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SebGF

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Blogger, writer, amateur photograph, tinkerer, solutions architect, problem solver, coffee addict.

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13044 commentaires

Alexandria Ocasio-Cortez (AOC)

Le 16/04/2024 à 09h 48

Par exemple, elle pourrait demander à toutes les femmes de diffuser massivement des images pornographiques des hommes publics, politiques ou magnats de l'industrie tech.

Combien on parie qu'ils vont alors enfin se remuer le c*l et trouver une solution durable en moins de 15 jours ?

Il existe aussi des contenus générés de ce type ciblant des personnalités masculines. Il y a de nombreux LoRA pour reproduire leur visage sur les sites de partage de modèles IA.

Le 16/04/2024 à 08h 23

J'ai du mal à saisir la causalité évoquée dans le titre avec le reste du contenu. Le titre indique que cette personne évoquerait un traumatisme causé par les images fabriquées la concernant sur lesquelles elle est tombée. Mais dans le contenu, le choc cité est celui du souvenir d'une vraie agression physique rappelé par la vue de ces images si j'ai bien compris.

Elon Musk regarde l'objectif

Le 16/04/2024 à 08h 27

Usine à faux et vindicte populaire. Voilà comment je résume les médias sociaux quand je vois ce genre de chose.

Le 15/04/2024 à 17h 59

Bon rappel.
Je pense que je ne m'en souvenais pas quand j'ai fait ce type de commentaires qui portait aussi sur la génération d'images, mais de toute façon, les technos de compression ont les mêmes fondements que ce soit du texte ou des images.

La compression c'est même ce qui permet à Stable Diffusion de pouvoir tourner sur du GPU type consumer et pas une ferme de ouf. Lorsqu'un modèle est entraîné ou bien quand il traite un prompt, il réduit le calcul en cours dans un espace latent beaucoup plus petit qui permet de faire des itérations plus rapides. Une fois terminé, son module principal s'occupe de décompresser le résultat de l'espace latent et finaliser la production.

C'est une grosse différence par rapport à d'autres modèles qui travaillent uniquement en pixel space, ce qui demande beaucoup plus de ressources.

Des coches bleues à foison

Le 15/04/2024 à 17h 55

Est-ce une plateforme pilotée par des algo opaques mettant en avant des contenus pour on ne sait trop quelle raison, ou bien quelque chose de plus maîtrisé point de vue utilisation (fil chronologique), ouvert pour lequel il ne faut pas de compte pour consulter ou suivre éventuellement quelqu'un (type le .rss des URL de profils/tags sur Mastodon), et ne changeant pas / imposant pas des nouvelles du jeu tous les 4 matins ?

Le 15/04/2024 à 17h 50

Perso, je songe sérieusement migrer de mastodon.social (j'y suis depuis fin mars 2017) vers piaille.fr (à priori elle est bien celle-ci, et refuse la fédération avec meta).

Perso j'ai tendance à fuir les communautés francophones pour diverses raisons (trop politisées à mon goût). Si depuis quelques temps (et un shitstorm) Fosstodon a retiré sa règle du "English only", la quantité de posts dans une autre langue est négligeable. Même moi ne poste quasiment rien en français dessus.

Et j'ai l'impression (peut être n'en est-ce qu'une) que l'aspect multiculturel international provoqué de facto par cette ancienne règle a évité d'avoir trop de trolls. Ca et le côté échelle humaine, même si c'est une grosse instance avec 25k personnes inscrites.

Après j'ai usage modéré des médias sociaux, Mastodon est le seul que j'utilise, donc mon expérience est toute relative.

Le 15/04/2024 à 10h 15

C'est quelle instance ?

Fosstodon.org

Je suis dessus depuis bientôt 4 ans.

Le 15/04/2024 à 08h 46

Et information qui ne veut généralement rien dire.

Exemple en dehors des machins sociaux bruyants : GitHub et sa marketplace d'Actions et d'Apps. Certaines ont une coche indiquant "Verified". Indice de confiance peut-on en penser, ça permet même de les whitelist par défaut dans les politiques d'une organisation.

En réalité, c'est du flan. GitHub note "Verified" si c'est poussé par l'éditeur de la solution derrière. En mode argument d'autorité, rien de plus. La qualité n'est en aucun cas un critère puisque rien n'est vérifié, c'est juste de la confiance en mode "si c'est X qui le propose c'est que c'est bon".

Alors que j'ai eu plusieurs fois le cas des Actions dites "officielles" dont la qualité, voire le fonctionnement, étaient plus que mauvais. Quand c'est pas purement abandonné et que le repository n'est pas archivé.

Donc perso, les coches de ce type je n'y accorde aucune valeur.

Le 12/04/2024 à 13h 04

Sur l'instance Mastodon où je suis, les personnes soutenant financièrement celle-ci peuvent demander (donc opt-in) à avoir un badge sur le profil indiquant leur soutien. Sinon elles sont libre de choisir quoi afficher sur leur description.

La politesse a quelques bons côtés quand on y pense.

Des chercheurs en noir et blanc regardent une fiole sur laquelle est écrit "Perlimpimpin" en jaune.

