Dès avril, plus de transparence sur les liens entre médecins et industriels de santé
Un lien dans un jeu de quille
Le 02 janvier 2017 à 13h54
3 min
Droit
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Le site « transparence-sante.gouv.fr », qui recense depuis 2014 les liens d’intérêts entre industriels de santé et médecins (notamment), sera bientôt plus complet. À partir du 1er avril, les internautes devraient en effet avoir accès aux détails des conventions signées entre les intéressés, à commencer par leur montant.
Né suite au scandale du Mediator, ce portail officiel est critiqué de longue date pour sa portée limitée. Y figurent notamment l’existence de conventions nouées par les médecins (par exemple pour la participation à un congrès organisé par un laboratoire), mais pas leurs juteuses contreparties... Les avantages en nature ou en espèce ne sont quant à eux déclarés que si leur valeur dépasse les dix euros.
Enfin les détails sur les conventions
En application de la « loi Touraine » du 26 janvier 2016, le ministère de la Santé a publié vendredi 30 décembre un décret qui devrait considérablement modifier l’intérêt de cet outil.
Les entreprises produisant ou commercialisant des produits à finalité sanitaire – ou même cosmétique – seront bientôt tenues de rendre publiques les « informations » contenues dans les conventions qu'elles signent avec des professionnels de santé (docteurs, pharmaciens, sages-femmes, infirmières, aides-soignants, kinés,...). Il s'agit plus particulièrement des « rémunérations » et « avantages » procurés « directement ou indirectement » à leurs bénéficiaires.
Chacun pourra ainsi savoir pour quel montant son médecin a conclu une convention avec tel ou tel laboratoire, par exemple. La seule condition : que la rémunération afférente soit supérieure ou égale à dix euros.
D’un point de vue plus pratique, le décret ajoute que les industriels concernés devront télédéclarer ces informations sur une base semestrielle :
- Le 1er septembre « au plus tard » pour les conventions conclues, les rémunérations versées et les autres avantages consentis au cours du premier semestre de l'année en cours.
- Jusqu’au 1er mars de l'année suivante pour les conventions conclues, les rémunérations versées et les autres avantages consentis au cours du second semestre de l'année précédente.
Cette réforme d’ampleur n’entrera toutefois en vigueur qu’à compter du 1er avril 2017, a annoncé la ministre de la Santé.
Rappelons enfin que la loi Touraine précise expressément que les informations contenues sur le site « transparence-sante.gouv.fr » sont dorénavant « réutilisables, à titre gratuit ». S’il est encore très compliqué d’en extraire directement des données (à cause de systèmes de captcha), le ministère de la Santé a mis en ligne en avril dernier un jeu de données réexploitables sur « data.gouv.fr », la plateforme nationale d’Open Data.
Dès avril, plus de transparence sur les liens entre médecins et industriels de santé
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Enfin les détails sur les conventions
Commentaires (71)
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Abonnez-vousLe 03/01/2017 à 13h15
Car il est préférable de rembourser des boules de sucre pour de la bobologie que des sirops à la codéine ou de l’ibuprofène avec tous leur effets indésirables .
Après si tu suis la théorie de l’homéopathie, une ordonnance avec une vingtaine de souches à prendre dans la journée c’est juste un non sens (en dehors du fait que c’est quasi impossible à appliquer).
Le 03/01/2017 à 13h19
Le 03/01/2017 à 13h20
Le 03/01/2017 à 13h24
Je pense que tu devrais saisir la CNIL pour ça. Sinon, tu peux laisser un message sur le site du Ministère de la Santé: République FrançaiseMais c’est clair qu’il devrait y avoir une page pour lancer une procédure de rectification, des erreurs cela existe. Le problème c’est quand elles ne sont pas corrigé.
Pour ma part, il manque clairement des entreprises qui offrent des repas au médecin (rien de grave mais il faut que tout le monde soit à la même enseigne).
