Connexion
Abonnez-vous

Intel ouvre ses lignes de production en 10 nm aux puces ARM

Voilà qui devrait plaire à Qualcomm

Intel ouvre ses lignes de production en 10 nm aux puces ARM

Le 17 août 2016 à 12h50

Intel a profité de l'IDF pour signer un accord historique avec ARM. Celui-ci prévoit que le fondeur pourra produire des puces ARM dans ses usines pour le compte de clients tiers. Le coréen LG est déjà sur les rangs pour faire produire des SoC exploitant la gravure en 10 nm du géant de Santa Clara.

Intel cherche depuis de nombreuses années la formule miracle qui lui permettra de prendre solidement racine sur le marché des puces pour mobiles. Après des tentatives plus ou moins fructueuses, la mayonnaise n'a toujours pas pris et la société a décidé d'abandonner une partie de ses efforts de R&D dans ce domaine lors de sa dernière restructuration.

Un choix justifié par les très faibles ventes de puces dédiées aux mobiles, avec 9 millions d'unités sur les six derniers mois, un chiffre en recul de pas moins de 47 % sur un an.

ARM tend la main à Intel

Fraichement racheté par le géant japonais Softbank (pour 31 milliards de dollars), ARM a décidé de mettre les bouchées doubles, tout en conservant son modèle économique. Il est pour rappel basé sur les partenariats avec d'autres entreprises qui achètent des licences et payent des royalties sur l'utilisation des architectures développées par le groupe britannique. Un modèle qui ne peut fleurir qu'en multipliant les accords, si possible avec de très gros acteurs. 

C'est précisément là qu'Intel entre dans la danse. Le géant de Santa Clara a profité de l'IDF de San Francisco (voir notre analyse) pour officialiser un contrat signé avec ARM. Celui-ci prévoit qu'Intel pourra proposer à des clients tiers (via l'Intel Custom Foundry) de leur produire des puces basées sur l'architecture ARM en exploitant ses processus de gravure maison, y compris le 10 nm FinFET qui doit être employé pour les prochains processeurs de la marque (Cannonlake).

L'accord est profitable pour les deux parties. D'un côté Intel s'assure de remplir ses très coûteuses lignes de production de puces en 10 nm, tandis qu'ARM peut faire valoir à ses partenaires que son écosystème est l'un des plus riches du marché et peut s'appuyer sur les technologies les plus pointues. 

LG dit « preum's »

Le volet financier de cet accord n'a pas été dévoilé, mais les deux entreprises ne devraient pas tarder à en récolter les fruits, puisque LG s'est d'ores et déjà annoncé comme le premier client de cette nouvelle solution. Le géant coréen prévoit en effet d'utiliser les fonderies en 10 nm d'Intel pour produire une « plateforme mobile de classe mondiale » que l'on retrouvera très certainement dans son prochain smartphone haut de gamme.

Il sera intéressant de voir par la suite si d'autres géants de l'électronique et des semi-conducteurs opteront pour cette solution. Apple, Samsung, Qualcomm et bien d'autres s'appuient actuellement sur les offres de fonderies telles que GlobalFoundries ou TSMC qui, pour l'heure, ne sont pas capables de proposer une telle finesse de gravure, limitant ainsi les possibilités qui leur sont offertes.

L'arrivée d'un seul de ces clients chez Intel suffirait à avoir un impact loin d'être négligeable pour le géant de Santa Clara.

Commentaires (39)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Ce serait un moyen pour Intel de jetter un oeil sur les designs aussi non? Certain comme Apple modifie le design pour leur compte je crois.

votre avatar

Depuis le temps… le design d’Apple avec les process d’Intel, je suis curieux de voir ça.

votre avatar

Je trouve ça plutôt cool, Intel apporte son savoir faire et sa finesse de gravure. Il faudra juste voir si les modularités des lignes de prod peuvent suivre les particularités des puces gravées.



Pour ne pas cité une quote de DTC (plus le numéro) : avec la miniaturisation on va faire des trucs énorme…



Wait & See :)

votre avatar

Gros revirement de stratégie d’Intel, qui abandonne le x86 partout!

Mais la décision semble tellement logique désormais :)

votre avatar







Charly32 a écrit :



Gros revirement de stratégie d’Intel, qui abandonne le x86 partout!





Où est-ce que tu lis un abandon du x86 dans cette actu ?


votre avatar







Ellierys a écrit :



Où est-ce que tu lis un abandon du x86 dans cette actu ?





