Présidentielle : une fondation propose un pacte numérique pour peser dans l’élection
Courage, signons
Le 22 février 2017 à 09h00
5 min
Économie
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Une fondation propose neuf principes pour garantir un bon développement numérique français. Soumis aux candidats à la présidentielle, ce pacte doit mettre ces sujets sur la table, alors qu'ils ne semblent encore être qu'une considération secondaire.
Des figures du numérique veulent leur place dans la campagne présidentielle. La Digital New Deal Foundation (Fondation du nouveau pacte numérique) demande aux candidats d'adhérer à neuf principes, à même selon elle d'améliorer la numérisation de l'économie et de la société françaises. À Europe1, elle affirmait envoyer hier les demandes aux différents partis.
Plus de 80 signataires dont des PDG du CAC40
Le pacte est notamment signé par Sébastien Bazin (PDG d'Accor), Michel Combes (PDG de SFR), Delphine Ernotte (présidente de France Télévisions) ou encore Guillaume Pépy (PDG de la SNCF), parmi plus de 80 personnalités. Des soutiens de poids pour des idées qui se veulent, sans surprise, volontaristes sur l'économie et l'accélération du numérique dans toutes les couches de la société, notamment dans l'éducation.
Le pacte rappelle que les technologies ne sont pas neutres, et estime qu'il faut favoriser le développement français. Cela passe, entre autres, par un meilleur financement des jeunes pousses. Si de nombreuses entreprises se créent, peu trouveraient les financements suffisants pour se développer.
Économie et diffusion du numérique
« Les start-ups [françaises] existent, mais elles restent très petites face aux géants du web (sic). [...] Nous avons un engagement de meilleur financement des start-ups, mais on dit aussi qu'il faut accompagner nos PME et ETI à prendre cette mutation numérique » affirme sur Europe1 Olivier Sichel, président de la fondation, et ancien patron de LeGuide. Il demande aussi à lutter contre l'évasion fiscale des grands groupes numériques. « Nous proposons de retrouver une équité fiscale » continue-t-il, demandant aussi une meilleure protection des travailleurs liés aux plateformes.
La fondation réclame également que les fournisseurs de services (over the top) contribuent au financement des réseaux. Cela en plus d''une meilleure répartition de leurs revenus avec les producteurs de contenu (donc ayants droit). Des complaintes habituelles du secteur des télécoms et des industries culturelles, sous couvert entre autres d'améliorer la couverture des zones prioritaires (en plein chantier).
Des domaines comme la numérisation des entreprises, sur laquelle la France accuse un sérieux retard, sont aussi au programme. En toute fin, apparaissent la numérisation du domaine de la santé et de l'éducation, après les mentions des données ouvertes (open data) pour jauger l'action publique. Des domaines potentiellement rémunérateurs, dans la lignée d'initiatives comme la consultation sur la loi Numérique. Notons tout de même la place de choix de la protection de la vie privée, en plein chamboulement européen sur le sujet.
Neuf principes et de nombreuses propositions
Dans le détail, les neuf principes auxquels le Pacte numérique demande d'adhérer sont de :
- Garantir un droit fondamental à la protection des données personnelles (gouvernance individuelle des données, créer un organe de défense des libertés numériques et soutenir la protection des données à leur sortie de l'UE)
- Exploiter le numérique pour la démocratie (continuer dans l'open data, soumettre au moins un texte de loi par an à consultation publique et veiller au pluralisme sur les plateformes avec algorithmes)
- Renforcer la numérisation de l'économie (accélérer le mouvement dans les PME et ETI, diriger les livrets et l'assurance vie vers les jeunes pousses et améliorer le compte PME Innovation)
- Utiliser le numérique pour l'efficacité de l'action publique (garantir une part du budget de l'Etat à la numérisation de l'administration et exploiter les données publiques pour le pilotage et le contrôle de l'action)
- Résorber les fractures de la société via le numérique (obliger les services Internet à contribuer au financement des réseaux, notamment dans les zones mal couvertes, et améliorer le partage des revenus des plateformes vers les producteurs de contenus)
- Revoir les droits des « nouveaux » travailleurs indépendants (repenser leur protection sociale, permettre leur action collective contre les plateformes et, encore, encourager la répartition de la valeur vers les producteurs de contenus)
- Rééquilibrer le jeu fiscal (sur la base de l'établissement stable, celui à même d'imposer)
- Ouvrir la santé au numérique (former les professionnels et créer un cadre européen pour l'accès du secteur numérique aux données de santé)
- Numériser l'éducation (former les enseignants, avoir un responsable de la pédagogie numérique dans chaque université et former 200 000 développeurs)
Ces propositions ne semblent pas encore avoir reçu de réponse de la part des candidats en lice. Rappelons que nous avons longuement discuté avec Yannick Jadot du numérique, notamment dans le domaine de l'éducation.
