30/11/2015 à 15h17
Merci, j’espère aussi et je ferai tout pour :)
Le 30/11/2015 à 15h18
Le 30/11/2015 à 15h22
Le 30/11/2015 à 15h23
Bonjour,
ce qu’il y a de bien, c’est qu’à moins que le Président de la République ne décide d’une dissolution de l’AN après les régionales, hypothèse assez peu probable, j’ai un peu de temps pour affiner mes outils de collectes de données.
Par ailleurs, un premier travail de balisage sera fait en amont pour shorter les députés candidats à leurs propres successions. Si le fichier de candidatures des législatives est sur le même modèle que celui des régionales mis en ligne par le Ministère de l’Intérieur, ça ne va pas être difficile pour moi.
Quand je travaillais encore sur la version en développement, je n’avais pas intégré - volontairement - les sénateurs dans un premier temps. J’ai attendu les élections et ai intégré des sénateurs “tout neufs” pour voir comment gérer une certaine quantité d’informations nouvelles et sur combien de temps.
Il est vraisemblable qu’en juin 2017, après les législatives, il faudra quelques jours pour actualiser certaines informations mais honnêtement, je ne m’en fais pas du tout.
Regards Citoyens fait un excellent travail mais même si nous avons le même objet d’étude, nous n’avons pas la même optique.
Le 30/11/2015 à 15h25
Bonjour,
comme dit dans l’article, j’ai du mal à voir sur quel fondement l’action pourrait reposer.
Qu’il soit clair dans l’esprit du lecteur que la jurisprudence relative à la vie privée a été minutieuse étudiée, analysée et confrontée avec 3 avocats. Si à 4 juristes assez aguerris, nous arrivons aux mêmes conclusions, c’est qu’on ne doit pas complétement délirer :)
Il est certain que j’ai été désarçonnée par la provenance de certaines menaces mais cela montre que les parlementaires sont avant tout des êtres humains comme les autres.
Le 30/11/2015 à 15h32
Rebonjour,
c’est bien normal, les internautes ont des interrogations, je suis là pour y répondre :)
Quant au fait que certains pourraient mordre, ce qu’il y a de bien avec l’Hadopi, c’est qu’on est vacciné " />
En fait, les personnes qui m’apportent gracieusement leurs contribution l’ont pleinement souhaité et me l’ont même proposé d’elles-mêmes en fait et il y a un accord entre nous trois :) Du côté des avocats qui me suivent, ils ont purement et simplement refusé d’être rémunéré sur ce projet.
Il n’a jamais été question d’exploiter un travail fourni bénévolement par des personnes pour en retirer un profit financier, je suis assez fermement opposée à ce type de comportement. Mes récentes envolées dans GNU/Linux Magazine France au sujet des hackathons ne laissent pas beaucoup de place à l’incertitude sur ce sujet.
Le 30/11/2015 à 15h40
Très bonne initiative. Je valide particulièrement les accès gratuits en fonction de l’actualité… C’est un très bonne idée pour rendre votre travail utile au citoyen lambda tout en conservant la monétisation.
Et du coup, je remarque qu’il y a quand même 154 parlementaires candidats aux régionales… " />
À quand une interdiction pure et simple du cumul des mandats !!
Petite question en passant: Quel est la raison du non-affichage des mandats intercommunaux ? La difficulté d’accès ?
Le 30/11/2015 à 15h45
Bonjour,
merci pour votre soutien :)
Oui, nous avons malheureusement un certain nombre de candidats aux régionales qui sont déjà parlementaires et dont certains sont également maires. Les subtilités d’application de la loi sur le cumul des mandats.
Oui, il y a un problème avec les intercommunalités, j’évoque ce souci ici
Le 30/11/2015 à 15h49
C’est super intéressant comme projet. Je voulais tenter quelque chose de similaire fut un temps, mais le temps a passer dessus m’a vite découragé. Beau boulot, j’ai hâte de voir la suite.
Le 30/11/2015 à 15h52
Merci :)
Et moi, hâte de vous la présenter :)
Le 30/11/2015 à 15h52
Toujours utile des infos à jours." />
Le 30/11/2015 à 13h50
J’ai du mal à y voir un réel interêt à l’heure de Wikipedia et de Facebook. Si un journaliste recherche des infos sur qui fait quoi/a quoi/est où, ça se trouve très facilement. Les tarifs sont assez prohibitifs (75 euros le mois pour aucune info “exclusive” pour l’instant c’est cher).
Toutes les infos que j’ai pu lire sur la fiche d’un député pris au pif en tous cas sont dispo partout sur le net. Rien d’exclusif si je puis dire.
À voir si ça évolue avec d’autres infos plus difficiles à trouver :)
Mais c’est une belle initiative en tous cas. Ceux que ça dérange ont certainement des choses à cacher :P
Le 30/11/2015 à 13h57
L’intérêt est de tout avoir en une seule recherche, c’est déjà compilé et vérifié….
Gros avantage de voir les différents mandats de nos élus
Le 30/11/2015 à 13h58
La valeur ajoutée est simple : la centralisation des informations.
Apres, je le concède c’est encore un peu léger. A voir comment ça mûrit
Le 30/11/2015 à 13h58
En revanche, ce que tu décris est très exactement ce pour quoi elle a créé le truc : éviter d’avoir à crapahuter à 4-5 endroits différents… Comme tu le soulignes, ça fait cher pour se simplifier la vie " />
" /> pour la 1ere capture du site en illustration d’une fiche prise au pif " />
Le 30/11/2015 à 13h59
Wikipedia et Facebook se modifient très facilement et ne sont pas l’alpha et l’omega de l’info. Là 75 € par mois oui c’est cher pour un indépendant, mais pour une rédaction avec un service politique, surtout si l’offre s’enrichit, c’est jouable. Ou pour une entreprise qui veut cibler son lobbying
Après, il faudra assurer l’exactitude des infos en continu.