Le 03/01/2017 à 13h27
+1
Le 03/01/2017 à 13h32
C’est vrai que ce n’est pas dans lesmentions légales que l’on va avoir l’information :
Erreur
Une erreur est survenue.
Par contre, dans la page contact, tu as l’adresse postale et un numéro de téléphone.
Tu envoies donc ta demande de rectification des informations te concernant en citant la loi informatique et liberté en écrivant directement à la Ministre, en joignant une copie d’une pièce d’identité.
Le 03/01/2017 à 13h39
Le 03/01/2017 à 13h44
Le 03/01/2017 à 13h48
Je reviens aux nouvelles !!
En gros, on me répond par mail que je dois prendre contact avec une personne du laboratoire concerné (on me donne les coordonnées, heureusement).
En fouillant un peu plus dans la base de données, je me rends compte que je suis aussi inscrit pour des avantages dont je n’ai pas profité et avec une mauvaise profession enregistrée.
Le 03/01/2017 à 13h53
Le 03/01/2017 à 14h03
Le 03/01/2017 à 14h15
Moi l’effet blouse blanche c’est plutôt ça : " />
Ça dépend juste de qui porte la blouse… " />
Le 03/01/2017 à 14h18
Tu leur envoies la loi informatique et libertés dans la gueule !
Ils sont responsables de rectifier les données personnelles inexactes dont ils assurent le traitement (ici la recherche par nom suivi de publication).
Plus précisément l’article 6 qui dispose que :
4° Elles sont exactes, complètes et, si nécessaire, mises à jour ; les mesures appropriées doivent être prises pour que les données inexactes ou incomplètes au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées ou traitées soient effacées ou rectifiées ;
et surtout l’article 40 qui te permets de faire cette demande :
I. — Toute personne physique justifiant de son identité peut exiger du responsable d’un traitement que soient, selon les cas, rectifiées, complétées, mises à jour, verrouillées ou effacées les données à caractère personnel la concernant, qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées, ou dont la collecte, l’utilisation, la communication ou la conservation est interdite.
Lorsque l’intéressé en fait la demande, le responsable du traitement doit justifier, sans frais pour le demandeur, qu’il a procédé aux opérations exigées en vertu de l’alinéa précédent.
En cas de contestation, la charge de la preuve incombe au responsable auprès duquel est exercé le droit d’accès sauf lorsqu’il est établi que les données contestées ont été communiquées par l’intéressé ou avec son accord.
Lorsqu’il obtient une modification de l’enregistrement, l’intéressé est en droit d’obtenir le remboursement des frais correspondant au coût de la copie mentionnée au I de l’article 39.
Si une donnée a été transmise à un tiers, le responsable du traitement doit accomplir les diligences utiles afin de lui notifier les opérations qu’il a effectuées conformément au premier alinéa.
Une petite menace de signaler leur refus à la CNIL devrait les motiver un peu plus.
Le 03/01/2017 à 14h29
Le 03/01/2017 à 14h33
Le 03/01/2017 à 14h42
Le 02/01/2017 à 14h23
D’une manière générale, il faudrait mettre sous très haute surveillance tout lien entre les industriels et les médecins. Et en particulièrement tout avantage en nature, publicités et promotion s’adressant à des professionnels de santé.
Et je pense qu’avant de réduire le remboursement de médicaments de base, on serait bien avisé de s’intéresser à ce problème.
Le 02/01/2017 à 14h23
Je vais enfin savoir combien boiron et son sucre vendu à prix d’or rémunère mon pharmacien vu toute la promotion faite pour cette arnaque dans sa pharmacie.
Le 02/01/2017 à 14h36
On travaille justement sur cette BDD pour un projet d’étude (assez mineur) ce semestre. Les conclusions ne sont pas toujours simples, mais on voit bien certains industriels qui arrosent des secteurs sensibles.
Le 02/01/2017 à 14h45
C’est une très bonne décision !