Présidentielle : une fondation propose un pacte numérique pour peser dans l’élection
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Plus de 80 signataires dont des PDG du CAC40
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Économie et diffusion du numérique
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Neuf principes et de nombreuses propositions
Commentaires (87)
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Abonnez-vousLe 22/02/2017 à 11h01
d’ailleurs, Google et Facebook ne demandent que ça : financer les réseaux dans les zones mal couvertes.
Le 22/02/2017 à 11h06
Qu’il commence par reconnaitre le métier de devellopeur en arrêtant de les payer a coup de lance pierre. (Je ne compte plus les offres a 1500€/brut sur Paris ). Ils auront déjà plus de développeurs. Ou en tout cas moins a se barrer a l’étranger
Le 22/02/2017 à 11h07
Souhaitons le même succès que le pacte écologique de Nicolas Hulos en 2007 !
Ha ha ha ha ha…
Le 22/02/2017 à 11h08
200k dev, c’est énorme. Il y a une pénurie de développeurs, certes, mais de là à lancer 1⁄3 d’une classe d’âge…
Ils pourraient former des ingénieurs à la place, la france en manque, et peut-être les orienter informatique s’il faut.
>(obliger les services Internet à contribuer au financement des réseauxderrière c’est taxe google, payer pour le réseau, etc. Moyen moyen pour moi>améliorer le partage des revenus des plateformes vers les producteurs de contenuscommission copie privée, sors de ce corps" />. Les plate-formes payent leurs impôts, et le reste on laisse faire le libéralisme.
Pour le reste, je suis favorable
Le 22/02/2017 à 11h12
Ces propositions ne semblent pas encore avoir reçu de réponse de la part des candidats en lice.
Certains ont exposé leur plan numérique avant ce pacte " /> Voir le livret numérique de Mélenchon.
Je trouve que c’est assez intéressant. Je n’ai pas entendu les autres candidats (pas encore eu le temps de creuser le sujet).
Le 22/02/2017 à 11h25
Oui je me doute que les principaux visés sont Youtube et Netflix. Mais à ce moment là il faut aussi taxer les chaine de TV qui diffuse par internet.
D’ailleurs, comment on fait pour choisir qui paye combien? Au doigt mouillé? Au CA?
Tout le monde a abandonné le rateau pour la TNT par internet, bah oui du coup internet ca marche moins bien quand la TV est allumée, quelle surprise..
20h30-22h, je doute que ce soit Youtube le problème. La TV par internet me semble un bon coupable, je n’oublie pas NetFlix et le porn pour autant :)
Le 22/02/2017 à 12h11
Le 22/02/2017 à 12h31
Mesure 6 : “ouvrir aux indépendants les conditions d’actions collectives à l’encontre d’une plateforme”.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi dite “travail”, cette revendication est inscrite au sein des articles L7342-5 du code du travail ( les grèves des travailleurs indépendants utilisant des plateformes d’intermédiation ne peuvent constituer un motif valable de sanction) et L7342-6(ces même indépendants sont libres de créer des syndicats et “de faire valoir par son intermédiaire leurs intérêts collectifs”).
Les autres dispositions de l’article 60 de cette même loi (cotisation à la caisse des accidents du travail/ maladies professionnelles, prise en charge des frais de formation professionnelle et de validation d’acquis) ne sont pas encore applicables, faute de publication des dispositions règlementaires ( initialement prévues en décembre 2016).