Pardon, je reformule pour plus de clarté :  “Gros revirement de stratégie d’Intel, qui abandonne la stratégie consistant à pousser x86 partout!”

Ça, plus le fait qu’ils se soient débarrassé de toute leur R&D mobile indique bien un abandon du marché de SoC maison.

 

Sur les marchés autre que mobiles, faut pas déconner hein <img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;


votre avatar

C’est pas la première fois que Intel fabrique de l’ARM:fr.wikipedia.org Wikipedia

votre avatar

Je crois bien avoir lu que quand Samsung annonce 10nm, en réalité c’est ~10nm (et en pratique c’est sans doute 12 ou 14). C’est du genre on “arrondit”, on ne fait plus du 20, on fait du 10, soit entre 5 et 14. ;-)



Tandis qu’Intel fait vraiment du 10nm.



C’est une excellente nouvelle en tout cas. Ravi de voir qu’un des deux ex-partenaires du “Wintel” est un peu moins borné que l’autre sur sa techno de base et ses modèles économiques.



Cela n’enlève bien sûr rien aux qualités des x86, mais il faut bien le reconnaître : les chiffres de vente sont largement en faveur d’ARM (merci les mobiles), et depuis qu’Intel a abandonné sa dernière génération d’Atom, c’était plié. Donc pour eux c’était vivoter sur un marché en baisse depuis 5 ans (les PC) ou s’ouvrir de nouveaux horizons (les mobiles), même si ce n’est pas via le sacro-saint x86.



Bravo à Intel de ce choix courageux (mais logique pour leur survie/développement), et oui, ça va mettre un peu de piquant dans la concurrence. J’espère juste qu’ils vont arriver à sortir les processeurs à un prix concurrentiel, et pas à un prix “Intel”, sinon ça va être un coup raté.

votre avatar

le x86 aurait pu etre décline en version mobile sans etre une version allégée/lowcost, il faut juste faire évoluer l’archi dans le bon sens sans casser la retrocompatibilité… mais ca prend du temps et les cpu dont ils partaient étaient loin des besoins en efficacité énergétique.



J espère meme qu intel n a pas totalement abandonné l’idée (rien n empeche de jouer sur 2 tableaux) vu les facilités/possibilités de rapprochement mobile/pc que ça apporterait

votre avatar







TiTan91 a écrit :



le x86 aurait pu etre décline en version mobile sans etre une version allégée/lowcost, il faut juste faire évoluer l’archi dans le bon sens sans casser la retrocompatibilité… mais ca prend du temps et les cpu dont ils partaient étaient loin des besoins en efficacité énergétique.



J espère meme qu intel n a pas totalement abandonné l’idée (rien n empeche de jouer sur 2 tableaux) vu les facilités/possibilités de rapprochement mobile/pc que ça apporterait





Y’a tout à parier que d’ici peu sortiront des processeurs hybrides avec des coeurs x86 épaulés par quelques coeurs ARM basse conso pour les tâches plus administratives. Même Windows en bénéficierait, .NET et les applications universelles étant par définition déjà compatibles, les coeurs x86 resteraient pour la compatibilité win32.


votre avatar

A priori, je penserais que le process Intel 10nm est optimisé “high-performance” plutôt que “low-power”.



On verra bien s’ils arrivent a maitriser la consommation parasite pour obtenir de bonnes puces pour application mobile.

votre avatar

Pourtant ca marche pas si mal. Pour l’avoir sur mon Zenfone 2, ca tourne bien, mis à part une conso un peu excessive (mais rien ne dit que ce n’est pas aussi la faute d’ASUS…)



En plus le proco supporte la virtualisation (on peut arriver à faire tourner Windows 7 via KVM)… Bref, ca fonctionne. Ah mon avis ils ont plutôt fait un rapide calcul : produire de l’ARM face à R&D+prod de X86 mobile.

votre avatar







127.0.0.1 a écrit :



A mon sens, la grosse erreur d’Intel ca a été de croire que le marché mobile/low-power se contenterait d’une version allégée/low-cost de leur produit phare x86.



Intel n’a pas envisagé que ce marché spécifique nécessitait un produit (i.e. une architecture) spécifique.





Bah Intel a toujours porté l’architecture x86. Ils ont pensé que leur produit pouvaient convenir pour les mobiles (je ne sais pas trop ce que ça donnait d’un point de vue perf/conso, vu le peux de terminaux équipé).

Sauf que tout l’éco système était tourné vers ARM : les rares ayant eu un mobile x86 ont du pleurer devant le nombre d’appli indisponibles pour leur terminaux.



