Pour 2017, Google promet de consommer 100 % d’énergies renouvelables
Plus vert que vert
Le 07 décembre 2016 à 14h45
4 min
Économie
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Google devrait faire appel à des fournisseurs d'énergie propre pour couvrir l'ensemble de ses besoins en électricité l'an prochain. Une étape importante dans une industrie vivement critiquée sur ce point. Selon l'entreprise, les énergies renouvelables deviendront progressivement les moins chères.
Entre les problèmes de diversité, la surveillance de masse et les algorithmes, la consommation énergétique est l'un des grands sujets de critique de l'industrie technologique. Les grands acteurs tentent depuis des années de montrer patte blanche sur le sujet, et Google franchit un nouveau pas.
Le groupe de Mountain View vient d'annoncer qu'il passera aux énergies renouvelables pour la totalité de sa consommation d'énergie en 2017. Que ce soit pour ses bureaux ou ses centres de données.
20 contrats « propres » au montant non-communiqué
Ce passage à une totale consommation d'énergies renouvelables passe par de nombreux contrats (20 actuellement) avec différents producteurs d'énergie. S'il abreuve le lecteur de chiffres, Google n'indique pas les montants de ces contrats. Tout juste vante-t-il le fait que les projets auxquels il s'est associé généreront 3,5 milliards de dollars d'investissement dans les énergies renouvelables, à une échéance inconnue.
Au-delà de l'argument écologique, Google met en avant celui du prix. « Sur les six dernières années, le coût des énergies éolienne et solaire ont baissé de 60 % et 80 % » affirme Google, pour qui elles deviennent les solutions les moins coûteuses. De même, signer des contrats de long terme avec ces producteurs d'énergie éviterait de subir les fluctuations de prix sur ce qui est devenu le principal poste de coût des centres de données, ajoute le groupe.
Selon un rapport de Bloomberg New Energy Finance, mis en avant par Google, le groupe de Mountain View serait de loin le premier client d'énergies renouvelables parmi les grandes sociétés informatiques américaines. Cela avec 2,6 gigawatts commandés sur novembre, pour la grande majorité en éolien. Selon cette étude, le plus proche est Amazon, avec 1,1 gigawatt d'énergies renouvelables. Cela alors qu'il est l'un des premiers consommateurs d'énergie de l'industrie, notamment avec son cloud public Amazon Web Services (AWS).
D'autres contrats doivent suivre, pour atteindre ce ratio de 100 %. L'éolien, dont dépend actuellement Google pour sa part « renouvelable », doit tout de même être complété par d'autres modes de production, de préférence locaux. L'entreprise n'indique tout de même pas desquels il s'agit dans son billet de blog.
L'efficacité énergétique comme stratégie de communication
Bien entendu, Google rappelle certaines de ses actions précédentes, comme l'installation de panneaux solaires au siège de Mountain View en 2006, ou un contrat de long terme avec une ferme éolienne de l'Iowa en 2010. L'entreprise avait affiché sa volonté de neutralité carbone en 2007, en commençant à racheter des crédits en 2009.
De grandes sociétés du numérique sont régulièrement critiquées pour leur usage immodéré d'énergies fossiles. Facebook a, par exemple, été épinglé sa consommation d'électricité tirée du charbon pour des centres de données américains, sur laquelle Greenpeace avait mené une forte pression il y a cinq ans. Depuis, Facebook et Google s'affichent en pointe de l'efficacité énergétique, redoublant d'ingéniosité pour améliorer le refroidissement des installations et la réutilisation de la chaleur générée.
En 2013, Facebook ouvrait d'ailleurs un centre de données au nord de la Suède, à Lulea. Une source de fierté pour l'entreprise, et son patron Mark Zuckerberg, pour qui cet investissement dans une région froide est une belle caution écologique. Quand Google vante l'origine de son énergie, Facebook déclare que son centre de données suédois est le plus efficace en termes d'énergie de l'industrie, photos professionnelles d'employés heureux à l'appui.
