Les deepfakes pornographiques de Taylor Swift relancent le débat sur la régulation du phénomène
Swifties vs cyberviolences
Alors que des deepfakes pornographiques représentant la super star américaine ont envahi les réseaux sociaux, des commentateurs se demandent si son poids économique et culturel permettrait d’accélérer la régulation du phénomène.
Le 29 janvier à 16h20
6 min
IA et algorithmes
IA
Depuis quelques jours, de fausses images pornographiques de Taylor Swift, créées grâce à des modèles génératifs, enflamment internet. « Taylor Swift AI » a très rapidement grimpé parmi les sujets les plus discutés sur X, que ce soit pour en accroître la diffusion ou la critiquer (ce qui, dans la logique algorithmique, peut aussi faire grimper la visibilité d’un contenu). Initialement publiés sur Telegram et 4chan puis diffusées ailleurs en ligne, certains deepfakes ont eu le temps d’être vus 47 millions de fois avant d’être supprimés de X (anciennement Twitter).
Utiliser des images à caractère sexuel, y compris des montages, pour humilier des femmes, n’a rien de neuf. Le faire à l’aide de modèles génératifs non plus, même si cela prend une nouvelle ampleur depuis la sortie d’outils grand public très simples à utiliser – l’agence américaine Associated Press évoque une « pandémie » de deepfakes.
La particularité de ce cas-ci, en revanche, tient dans la personne visée. L’une des pop star les plus influentes de l’époque, Taylor Swift, est aussi, du haut de ses 34 ans, l’une des artistes et femme d’affaires bénéficiant du soutien d’une communauté ultra-motivée de fans, les Swifties. Si elle n’a pas communiqué officiellement, le Daily Mail déclare qu’elle est « furieuse » d’être ainsi attaquée.
Les Swifties, eux, se sont rapidement organisés pour signaler les contenus problématiques en même temps qu’ils cherchaient à noyer les résultats des recherches de publications, pour rendre les deepfakes plus complexes à trouver. Dépassé, X a fini par supprimer les résultats de recherche liés à « Taylor Swift » et « Taylor Swift AI » (le hashtag #protecttaylorswift reste accessible).
Les deepfakes pornographiques, une problématique mal prise en compte
« Nos équipes travaillent activement à supprimer toutes les images identifiées et à prendre les mesures adéquates contre les comptes responsables de leur publication », a indiqué dans un tweet l’équipe sécurité de X. Largement décimée après l’arrivée d’Elon Musk à la tête de l’entreprise, elle a précisé dans le même message que la nudité non consensuelle était strictement interdite sur le réseau. Malgré ces déclarations, Le Monde relevait le 26 janvier qu’il restait possible de consulter les images incriminées.
Les publications et leurs réactions ont fait réagir toute une partie de la classe politique américaine, et ce jusqu’à la Maison Blanche. En effet, aux États-Unis comme ailleurs, les deepfakes sont fréquemment utilisés pour humilier. S’il est difficile de trouver des chiffres récents, cette étude de 2017 constatait que 90 % des personnes dont des images à caractère sexuel ont été partagées en ligne sans leur consentement sont des femmes. En 2019, ce rapport de Deeptrace établissait en 2019 que 96 % des deepfakes créés étaient pornographiques (la totalité de ces derniers représentait des femmes).
Or, si certains États américains ont des lois sur la question, il n’existe à l’heure actuelle aucun texte au niveau fédéral – une proposition a cela dit été déposée à l’été 2023 par le député démocrate Joseph Morelle. Face à la presse, la porte-parole du gouvernement américain, Karine Jean-Pierre, a par ailleurs déclaré que l’exécutif américain était « alarmé » par le phénomène, et précisé : « trop souvent, nous savons que le manque d’application des règles a un impact disproportionné sur les femmes et les filles, qui sont les principales cibles du harcèlement en ligne ».
Selon un récent rapport d’Alliance for universal digital rights et Equality Now, les cadres législatifs laissent à désirer un peu partout sur la planète. Auprès d’AP, l’activiste Sophie Compton, co-autrice de la campagne #MyImageMyChoice, estime que « l’absence de réponse à ce problème est due à la misogynie et à l'absence de considération des expériences vécues par les femmes. L'absence de réponse significative peut être imputée au déploiement de nouvelles technologies, mais les femmes vivent ces violations comme une forme d’agression sexuelle, ce qui n’a rien de neuf. » Un constat qui correspond à celui formulé par les expertes françaises que nous interrogions en septembre sur le sujet.
