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iPhone (dé)verrouillé : le FBI attaqué sur l’achat d’une faille secrète

Combien vaut une faille ?

iPhone (dé)verrouillé : le FBI attaqué sur l'achat d'une faille secrète

Le 20 septembre 2016 à 06h30

Trois médias américains ont déposé plainte vendredi dernier contre le FBI. Ils veulent obtenir les détails d’un achat réalisé plus tôt dans l’année : une faille de sécurité permettant de débloquer un iPhone 5c obtenu dans le cadre d’une enquête.

Rappel des faits. En décembre 2015, Syed Rizwan Farook et sa femme provoquent une tuerie à San Bernardino. Ils assassinent 14 personnes devant un centre commercial en tirant sur les passants. Ils sont abattus peu après par les forces de l’ordre. Dans l’enquête qui suit, le FBI récupère l’iPhone 5c de Farook mais se heurte rapidement à un mur.

Le mur du chiffrement

Les enquêteurs souhaitent accéder au contenu, mais il est chiffré. La clé utilise le code de verrouillage à quatre chiffres comme composante, rendant l’obtention du code nécessaire. Le FBI demande de manière répétée à Apple de déchiffrer l’appareil, ce que la firme refuse : n’ayant pas accès au code, elle ne peut elle-même accéder au contenu. Le FBI réclame alors la création d’un outil permettant de contourner la protection, démarrant un véritable feuilleton dans lequel l’un et l’autre vont produire de nombreux arguments.

Le FBI finit par déposer plainte contre Apple pour obliger la firme à produire ledit outil. La tension monte pendant plusieurs semaines, jusqu’à ce que l’agence américaine arrête tout : elle vient de trouver un autre moyen d’accéder aux données. Elle indique qu’un groupe de personnes s’est présenté de lui-même en affirmant être en mesure de casser le chiffrement de l’iPhone. Peu de temps après, le FBI confirme que la méthode est fonctionnelle, créant rapidement des soupçons autour d’une ou plusieurs failles. James Comey, directeur du bureau, confirmera quelques jours plus tard qu’il s’agissait bien d’une vulnérabilité, monnayée au moins 1,3 million de dollars.

Mais qui donc a vendu la faille de sécurité ?

S’est ouvert alors une période où les rôles se sont inversés. Apple a en effet réclamé au FBI les détails de la faille : la perspective d’une brèche dans sa sécurité, potentiellement exploitable sur d’autres modèles, représentait une épée de Damoclès. Surtout pour un constructeur qui a fait du respect de la vie privée l’un de ses chevaux de bataille. Pour le FBI, pas question de donner les détails. La réutilisation dans d’autres enquêtes était un facteur primordial.

Cette guerre a attiré de nombreux regards. Trois organes américains de presse ont en particulier cherché à en savoir beaucoup plus. The Associated Press, USA Today et Vice Media ont déposé séparément des demandes d’obtention des détails sur l’accord passé par le FBI avec le groupe qui lui a vendu la faille de sécurité. Basées sur la loi Freedom of Information Act (FOIA), ces requêtes visaient à ouvrir au public les détails contractuels et financiers de l’accord. Point important, les trois médias ne demandaient pas d’informations sur le résultat technique de la méthode utilisée.

Nouvelle requête en tir groupé

Ces demandes ont toujours été rejetées. Mais vendredi, les trois mêmes entreprises sont une nouvelle fois passées à l’attaque, cette fois de manière groupée. À nouveau basée sur la FOIA, la plainte expose le raisonnement de ses auteurs : « Les informations autour de l’accord contractuel du FBI permettraient la transparence sur la manière dont les fonds publics sont utilisés. Connaître le montant que le FBI a estimé approprié de dépenser dans l’outil, ainsi que l’identité et la réputation du vendeur avec lequel il a fait affaire, est essentiel pour que le public supervise efficacement les fonctions gouvernementales et empêchent d’éventuelles inconvenances ».

Pour les plaignants, un public informé est une composante cruciale dans le débat actuel sur le paysage législatif américain autour de ces enquêtes. Quand le FBI tâchait en effet de forcer Apple à percer les défenses de son propre système, la firme répétait que le gouvernement dépassait ses prérogatives, une forme d’abus de pouvoir que la plainte aborde également. Depuis, le débat sur l’efficacité des lois reste pleinement ouvert dans le pays, les trois plaignants estimant que ces informations sont plus que pertinentes dans un tel cadre. Sans parler du débat tout aussi vaste sur la place du chiffrement.

De la valeur d'une faille

Reste qu’il n’y a aucune garantie que cette nouvelle demande, même groupée, puisse aboutir. Les trois requêtes précédentes ont toutes rencontré la même réponse du FBI : révéler ces informations mettrait en danger son pouvoir d’investigation. Rappelons également que toute faille de sécurité passant aux mains d’une émanation du gouvernement américain traverse un processus d’examen. S’il est estimé que la faille a plus de valeur secrète, ses détails ne pourront pas être transmis à l’éditeur correspondant, quoi qu’il puisse faire.

Commentaires (60)

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Au final, le FBI ne donnera jamais d’informations pour protéger le groupe en question, et surtout pour se protéger lui même.



C’est fou comme ils appliquent les lois différemment selon que tu sois au gouvernement ou que tu fasses parti de la plèbe… Bon, en fait, on a le même souci partout dans le monde donc …

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Avant que ça ne disparaisse à cause de mon signalement :



Surtout pour un constructeur qui a fait du respect de la vie privée l’un des cheveux de bataille





<img data-src=" /><img data-src=" />

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La capacité de révéler les détails autour d’une faille, c’est justement la loi, et elle est de côté du FBI ici.