Pour 2017, Google promet de consommer 100 % d’énergies renouvelables
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20 contrats « propres » au montant non-communiqué
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L'efficacité énergétique comme stratégie de communication
Commentaires (116)
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Abonnez-vousLe 07/12/2016 à 14h52
Dommage qu’il y ait encore des responsables politiques (de divers pays…) qui pensent que le réchauffement climatique actuel n’est pas dû à l’Homme
En tout cas ça serait vraiment un signal fort de la part de Google, dommage que l’effort vienne d’entreprises privées " />
Espérons que ça en inspire plus d’un
Le 07/12/2016 à 14h56
Sinon un petit contrat Tempo et ils débranchent les serveurs les jours rouges et hop, des économies d’énergie et d’argent.
Le 07/12/2016 à 14h56
S’ils y parviennent pour l’ensemble de leurs activités, partout dans le monde, ce serait un bel exploit et un exemple à suivre. Très bonne initiative !
Le 07/12/2016 à 15h00
Un vrai geste écolo serait de faire tourner les serveurs uniquement les jours pairs " />
Le 07/12/2016 à 15h04
les données personnelles des utilisateurs sont renouvelables.
Donc google va consommer 100% de vos données personnelles " />
Le 07/12/2016 à 15h26
Mais non tu as pas compris. C’est ceux qui ont une adresse IP qui se termine par un chiffre pari qui tourne les jours pair :p
Le 08/12/2016 à 11h12
Le 08/12/2016 à 11h21
Le 08/12/2016 à 11h27
Le 08/12/2016 à 11h39
C’est ça, j’en parle juste avant ton commentaire.
Le 08/12/2016 à 11h48
Le 08/12/2016 à 11h54
Et pour comprendre les tenants et les aboutissants, ce long article est intéressant :
“A propos de quelques objections fréquentes sur le nucléaire civil”https://www.manicore.com/documentation/articles/idee_nucleaire.html
Le 08/12/2016 à 11h56
Le 08/12/2016 à 12h03
Le 08/12/2016 à 12h14
Le 08/12/2016 à 12h17
Le 08/12/2016 à 13h04
Le 08/12/2016 à 13h04
Si tu places ton datacenter a côté d’un plan d’eau équipé d’un barrage hydroélectrique, tu as l’eau de refroidissement à portée de main et en tant que gros consommateur électrique placé à côté de la source de production, tu peux déclarer en t’appuyant sur la structure du réseau de distribution que tu ne consommes pratiquement que du jus d’origine hydroélectrique, et donc renouvelable.
Après, vrai/faux c’est une autre question. Mais je pense que la possibilité de mettre en avant cet argument fait partie des critères dans le choix des sites d’implantation des datacenters google. De toutes façons, sans cette solution, je ne vois vraiment pas comment faire fonctionner un réseau mondial de datacenters fonctionnant 24⁄24 sur une energie 100% renouvelable.
Le 08/12/2016 à 13h07
Le 08/12/2016 à 13h09
OK, mais concrètement, y a-t-il des datacentres qui s’installe à proximité d’un barrage ?
Ça ne m’évoque rien.
Note que pour le refroidissement, usuellement il n’y a pas besoin d’eau, on utilise la climatisation. Tu veux dire qu’on utilise l’eau du barrage directement comme fluide caloporteur (ou frigoporteur si on peut dire) ?
Le 08/12/2016 à 13h40
Le 08/12/2016 à 15h22
Le 08/12/2016 à 22h19
Le 09/12/2016 à 07h49
Le 09/12/2016 à 08h59
Ce commentaire me paraît plus raisonnable et informatif. De là à mériter l’emoji plus haut, faut pas pousser.
Le 09/12/2016 à 14h01
Le 09/12/2016 à 14h30
Le 09/12/2016 à 19h39
Le 09/12/2016 à 19h50
Le 10/12/2016 à 13h39
Je doute du nucléaire depuis saint Laurent des eaux.