Le poids économique de Swift, moteur d’évolution ?
Comme pour d’autres célébrités, le cyberharcèlement n’est pas une nouveauté dans le parcours de Taylor Swift, que celui-ci soit orienté contre elle ou contre ses proches. Alors qu’elle re-publiait un titre vieux de 10 ans, elle a ainsi dû demander à ses fans de cesser de s’attaquer à son ex de l’époque.
Si elle est relativement moins suivie en France qu’ailleurs, Taylor Swift est un phénomène économique et culturel à part entière (des cours d’université sont même dispensés à son propos), avec de réels impacts sur l’industrie numérique. En 2014, elle avait ainsi retiré l’intégralité de son catalogue de Spotify, accusé de sous-rémunérer les artistes, puis fait plier Apple Music l’année suivante. En 2017, de nouveaux accords la font revenir sur la plateforme suédoise, où elle est devenue l’artiste la plus streamée en 2023 et est la deuxième personne la plus écoutée, toutes périodes confondues (après The Weeknd).
Dans un autre genre, la cacophonie qui avait entouré la vente des billets pour the Eras Tour en novembre 2022 avait aussi relancé les débats sur la position de quasi-monopole de Ticketmaster (propriété de Live Nation Entertainment). De nombreux fans avaient relevé des bugs et des prix envolés en flèche, au point que les responsables de la plateforme ont eu à s’expliquer devant le Congrès américain.
Devenue milliardaire il y a quelques mois grâce au fruit de sa tournée « The Eras Tour », du film qui l’accompagne et des réenregistrements de ses six premiers albums, Swift est donc perçue par certains comme la personne par laquelle une évolution pourrait avoir lieu en matière de gestion des deepfakes, grâce à la force de sa communauté de fans.
D’autant qu’il y a quelques semaines, la voix de la chanteuse a aussi été détournée à l’aide de l’IA pour créer une arnaque, sous la forme d’une fausse publicité pour… Le Creuset.
Les deepfakes pornographiques de Taylor Swift relancent le débat sur la régulation du phénomène
-
Les deepfakes pornographiques, une problématique mal prise en compte
-
Le poids économique de Swift, moteur d’évolution ?
Commentaires (59)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 29/01/2024 à 17h05
Sinon, ça craint ce genre de deepfake, que ce soit envers une star ou un quidam moyen :/ Peut-être cela va faire avancer les choses tout ce bruit en effet.
Le 29/01/2024 à 17h09
Mais on peut dire que : taylor is rich.
Le 30/01/2024 à 09h17
Modifié le 29/01/2024 à 17h37
En premier lieu, il me paraît effectivement nécessaire d'avoir une réponse juridique à ces situations, que ce soit par pression sur les médias sociaux dont la mollesse de leur modération n'est plus vraiment à démonter, et peut-être renforcer les peines existantes en matière d'utilisation de l'image d'autrui dans le but de l'humilier. Après, là on parle beaucoup des USA mais dans le cas de la France, je pense qu'il y a déjà une base avec le droit à l'image et les lois contre la diffamation. Peut être un renforcement du côté de la désinformation vu que, d'un certaine point de vue, s'en est.
Réguler la technologie, aucune chance, pour moi ce n'est pas une possibilité comme je l'ai déjà évoqué. Même si demain on dit "l'usage de l'IA générative doit interdire la production de deepfakes", ça ne s'appliquera qu'aux Etats où cette loi est en vigueur.
Un autre aspect qui me paraît aussi important, et là dessus je sens que je vais me faire insulter mais tant pis, et qui n'arrivera pas demain, c'est d'évoluer quant à notre regard sur la sexualité. Considérer la sexualité comme humiliante est déjà en soit un moyen de faire pression sur autrui. La sexualité n'a rien d'humiliante et ne devrait pas être vue comme telle pour moi. C'est une chose naturelle comme beaucoup d'autre, du domaine du privé et de l'intime, comme d'autres également, mais ce n'est en rien une chose honteuse. Hélas, là dessus, c'est un changement de regard sociétal qui n'arrivera pas demain (et vu que les idées conservatrices vont de bon train en ce moment, peu de chances que ça évolue dans un sens positif). Aussi longtemps qu'on considérera ceci ainsi, ce type de production fera du mal.