Le 02/01/2017 à 14h49
Lol.
La prochaine fois que je voudrai sucrer mon yaourt, je penserai à toi ^^
Le 02/01/2017 à 15h12
Beaucoup de ces “scandaleux avantages procurés indirectement” sont en fait destinés à financer le fonctionnement de centres de recherches publics. Notoirement sous financés par l’état.
Si on ne veut n’avoir affaire qu’à de blanches colombes sans aucun lien avec l’industrie, il faut s’en donner les moyens en finançant correctement les unités de recherche.
Le 02/01/2017 à 15h12
Très dangereux l’homéopathie….
C’est la première cause mondiale de diabète….
Le 02/01/2017 à 17h27
Tu m’as l’air d’être un sacré scientifique !
Le 02/01/2017 à 17h43
Je viens de calculer combien risque les entreprises qui ne déclarent pas et donc corrompent nos cher professionnel de santé:
75 000 € *5= 375 000 €
République Française
Le 02/01/2017 à 18h10
Le 02/01/2017 à 19h11
Pour poursuivre sur l’homéopathie mais en revenant sur le sujet de l’article, le site affiche les avantages en nature. Cela ne concerne absolument pas les pharmacies qui font des marges sur les produits vendus, ce qui n’apparait pas sur ce site.
Je suis cité à plusieurs reprises sur le site, sous plusieurs orthographes et à plusieurs adresses délirantes. Les montants sont complètement biaisés. Par exemple, le max pour un repas est de 60€, donc les labos mettent systématiquement ce prix max, même pour une pasta box…
Ensuite, le système devrait être profondément remanié. Il n’y a effectivement pas un centimes dans les unités de soins ou structure de recherche pour financer des congrès (dont le tarif est mirobolant). Si l’on veut continuer à se former, il n’y a pas le choix. Ma dernière demande de congrès auprès de mon CHU, faite 12 mois en avance, a été acceptée 6 mois après le congrès, où je ne suis donc pas allé.
Le 02/01/2017 à 19h33
Le 02/01/2017 à 19h35
En même temps, les marges osef non ?
Autant sur les médocs aux prix réglementés, la marge est la même pour tous (non ?), autant sur le “libre service”, les pharamaciens mettent les prix qu’ils veulent (ou plutôt “conseillés”) ?
Le 02/01/2017 à 19h36
Non sauf que je me suis faist avoir par mon pharmacien qui m’a conseillé cette escroquerie (j’en ai changé depuis mais l’actuel fait toujours autant de pub que l’ancien) car je n’avais pas pu avoir de rdv chez le médecin rapidement s’est encore pire que si je l’avais acheté moi même.
C’est en me renseignant un peu sur le produit (que je ne connaissait pas) que j’ai appris l’arnaque
Le 02/01/2017 à 19h37
La vitamice C boost un organisme fatigué donc participe à la guérison…
Du m’a l’air d’être un grand médecin toi.
Le 02/01/2017 à 19h46
Le 02/01/2017 à 19h56
Le 02/01/2017 à 20h11
J’invente pas la mémoire de l’eau et l’électromagnétisme, ça y est même dans wikipedia.
C’est pas parce-que quelque chose n’est pas scientifiquement prouvé que ça n’éxiste pas. Les exemples de théories farfelues qui se sont avérées vraies ne manquent pas.
Le 02/01/2017 à 21h42
je pense que leur BDD est correcte (sauf que j’ai été rentré sous 9 variantes différentes, comme s’ il n’était pas possible d’identifier les professionnels de santé à partir de leur numéro RPPS ou Adeli), c’est plutôt leur moteur de recherche qui doit être à chier.
Le 02/01/2017 à 22h06
L’induction ne nécessite pas de contact.
Je ne suis pas scientifique, mais le principe du chat de Schroedinger ne dit- il pas quelque part qu’on ne pourra jamais reproduire deux fois la même expérience dans l’absolu ?