L’État à créé l’autorité de sûreté nucléaire juste après. ..
Et bien sur pas un français n’a entendu qu’on était passé à deux doigts d’un Tchernobyl en France ( deux fois)
Le 10/12/2016 à 23h39
Pour revenir à la problématique de l’intermittence des énergies renouvelables tel l’éolien et le photovoltaïque, je pense que l’industrie des data center peut gérer de façon pragmatique ce problème en conjuguant l’offre d’énergie à la demande des utilisateurs.
En effet imaginez un google ou amazon possédant des parcs de data center installés à différents endroit des US ou du globe moduler la disponibilité de ses serveurs en fonction de la quantité d’énergie disponible à un endroit x et à un instant t.
Le fait que ces serveurs soit tous connectés, permettrait de répartir au mieux avec des algorithmes la charge sur différents sites afin de répondre à un objectif élevé de % d’énergie renouvelable.
Par exemple le soleil brille en permanence sur terre et tous ces serveurs sont connectés au même réseau (cf. les câbles sous-marins trans-continents de facebook et co.) et le vent doit bien toujours souffler quelque part sur Terre. Donc en déployant un parc de serveurs à des points stratégiques du point de vue potentiel énergétique, il doit être possible de faire fonctionner ce parc avec une disponibilité correcte je dirais 70%
Le 11/12/2016 à 09h37
Le 12/12/2016 à 09h39
Le 12/12/2016 à 09h42
Le 12/12/2016 à 09h45
Le 12/12/2016 à 16h23
Le 07/12/2016 à 15h31
Ca va devenir difficile de conduire sa Tesla au milieu d’autoroutes parsemées d’éoliennes… " />
Le 07/12/2016 à 15h31
Pas possib’ en IPV6
Le 07/12/2016 à 15h42
Google plus intelligent que tous les écolos du gouvernement français.
Le 07/12/2016 à 15h43
Je me demande comment ils font avec du 100 % éolien les jours où il n’y a pas de vent (ou très peu).
Je me demande aussi comment consommer “vert” alors que les câbles du réseau de distribution sont tous interconnectés. C’est comme si je disais que chez moi je ne consomme que de l’électricité d’origine hydro-électrique.
L’éolien reste une énergie d’appoint (faute de pouvoir stocker efficacement l’électricité), car même au niveau du territoire européen, il peut y avoir un manque de vent généralisé, cf par exemple “Intermittence et foisonnement de l’électricité éolienne en Europe de l’Ouest” http://www.sauvonsleclimat.org/etudeshtml/intermittence-et-foisonnement/35-fparticles/1161-intermittence-et-foisonnement.html
Le 07/12/2016 à 15h43
Très bon point pour faire baisser le prix de l’énergie renouvelable.
A voir s’ils seront suivis…
Le 07/12/2016 à 15h45
Le 07/12/2016 à 15h48
Oui l’électricité n’a de petit panneau pour dire d’où elle vient.
Mais ça n’empêche que si le fournisseur envoie du 300 kva sur le réseau, et que Google consomme 300kva, ben Google consomme de l’éolien.
Après reste les jours sans vent, et là on a :
Mais le recours aux centrales à charbon derrière les éolienne est courant c’est vrai.
Le 07/12/2016 à 15h58
Le 07/12/2016 à 15h58
L’idée est surtout de montrer, même si ça reste marketing de la part de Google & co, qu’il faut croire et investir davantage dans les énergies non renouvelables.