D’autres mesures de ce “Pacte” sont d’ores et déjà applicables et appliquées, comme par exemple : l’affiliation obligatoire au RSI lorsque les revenus annuels retirés de la mise en location d’un meublé par l’intermédiaire d’AirbnB sont supérieurs à 23 000 euros, ou supérieurs à 7 800 euros pour la location de véhicule . la désignation d’un référent numérique dans chaque université. De plus, il existe au niveau communautaire, un projet de révision de la directive TVA, aux fins de faciliter l’ e-commerce transfrontalier B2B et B2C. De manière plus générale, ce Pacte reprend les idées forces avancées en mai 2015 par la Commission européenne lors de la présentation de sa stratégie pour un Marché Unique Numérique.
Par conséquent, il est possible de s’interroger sur la finalité politique poursuivie par ce “Pacte” et ses signataires. Un début d’indice est le nom de domaine de l’adresse électronique du directeur de ce mouvement : @5emegauche.com.
Le 22/02/2017 à 12h37
Le 22/02/2017 à 12h42
Le 22/02/2017 à 12h55
Le 22/02/2017 à 13h01
tout ce que tu dis dépent de ton niveau initial, de tes camarades et de tes professeurs évidemment.
J’ai eu comme tout le monde des profs excellents et d’autres moins bons, certains en histoire dictaient et d’autres arrivaient à nous intéresser au sujet. Idem en maths et en français.
Je pense que je tiendrais en première sans souci, si je retournais dans la mienne.
Le 22/02/2017 à 13h05
Le 22/02/2017 à 13h05
Le 22/02/2017 à 13h07
Le 22/02/2017 à 13h09
Le 22/02/2017 à 16h58
Le 22/02/2017 à 16h59
Le 22/02/2017 à 17h37
Le 22/02/2017 à 17h43
Le 22/02/2017 à 17h52
Le 22/02/2017 à 18h02
Le 22/02/2017 à 18h10
Je ne suis pas sûr que les box et les équipements intermédiaires du FAI aient des adresses non routables (privées donc), en fait c’est l’inverse, cf l’exemple du traceroute. Je ne dis pas qu’un FAI n’utilise aucune adresse privée mais ça doit être des besoins particuliers purement internes (administration de certains équipements peut-être).
Le 22/02/2017 à 18h15
Le 22/02/2017 à 18h19
Je parle des parties de réseau de FAI qui gèrent la Télé ou la VOIP pour les adresses privées, c’est pour cela que je disais que ce n’était pas Internet. C’était le sujet initial et la cause de notre désaccord. Au moins chez Orange, elles sont en adresses privées.
Sinon, je suis d’accord avec toi, bien qu’il me semble avoir déjà vu des adresses privées lors d’un traceroute avant de sortir du réseau du FAI (je ne sais plus si c’est chez Free ou Orange).
Le 23/02/2017 à 07h58
Le 23/02/2017 à 08h03
Le 23/02/2017 à 08h40
Pas la peine de sortir des trucs qui n’ont rien à voir.
Passons.
(NB : une connectivité IP avec le reste du réseau Internet, évidemment)
Le 23/02/2017 à 08h43
Le 23/02/2017 à 09h04
Le 23/02/2017 à 09h06
Le 23/02/2017 à 09h32
Le 22/02/2017 à 13h12
Le 22/02/2017 à 13h15
Le 22/02/2017 à 13h18
Le 22/02/2017 à 13h22
Si, c’est de l’IP, mais cela ne passe pas par Internet : aucune raison de sortir du réseau du FAI. En plus, comme déjà dit, ce sont des équipements dédiés pour garantir la qualité de service nécessaire à la TV et la la VOIP. Ils ne passent donc pas par les mêmes routeurs du FAI que ceux qui sont utilisés pour accéder à Internet.
Utiliser la box du FAI derrière un routeur est compliqué en ADSL, puisqu’elle sert aussi de modem. Certains arrivent à se passer de la box Orange pour accéder à la TV, mais cela n’est pas simple. Cela passe par des VLAN séparés qu’il faut configurer sur son routeur.
Le 22/02/2017 à 13h25
Le 22/02/2017 à 13h32
OlivierJ a écrit :
tout ce que tu dis dépent de ton niveau initial, de tes camarades et de tes professeurs évidemment.