Le 30/11/2015 à 14h07
Bonne initiative. C’est dans la mouvance du “tout numérique” mais qu’il s’agisse avant tout d’une action personnelle (et non d’Etat) me surprend.
Le 30/11/2015 à 14h49
Le 30/11/2015 à 14h53
Bonjour à tous
Le 30/11/2015 à 14h53
Le 30/11/2015 à 14h54
Le 30/11/2015 à 14h57
Le 30/11/2015 à 14h58
Le 30/11/2015 à 19h22
Bonjour,
non.
RegardCitoyen procède à une analyse de l’activité des parlementaires.
Je compile, agrège et met en ligne des informations sur les parlementaires, informations d’intérêt général, dont les sources sont officielles et qui sont vérifiées.
Le 30/11/2015 à 19h26
Bonjour,
non, le cursus scolaire n’est pas indiqué et ne le sera vraisemblablement jamais. En effet, dans le cas des parlementaires qui sont passés par des grandes écoles type HEC, c’est assez simple mais certains ont pu avoir une scolarité plus chaotique voire pas du tout. Il y a au moins un député notamment qui n’a même pas le baccalauréat.
Les études ne font pas la compétence sur une thématique de travail.
Néanmoins, la profession donne déjà un bon indicateur et généralement, les parlementaires actifs sur un sujet sont issus du domaine. Par exemple Isabelle Attard parle beaucoup de culture, domaine qu’elle connait bien de par sa profession.
Le 30/11/2015 à 21h36
Le 30/11/2015 à 23h08
Je trouve ce concept génial, on a vraiment besoin de ça de nos jours, et même pourquoi pas l’étendre pour les membres de la cour de cassation, conseil d’Etat, conseil constitutionnel etc.
Et pourquoi pas l’accès aux notes de frais de chaque élu ou membre du gouvernement ? Un vieil article de Rue89 en parle ici d’ailleurs :http://rue89.nouvelobs.com/2007/10/04/et-si-on-pouvait-acceder-aux-informations-…
Enfin bref en tout cas cette compilation est une excellente initiative, le monde parlementaire se doit d’être plus transparent !
Le 01/12/2015 à 08h10
C’est NXi qui va être content d’avoir un tel outil à disposition !
Je trouve que c’est une très bonne initiative qui risque de simplifier la vie de tout le monde.
Je rêve d’une extension de ces infos aux budgets de ces parlementaires, année après année (puisque beaucoup de monde fantasme sur des chiffres sortis du chapeau, au moins on serait fixés).
Et encore mieux, d’un côté la liste des sujets sur lesquels ils ont parlé, avec leur avis, de l’autre la liste des lois qu’ils ont votées (ou créées), afin d’avoir une équation entre volonté politique et action politique.
Mais bon, pour le coup ceux qui sortent les dents auraient raison de le faire car on risquerait de voir certaines incohérences (bien que, je précise par avance, personne ne fait toujours exactement ce qu’il dit, on peut avoir travaillé à la hadopi et être pour le partage d’informations par exemple " />)
Le 01/12/2015 à 08h15
Oui oui, “se simplifier la vie” = gagner du temps dans mon commentaire (et le côté “cher” c’est juste du point de vue d’un particulier.
C’est évident que pour une entreprise dont l’activité repose pour une part sur se genre de méthode - collecter/synthétiser des infos de plusieurs sources - une telle possibilité est carrément appréciable à un coût très raisonnable " />
Le 01/12/2015 à 10h03
Le 01/12/2015 à 14h06
Bonjour,
pour le moment, on va se cantonner aux parlementaires :)
Pour les notes de frais et l’IRFM, c’est plus compliqué.
Le 01/12/2015 à 14h09
Bonjour,
merci :)
Les parlementaires n’ont pas théoriquement à gérer de budget, la réserve parlementaire est une exception assez spéciale.
Dans l’onglet supplémentaire “activités parlementaires” qui reste à construire, j’ambitionne d’insérer une liste de thématiques fétiches du parlementaire. Par exemple, on sait qu’Eric Ciotti parle beaucoup de sécurité, que Georges Fenech affectionne les sujets de travail inhérents à la magistrature mais quid de MA Chapedeleine par exemple ? :)
Le 01/12/2015 à 14h10
Bonjour,
en effet, j’ai établi la tarification en fonction des entreprises et non des “simples” particuliers (ce n’est pas péjoratif).
Le 01/12/2015 à 16h04
Bonjour,
Je me pose la question en tant que «simples particuliers».
L’assemblé nationale ne me passionne pas mais je pourrai avoir un besoin
épisodique de consultation des fiches.
Est-il prévu une tarification pour la journée ou bien pour un nombre limité de fiches ?
En écrivant, je me rends compte que cela fait des complications pour peut-être pas grand chose, la cible étant déjà établie.
P.S : Est-ce que la seconde photo (femme au micro) est une illustration générique ou bien Tris Acatrinei elle-même ?
Le 01/12/2015 à 16h31
Bonjour,
dans ma to-do list et dans mon modèle initial, j’avais prévu un achat individuel de fiches pour les particuliers justement. Mais comme vous le dites, techniquement, ça faisait pas mal de complications supplémentaires.
Néanmoins, dans le panel de fiches gratuites, je vais faire “tourner” les parlementaires afin que tout le monde puisse voir au moins une fois son député et son sénateur.
Oui, c’est moi bien moi la femme au micro :)