Si ces géants montrent la voie, ça va inciter plus de monde à y entrer, mettre de la R&D, créer de la croissance, des emplois, toussa toussa… " />
Bon, sur ce, faut que je postule à la primaire de la gauche (dés)unie, y’a moyen que je niq bien 2 ou 3 autres candidats en % de votes… " />
Le 07/12/2016 à 16h02
Le 07/12/2016 à 16h04
Le souci c’est que pour récupérer suffisamment d’énergie, il faudrait se placer près des voitures … et accessoirement géner le flux d’air des véhicules … donc faire consommer plus les voitures " />
Le 07/12/2016 à 16h08
Généralement les annonces de ce typent veulent grosso-modo dire que Google à des contrats pour x GWh / an avec des producteurs d’énergie renouvelable. C’est formidable, parce que ça permet d’ignorer totalement la gestion des creux. En pratique, ça reporte la difficulté technique (et le coût) de la gestion des creux sur les autres énergies.
L’article de Google n’est pas très clair à ce niveau, il ne permet pas de savoir si c’est de ça qu’il s’agit. Mais le fait qu’il ne dise pas clairement le contraire me fait penser qu’ils sont aussi hypocrites que les autres sur le sujet.
Le 07/12/2016 à 16h14
Le 07/12/2016 à 16h24
C’est une entreprise privée. Elle est là pour faire le plus de $ possible. S’ils font ça c’est que ça va leur permettre d’en gagner d’avantage. Ni plus ni moins.
J’espère que personne ne croit qu’ils font ça par pur altruisme…
Le 07/12/2016 à 16h27
En fonction de la fin du dernier chiffre du numéro de série t’es soit jour pair soit jour impair? Et il faut interdire les vieux serveurs énergivores en centre ville aussi? " />
Le 07/12/2016 à 16h28
Le 08/12/2016 à 05h08
Le 08/12/2016 à 06h33
A voir si dans les faits et sur le long terme cette déclaration (et engagement, on l’espère) de Google n’est pas juste une tentative de green washing pour se payer une réputation d’entreprise énergétiquement écoresponsable.
Reste que le recours massif à l’éolien ou le solaire pose aussi des soucis de pollution lors de la fabrication ou de l’installation (comme les tonnes de bétons des socles d’éoliennes).
C’est clair que l’avenir est au mix énergétique et à la réduction de la consommation.
Le 08/12/2016 à 06h34
Le 08/12/2016 à 07h18
@linkin623 Un détail qui est loin d’être négligeable: si le fournisseur d’électricité A (non renouvelable) produit trop pendant un instant t, il met à disposition sur le réseau le surplus qui est racheté par un autre qui lui ensuite peut le revendre à un client en considérant que c’est de l’électricité “propre”…
Alors pour certains, cela peut sembler au final s’équilibré, sauf qu’il faut bien comprendre qu’une énergie “sale” peut être virtuellement rachetée et revendue plusieurs fois en oubliant son origine non renouvelable.
Pour les autres, ceux qui parlent de récupérer de l’énergie via la circulation, au niveau des courants d’airs sous les ponts (ou même au bord des auto-routes), il faudrait vérifier que cela ne se traduit pas par une surconsommation des véhicules (cela modifie la résistance de l’air) qui serait finalement plus couteuse en essence/gazoile… que l’énergie récupérée ainsi. Je dis bien vérifié, je ne suis pas ingénieur, mais je me dis que si l’air “expulsé” au passage de la voiture rencontre une résistance plus élevée pour s’évacuer vers les côtés, alors cela doit rendre la pénétration de l’air moins bonne (comme si on enlever un peu d’aérodynamisme à la voiture) et donc demander plus d’effort au moteur, cela me parait logique, mais je peux me tromper.
Pour en revenir à la news, c’est quand même un geste, même si cela est sans doute avant décidé pour des raisons marketing, c’est mieux que rien et si cela peut réellement aider le développement des énergies renouvelables… Je considère que nous ne devrions plus utiliser de centrales au charbon et autre produit “Co2 friendly”, et à remplacer (je sais que je fais faire jaser certains) par du nucléaire en attendant de pouvoir se reposer réellement sur du renouvelable propre. Je suis dans une région où on se prend de plein fouet les particules rejetés par les centrales archaïque des allemands via les courants aériens et honnêtement, puisqu’il n’y a pas la possibilité de leur faire garder le fruit de le crainte du nucléaire, je leur en veux un peu (même si j’apprécie les allemands).