J’ai eu comme tout le monde des profs excellents et d’autres moins bons, certains en histoire dictaient et d’autres arrivaient à nous intéresser au sujet. Idem en maths et en français. Je pense que je tiendrais en première sans souci, si je retournais dans la mienne.
Sauf que l’éducation ne devrais pas être à la tête du “client”. T’a des profs il s’en battent complètement, j’avais un prof de math c’était 1h de devoir systématique, même si un autre prof te filais lui aussi un devoir d’une heure en plus des révisions pour un devoir sur table. Et entre nous l’éducation devrais aussi servir à savoir vraiment réfléchir pour justement éviter de sortir de telle ineptie adulte. Ce n’est pas parce que toi tu à eu une bonne expérience que d’autre n’en ont pas eu et qu’il ne faut pas étudier la moyenne des expériences.
Le meilleurs, c’est de bon profs, peut de devoir et un petit football pendant 3h le mercredi matin, avec le samedi et le dimanche pour faire la grasse mat. tout le monde voudra signer à ce tarif. Mais le pire, ça peut être 2h de devoir chaque soir, un devoir sur table de 4h tous les samedi matin, et la personne voudra signer. Tant qu’il y à pas de règle écrite c’est à la tête du client et ça ne donne jamais rien de bon.
Car dans l’absolu : Tu tombe dans un école / lycée de “ouf” > pas de vie. Tu fais des études de “ouf” > pas de vie, puis 5 ans laborieuse dans un travail de “ouf” > Tu commence enfin à souffler à 30 ans… Je ne prendrais même pas l’exemple du japon ou cela perdure tout une vie, ce qui amène de gros problème au niveau de la natalité parce que justement les gens n’ont plus de vie.
A contrario t’en à qui vont au lycée en dilatante, rencontre une petite mignonne, font des études simplette pour devenir plombier, gagnent rapidement bien leur vie. A 30 ans le deuxième gamin est déja en route, ils ont payés 1⁄3 de leur maisons, ect…
Le 22/02/2017 à 13h41
D’où le slogan “Internet par $FAI” :)
Je vois le principe mais une partie des équipements entre le particulier et le FAI sont mutalisés non?
DSLAM, NRA, tout ca
VLAN taggué donc “invisible”, ca sort pas du réseau du FAI donc pas vraiment “internet”.
Si quelqu’un a de la littérature la dessus, je veux bien
Le 22/02/2017 à 13h51
OlivierJ a écrit :
Sauf que l’éducation ne devrais pas être à la tête du “client”. T’a des profs il s’en battent complètement […]
Le meilleurs, c’est de bon profs, peut de devoir et un petit football pendant 3h le mercredi matin[…]
A contrario t’en à qui vont au lycée en dilatante, rencontre une petite mignonne, font des études simplette pour devenir plombier…
Si je voulais être désobligeant, je me contenterais de conclure qu’en dépit du fait d’avoir réalisé des études, tu as appris la grammaire en dilettante avec peu de devoirs. Le foot ou les grasses matinées en sont peut-être la cause. Toutefois, ma bienveillance toute naturelle m’incite à te recommander d’investir dans un correcteur orthographique, tel qu’Antidote ou Cordial.
Le 22/02/2017 à 13h52
L’éducation ne devrait pas être à la tête du client oui, sauf qu’il y a 717500 vendeurs qui parlent à 10215800 clients.
Tous ces acteurs ont eu des parcours différents, il est normal que tout le monde ne ressortent pas avec le même baggage.
Le 22/02/2017 à 14h03
Le 22/02/2017 à 14h03
(je précise que je n’ai pas sorti ces chiffres de mon chapeau mais du site de l’ENhttp://www.education.gouv.fr/cid57111/l-education-nationale-en-chiffres.html en prenant les “secteurs publics” uniquement)
Le 22/02/2017 à 14h07
Le 22/02/2017 à 14h14
Et pourtant j’ai fait des effort, la je me demande si je met un S ou un T
à “fai” :/ Par contre en anglais je fais dix fois moins de fautes et
quand je code encore beaucoup moins :/
La conjugaison du verbe “mettre” à la première personne du singulier est encore à améliorer : Je mets. -)
Le 22/02/2017 à 14h31
Le 22/02/2017 à 14h46
Bah.. des points communs.. en fonction des zones oui..