Bref, plusieurs chevaux à courir.
Modifié le 30/01/2024 à 11h13
Ce qui suit n'est que pure discussion philosophique (rangez donc vos cailloux) , mais en supposant que créer ce genre de fakes devient "facile", ces derniers perdront par la même occasion toute crédibilité.
Un peu comme les photos qui ne sont plus des preuves à cause du photomontage à outrance, tôt ou tard la vidéo subira le même sort.
Et si la vidéo ne constitue plus une preuve que l'acte a eu lieu, et que tout le monde prend conscience que c'est faux, ça ne sera plus qu'une forme de parodie.
Ca ne légitime pas pour autant une pratique qui est souvent dans le seul but de nuire, d'humilier ou de rabaisser. Mais il faudrait que la perception des gens évolue pour ne plus donner crédit à ce genre de choses...
Le 30/01/2024 à 12h00
Vous avez 4 heures.
Le 30/01/2024 à 13h24
Le rapport à la sexualité est quelque chose de personnel. Au nom de qui ou de quoi veux tu imposer ta propre vision aux autres, veux-tu dire ce qui est humiliant ou pas pour autrui ?
La timidité ou la pudeur ne sont pas des caractères qui sont dictées par une type de société: ce sont simplement des traits de caractères.
Les relations entre personnes consentantes les regardent et personne n'a légitimité pour les juger.
Dans le problème soulevé ici, toute personne qui est en accord avec ce que tu viens d'écrire pourrait partager ses propres photos ou celles de personnes consentantes avec d'autres adultes.
Tout le reste n'a pas lieu d'être.
Le 29/01/2024 à 19h13
On veut la source
Le 29/01/2024 à 20h40
« Selon que vous serez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir »
Jeannot de la Source, et à ce niveau-là pas grand-chose n'a changé depuis 1678 ...
Le 29/01/2024 à 22h19
Comme tu dis, si ça peut faire bouger les choses tant mieux.
Problème: Musk est du genre à se dire qu'il gagne + avec le trafic que ça lui rapporte et l'effet buzz. La conclusion de tout ça pourrait être qu'il vaut mieux ne rien faire.
Le 29/01/2024 à 22h40
Le 30/01/2024 à 12h10
Le 30/01/2024 à 07h54
Le 30/01/2024 à 07h59
Le 30/01/2024 à 10h35
Merci Mathilde pour les tonnes de liens dans l'article pour ceux qui veulent en savoir plus sur elle
Le 07/02/2024 à 20h25
Modifié le 30/01/2024 à 11h06
https://infodisc.fr/CD_Vente_Artiste.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_artistes_fran%C3%A7ais_ayant_vendu_le_plus_de_disques
Taylor Swift : 280 millions
https://fr.wikipedia.org/wiki/Discographie_de_Taylor_Swift
Soit Johnny + Sardou + Guetta + Goldman
Spécial boomer :)
Le 30/01/2024 à 15h40
Si le plan Marshall n'avait pas eu lieu, on mâcherait moins de chewing-gum
Le 30/01/2024 à 19h13
Le français à 274 millions de locuteurs.
ABBA, groupe suédois, à vendu 60 millions d'albums. Ouais, ils chantent en anglais, et alors, ils sont les seuls à savoir chanter en anglais ?
Ayumi Hamasaki a vendu 64 millions d'albums. En chantant quasiment uniquement en japonais (125 millions de locuteurs).
Bref, argument pourri. C'est juste qu'on a pas de chanteurs d'envergure internationale en France. C'est pas exactement la même chose…
Le 30/01/2024 à 19h31
En juillet 2021, l’album Nakamura (2018) a franchi la barre du milliard de streams sur Spotify. Elle est à ce jour la seule artiste féminine à avoir réussi cet exploit.
Le 30/01/2024 à 23h56
D'après les chiffres que je vois, Ayo Nakamura a fait 1.8 milliard de téléchargement pour cet album, la plaçant 580 dans le classement des albums.
Dua Lipa a deux albums avec respectivement 11.9 et 11.8 milliard de téléchargement.
Peut-être qu'il manquait le terme "française" dans ta détermination ("la seul artiste féminine française"). Sinon, y'a une gonade dans le potage.
Et même si c'est le cas, être 580e à n'importe quelle classement, c'est pas génial.