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J’ai bien ri aussi <img data-src=" />.

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Il a du oublier le peigne ce matin, ca perturbe :)

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Une formulation au poil bien qu’un peu tirée par les cheveux !



Je sors <img data-src=" />

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Et à part ça, il a pignon sur rue ce “groupe qui lui a vendu la faille de sécurité” ? (pour passer des contrats avec le FBI j’imagine que c’est pas une bande de hackers russes qui se font payer en bitcoins…)



Parce qu’on peut aussi parler du coté moral de l’histoire: des gens ayant connaissance d’une faille de sécurité dans un OS mais qui choisissent de le garder pour eux pour faire du pognon avec (serai pas étonné qu’ils ne le vendent pas uniquement au FBI d’ailleurs) plutôt que contacter le constructeur, pas sur que ça mérite le respect.



(NB: j’assume totalement le coté bisounours de mon point de vue)

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Je suis étonné que la news &nbsp;ne parle pas de la nouvelle technique qui a été révélé.&nbsp;

Contrairement à ce que dit le FBI, la méthode de copie matériel puis bruteforce fonctionne. Le chercheur indique qu’elle est réalisable pour 100€ de matériel et jusqu’à l’iphone 6 (source: the hackernews).

Un peu la honte pour le FBI du coup…

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C’est justement ce que demandent les trois entreprises : qui sont les vendeurs ?

Une société, un labo de recherche, un groupe de hackers, Daesh ?



Dans tous les cas, soit ça la fout mal pour le vendeur, soit pour le FBI…

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Question con: sur un Iphone, il se passe quoi en cas d’essai infructueux répétés sur le code de déverouillage ?

Je sais que les sims se bloque au bout de 3 erreurs, comme les CB, mais pour le téléphone ?



Pasque bon, un code à 4 chiffres, c’est maximum 10000 tentatives. C’est pas non plus la mer à boire.



Je pense meme que sans passer trop de temps (et pour beaucoup moins cher que 1.3 M$), il y a moyen de se construire un mécanisme qui tente toute les combis en mode automatique.



Genre…

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Ça a été expliqué dans les précédentes news sur le sujet : effacement complet des données personnelles en cas d’épuisement des tentatives (si l’option est activée).

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Au top toi&nbsp;<img data-src=" />



Bon, du coup je vais lire ce que tu pointes…

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Altair31 a écrit :



Avant que ça ne disparaisse à cause de mon signalement :





<img data-src=" /><img data-src=" />





effectivement Apple est reconnu dans le monde entier pour cela, d’ailleurs leurs pubs le montre bien <img data-src=" />

<img data-src=" /><img data-src=" />


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mancuso85 a écrit :



Question con: sur un Iphone, il se passe quoi en cas d’essai infructueux répétés sur le code de déverouillage ?

Je sais que les sims se bloque au bout de 3 erreurs, comme les CB, mais pour le téléphone ?



Pasque bon, un code à 4 chiffres, c’est maximum 10000 tentatives. C’est pas non plus la mer à boire.



Je pense meme que sans passer trop de temps (et pour beaucoup moins cher que 1.3 M$), il y a moyen de se construire un mécanisme qui tente toute les combis en mode automatique.



Genre…





Le temps entre deux tentatives augmente exponentiellement (on arrive très très rapidement à 15-30-60 minutes de bloquage entre chaque tentative.



Avant l’iPhone 5S, ce compteur était logiciel, ce pourquoi le FBI a demandé à Apple un firmware sans le bloquage de tentatives. À partir du 5S, si je ne dis pas de bêtises, le compteur se planque dans la secure enclave et il est impossible de le désactiver, même avec un firmware custom.


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Altair31 a écrit :



Avant que ça ne disparaisse à cause de mon signalement :





<img data-src=" /><img data-src=" />





C’est peut-être un parti-pris un peu osé de la part de Vincent, mais néanmoins, j’ai plus confiance pour le respect de ma vie privée dans un constructeur qui se fait des milliards en margeant comme un porc, que dans une boite dont le coeur de métier est la publicité, qui fournit un OS 100% gratuitement à des constructeurs qui se font peu ou pas de marges sur leurs produits.



C’est peut être une connerie de ma part de raisonner comme ça.



Edit : et puis connaissant le culte du secret, l’égocentrisme et l’égoïsme général d’Apple, même si ils pompent toute ma vie privée, il y a peu de chances qu’ils le partagent avec qui que ce soit. Déjà parce que ça se saurait en moins de 3 minutes 30, et aussi parce qu’ils n’y ont que très peu d’intérêts.


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mancuso85 a écrit :



Question con: sur un Iphone, il se passe quoi en cas d’essai infructueux répétés sur le code de déverouillage ?

Je sais que les sims se bloque au bout de 3 erreurs, comme les CB, mais pour le téléphone ?



Pasque bon, un code à 4 chiffres, c’est maximum 10000 tentatives. C’est pas non plus la mer à boire.



Je pense meme que sans passer trop de temps (et pour beaucoup moins cher que 1.3 M$), il y a moyen de se construire un mécanisme qui tente toute les combis en mode automatique.



Genre…









jpaul a écrit :



Le temps entre deux tentatives augmente exponentiellement (on arrive très très rapidement à 15-30-60 minutes de bloquage entre chaque tentative.



Avant l’iPhone 5S, ce compteur était logiciel, ce pourquoi le FBI a demandé à Apple un firmware sans le bloquage de tentatives. À partir du 5S, si je ne dis pas de bêtises, le compteur se planque dans la secure enclave et il est impossible de le désactiver, même avec un firmware custom.