Mais (attention, cliché) quelle point commun entre le petit garcon issu d’une bonne famille de Neuilly qui entend ses parents parler politique et va faire du cheval après être aller à l’église et la petite fille de Aulnay-sous-bois qui entend ses parents parler une autre langue que le Francais et qui aide sa mère à faire la cuisine?
Il n’ont pas baigné dans le même milieu, n’ont pas les mêmes références..
Apprendre betement ne sert à rien, mais il faut un certain socle de connaissance (en base 10, 1+1=2 cest comme ca) pour ensuite apprendre à raisonner.
La politique est un cas intéressant et les discussions d’une VIeme République sont stériles si on ne sait pas ce qu’est la Ve
Le 22/02/2017 à 14h54
Pareil, ça m’a fait plaisir :)
Le 22/02/2017 à 15h14
Le 22/02/2017 à 15h29
Le 22/02/2017 à 15h34
Le 22/02/2017 à 15h38
Je n’ai pas bien compris tes propos, c’est un peu confus et tu es parti un peu dans tous les sens.
On n’a pas tous eu une bonne expérience de l’école, ça dépend de divers facteurs, mais comme les profs sont divers on a presque toujours eu quelques profs qui ont réussi à nous intéresser à leur matière.
J’étais dans ce qu’on appelle un bon lycée avec des élèves de milieu plutôt CSP+, mais ça n’est pas pour autant que tout le monde était bon ou que les profs étaient tous super, on a aussi eu quelques fumistes.
Le 22/02/2017 à 15h45
Le 22/02/2017 à 16h02
Le 22/02/2017 à 16h09
Tu n’es pas d’accord avec la définition ou bien est-ce parce qu’il y a des “raisons” techniques?
Si les paquets sont VLAN-taggués, sont-ils routables par tous les FAI ou bien sont-ils dropés?
Le 22/02/2017 à 16h10
Le 22/02/2017 à 16h11
Le 22/02/2017 à 16h24
Le 22/02/2017 à 16h33
Le 22/02/2017 à 16h35
Le 22/02/2017 à 16h38
Le 22/02/2017 à 16h42
Dans un sens je suis d’accord avec ton commentaire. Toutefois, il y a bien une différence (minime mais non-négligeable) entre un service spécialisé d’un opérateur télécom et un service OTT qui utilise l’accès fourni par un FAI :
En tout cas, finalement j’aime bien ton commentaire car on voit bien qu’il n’y a pas grande différence entre les deux solutions : la neutralité du Net dont se targuent les opérateurs VS la neutralité que revendiquent les services web (Google-Netflix-etc) - ce sont des postulats qui ne servent qu’à tirer la couverture à soi en se drapant dans la légitimité d’une gestion des réseaux qui serait soit-disant vertueuse.
Le 22/02/2017 à 16h42
Le 22/02/2017 à 16h44
Le 22/02/2017 à 09h03
Le problème est qu’il n’y à aucun moyen légale pour les obliger à appliquer leurs promesses." />
Le 22/02/2017 à 09h17
Ils ont utilisé le mot numérique, et pas le mot digital, je signe " />
Le 22/02/2017 à 09h19
Pourquoi pas mais pourquoi aller chercher des PDG du CAC40 ? C’est censé apporter de la crédiblité au pacte ? " />
Le 22/02/2017 à 09h29
Pour un candidat aux présidentielles, oui.
Le 22/02/2017 à 09h29
Ben evidemment, sinon comment veux-tu qu’on ecoute les elucubrations de quelques gugusses dans un garage ?
Le 22/02/2017 à 09h31
La plupart des membres-fondateurs de cette fondation sont issues des grandes écoles prestigieuses (ENA, Polytechnique, etc) et sont dirigeants de grande sociétés françaises (notamment SFR et Orange) :
Le 22/02/2017 à 10h18
> “La fondation réclame également que les fournisseurs de services (over the top)
contribuent au financement des réseaux.”
Donc pour aider les start-ups francaises, on va inventer un péage de l’internet et leur faire payer le droit d’entrer?