Ajouté au fait que Intel avait du retard sur la partie modem/telecom par rapport à d’autres concurrents, ça n’a pas joué en leur faveur.


votre avatar

Le souci sera d’avoir assez de puissance dispo pour chaque archi sans gonfler le cout, qu’une app Win32 ne rame pas, ni une app compilée pour ARM.

Enfin je sais pas si c’est un gros souci pour le 2e point, a part pour un appareil multi OS (il n y a que W10 qui aurait besoin du x86, et je ne crois pas qu’il y ait d’apps windows compatibles uniquement ARM)

votre avatar







127.0.0.1 a écrit :



A mon sens, la grosse erreur d’Intel ca a été de croire que le marché mobile/low-power se contenterait d’une version allégée/low-cost de leur produit phare x86.



Intel n’a pas envisagé que ce marché spécifique nécessitait un produit (i.e. une architecture) spécifique.





Je pense pas que le problème des puces Atom soit d’ordre technique. Les dernières générations Atom proposaient un ratio performance/watt très proche de ce que propose le haut de gamme ARM. Ils sont simplement arrivés beaucoup beaucoup trop tard.



Tout l’écosystème logiciel a été développé pour ARM, tous les fabricants de matériels avaient leur processus, basés sur des SoCs ARM, les pilotes étaient développés pour ARM, etc… Pour ne pas embrouiller les consommateurs, ceux qui ont lancé des produits mobiles à base de processeur Intel ont créé de nouvelles gammes, qui forcément ne bénéficiaient pas de la même visibilité que les gammes à base d’ARM auprès des consommateurs.



Pour pouvoir s’imposer sur un marché existant, il ne faut pas simplement faire aussi bien, il faut un clair avantage pour justifier la transition vers cette nouvelle architecture. Intel a réalisé qu’ils n’arriveraient certainement pas à faire beaucoup mieux que ARM sur le marché mobile.


votre avatar







Rozgann a écrit :



Je pense pas que le problème des puces Atom soit d’ordre technique. Les dernières générations Atom proposaient un ratio performance/watt très proche de ce que propose le haut de gamme ARM.







Justement, les termes que tu emploies mettent en relief ce que je voulais dire.



D’un coté du as le “haut de gamme ARM” et en face tu as du ATOM qui est perçu (peut-être a tort) comme le bas de gamme du x86.



car_analogy



Une Ferrari 4 cylindres est moins bien perçu qu’une Renault Clio RS 16.



/car_analogy


votre avatar







127.0.0.1 a écrit :



car_analogy



Une Ferrari 4 cylindres est moins bien perçu qu’une Renault Clio RS 16.



/car_analogy





Faut dire que ça fait un peu voiture à pédale aussi <img data-src=" />


votre avatar







127.0.0.1 a écrit :



Justement, les termes que tu emploies mettent en relief ce que je voulais dire.



D’un coté du as le “haut de gamme ARM” et en face tu as du ATOM qui est perçu (peut-être a tort) comme le bas de gamme du x86.



car_analogy



Une Ferrari 4 cylindres est moins bien perçu qu’une Renault Clio RS 16.



/car_analogy





Je suis pas du tout amateur d’automobile, j’ai pas vraiment d’avis sur la question, donc je peux pas dire si ton analogie est pertinente ou pas, mais je pense que c’est très subjectif. Cette perception là joue certainement auprès de quelques technophiles, mais je pense pas que ce soit un critère important pour le grand public. C’est surtout les fabricants qu’il fallait convaincre de proposer des produits qui utilisent des Soc Atom, et je pense pas que ce soit le critère principal qui explique le peu de produits sur le marché.



Développer une architecture spécifique au mobile (différente du x86 donc si je comprends bien ce que tu dis), ça aurait demandé des efforts de R&D énormes, sans assurance de prendre des parts de marché à ARM. C’était un bien meilleur choix de la part d’Intel de capitaliser sur son savoir faire existant sur l’architecture x86. Ou alors tu dis que Intel aurait directement dû acheter une licence ARM pour produire des processeurs pour le marché mobile ?


votre avatar







nigol a écrit :



A priori, je penserais que le process Intel 10nm est optimisé “high-performance” plutôt que “low-power”.



On verra bien s’ils arrivent a maitriser la consommation parasite pour obtenir de bonnes puces pour application mobile.