Un chercheur a réussi à le faire en copiant la puce mémoire. Il indique que le bruteforce prend quelques heures pour 4 chiffres, et quelques (“few”) semaines pour 6 chiffres.&nbsp;


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yukon_42 a écrit :



effectivement Apple est reconnu dans le monde entier pour cela, d’ailleurs leurs pubs le montre bien <img data-src=" />

<img data-src=" /><img data-src=" />









jpaul a écrit :



C’est peut-être un parti-pris un peu osé de la part de Vincent, mais néanmoins, j’ai plus confiance pour le respect de ma vie privée dans un constructeur qui se fait des milliards en margeant comme un porc, que dans une boite dont le coeur de métier est la publicité, qui fournit un OS 100% gratuitement à des constructeurs qui se font peu ou pas de marges sur leurs produits.



C’est peut être une connerie de ma part de raisonner comme ça.



Edit : et puis connaissant le culte du secret, l’égocentrisme et l’égoïsme général d’Apple, même si ils pompent toute ma vie privée, il y a peu de chances qu’ils le partagent avec qui que ce soit. Déjà parce que ça se saurait en moins de 3 minutes 30, et aussi parce qu’ils n’y ont que très peu d’intérêts.







Je ne suis pas sûr que l’on parle tout à fait de la même chose.

Ce qui me fait rire c’est la faute de frappe de Vincent (qui est maintenant corrigée dans l’article). Je ne jugeais en rien le sens de la phrase.


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jpaul a écrit :



C’est peut-être un parti-pris un peu osé de la part de Vincent, mais néanmoins, j’ai plus confiance pour le respect de ma vie privée dans un constructeur qui se fait des milliards en margeant comme un porc, que dans une boite dont le coeur de métier est la publicité, qui fournit un OS 100% gratuitement à des constructeurs qui se font peu ou pas de marges sur leurs produits.



C’est peut être une connerie de ma part de raisonner comme ça.



Edit : et puis connaissant le culte du secret, l’égocentrisme et l’égoïsme général d’Apple, même si ils pompent toute ma vie privée, il y a peu de chances qu’ils le partagent avec qui que ce soit. Déjà parce que ça se saurait en moins de 3 minutes 30, et aussi parce qu’ils n’y ont que très peu d’intérêts.









Lis mieux ce qu’il quote


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jpaul a écrit :



C’est peut-être un parti-pris un peu osé de la part de Vincent, mais néanmoins, j’ai plus confiance pour le respect de ma vie privée dans un constructeur qui se fait des milliards en margeant comme un porc, que dans une boite dont le coeur de métier est la publicité, qui fournit un OS 100% gratuitement à des constructeurs qui se font peu ou pas de marges sur leurs produits.



C’est peut être une connerie de ma part de raisonner comme ça.



Edit : et puis connaissant le culte du secret, l’égocentrisme et l’égoïsme général d’Apple, même si ils pompent toute ma vie privée, il y a peu de chances qu’ils le partagent avec qui que ce soit. Déjà parce que ça se saurait en moins de 3 minutes 30, et aussi parce qu’ils n’y ont que très peu d’intérêts.





en étant malveillant : si tu as moyen de faire encore plus d’argent, pourquoi s’en priver ?



Après, comme tu le signales, Apple gagne suffisamment de la seule vente de ses appareils, d’une part, et le respect de la vie privée est devenu un tel argument de vente, d’autre part, pour qu’effectivement on puisse penser qu’ils ne vont pas jouer avec le feu <img data-src=" />


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Vincent_H a écrit :



La capacité de révéler les détails autour d’une faille, c’est justement la loi, et elle est de côté du FBI ici.







“Trois organes américains de presse ont en particulier cherché à en

savoir beaucoup plus. The Associated Press, USA Today et Vice Media ont

déposé séparément des demandes d’obtention des détails sur l’accord

passé par le FBI avec le groupe qui lui a vendu la faille de sécurité.

Basées sur la loi Freedom of Information Act (FOIA), ces requêtes

visaient à ouvrir au public les détails contractuels et financiers de

l’accord. Point important, les trois médias ne demandaient pas d’informations sur le résultat technique de la méthode utilisée.”



“Reste qu’il n’y a aucune garantie que cette nouvelle demande, même

groupée, puisse aboutir. Les trois requêtes précédentes ont toutes

rencontré la même réponse&nbsp;du FBI&nbsp;: révéler ces informations mettrait en

danger son pouvoir d’investigation. Rappelons également que toute faille

de sécurité passant aux&nbsp;mains&nbsp;d’une émanation du gouvernement américain

traverse&nbsp;un processus d’examen. S’il est estimé que la faille a plus de valeur secrète, ses détails ne pourront pas être transmis à l’éditeur correspondant, quoi qu’il puisse faire.”





Heu… c’est moi ou bien ?





&nbsp;

&nbsp;


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on a jamais dit que c’était mieux chez google hein ^^

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jpaul a écrit :



Edit : et puis connaissant le culte du secret, l’égocentrisme et l’égoïsme général d’Apple, même si ils pompent toute ma vie privée, il y a peu de chances qu’ils le partagent avec qui que ce soit. Déjà parce que ça se saurait en moins de 3 minutes 30, et aussi parce qu’ils n’y ont que très peu d’intérêts.





<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


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Ricard a écrit :



Heu… c’est moi ou bien ?





eh bien quoi ?

Le premier paragraphe que tu cites a trait à la demande des organes de presse (la faille vient de qui et elle a coûté combien), tandis que les deux dernières phrases du deuxième paragraphe cité sont complètement généralistes (toutes les failles 0-day dont les autorités auraient connaissance)



ça ne s’oppose pas. La justice pourrait très bien obliger le FBI à révéler son fournisseur à la presse sans l’obliger à donner les détails techniques de la faille à Apple.