Je suis pas sur que ca les aide..
>“Cela en plus d”une meilleure
répartition de leurs revenus avec les producteurs de contenu (donc
ayants droit).”
Cest un appel au troll de rajouter “ayants droit”!
Producteur de contenu, j’aimerais pouvoir financer certains youtubeurs et que cette aide soit prise en compte lors du calcul des impots, mais j’aimerais choisir à qui vont mes dons. (Coucou e-penser, Bye-bye Squeezie)
> “former 200 000 développeurs”
Laisser les gens choisir leur voie, c’est pas mal non plus..
Le 22/02/2017 à 10h40
Le 22/02/2017 à 10h51
“former 200 000 développeurs”
Genre des bons ou… des générateurs à if ?… Et ça me semble difficilement réalisable.
Pour le reste dans l’ensemble je suis 100% pour, mais comme toujours une fois qu’un candidat est président et qu’il obtient l’immunité pendant 5 ans il devient soudainement amnésique sur ses promesses.
Le 22/02/2017 à 10h57
P.S: j’adore votre bandeau sur les élections.
Il a un petit air BFM TV, je trouve. :))
Par contre, il est pas dispo sur la version mobile du site.
Le 22/02/2017 à 10h57
Non pas du droit d’entrer mais du droit d’utilisation je dirais.
Une start up qui serait fournisseur de contenu va
payer pour le financement du réseau mais à hauteur de la bande passante
consommée c’est à dire nada par rapport à netflix ou youtube qui sont ici les principaux visé avec les hébergeurs de fichiers.
c’est de pire en pire j’ai l’impression de me retrouver sur une vieille connexion pourrie le soir entre 20h30 et 22h sur youtube c’est infernal le réseau deviens congestionné au possible on dirais le périf parisien en heure de pointe. Le groupe Illiad doit être signataire vu depuis le temps qu’il veut faire payer les fournisseurs de contenu pour le développement des réseaux. Il y a je pense une volonté de laisser comme ça pour faire justement essayer de plier ces fournisseurs de contenu mais à notre détriment pour l’instant(enfin cela commence à faire quelques années que cela dure et cela ne marche pas vraiment). Si ils cèdent sous pression politique alors cela sera tout benef pour nous car abonnement internet pas plus cher et meilleurs réseaux mais abonnement netflix va exploser.
Après dans d’autres pays où l’abonnement internet est bien plus cher le réseau ne sature pas car il est dimensionné pour absorber les demandes des heures de pointes. Donc Free c’est bien à court terme mais maintenant on en subit les conséquences.
Le 22/02/2017 à 10h58
—> Voilà bien une bêtise franco-française, “on” a souhaité rendre le réseau privé, alors qu’il était public, et maintenant qu’il est privé, on voudrait que les sociétés en question finance a perte les zones “mal couvertes”… Si l’état avait conservé la main mise dessus en louant le réseau à ceux qu’il utilise, là, il aurait eu son mot à dire. Maintenant que le privé a commencé à financé dans certaines parties du pays sur leurs deniers, cela me parait choquant de leur demander de revenir en arrière ou de leur demander des investissements à perte…
Pour le second point, les plateforme n’étant pas françaises pour leur majorité…
Les enseignants produisent déjà du contenu “numérisé”, le véritable problème, selon moi, c’est la volonté actuelle de l’éducation nationale de demander la mise en partage de toutes leurs ressources sans contrepartie…
Les services existent déjà, mais les plus gros partageurs en sont au stade où ils préfèrent utiliser des choses plus communes: leurs propres sites (avec publicité), des vidéos sur des sites qui rémunèrent quand le nombre de vue est assez élevé… Alors que tout ce qui est posté sur les deux plateformes principales étiqueté éducation ont la volonté de le faire faire 100% gratuitement avec une clause d’utilisation qui dit en gros que si quelqu’un s’inspire très largement du contenu pour faire un livre payant, il n’y a rien dire… Ce qui choquerait sans en aucun doute 95% de nos artistes et développeurs qui mettent leur contenu en ligne !
