La NASA lance PubSpace, une plateforme qui permet d'accéder à l'ensemble (ou presque) des publications scientifiques qui ont été financées par ses soins.
La NASA a récemment annoncé le lancement d'un nouveau portail : PubSpace. Il est présenté comme « un guichet unique », permettant d'accéder gratuitement aux recherches qui ont été financées par l'agence spatiale américaine. 863 publications sont d'ores et déjà disponibles.
Ellen Stofan, responsable scientifique à la NASA, explique que le but de la manœuvre est d'« accélérer la diffusion des résultats de la recherche fondamentale pour faire progresser les connaissances scientifiques ». Pragmatique, elle ajoute que, « en tant que scientifiques et ingénieurs, nous travaillons en construisant nos recherches sur des fondements posés par d'autres ».
Les documents et les données des publications (en texte intégral) seront mis en ligne « dans l'année » de leur publication dans une revue scientifique. Cela ne concerne évidemment pas les recherches qui sont placées sous le sceau du secret comme celles qui touchant à la défense par exemple.
Pour mettre en ligne ses documents, la NASA s'appuie sur le site du PubMed Central (PMC) proposé par la National Library of Medicine. Il regroupe les publications scientifiques dans le domaine de la santé (4 millions d'articles sont disponibles) :
La mise en place de cette plateforme est la conséquence d'une demande de 2013 de la Maison-Blanche qui souhaitait simplifier l'accès aux résultats de recherche financée par de l’argent public ; une tendance qui prend de l'importance au fil des années, et pas uniquement outre-Atlantique.
On se souvient par exemple du CERN qui propose 300 To de données provenant du CMS du grand collisionneur de hadrons. De son côté, l'Europe se prépare et, en 2020, tous les articles scientifiques financés par des fonds publics ou publics-privés devront être « librement accessibles », sauf exception liées à la sécurité, au droit d'auteur ou au respect de la vie privée.
Commentaires (19)
#1
Ce qu’ils ne feraient pas pour continuer à faire croire qu’ils ont envoyé des hommes sur la lune…
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« librement accessibles » c’est quoi comme licence ? Domaine public ?
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Zut c’est pas un bar de l’espace " />
#5
Si c’est comme chez nous, c’est juste librement accessible. Les droits restent à l’éditeur du journal.
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Donc c’est juste un droit de lecture ? Rien pour la réutilisation ? Si c’est ça, ça limite l’effort pour « accélérer la diffusion des résultats de la recherche fondamentale pour faire progresser les connaissances scientifiques »…
En gros c’est juste pour dire « Regardez tout ce qu’on a fait, essayez de faire mieux bande de baltringues » ? " />
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Je trouve le nom mal choisi, j’ai penser que la nasa lancer un service pour diffuser des publicités dans l’espace.
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Ce n’est pas parce que certaines photos sont fausses ou truquées qu’ils n’y sont pas allés :)
#10
La réutilisation? Du texte ou des idée?
En gros tu peux baser tes recherches, ta biblio, ect sur ces publication mais tu peux pas les vendre, réutiliser le texte tel quel…
Donc au contraire ca change de IEEE Xplore qui coûte une blinde aux universités ;)
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Pub = Public, pas publicité. Comme les répertoires pub des serveurs FTP
Sinon, ça aurait été Adspace. Je rappelle que la NASA parle américain, pas français.
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Conspiratioooooooooon ! " />
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Non, que les robots de daneel." />
#17
Du coup comment ça se passe pour ce qui a été publié chez des éditeurs comme Wiley, Elsevier, Nature … etc
Ca va aussi être mis en accès gratuit ou bien la NASA a déjà décidé de ne plus publier chez eux ?
En tout cas, ça fait du bien de voir un coup de pied dans le petit monde bien organisé des éditeurs scientifiques " />
#18
Ca serai vraiment bien de dégager Elsevier, IEEE, etc. pour le taff qu’ils font….
J’entend par la :
Bref a quand une initiative EU pour une plate-forme vraiment ouverte ?
Apers perso, tout mes articles sont en DDL sur ResearchGate et sur le site de mon labo…
#19
+1000
Après il y a toujours le problème des comités qui ne voient que le nombre de publication et l’ impact factor.