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WereWindle a écrit :



ça ne s’oppose pas. La justice pourrait très bien obliger le FBI à révéler son fournisseur à la presse sans l’obliger à donner les détails techniques de la faille à Apple.





Oui, c’est ce que j’ai dit. <img data-src=" />


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Et si on inversait les rôles ? Que le FBI adresse cette requête aux journalistes ? Ils ne crieraient pas à la protection des sources ?

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les sociétés de journalisme ne sont pas des sociétés publiques financée par les sous des contribuables. Ils veulent juste savoir qui sont ces fameux “clients” à qui on paye plusieurs millions.

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Donc les autorités d’un pays financent des hackers et affaiblissent les infrastructures que des millions de gens utilisent tout les jours…



Faites ce que je dis pas ce que je fais !

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Ça reste les informations autour d’une faille&nbsp;

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Jarodd a écrit :



Et si on inversait les rôles ? Que le FBI adresse cette requête aux journalistes ? Ils ne crieraient pas à la protection des sources ?





Ben, sauf qu’il y a une loi qui protège les sources, et une loi qui oblige le FBI à donner les détails de ses comptes publics. Donc, dans ce cas précis, aucun rapport.


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Tu parles de ce papier ?

J’ai lu le PDF, et cette méthode avait déjà été envisagée comme possible (avec d’autres variantes sur le même principe).

Il est fort possible que la méthode utilisée par le FBI soit proche de celle-ci.



En résumé :




  1. on copie le contenu de la flash

  2. on fait ensuite 6 tentatives de passphrase,

  3. on restaure la flash avec son contenu initial (copié en étape 1)



    Et on recommence en 2 jusqu’à ce que l’on tombe sur la bonne passphrase. On essaie d’abord les passphrases correspondant à un code pin, donc uniquement des chiffres, sinon ça risque d’être long d’autant plus qu’il y a des temps d’attente de plus en plus long à chacune des 6 tentatives.



    C’est donc bien du bruteforce mais sur le matériel avec la puce du l’iPhone qui contient la clé que l’on veut “activer” par la passphrase.



    Cela marche parce l’on remet à 0 le compteur de tentatives en restaurant la flash, mais c’est assez long (moins d’un jour pour une passphrase de 4 chiffres (10000 tentatives)) : il y a les tempos entre les essais plus la restauration de la flash et le reboot à faire toutes les 6 tentatives.



    Le bruteforce qui était suggéré par certains et qui lui n’est pas possible dans un temps raisonnable, c’est le bruteforce purement logiciel sans le hardware (la passphrase protégeant le hardware). Il faudrait bruteforcer directement la clé et là, on change d’ordre de grandeur.



    Pour ce protéger contre cela (dans de futures générations d’iPhones), il faut que le compteur ne puisse pas être remis à 0 tout en restant mémorisé si on n’alimente plus l’iPhone. Il faut donc l’intégrer dans le SOC, dans la partie sécurité qui contient la clé. Il faut donc y intégrer une petite eeprom ou flash dimensionnée malgré tout largement pour subir un nombre très important d’écritures.

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jpaul a écrit :



C’est peut-être un parti-pris un peu osé de la part de Vincent, mais néanmoins, j’ai plus confiance pour le respect de ma vie privée dans un constructeur qui se fait des milliards en margeant comme un porc, que dans une boite dont le coeur de métier est la publicité, qui fournit un OS 100% gratuitement à des constructeurs qui se font peu ou pas de marges sur leurs produits.



C’est peut être une connerie de ma part de raisonner comme ça.



Edit : et puis connaissant le culte du secret, l’égocentrisme et l’égoïsme général d’Apple, même si ils pompent toute ma vie privée, il y a peu de chances qu’ils le partagent avec qui que ce soit. Déjà parce que ça se saurait en moins de 3 minutes 30, et aussi parce qu’ils n’y ont que très peu d’intérêts.







Je ne vois pas en quoi Apple est lié à la vie privée puisqu’avec ton pseudo et en recoupant certaines infos dispos en ligne on sais qui tu es, surtout en compilant tes commentaires on défini déjà ta personalité en surface.

De plus Apple ne monnayerait pas tes infos, donc ça leur coûterait de l’argent de le faire.

Pour protéger ses données privées il ne faut pas avoir de compte FB, Linkedin, forums, pas de banque en ligne etc… bref, la définition de vie privée a changée puisqu’on l’etalle sans limite sur le net depuis maintenant plus de dix ans.


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Quand les journalistes français cesseront-ils d’utiliser sans arrêt le terme français “déposer plainte” qui a une signification pénale en français pour toute procédure judiciaire en particulier aux USA (mais aussi souvent en France) ? !



Le terme de “complaint” en langage juridique américain n’est pas une “plainte” en langage juridique français. C’est l’exposé des griefs qui est en fait l’assignation française, avec son “exposé des faits” et sa “discussion” !



Et le “plaintiff”, dans ce cas, est le “demandeur”.



La procédure ici n’est nullement pénale.








“In legal terminology, a complaint is any formal legal document that sets out the facts and legal reasons (see: cause of action) that the filing party or parties (the plaintiff(s)) believes are sufficient to support a claim against the party or parties against whom the claim is brought (the defendant(s)) that entitles .”

en.wikipedia.org WikipediaCe n’est pas la première fois qu’on l’explique.

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Il y a quand même une grosse différence “d’étalage” entre les infos privées “anonymisée” comme les commentaires d’un forum sous pseudo et les infos privées “nominatives” comme c’est le cas avec FB, linkedIn, etc..