Je sais que les déchets radioactifs posent problèmes aussi, mais le problème a le mérite d’être très localisé, et l’urgence me parait être le réchauffement climatique et la pollution de l’air.
Le 08/12/2016 à 08h14
Ce qui est bien, ici, c’est que quoi que tu fasses tu es critiqué " />
Tu consommes de l’énergie n’importe comment “bouhhhh !” (pollueur)
Tu veux investir dans le renouvelable “bouhhhhh !” (pollueur)
Tu cherches à économiser “bouhhhh !” (ce n’est pas de l’altruisme, c’est pour le benef’)
Tu ne fais rien… “bouhh !” (avec leurs millions, ils pourraient investir dans l’énergie renouvelable)
C’est vrai que les éoliennes s’arretent, que les panneaux solaire polluent (production) etc. Mais sans expérience, on ne peut évoluer et trouver de nouvelles techniques, pour le stockage par exemple ou la production plus écologique…
Par exemple, les panneaux : il doit bien y avoir moyen de produire ces trucs en limitant la pollution (environnement de prod maitrisé, filtre etc.). Le fait que tous les panneaux soient produits en chine est surement la cause de pollution numéro 1 " />
Le solaire ne s’arrête pas au panneau. Certaines régions du monde peuvent utiliser des centrales solaire par génération de chaleur par exemple, ou encore les tours solaire qui réchauffent l’air au sol pour être aspirer par convection dans une tour bardée de turbine…
Mais effectivement, on manque le côté stockage efficace.
Le 08/12/2016 à 09h09
Le 08/12/2016 à 09h28
Le 08/12/2016 à 09h35
Le 08/12/2016 à 09h38
Google > Edf tempo >
  EDF
Le 08/12/2016 à 09h49
On en lit de ces aneries sur la production d’energie….
Le 08/12/2016 à 09h50
Le 08/12/2016 à 09h52
Le 08/12/2016 à 10h08
Sauf qu’a moyen terme ce qu’on va remplacer avec le renouvelable c’est le nucléaire, donc en france, l’exemple devient :
( j’ai tout doublé mais le principe est le même )
Année 1 :
Jour : 1MW charbon, 1MW nucléaire, 0MW solaire
Nuit : 1MW charbon, 1MW nucléaire,0MW solaire
Total : 4MW dont 2MW charbon
Année 2 : ( arret du nucléaire + augmentation de la consommation )
Jour : 0MW charbon, 8MW solaire
Nuit : 8MW charbon, 0MW solaire
Total : 8MW dont 4 MW charbon
Forcément les proportions sont pas exacts, mais tant qu’on ne sait pas stocker efficacement le solaire, le problème se pose. Même si dans l’idée je suis pro tout solaire ( on sait faire par luminescence aujourd’hui, donc ça produit même avec des nuages, moins certe ) , il faut de la diversité pour éviter le cas ci dessus et continuer la recherche dans le stockage ( bon, logique, j’invente rien hein ^^ ) :)
Le 08/12/2016 à 10h16
Le 08/12/2016 à 10h37
Avec un “petit” 130GWh, “Nevada Solar One” est tout de même pas mal du tout pour un projet entré en production en 2007…
Avec stockage de l’énergie sous forme d’huile et production d’énergie électrique par des turbines.