Ils peuvent faire 2 variantes d’optimisation, soit directement par design kit different, soit proposer differents modeles de MOS au cas par cas grace a des layers de dopage differents dans un seul DK


votre avatar

Intel courageux ????lol lol lol

Quand tu vois ce qu’ ils veulent bien investir pour faire évoluer le pc via ce qu’ ils proposent comme chipset tu&nbsp; comprends qu’il s’ en foutent un peu du x86 vu comment ils maitrisent le secteur.

C’ est là au niveau des chipsets qu’ AMD aurait dû les tacler au lieu de vouloir concurrencer un adversaire qu’ ils n’ avaient aucun moyen de doubler.

Comme expliqué, si ils ont un jour décidé d’ avoir simplement une partie graphique sur le die c’ est tout simplement qu’&nbsp; ils ne voulaient pas détruire une usine et qu’ ils restaient de la place dessus.

Donc compter sur eux pour une évolution incroyable du x86 c’ est revenir à des temps anciens où il y avait une vraie bagarre qui n’ existe plus aujourd’ hui.

Pour eux c’ est déjà juste hors sujet.

La bagarre d’ Intel aujourd’ hui se situe plus au niveau du bonus touché par son PDG que du développement d’ une quelconque technologie.Il n’ y a qu’ à regarder leurs décisions questions tarifs segmentation etc … Point barre.

AMD était dirigé par des ingénieurs. Une fois le pouvoir repris par des financiers on voit le résultat.*

Comme dans de nombreuses entreprises sans un gros matelas financier autorisant les erreurs c’ est toujours le début de la fin.

Pour Intel cela fait longtemps que les financiers sont aux commandes.

Alors la bagarre ARM/X86&nbsp; ils s’ en foutent.&nbsp;

Ce qui compte c’ est le chiffre et la vitesse à laquelle ils vont amortir leur fab 10nm.

votre avatar

On est donc bien d’accord !



Toute décision de ce genre est forcément “financière” que l’on parle d’une boîte privée dont l’objectif est de faire des bénéfices (classique dans le système capitaliste !).



Et s’ils ne tenaient pas un tout petit peu à leur “sacro-saint x86”, ils auraient fait ce saut vers ARM bien avant.



Je maintiens donc, c’est courageux de leur part d’oser cette évolution. Certains pourraient en effet le lire comme “une page qui se tourne”, et Intel de devenir un banal fondeur d’ARM comme les autres au lieu d’être le “roi du x86”.



Et bien sûr la décision est fondée sur les bénéfices escomptés du juteux marché du mobile (le PC c’est devenu largement moins juteux).

votre avatar

Ah ! Désolé du malentendu <img data-src=" />

votre avatar

Ça me fascine de voir que le bon vieux silicium descend de plus en plus pas en finesse de gravure… Quelqu’un a une idée de la limite théorique de l’exercice ? À 10 nm, ça fait longtemps que l’on a commencé à compter les atomes !

votre avatar







MoonRa a écrit :



Ce serait un moyen pour Intel de jetter un oeil sur les designs aussi non? Certain comme Apple modifie le design pour leur compte je crois.





Oh tu sais chez Intel le design ils le connaissent très bien, ARM ou pas :)&nbsp;


votre avatar

Je doute qu’Intel se contente de devenir un simple fondeur… ARM étant en position de force ils ont dû imposer ça, en échange qu’Intel puisse prendre une licence. L’avenir nous le dira. :)

votre avatar







Commentaire_supprime a écrit :



Ça me fascine de voir que le bon vieux silicium descend de plus en plus pas en finesse de gravure… Quelqu’un a une idée de la limite théorique de l’exercice ? À 10 nm, ça fait longtemps que l’on a commencé à compter les atomes !





C’est justement la question que je me suis posé en lisant l’article ! D’après la source de Wikipedia, Intel a annoncé qu’ils allaient passer à un autre matériau pour le 7 nm (la prochaine étape, en 2018). Ils pensent pouvoir aller jusqu’à 5 nm, au-delà ça risque d’être compliqué, parce que les phénomènes quantiques prennent trop d’importance.


votre avatar

Il me semble que passé 4nm on passe dans la mécanique quantique. Et en dessous de 14nm y’a déjà quelques limite physique.

votre avatar

Cette bonne blague…. les design ARM n’ont rien de novateur !