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Je pense qu’ils ne pouvaient pas nier l’évidence. Aucune spécification technique n’indique comment percer le chiffrement. Il s’agissait obligatoirement d’une vulnérabilité. &nbsp;Dans le cas de Comey, il s’agissait aussi probablement d’une boulette, particulièrement l’évocation du prix. En théorie oui, il aurait mieux valu qu’il se taise.

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révéler ces informations mettrait en danger son pouvoir d’investigation





C’est avec ce genre de raisonnement que l’on peut justifier un programme comme Prism, non?









CoooolRaoul a écrit :



Et à part ça, il a pignon sur rue ce “groupe qui lui a vendu la faille de sécurité” ? (pour passer des contrats avec le FBI j’imagine que c’est pas une bande de hackers russes qui se font payer en bitcoins…)



Parce qu’on peut aussi parler du coté moral de l’histoire: des gens ayant connaissance d’une faille de sécurité dans un OS mais qui choisissent de le garder pour eux pour faire du pognon avec (serai pas étonné qu’ils ne le vendent pas uniquement au FBI d’ailleurs) plutôt que contacter le constructeur, pas sur que ça mérite le respect.



(NB: j’assume totalement le coté bisounours de mon point de vue)





C’est ce que l’on nomme des “grey hat” il me semble : les failles de sécurité sont monétisée par leur vente au plus offrant. Ils sont à mi chemin entre les black hat (ceux qui vont exploiter la faille pour nuire&nbsp; et les white hat qui vont prévenir le fabriquant qu’une vulnérabilité existe sur leur produit). Donc oui, niveau morale c’est limite, mais money is money.

&nbsp;



yukon_42 a écrit :



effectivement Apple est reconnu dans le monde entier pour cela, d’ailleurs leurs pubs le montre bien <img data-src=" />

<img data-src=" /><img data-src=" />





&nbsp;Que ce soit effectif ou non en pratique, ce sujet est bel et bien au cœur de leur communication (mais ce n’était pas le sujet ^^)





kypd a écrit :



Donc les autorités d’un pays financent des hackers et affaiblissent les infrastructures que des millions de gens utilisent tout les jours…



Faites ce que je dis pas ce que je fais !





La sécurité est un business. Les “hackers” ne sont pas forcement des types avec une cagoule (sisi c’est très important) au fond de leur cave, ça peut être une entreprise tout ce qu’il y a de plus officielle, ou même des chercheurs universitaires <img data-src=" />


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Charly32 a écrit :



C’est avec ce genre de raisonnement que l’on peut justifier un programme comme Prism, non?





Plus généralement, c’est comme ça qu’on justifie d’enfumer ceux qu’on est censé représenter (voire servir…)


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jpaul a écrit :



C’est peut-être un parti-pris un peu osé de la part de Vincent, mais néanmoins, j’ai plus confiance pour le respect de ma vie privée dans un constructeur qui se fait des milliards en margeant comme un porc, que dans une boite dont le coeur de métier est la publicité, qui fournit un OS 100% gratuitement à des constructeurs qui se font peu ou pas de marges sur leurs produits.





&nbsp;Parti pris ? C’est leur stratégie commerciale et les arguments avancés pendant les conférences. J’entendais par-là que c’était une orientation clairement définie, de manière publique et qu’ils ne s’en cachaient pas. Un élément important pour comprendre pourquoi ils ont bloqué la route autant qu’ils le pouvaient au FBI. S’ils avaient accepté, toute une partie de leur stratégie s’effondrait.


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millcaj a écrit :



Quand les journalistes français cesseront-ils





ils ne cesseront pas… le journalisme, les médias francais, fonctionnent au mieux du mieux, avec une touche de sensationalisme sans modération : ils ne changeront pas, ne cesseront pas, jamais, ca leur rapporte du lectorat…. donc ne demandes pas, tu sais qu’ils font tout pour ne pas cesser :)









Vincent_H a écrit :



Je pense qu’ils ne pouvaient pas nier l’évidence. Aucune spécification technique n’indique comment percer le chiffrement. Il s’agissait obligatoirement d’une vulnérabilité. &nbsp;Dans le cas de Comey, il s’agissait aussi probablement d’une boulette, particulièrement l’évocation du prix. En théorie oui, il aurait mieux valu qu’il se taise.





ou pour justifier la position américaine par rapport aux investissements financiers massifs dans le domaine du renseignement technologique et de la défense?


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14 morts ce n’est pas suffisant pour justifier l’achat d’une faille pour l’iphone du salopard ???

Et ces media se posent en juge pour estimer si l’argent dépensé le vaux vraiment ???

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Et personne ne se rappelle l’attitude trouble d’APPLE dans cette affaire :

nextinpact.com Next INpact

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En quoi 14 morts les justifient-il ? Qu’est-ce que cela changera pour eux ? C’est pénible de prendre toujours en otage des morts pour justifier tout et n’importe quoi !



Et pui, pourquoi serait-il interdit de ce demander pourquoi le FBI a dépensé 1,3 millions de \( alors que https://www.aclu.org/blog/free-future/fbis-new-method-unlocking-san-bernardino-iphone">50k\) maximum suffisaient pour arriver au résultat ?

N’oublie pas que l’argent dépensé par le FBI est pris par des impôts à des gars comme toi qui ont du mal à le gagner.



Bises à unefille.

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Il faudrait plus de morts, donc ??? Merci pour les 14 de ce massacre. J’allais dire “ils n’ont qu’à crever”. Mais avec vous, ils peuvent crever deux fois, voire plus. C’est justifier “tout et n’importe quoi”, aller fouiller dans l’iPhone d’un tueur de masse ??? Auriez-vous des choses vraiment pas nettes dans votre iPhone ???