Bon OK, c’est un cas bien particulier (climat, lieu, …), mais sans fonds, les recherches de ce genre ne verraient jamais le jour.
http://y2u.be/tNFfmHzuqP4
Le 08/12/2016 à 10h54
Ils ont pas dit 100% eolien, ils ont dit 100% renouvelable. Sachant que l’une des contraintes majeures est l’approvisionnement en eau pour le refroidissement, une bonne partie du jus va probablement venir de l’hydraulique
Le 08/12/2016 à 16h09
Le 08/12/2016 à 16h14
Le 08/12/2016 à 16h21
Le 08/12/2016 à 16h25
Le 08/12/2016 à 16h37
Le 08/12/2016 à 16h44
Le 08/12/2016 à 16h46
Le 08/12/2016 à 16h49
Ceux qui pensent que le nucléaire permettra de remplacer la production de courant par des sources carbonées oublient un petit détail. IL n’y a qu’en France que 75% de notre production est nucléaire. dans le reste du monde cela ne représente que final que 12% de la production d’électricité. Il faudrait donc multiplier par 8 le nombres de centrales sans compte que la consommation d’électricité augmente aussi. Qu’il fasse parti du mixe énergétique oui pourquoi pas mais en aucuns cas il ne pourra faire vraiment baisser nos rejets de CO2
Le 08/12/2016 à 16h54
Tout ce que tu me dis est connu et archi-connu, en particulier d’un type comme Jancovici.
(toi dont je trouve souvent les commentaires pertinents, voire salutaires face à quelques énergumènes ici, je suis étonné de tes commentaires sur ce sujet)
Le 08/12/2016 à 16h57
Le 08/12/2016 à 16h57
Le 08/12/2016 à 16h57
vu que à part “lol”, t’es incapable d’avancer des arguments, je vais me contenter de “loler” aussi.
Le 08/12/2016 à 17h04
Le 08/12/2016 à 17h10
Le 08/12/2016 à 17h14
Le 08/12/2016 à 17h33
Le 07/12/2016 à 16h28
Il faut distinguer les producteurs d’électricité des distributeur d’électricité.
Lorsque
que quelqu’un souscris un contrat d’électricité renouvelable auprès de
son distributeur, ce dernier s’engage a ce que celle-ci ait été produite
dans sa totalité à partir de sources d’énergies renouvelables (énergie
solaire, éolienne, hydraulique, géothermique,
marémotrice, houlomotrice ou encore toute énergie issue de la biomasse).
Il est vrai qu’à strictement parler, un client ayant
souscrit une telle offre ne sera pas pour autant approvisionné via de
l’électricité verte. En effet, le distributeur d’électricité ne peut
pas s’engager à assurer une traçabilité physique de l’énergie (rien ne distingue « physiquement » l’électricité
délivrée à un consommateur ayant souscrit une offre verte de celle
délivrée à son voisin, détenteur d’un contrat d’électricité classique).
En revanche, l’ensemble des consommateurs peuvent favoriser certains
fournisseurs s’engageant, d’une manière ou d’une autre, à exercer un
moindre impact sur l’environnement. Au plus il y a de client demandant
de l’électricité verte, au plus le mix énergétique devra provenir
d’électricité provenant de ressources renouvelables.
Ton collègue n’est pas bête (même si son raisonnement n’est un peu erroné) et son choix doit être plébiscité.
Le 07/12/2016 à 16h31
Le 07/12/2016 à 16h33
Le 07/12/2016 à 16h34
Ils ne feront pas d’économie à court terme, mais la communication autour de cette démarche va leur rapporter.
C’est toujours intéressé.
Le 07/12/2016 à 16h40
Le 07/12/2016 à 16h40
C’est pour ça qu’en l’absence d’information précise, je part du principe qu’ils font la version hypocrite " />
Le 07/12/2016 à 16h56
Le 07/12/2016 à 16h58
Le 07/12/2016 à 17h02
Le 07/12/2016 à 17h02
Vivement qu’Apple s’y mette, va falloir alimenter les serveurs de gestion de leurs voitures autonomes*.
(*) Uniquement compatibles avec des iTrucs et rechargeables sur les iBornes, via adaptateur non fourni en option au prix révolutionnaire de 4000€ la prise.
Le 07/12/2016 à 17h06
Pour pousser le bilan un peu plus loin.
L’implantation de centres dans des pays froids est une bonne idée en soit. Par contre, l’impact sur les écosystèmes locaux ne sera pas non plus négligeable. A moins qu’on soit en circuit fermé avec réutilisation des calories rejetées pour alimenter du chauffage urbain par exemple.