(et l'album Mini World, d'Indila a aussi dépassé la barre du milliard, mais ça semble très récent)
(source https://chartmasters.org/spotify-most-streamed-albums/)
Modifié le 30/01/2024 à 22h22
détends toi du split sinon, le côté boutade t’as visiblement échappé. C’est qu’une partie de l’explication, sans parler qu’à l’époque la musique ’voyageait ’ (dans tous les sens du terme) moins facilement qu’aujourd'hui ... bref
la vache, la francophonie a bien été niquée, t’appuies pas trop dessus
Modifié le 30/01/2024 à 10h31
On a déjà des lois qui encadrent la liberté d'expression et ses potentiels excès: diffamation, usurpation d'identité, ...
Le seul débat que je vois est encore et toujours le même: l'équilibre entre la restriction préventive des libertés individuelles et la protection des potentielles futures victimes, dans une société de l'information où un individu lambda peut communiquer instantanément avec l'ensemble de la population.
Parler de régulation c'est déjà avoir choisi la solution.
Le 30/01/2024 à 13h11
Modifié le 30/01/2024 à 14h15
"La parodie est une exception au droit d'auteur fondée sur la liberté d'expression."
Dans le cas présent amha, bof .
Pas assez réaliste et trash pour porter atteinte (critère d'application) mais pas comique nonplus.
Modifié le 02/02/2024 à 10h59
Le 30/01/2024 à 20h45
Ma réponse a carbier c’était juste un rappel que dans certains cas la diffusion d’un montage grossier évoquant un corps nue (ou pas) peut faire partie d’une liberté individuelle (il posait la question il a le droit a une réponse non?).
Rappel aussi que ce n’est pas systématique (donc qu’au tribunal ce n’est pas gagné d’office).
Et oui j’avoue volontiers que je n’ai pas eu accès a tout les photos-montages d’où le "ahma" et sincèrement je n'investiguerais pas plus.
N’oubliez pas qu’il s’agit d’une artiste assez médiatique, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas le droit a l’intimité ou le devoir de tout accepter mais ses œuvres en tant qu’artiste sont exposés aux même avantages/contraintes que n’importe quelles œuvres (dont celui de la parodie,caricature ou pastiche qui ont la particularités de se passer du droit d'auteur).
Pour info je suis dans l'équipe : sur internet tout est faux jusqu'à preuve du contraire car l'inverse est intenable.
Ce qui fait que face à des images je m’émeus sûrement moins que quelqu’un qui penserais autrement.
Le 30/01/2024 à 15h27
Ce sont des libertés et droits protégés dans de nombreux pays, en Europe par la CEDH.
2. La restriction des libertés est déterminée par la loi.
Pour la cas qui nous intéresse ici, je pense surtout à la diffamation.
Bref, comme je disais, le cadre légal existe déjà.
Mais il est jugé insuffisant. Ce que veulent les gens c'est la prévention du délit plutôt que sur sa punition, au motif que "quand le mal est fait, c'est trop tard".
Et le débat n'est pas sur la régulation (qui serait une solution). Le débat il est sur les restrictions de libertés supplémentaires que nous sommes près à accepter afin que nos droits soient mieux respectés.
Le 30/01/2024 à 16h07
Le 30/01/2024 à 17h29
Le 30/01/2024 à 13h52
Modifié le 31/01/2024 à 10h51
Juste purement et simplement effacé avec les réponses attachées qui allaient avec bien sûr.
(Bon on n’a encore jamais vu un arbre qu’avec des branches mais sans son tronc… là je peux comprendre…).
Je pense et j’espère qu’il s’agit d’un simple bug de jeunesse… de l’interface.
Le 31/01/2024 à 10h59
Je pense qu'il y a plein d'endroit où les messages modérés disparaissent simplement.
Le 31/01/2024 à 11h18
Le 31/01/2024 à 14h04
Le 31/01/2024 à 14h43
Le 31/01/2024 à 14h56
Meme rigoler on ne peut plus, alors que c'est pourtant un fait historique
Le 31/01/2024 à 15h36
Le 31/01/2024 à 15h47
Modifié le 02/02/2024 à 10h57
Modifié le 01/02/2024 à 11h14
Modifié le 02/02/2024 à 10h56
Modifié le 02/02/2024 à 10h56
Le 01/02/2024 à 11h39
Après l'autre qui me traite de facho, voilà celui-ci qui me rapproche des antisémites !
(commentaire à modérer... ou pas)
Modifié le 01/02/2024 à 12h03
Tu ne le sais pas depuis le temps que ce sont les plus intolérants du monde ?