Comment pouvez-vous être certain que la solution à 50 000 $ est suffisante, et que le prix n’englobe pas d’autres possibilités de craquer le chiffrement d’un iPhone, d’autres possibilités d’espionnage ??? Vous avez accès au dossier du FBI sur le sujet ???

Désolé, mais n’étant pas citoyen américain, je ne finance pas le FBI.

Seriez-vous en train de vous radicaliser dans votre opinion sur la liberté individuelle ???

Avec de telles réactions, n’importe quel salopard aura toujours le dernier mot.

Toujours aucune réaction sur ce sujet :nextinpact.com Next INpact ???

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Ils sont morts ces 14 personnes et lire le contenu de l’iPhone n’y changera rien.

Inutile de les utiliser en faisant du sentimentalisme, c’est leur faire injure que de les instrumentaliser pour justifier l’accès à cet iPhone. C’est juste ce que je voulais dire sur ce point.



Comme beaucoup le disaient avant que l’iPhone soit craqué, rien de très utile a été trouvé dedans. Comme les coupables avaient détruit un autre téléphone et pas celui-là, il était normal de ne rien espérer y trouver. Le FBI pour se justifier dit que de ne rien avoir trouvé est une information utile !



La solution évaluée à 50 000 $ a été réalisée il y a peu par un chercheur (pour beaucoup moins cher) mais en étant très bidouille. Donc, ce chiffrage est très réaliste pour quelque chose de plus industriel. J’ai posté le lien vers le PDF rendant compte du travail de ce chercheur dans un de mes commentaires sur cet article et j’ai expliqué ce qu’il a fait. Mes connaissances professionnelles me permettent de dire qu’il s’agit bien de la même solution.



Ce qu’a acheté le FBI fait peut-être d’autre chose, mais c’est peu probable puisque le FBI a dit qu’il ne permettait d’attaquer que cette version d’iPhone.



C’est justement le sujet de cet article : les journaux américains souhaitent savoir si la dépense du FBI est justifiée ou non. Ils veulent donc avoir accès à une partie du dossier pour en rendre compte à leurs lecteurs qui sont des contribuables américains.



Sinon, je n’ai pas d’iPhone donc rien à cacher dedans. Mais ce n’est pas parce que je n’ai rien à cacher que j’accepte qu’un gouvernement quel qu’il soit m’espionne et mette des caméras et des micros chez moi. Je tiens à préserver ma vie privée. Même toi, je pense que tu as un verrou sur la porte de tes toilettes et pourtant, tu vas me dire que tu n’as rien à cacher.



Par contre, je soutiens Apple sur leur volonté de faire des appareils sûrs et dans leur refus de participer à la dégradation d’image de leur produits qui aurait découlé de leur collaboration avec le FBI.



Je les soutiens non pas en tant qu’Apple, mais en temps que société qui a été la première à s’opposer avec succès au FBI. Une jurisprudence contraire à Apple aurait été terrible pour l’ensemble des sociétés qui fournissent des solutions de sécurité informatique, en particulier grâce au chiffrement.



Les salopards sont ceux qui croient que l’on peut affaiblir la sécurité des données de tout le monde parce que l’on aimerait lire les secrets de quelques malfaiteurs.



Le dernier lien n’a rien à voir avec le sujet.

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fred42 a écrit :



Ils sont morts ces 14 personnes et lire le contenu de l’iPhone n’y changera rien.

Inutile de les utiliser en faisant du sentimentalisme, c’est leur faire injure que de les instrumentaliser pour justifier l’accès à cet iPhone. C’est juste ce que je voulais dire sur ce point.





Hyprocrite : tu préfères ta tranquillité, au repos de ces 14 morts, et passe à la trappe la douleur des familles.







fred42 a écrit :



Comme beaucoup le disaient avant que l’iPhone soit craqué, rien de très utile a été trouvé dedans. Comme les coupables avaient détruit un autre téléphone et pas celui-là, il était normal de ne rien espérer y trouver. Le FBI pour se justifier dit que de ne rien avoir trouvé est une information utile !





Encore fallait-il aller voir ce qu’il y avait dedans pour en être bien certain : la laxisme à la française, comme leçon pour le FBI, quelle bouffonnerie immonde.







fred42 a écrit :



La solution évaluée à 50 000 $ a été réalisée il y a peu par un chercheur (pour beaucoup moins cher) mais en étant très bidouille. Donc, ce chiffrage est très réaliste pour quelque chose de plus industriel. J’ai posté le lien vers le PDF rendant compte du travail de ce chercheur dans un de mes commentaires sur cet article et j’ai expliqué ce qu’il a fait. Mes connaissances professionnelles me permettent de dire qu’il s’agit bien de la même solution.





Il faut croire que le FBI n’avait pas confiance envers cette personne, car j’imagine que l’organisme qui a vendu sa solution doit l’être bien plus. La confiance a un prix…







fred42 a écrit :



Ce qu’a acheté le FBI fait peut-être d’autre chose, mais c’est peu probable puisque le FBI a dit qu’il ne permettait d’attaquer que cette version d’iPhone.





On n’en sait rien finalement.







fred42 a écrit :



C’est justement le sujet de cet article : les journaux américains souhaitent savoir si la dépense du FBI est justifiée ou non. Ils veulent donc avoir accès à une partie du dossier pour en rendre compte à leurs lecteurs qui sont des contribuables américains.