Trop de choses nous échappent encore dans cet univers. C’est comme parler de matière sans avoir connaissance des atomes, et encore, on n’a pas prouvé qu’ils existent… .
Le 02/01/2017 à 22h56
Le 02/01/2017 à 23h25
Encore une fois on lit des enormes contresens scientifiques et des aneries profondes dans les commentaires de nxi sur les sujets qui touchent a la pharmacie.
J’espete que vous n’etes pas aussi mauvais en informatique (qui n’est pas une science) que vous l’etes en pharmacologie, les gars.
Heureusement que de vrais pharmaciens de profession, qui se reperent vite, viennent rectifier un peu vos certitudes, les amis.
Le 02/01/2017 à 23h44
Je te rassure en allopathie aussi il y a de l’escroquerie/mauvaise fois sur certains médicaments de “bobologie”.
Beaucoup de médicaments conseils n’ont qu’un impact limité et servent plus à atténuer la gène et à aider le malade à prendre patience (un patient c’est jamais très patient).
L’homéopathie malgré ses controverses, à un mérite que personne ne lui conteste: elle a nocivité faible (malgré quelques effets nocebo). Et il est largement préférable de prendre l’Arnica Montana 9CH que l’ibuprofène pour un bleu qui sera par la suite disgracieux.
Le 02/01/2017 à 23h58
Le 03/01/2017 à 00h23
Le 03/01/2017 à 07h25
Le 03/01/2017 à 07h41
J’étais tech dans un gros labo de recherches à l’époque de la mémoire de l’eau. Ce truc là était tellement débile que ca mériterait d’être cité en exemple dans toutes les formations scientifiques.
Pour faire court, la notion de preuve dans toute expérimentation scientifique repose en premier lieu sur la reproductibilité des résultats. C’est pour ca qu’on les publie, et que la méthodologie est précisément décrite dans les publications: pour qu’un résultat soit crédible, il faut qu’il puisse être reproduit ailleurs. Et aucune équipe n’a jamais pu reproduire les résultats de Benveniste. Ca a beaucoup fait parler à l’époque, et on connait tous l’explication: le tech labo de Benvéniste remplissait ses plaques ELISA de façon séquentielle, sans appliquer le principe de répartition aléatoire des échantillons, ce qui est vraiment la connerie de base à ne pas faire.
Personne n’a jamais reproduit ces résultats en répartissant aléatoirement les échantillons sur les plaques. Si je me souviens bien, son équipe était même allée dans un labo israélien pour réaliser les manips en parallèle, avec les mêmes réactifs et tout et tout. Résultat: ca a marché avec le tech de Benveniste, et pas avec le tech israelien dans la pièce à côté. Dans ce cas, tous les chercheurs du monde en concluent immédiatement à un biais de manipulation. Pas Benveniste, qui s’est enteté à défendre un truc indéfendable et a plongé direct dans la théorie du complot.
Le biais de manip a même été démontré plus tard, c’était lié à la vitesse de réaction dans les puits des plaques ELISA. Ce truc là a fait rigoler tout le petit monde des labos de recherche à l’époque, mais la légende a persisté.
Le 03/01/2017 à 08h07
Le 03/01/2017 à 08h13
Les industriels publient aussi. Mais pas tout, à cause de la protection du secret industriel.
Pour les études chez l’Homme, effectivement, tous les essais cliniques sont soumis à autorisation, avec des procédures très similaires dans la plupart des pays, et déclaration obligatoire sur des registres (EMA en Europe). Contrairement à ce que dit la légende urbaine, il n’est pas difficile de savoir qui est en train de faire quoi. Et les “ministères” (en fait c’est pas toujours des structures ministérielles qui gèrent ca) sont parfaitement au courant des axes de recherche de tout le monde, industriels compris.