Le 07/12/2016 à 17h25
Le 07/12/2016 à 17h32
c’est simple, ils s’engagent à injecter sur la grille autant d’électricité renouvelable que ce qu’ils ont consommés
Les energies renouvelables deviennent de moins en moins cher, Google le sait, et c’est pour cette raison qu’il investi là dedans, ni plus ni moins. Le bonus en coup marketing a dut inciter à le faire plus tôt ( surtout que se sécuriser ce genre de contrats à l’avance, avec le poid de google dans la négociation doit leur permettre d’avoir des tarifs avantageux
Le 07/12/2016 à 17h40
Il faut mettre des éoliennes à l’assemblée nationale : avec tout le vent que brassent nos hommes politiques, on va en produire des watts " />
Le 07/12/2016 à 17h46
Rigole si tu veux, ils ont les moyens de le faire.
Le 07/12/2016 à 17h58
Cela avec 2,6 gigawatts commandés sur novembre
2,6 GigOwatts Marty " />
Le 07/12/2016 à 17h58
2017, l’ensemble des distributeurs d’energie renouvelables auront passé un contrat d’exclusivité avec google ?
Le 07/12/2016 à 18h02
Le 07/12/2016 à 18h18
Pour faire simple, si X% des clients (en terme de consommation) demandent de l’électricité verte, le fournisseur doit s’assurer qu’au moins X% de ce qu’il fourni au total (à tous ses clients) sur l’année provient de sources vertes.
Ce qui veut dire que s’il n’y a pas de vent, c’est de l’électricité non-verte qui est fournie, mais que c’est compensé, à d’autres moments, en fournissant plus d’énergie verte. Tant qu’ils peuvent produire assez sur l’année, ça ne pose aucun soucis.
Donc, que ce soit Google ou pas qui consomme cette énergie verte, ça n’a aucune importance, en fait ces contrats portent sur la production, et non sur la consommation, ce qui est bien le but réel et efficace en fait.
Le 07/12/2016 à 18h54
Green Washing…
Le 07/12/2016 à 19h00
Le 07/12/2016 à 19h15
Surtout si les éoliennes sont blanches sur un ciel clair.
Le 07/12/2016 à 19h19
si google paie le fournisseur pour fournir 300 k dans l’année (et qu’il le fait), peu importe qui consomme l’électricité tant qu’elle a été payé par google et est partit sur le réseau
Le 07/12/2016 à 19h23
Tu ne crois en rien " />
Pourtant, ça existe les génies :  YouTube" />
Le 07/12/2016 à 21h31
Pas tout à fait bon ton exemple du haut. C’est la consommation totale de ces clients qui doit être produite (en équivalent évidemment) par des sources garanties renouvelables. ;) Mais sinon c’est ça :p
Le 07/12/2016 à 21h33
Le 07/12/2016 à 21h38
Ils ont les moyens de construire des champs de panneaux solaires, et la superficie qui va avec.
La nuit non ils ne puiseront pas dessus pour alimenter leurs serveurs, mais le principe des énergies renouvelables c’est de réinjecter au final dans le réseau autant que ce que l’on consomme. Donc si ils consomme 100MWh (chiffre imaginaire) 24h/24, mais en réinjectent 250MWh pendant 10h en journée, on a 2400MWh consommés par jours et 2500MWh réinjectés. Équation bouclée, il reste 100MWh à revendre au réseau en plus. :)
Le 07/12/2016 à 22h07
Est ce que faire fonctionner des chaudières au bois (le bois repousse) est considéré comme utiliser une énergie renouvelable ?
Parce que “énergie renouvelable” ne veut pas dire “sans pollution”.
Le 07/12/2016 à 22h41
Le 07/12/2016 à 22h54
Le 08/12/2016 à 00h52
Le 08/12/2016 à 03h44