Ces journaux ne font partie d’aucune administration de contrôle des dépenses fédérale, de quoi se mêlent-ils de cette manière aussi outrancière ? Il y a des autorités de contrôle budgétaire officielles aux USA aussi.







fred42 a écrit :



Sinon, je n’ai pas d’iPhone donc rien à cacher dedans. Mais ce n’est pas parce que je n’ai rien à cacher que j’accepte qu’un gouvernement quel qu’il soit m’espionne et mette des caméras et des micros chez moi. Je tiens à préserver ma vie privée. Même toi, je pense que tu as un verrou sur la porte de tes toilettes et pourtant, tu vas me dire que tu n’as rien à cacher.





Tout à fait. Quant à se retrouver avec micro et caméra pour être espionné par le gouvernement, en France, n’ayez crainte, vous n’intéressez personne de ce point de vue, dans les services de renseignement, comme quasiment tout le monde. et il ya suffisamment de fiché “S” pour occuper les services de renseignement. Vous souffrez juste d’un état pré-paranoïaque. Et de confusion mentale : on ne sait si vous vivez en France ou aux USA…







fred42 a écrit :



Par contre, je soutiens Apple sur leur volonté de faire des appareils sûrs et dans leur refus de participer à la dégradation d’image de leur produits qui aurait découlé de leur collaboration avec le FBI.





Le dernier lien que je donnais montrait justement que cette image de produit sûr est complètement fausse.

Voir à la fin.







fred42 a écrit :



Je les soutiens non pas en tant qu’Apple, mais en temps que société qui a été la première à s’opposer avec succès au FBI. Une jurisprudence contraire à Apple aurait été terrible pour l’ensemble des sociétés qui fournissent des solutions de sécurité informatique, en particulier grâce au chiffrement.





Malheureusement, le chiffrement est utilisé, et depuis longtemps, par les organisation terroristes liés à de puissants états. C’était déjà le cas du temps de la guerre froide. Maintenant, c’est TELEGRAM pour les CRIMINELS ISLAMIQUES.







fred42 a écrit :



Les salopards sont ceux qui croient que l’on peut affaiblir la sécurité des données de tout le monde parce que l’on aimerait lire les secrets de quelques malfaiteurs.





Non, les salopards sont ceux qui font des massacres de masse, et se sentent protégés du FBI grâce à APPLE.

Et aussi en passant, les salopards sont ceux qui n’ont pas compris cela.







fred42 a écrit :



Le dernier lien n’a rien à voir avec le sujet.





Justement si, l’attitude dissimulatrice d’APPLE sur les API clandestines en question montre cela de manière éclatante : pris la main dans le pot de confitures, ils jurent leurs grands dieux que c’est pour venir au secours du pauvre client avec un iPhone qui bug trop. Qui peut certifier que des applications anodines n’utilisent pas ces API, voire d’autres tout aussi clandestines ?

APPLE a juste peur de voir écorner son image de marque cool et respectueuse du client. tant pis pour ceux qui tombent sous les balles des salopards. Si APPLE était en France, la loi l’obligerait à collaborer pour craquer son système ou le concevoir de manière à ce que les autorités puissent accéder à l’iPhone d’un terroriste, d’un criminel.



Conclusion : on attend le prochain attentat en France où un iPhone sera retrouvé sur un terroriste. Cela risque d’être plutôt sportif.


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Vincent_H a écrit :



Ça reste les informations autour d’une faille&nbsp;





D’après ce que j’ai compris, les éditeurs ne demandent rien de technique, juste le détails des transactions financières.


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fred42 a écrit :



Tu parles de ce papier ?

J’ai lu le PDF, et cette méthode avait déjà été envisagée comme possible (avec d’autres variantes sur le même principe).

Il est fort possible que la méthode utilisée par le FBI soit proche de celle-ci.



En résumé :




  1. on copie le contenu de la flash

  2. on fait ensuite 6 tentatives de passphrase,

  3. on restaure la flash avec son contenu initial (copié en étape 1)



    Cela marche parce l’on remet à 0 le compteur de tentatives en restaurant la flash, mais c’est assez long (moins d’un jour pour une passphrase de 4 chiffres (10000 tentatives)) : il y a les tempos entre les essais plus la restauration de la flash et le reboot à faire toutes les 6 tentatives.





    Oui mais ça a du être réalisé sur plusieurs iPhones en même temps, imaginons 50 modules en parallèles. Ça réduit considérablement le temps.


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jpaul a écrit :



Avant l’iPhone 5S, ce compteur était logiciel, ce pourquoi le FBI a demandé à Apple un firmware sans le bloquage de tentatives. À partir du 5S, si je ne dis pas de bêtises, le compteur se planque dans la secure enclave et il est impossible de le désactiver, même avec un firmware custom.







C’est ce que je proposais comme méthode de protection dans mon message précédent, je ne me souvenais plus si cela était déjà implémenté. Tu confirmes que c’est le cas.







t0FF a écrit :



Un chercheur a réussi à le faire en copiant la puce mémoire. Il indique que le bruteforce prend quelques heures pour 4 chiffres, et quelques (“few”) semaines pour 6 chiffres.





Voir ma vulgarisation juste plus haut. Il dit une vingtaine d’heure pour 4 chiffres dans son papier en clonant les flash en parallèle des essais (il diminue ainsi par 2 la durée).


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Non. La passphrase n’est “connue” (son hash en fait) que dans un composant hardware de sécurité unique que l’on ne peut pas cloner. on ne peut donc pas paralléliser la bruteforce.