Le 03/01/2017 à 08h20
Le 03/01/2017 à 08h25
Le 03/01/2017 à 08h52
Le 03/01/2017 à 09h37
L’article est flou ici.
Ce qui existait déjà : un labo me paye un restau, ou un congrès pour une raison X ou Y (en général pour que je me forme sur une maladie dont il propose un médicament). Il le marque sur le site internet. Dessus il y a PLEIN déjà de “petites” ou moyennes choses.
La ou était la faille est que si je ne suis pas un médecin moyen mais un grand ponte, et que je veux toucher de l’argent, je fais un contrat avec le labo. Et là, comme on ne dévoile pas le montant du contrat, il était marqué uniquement sur le site internet “convention avec le labo”, sans la somme.
Donc au final les conflits d’intérêts les plus manifestes étaient moins bien visibles que les “petits”
Ce qui va changer c’est que ces conventions seront mieux notées.
Au final il y aura vraiment plus de transparence : quasi tout sera sur la place publique. Après j’imagine que pour les très gros, il y a toujours moyen de détourner le système (créer une boite, et se faire payer via sa boite par exemple), mais cela sera marginal.
Et effectivement ce système devrait être étendu à toutes les professions à risque de conflit d’intérêt : politiques, journalistes…
Le 03/01/2017 à 10h11
Le 03/01/2017 à 10h44
Le 03/01/2017 à 12h07
La santé est une mafia depuis toujours, les apprentis-sorciers ont troqué les amputations et les lobotomies par des molécules chimiques dont ils testent les effets secondaires en direct sur leurs patients, qui leurs servent de cobayes payants très cher pour se faire empoisonner " />
Le 03/01/2017 à 12h52
+1
Franchement, quand je vois certains patients qui résolvent quelques problèmes de santé bénins avec l’homéopathie, j’ai beau ne pas croire au principe des dilutions, je me dis que c’est quelques patients “guéris” avec un minimum de risques iatrogéniques.
Ça ne marche d’ailleurs pas avec tout le monde et c’est souvent le même profil de patients qui se soignent avec de l’homéopathie.
Le 03/01/2017 à 12h53
J’ai commencé à mettre un peu les doigts dedans aussi :  GitHub
Le 03/01/2017 à 13h06
Je viens de refaire un petit tour sur le site pour voir où j’en suis au niveau corruption et je viens de m’apercevoir que j’ai soit disant eu des repas offert par un laboratoire alors que je ne fais que des gardes chez cet employeur…
Je soupçonne le laboratoire d’avoir rajouter des participants pour augmenter la note du restaurant.
J’ai vérifié sur le site et pas moyen de faire réclamation pour une déclaration litigieuse…
Le 02/01/2017 à 15h25
Faudrait déjà apporter ne serait-ce qu’un début de preuve de la prétendue inefficacité de l’homéopathie…
Sur les médicaments “classiques”, il y en aurait pas mal à redire aussi, entre les infimes changements sur les formules n’apportant rien de significatif si ce n’est un nouveau brevet, ou encore la palanquée de médicaments palliatifs devant être pris à vie mais ne soignant rien par seul souci de rentabilité…
Le 02/01/2017 à 15h27
Pas seulement les centres de recherche. Les services de soin sont entièrement dépendants des labos pour la participation aux congrès ou l’organisation de rencontres régionales : il n’y a aucun budget pour ça dans les hôpitaux.
Le 02/01/2017 à 15h28
Le 02/01/2017 à 15h32
" />
Pour rigoler j’ai tapé mon nom dans la BDD.
Alors déjà j’apparais sous 9 variantes de noms différents. Je coche les cases correspondantes et au milieu de mes résultats il y a ceux d’une personne qui n’est pas moi du tout. Bravo les gars, c’est du sérieux votre site " />
Le 02/01/2017 à 16h08
Je ne suis pas catégorique, mais je pense que plusieurs études ont prouvé inefficacité de l’homéopathie (un sciences et vie en avait fait un dossier). Ce qui fonctionne pour l’homéopathie, c’est l’effet placébo. Tout comme un médicament prescrit par un médecin est plus efficace que si c’est ton voisin qui te dit le prendre. Il parait même que le prix a un effet; plus c’est cher, plus c’est efficace.