Ils ont juste bénéficié de leur intégration dans l’iphone….

votre avatar

Il y a quelques années, des personnes disaient qu’AMD etait en position de force et qu’Intel etait foutu…

votre avatar







Hugues1337 a écrit :



Je doute qu’Intel se contente de devenir un simple fondeur… ARM étant en position de force ils ont dû imposer ça, en échange qu’Intel puisse prendre une licence. L’avenir nous le dira. :)





L’opération est certainement financiere avant tout. Quand tu as des unités de production qui ne tournent pas, c’est autant d’argent qui se perd chaque jour ou elle ne fait rien.


votre avatar

Tout ça pour jouer à Candy crush, à discuter sur whatsapp et balancer des photos de chat sur facebook.

votre avatar







sat57 a écrit :



Tout ça pour jouer à Candy crush, à discuter sur whatsapp et balancer des photos de chat sur facebook.





et pour des boitiers multimedia a la maison ;)

&nbsp;


votre avatar







Charly32 a écrit :



Pardon, je reformule pour plus de clarté :  “Gros revirement de stratégie d’Intel, qui abandonne la stratégie consistant à pousser x86 partout!”

Ça, plus le fait qu’ils se soient débarrassé de toute leur R&D mobile indique bien un abandon du marché de SoC maison.







A mon sens, la grosse erreur d’Intel ca a été de croire que le marché mobile/low-power se contenterait d’une version allégée/low-cost de leur produit phare x86.



Intel n’a pas envisagé que ce marché spécifique nécessitait un produit (i.e. une architecture) spécifique.


votre avatar

Un point intéressant, c’est que si une même usine devait fabriquer des puces d’architectures différentes, on pourrait imaginer que l’emploi de plusieurs architectures sur une même puce pourrait se généraliser. C’est déjà le cas avec les SoC, notamment avec l’architecture big.LITTLE d’ARM, ou encore les GPU intégrés aux CPU, y compris chez Intel.&nbsp;

votre avatar

C’est pas pareil ARM et Intel ne sont plus concurrent car Intel a abandonné le secteur du mobile.

votre avatar

Hein ? <img data-src=" />

votre avatar

On verra bien si à l’ avenir le rapport conso / puissance est définitivement gagné par des puces ARM ou X86.&nbsp; Pour l’ instant la puissance reste du coté x86 et ce que l’ on peut faire avec des applications basées ARM reste largement en dessous du X86. Donc le PC reste largement au dessus et si le marché stagne c’ est que sa base de clients se contente en général de machines qui même anciennes suffisent largement pour surfer ce qui ne provoque pas une nécessité de renouvellement.

L’ espoir pour le x86 viendra du renouvellement de son interface utilisateur/ machine via la réalité virtuelle qui demandera une nouvelle puissance pour fonctionner.

Et là je ne crois pas qu’ ARM soit en position de lutter avant très longtemps.

Que la plateforne x86 paie le poids de ses années se comprend très bien mais ce n’ est pas en comparant la richesse aplicative des 2 qu’ il est possible de penser qu’ ARM gagnera la partie avant un moment.

votre avatar

Loongson ne pourrait il pas en quelques années jouer au chien dans un jeu de quille, voire devenir l’acteur dominant ?

votre avatar

Une puce intégrant à la fois une architecture x86 et une architecture ARM pourrait (ou non) avoir du sens.



&nbsp;Un ordinateur embarqué tel que LattePanda intègre deux puces sur la même carte : une puce Intel (processeur central) et une puce Atmel (micro-contrôleur). L’emploi d’une seule puce permettrait de faire des économies d’espace et d’énergie.



Plus généralement, les cartes-mères de nos PC regorgent de micro-contrôleurs en tous genres, qu’il pourrait (peut-être) être utile de regrouper au sein d’une même puce.



Adapteva propose une puce Epiphany dotée de 64 coeurs. Il s’agit d’un CPU généraliste, mais aux fonctionnalités extrêmement limitées (mémoire, E/S, etc.) Il est le lien entre un CPU généraliste (Intel, ARM) et un CPU dédié (GPU). D’ailleurs, le fabricant propose des architectures intégrant un CPU généraliste ou un FPGA pour compléter sa propre solution. Sa carte embarquée Parallella intègre d’ailleurs 2 coeurs ARM doublés d’1 FPGA (sur la même puce SoC) et 16 coeurs Epiphany (sur une puce à part), soit trois architectures matérielles différentes sur la même carte.



Dans cette vidéo, le patron d’Adapteva anticipe la création de puces à milliers, voire dizaines de milliers de coeurs, pour faire face aux limites de la Loi Moore. Il suggère qu’une plateforme efficace, d’un point de vue du coût, de l’énergie et des performances, impliquera l’intégration de plusieurs architectures matérielles plus ou moins spécialisées.

Intel ouvre ses lignes de production en 10 nm aux puces ARM

  • ARM tend la main à Intel

  • LG dit « preum's »

Fermer