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Oui c’est bien de ce papier dont je parle (merci pour le résumé, je l’avais lu vraiment en diagonale).&nbsp;

On ne sait pas pourquoi le FBI pensait que cette méthode n’était pas réalisable par contre.&nbsp;

&nbsp;

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jaffalibre a écrit :



les sociétés de journalisme ne sont pas des sociétés publiques financée par les sous des contribuables. Ils veulent juste savoir qui sont ces fameux “clients” à qui on paye plusieurs millions.







ils ne sauront pas, jamais, questions de sécurité publique.

Mais depuis quand les NXIens n’ont ils pas encore intégré, la conscience, que les institutions de sécurité américaines, type NSA/FBI/CIA, sont juste dans l’impossibilité et incapacité d’etre condamnées aux états unis?

ces trois institutions sont très réputées de par leur pouvoir et leur influence, sont en plein copinage avec la maison blanche, à part quelques responsables condamnables (mais jamais condamnés), ces trois acteurs ne pourront jamais courir de risques, car ils sont des outils essentiels du POTUS, donc nécessaires au bon fonctionnement du gouvernement américain (pas des etats unis, mais du gouvernement, bien cerner la notion).


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Je ne suis pas sûr que le FBI se soit prononcé sur ce type de méthode. Je n’en ai pas le souvenir.

Le FBI voulait l’aide d’Apple pour faire un logiciel qui aurait permis de bruteforcer la passphrase sans limitation d’essai ni tempo d’attente. Un peu ce qui est fait ici mais en plus rapide.

Puis ils ont arrêté de demander cela quand ils ont eu la piste à 1,3 million de $.



Edit : je rajouterai que le FBI a surtout essayé de faire une jurisprudence en obligeant APPLE à les aider. Ils ont donc peut-être fait semblant de ne pas connaître des solutions possibles afin qu’un juge les suive.

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Tu sais, sur un malentendu ca peux passer. A force d’essayer, ca arrivera bien par arriver.

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Trop tard pour éditer. J’ajoute :

cet article de blog du 22 mars va dans mon sens sur l’importance du précédent juridique pour le FBI. En plus, il décrit la même méthode que celle du chercheur. Il avait décrit dans un premier papier décrivant la méthode le 6 mars (avant que le FBI ait contourné la protection).

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jaffalibre a écrit :



A force d’essayer, ca arrivera bien par arriver.





Non : sinon ce serait déjà arrivé.

C’est comme l’utopie :

des politiciens au service entier de leurs électeurs, la fin de la fraude fiscale, les budget-amendes pour pas se conformer aux règlementations…. toutes ces choses qui sont supposées “changer” dans quelques dizaines d’années, qui au final dans un demi siècle seront toujours en place pour une raison unique, largement valable :

ce qui fait le malheur des uns fait le bonheur des autres

sous entendre, la ou certains paient, d’autres s’accrochent à leurs interets.

Voila pourquoi c’est quasi impossible de faire changer les hautes instances de ce monde, en particulier politique : tout est fait pour que ca ne change pas.


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Ricard a écrit :



D’après ce que j’ai compris, les éditeurs ne demandent rien de technique, juste le détails des transactions financières.





Mais la loi ne concerne pas que les détails techniques. Tout ce qui peut entourer la faille en fait. Si le FBI révèle l’identité de ceux qui l’ont vendue, il sera facile de les trouver et de s’approcher de la réponse. Moins il y a de pistes, mieux la faille est sauvegardée pour des utilisations ultérieurs.&nbsp;


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Vincent_H a écrit :



Mais la loi ne concerne pas que les détails techniques. Tout ce qui peut entourer la faille en fait. Si le FBI révèle l’identité de ceux qui l’ont vendue, il sera facile de les trouver et de s’approcher de la réponse. Moins il y a de pistes, mieux la faille est sauvegardée pour des utilisations ultérieurs.&nbsp;





Ok, vu comme ça.<img data-src=" />


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fred42 a écrit :



Non. La passphrase n’est “connue” (son hash en fait) que dans un composant hardware de sécurité unique que l’on ne peut pas cloner. on ne peut donc pas paralléliser la bruteforce.





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Dans cette logique (moins on en dit, mieux la faille est sauvegardée) pourquoi divulguer le fait qu’ils sont passé par une faille et qu’ils l’ont acheté?

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jaffalibre a écrit :



Ils veulent juste savoir qui sont ces fameux “clients” à qui on paye plusieurs millions.







ils veulent juste avoir des noms pour s’en approcher et obtenir des informations classifiées d’une maniere ou d’une autre.

Les finances publiques, les millions, la transparence citoyenne, c’est juste un écran pour avoir les détails techniques après. Pareil pour les finances, ya eu des chiffres, ils s’en foutent, les transactions ont eu entre intermédiaires nominatifs, ces requetes sont dans l’unique but de les identifier afin de remonter aux sources techniques. Sous prétexte de transparence. Histoire de voir par exemple si ca a servit à rémunérer les potes, qu’il disent.


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Pour protéger Apple je diras.&nbsp;



&nbsp;Dans un contexte d’un attentat terroriste, ils étaient obligés d’avoir des résultats. Donc ils ont demandés à Apple une backdoor en sachant que cela entacherais la réputation d’Apple. Apple a refusé et le FBI a trouvé une faille à acheter pour se passer de l’aide d’Apple. Du coup ils devaient annoncer qu’ils avait réussi et qu’ils progressaient dans leur enquête, mais ils n’avaient aucun intérêt à laisser croire qu’Apple avait finalement collaboré. Je pense que sans la couverture médiatique sur la demande de backdoor à Apple, tu n’aurais jamais su qu’ils avaient acheté une faille.&nbsp;

iPhone (dé)verrouillé : le FBI attaqué sur l’achat d’une faille secrète

  • Le mur du chiffrement

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  • Nouvelle requête en tir groupé

  • De la valeur d'une faille

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