Mais le principe de l’homéopathie, … hum hum …
Le 02/01/2017 à 16h15
Un lien dans un jeu de quille drill
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Le 02/01/2017 à 16h31
En fait, c’est dangereux de dire que l’homéopathie n’est pas plus efficace que l’effet placebo vu que les études se contredisent.
Même wikipedia n’est pas fiable vu qu’ils disent que c’est inefficace, puis modère en disant que certaines méthodes sont mal connues.
Je pense notamment à la mémoire de l’eau qui est un concept récent et novateur mais qui semble atteindre certaines limites au niveau de nos connaissances en physique/chimie.
Le 02/01/2017 à 16h49
Le 02/01/2017 à 16h52
Renseigne toi sur ce qu’est la mémoire de l’eau avant de te ridiculiser en la comparant à son mélange avec des éléments chimiques. Ça n’a strictement rien à voir.
Le 02/01/2017 à 16h58
Le mémoire de l’eau fait parti des pseudo science.
Quand aux préparations boiron lisez leur pub ou leur procédés de fabrication pour comprendre le foutage de gueule.
En tout cas le truc anti grippe anti rhume mais pas anti conneries à 30€ la boîte que mon pharmacien a tenu absolument à me refourguer n’a servi absolument à rien sauf vider mon porte feuille.
Au final un tube de vitamine c de l’eau de mer pour le nez ainsi qu’un fludifiant des sécrétions pour moitié moins que la boîte auront été largement plus efficace
Le 02/01/2017 à 16h59
Tu vas être déçu, Boiron ne donne pas de gros cadeaux dans mon souvenir. Après personne ne t’oblige à prendre de l’homéopathie surtout dans le cas de maladie grave.
Petit rappel pour le Code de la Santé Publique, on ne demande pas un médicament de soigner mais de ne pas nuire: République Française
Article L5111-1
“ On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés …”
Donc, l’homéopathie ou toutes autres thérapie à base de plante dont les effets sont sujet à débats et dont l’autorité sanitaire tolère des études moins contraignante que les médicaments de Big Pharma sont concidéré par le législateur comme un médicament même si cela ne peut ne pas soigner. Les AMM c’est juste un moyen pour l’autorité sanitaire de s’assurer que le médicament ne tue pas.
Le 02/01/2017 à 17h01
Olaaa, je ne pense pas avoir été agressif…
Il existe des protocoles scientifiques qui permettent de reproduire des expériences pour les valider. Ce qu’il n’a apparemment pas été possible de faire pour la mémoire de l’eau (pour le moment).
Effectivement, je n’ai peut être pas bien compris le principe de “mémoire” :
“l’eau qui a
été en contact avec certaines substances conserve une empreinte de
certaines propriétés de celles-ci alors même qu’elles ne s’y trouvent
statistiquement plus”
Mon dernier paragraphe ne cherchait pas à parler de mélange, mais de contact, de mise en présence. “Cette eau a donc été en contact avec une multitude d’éléments, dont elle a le souvenir, pas besoin de d’homéopathie.
“
Le 02/01/2017 à 17h03
+1
Certains trous dans la raquette arrangent bien les autorités sanitaires qui ont un budget limité.
Bizarre que les laboratoire ne soient pas plus contraints de publier toutes leur études sur les humains et pas seulement celle qu’ils mettent dans leur demande de mise sur le marché des médicaments.
C’est pas comme si pour faire une étude sur des humains, il faut demander une autorisation aux ministères de la santé des pays concernés.
Le 02/01/2017 à 17h09
Le 02/01/2017 à 17h20
Le 02/01/2017 à 17h24