Accessoirement, le but ultime serait de supprimer les enseignants en conservant les cours pour les élèves qui travailleraient de chez eux (je peux accepter l’idée, mais j’ai un doute sur les élèves qui ne sont pas très autonomes ou qui ne sont pas motivé pour travailler… seuls les élèves sérieux en profiteraient pleinement), les enseignants ne seraient plus là qui pour observer les évaluations et proposer des parcours de remédiations/approfondissements aux élèves. On pourrait ainsi supprimer un bon nombre d’enseignants et ceux qui resteraient aurait malgré tout des conditions idéales (car un élève qui fait n’importe quoi chez lui ne perturbera pas ses camarades qui ne seront pas physiquement dans la même salle que lui, cela enlèvera l’aspect le plus dérangeant du travail: la gestion des élèves difficiles.), l’enseignement serait alors réellement de l’enseignement, comme il y a 30 ans, et on ne demandera plus aux enseignants d’être assistants sociaux et éducateur en même temps…
Pour moi, c’est un peu utopique, mais si au moins on pouvait dire aux élèves qui se font exclure la deuxième fois d’un établissement scolaire, “c’est ta dernière chance, la prochaine étape sera l’enseignement de chez toi”, cela limiterait les violences scolaires (soit parce qu’ils auront compris, soit parce qu’ils se diront “chouette, tous les jours sur internet H24 !), je suis pour ma part fatigué de voir des élèves ultra-violents, déjà délinquants arriver dans mon établissement en mode “c’est la 3ème fois que je me suis fait exclure, mais cela me permet de rencontrer des nouveaux clients pour revendre…”
Bref, selon moi, on trouve déjà beaucoup de choses en terme de contenu numérique sur internet, mais pas là où le ministère de l’éducation le souhaiterait (et oui, on trouve du bon et du moins bon, et souvent des choses vraiment pas très incitatives au travail en autonomie des élèves qui veulent réviser, ce qui est pourtant le but recherché sur ce type de documents… Le problème n’est pas au niveau de la formation, mais de la motivation.
Le 23/02/2017 à 14h03
Le 23/02/2017 à 15h07
Le 23/02/2017 à 17h01
Le 23/02/2017 à 17h04
Yep, ca a été plus clair avec la suite de la discussion. IP privée donc non-routable.
Si javais une box je ferais bien le test, mais mon opérateur (que j’ai choisi :)) n’en propose pas \o/
Le 23/02/2017 à 17h38
Il reste à montrer que des IP privées sont utilisées.
Et on peut très bien avoir des IP routables dans un réseau interne d’entreprise, j’ai connu. Pour autant ces IP n’était pas accessibles de l’extérieur.
Bref, certains font ici des distinctions artificielles qui n’ont pas lieu d’être. Un FAI pour l’essentiel fait partie de ce qu’on appelle l’Internet, quand on traverse leurs équipements pour aller se connecter sur une machine distante on passe par plusieurs IP à eux sur du matériel à eux.
Le 23/02/2017 à 19h38
Cette histoire d’IP privvée me fait penser à l’argument “producteur-commerçant” d’Intermarché (comme si être armateur de pêche et distributeur de poissons était un avantage pour le consommateur).
En fait, entre une box Vidéofutur et une box-opérateur, le consommateur ne voit pas la différence technique, il zappe tout autant entre TF1 et France 2 (le mode de commercialisation reste le même).
Le 24/02/2017 à 08h02
Le 24/02/2017 à 09h47
Le 24/02/2017 à 09h50
Le 24/02/2017 à 10h39
Heu.. dans mon commentaire précédent je parlais évidement IP non-routables sur Internet
Sur un réseau privé, évidement que toutes les IPs sont routables (default gateway)
Le 24/02/2017 à 10h44
Oui tu peux le voir comme ca. Mais le consommateur a un réel avantage, il sait sur qui taper si ca ne marche pas.
Intermarché est certain que la chaîne du froid a été respectée.
-> Tes malade, tu tapes sur Intermarché qui est responsable, pas besoin de te taper le transporteur et le pécheur aussi.
Chez Free, TF1 marche pas, tu les contactes et ca remache. Youtube marche pas, on te repond que cest à cause de Youtube, ou Google, ou Cogent, ou la ligne de cuivre