Edit : Rappelle toi le temps où je t'en avais prévenu...
Modifié le 02/02/2024 à 10h56
Le 02/02/2024 à 08h45
C'est pas une insulte, c'est comme droitard pour les gens de droite.
Les insultes relatives c'est plutot des trucs comme gauchiasse et droitardé, que je n'emploie pas.
Le 05/02/2024 à 10h17
Modifié le 05/02/2024 à 17h41
"Gauchisme est un terme employé, souvent de manière péjorative"
En francais, "souvent" ca implique "pas toujours", et justement c'est mon cas.
Sinon ton article, à part être francocentré et devoir être recyclé (les gros en-têtes) :
"l est néanmoins notable que des groupes politiques ont revendiqué cette appellation pour caractériser des combats dont la nature et la finalité étaient très diverses7. "
Enfin bref, moi quand vous me trouverez un adjectif qualificatif directement dérivé de "gauche" pour dire simplment "personne de gauche" (ce que permet l'emploi du suffixe -iste, justement), je l'emploierai. Pour le moment, c'est le seul terme logique pour dire "personne de gauche" sans devoir écrire à chaque fois "personne de gauche", "sympathisant de gauche", etc.
Je n'aime pas les gauchistes, clairement. Mais quand je veux les insulter je n'emploie pas ce terme, mais d'autres. Ou je complète : "gauchiste de merde", "sale gauchiste", "ultra gauchiste", etc. pour qualifier l'intention, justement. Ca sert à ca les adjectifs qualificatifs
J'assume tout à fait, mais j'emploie les termes que je veux : c'est quand même pas des sales gauchistes pourris, qui eux passent leur temps à redefinir le langage (inclusivité, feminisation, etc.) quitte à chier sur les règles du francais, qui vont m'empêcher à moi, de parler comme je veux.
Encore une fois le double standard à l'oeuvre : "nous on parle comme on veut, et toi tu dois parler comme nous on veut. Mais toi t'as pas le droit de parler comme tu veux".
Bref.
Modifié le 02/02/2024 à 10h55
Modifié le 07/02/2024 à 20h22
Au moins sur la v7, on avait le droit à une notification.
Donc je me permets de reposter mon commentaire en espérant que cette fois ci il ne soit pas effacé ou censuré ou oblitéré ou rayé de la carte ou vaporisé ou simplement et purement... atomisé sans notification aucune:
«Après avoir passé une dizaine de minutes sur Google, impossible de trouver une seule image du délit. Oui j'ai trouvé pas mal d’articles qui en parlent, mais que du «texte only» alors que j’aurai été intéressé de voir la qualité du montage qu’une IA DeepFake arrive à réaliser en 2023-2024, et pas juste un bête copier-coller Photoshop d’une tête sur un corps. Si quelqu'un a un lien?»
Apparemment ce type de commentaire dans next.ink@2024, ben il ne passe pas bien la censure... Fascinant & Édifiant ! C’était le quoi ici le problème? Demander un lien pour un DeepFake? Too bad ! Et aucune confirmation de censure ! Si au moins vous censurez, ayez le minimum de courage de l'indiquer à la personne qui a subit la censure... ça passera plus facilement.
- Est-ce-que j'ai bien cliqué sur "envoyer" sur le (petit) bouton de mon (petit) smartphone? Peut-être, bénéfice du doute...
- Est-ce que ce n'est qu'un bug de la nouvelle et jeune (oui, très très jeune) interface et j'ai toute confiance en l’équipe de la rédaction pour garantir la pluralité des discussions et ne pas avoir tournée Woke ou une autre connerie du même genre comme ça.
Peut-être, le bénéfice du doute encore une fois...
Et pourtant d'autres commentaires ici signalent que pour eux aussi, et bien leurs commentaires ont été purement et simplement effacés. Point barre.
J’espère un petit éclaircissement sur cette interrogation (légitime, non?).
Erwan (Fidèle abonné depuis... 2013)
NB: si j'avais vraiment envie de chercher du porno sur le Net, je n'aurai pas passé 10min à chercher le deepfake de Taylor Swift ainsi que 10min supplémentaires pour rédiger ce commentaire (TOTAL= 20min) pour... une simple image... érotique... Évidemment... Bien sûr quoi !
Merci.
Modifié le 07/02/2024 à 21h39