Le 14/04/2024 à 14h 34

Lire Jules Verne, c'est énorme: on révise en même temps.
Sans parler que les idées de ses livres sont souvent ressorties ces dernières années (rien que voyage au centre de la terre, avec la civilisation sous-terraine en Islande et le lac souterrain :) )

Et même en auteur plus contemporain, Clarke pour qui j'ai été impressionné de voir que Childhood's End, malgré ses 70 ans, avait eu un écho vis à vis de la consommation médiatique de masse via les médias sociaux.

Au final, la seule chose qu'il n'a pas su anticiper, c'est le développement des réseaux de télécommunication (et donc d'Internet), le vecteur d'information dedans étant encore la télévision et radio. En dehors de ça, le roman fait état à un moment d'une production tellement soutenue de contenus qu'une vie ne suffirait pas (500 heures quotidiennes produites). Constat mis en opposition avec l'absence de créativité qui a transformé les gens en consommateurs passifs.

Ce qui fait au final une intéressante fusion : la science fiction plus ancienne qui est désormais vendue comme réalité par une génération massive de bruit sur les réseaux.

Le 14/04/2024 à 14h 28

C’est en quelque sorte le concept sur lequel jouent un certain nombre d’influenceurs (je ne parle pas forcément des jeunes égotistes revendeurs de marques qui sont eux même pour la majorité manipulés par appât du gain ou de la célébrité).
« Ne soyez pas un mouton : j’ai la solution pour vous sortir de votre condition de merde: j’ai un secret simple que pas grand monde n’est prêt à croire alors que c’est la vérité. Vous n’êtes pas un mouton comme votre voisin n’est ce pas? La société, l’état, les puissances étrangères, les pseudos scientifiques à leur solde vous mentent. Alors suivez moi. C’est un petit investissement que vous ne regretterez pas.

Et plus c’est gros plus ça passe.

Et plus c’est gros plus ça passe.


C'est bien ça qui est franchement inquiétant. Encore les mensonges subtils sont difficiles à évaluer ou repérer. Mais il faut croire que de nos jours, l'abreuvement passif fait qu'on considère les moindres lettres alignées sur le Web comme Sainte Vérité.

Le 14/04/2024 à 09h 29

Après avoir lu ceci ce matin et croisé avec cet édito, en fait je me demande si on ne vit pas simplement dans un univers de fictions qui veulent faire croire qu'elles sont la réalité.

dessin satirique de Flock

Le 13/04/2024 à 23h 29

Pour le coup le Mickey m'a rappelé celui de South Park.

Vitrée brisée

Le 13/04/2024 à 08h 50

Pour le coup le problème est aussi en C et C++. Rust en a hérité car il utilise la fonction CreateProcess de l'API Windows en C et C++. Et Rust considère que c'est un problème et l'a corrigé immédiatement alors que le problème va, semble-il, rester en l'état, au moins pour les langages Java, C et C++.

Donc même s'il n'est pas a l'abri de tous les problèmes, Rust reste clairement plus porté sur la sécurité que la majorité des langages.

La nuance de mon propos n'est pas de dire que X est mieux que Y. Mais de dire que X ou Y, peu importe, restons vigilants sur la sécurité et ne nous reposons pas sur des promesses, aussi avérées soient-elles.

D'où :

La sécurité IT ne repose pas sur une marque mais un ensemble de pratiques.


Choisir un langage apportant plus de sécurités fait donc parti de cet ensemble de pratiques. Auquel il faut ajouter la veille autour, et de ce qui est satellite. D'où mon exemple caricatural de "Linux c'est invulnérable aux malwares". Se reposer sur le discours de sécurité de Rust (que je n'ai jamais remis pas en cause, j'en suis incapable) est un risque en soit de réduire sa vigilance.

Exemple caricatural : le programme est plus sûr grace aux capacités du langage, tant mieux. Mais si la DB est exposée aux 4 vents, la sécurité est zéro pointé.

D'où, à nouveau :
La sécurité IT ne repose pas sur une marque mais un ensemble de pratiques.


Ma crainte au sujet du discours continu "Rust = plus sécurisé", c'est justement d'engendrer l'effet inverse.

Le 12/04/2024 à 17h 50

C'est d'ailleurs pour cela que dans cet article lié j'avais émis une inquiétude quant au discours axé "sécurité" autour de ce langage.

Il ne faut jamais relâcher sa vigilance et surtout ne pas reposer sur les discours de ce type et les croyances. Même si le langage est conçu avec une gestion permettant d'éviter certaines erreurs, il y a toujours des risques.

Et si j'ai cette opinion, c'est parce qu'on entend encore de nos jours le poncif éculé et mensonger de "je suis sous Linux je suis invulnérable aux malwares" (même chose pour Mac, alors qu'il y a peu une faille des processeurs M1 a été dévoilée). La sécurité IT ne repose pas sur une marque mais un ensemble de pratiques. Le problème lorsqu'on s'engouffre dans ce genre de fantasme, c'est qu'on baisse son attention.

Udio

Le 12/04/2024 à 12h 36

Le CAPTCHA demandant d'identifier la partition sur laquelle on monte crescendo avec une émotion de joie et mêlée d'un soupçon de tristesse qui évoque un souvenir ancien n'a qu'à bien se tenir.

Dans son à propos, Udio revendique une longue liste de « soutiens » : Citons a16z, will.i.am, Tay Keith, Steve, Mike Krieger (co-fondateur et CTO d’instagram), Kevin Wall, Oriol Vinyals (co-leader de Gemini), etc.


Sinon pourquoi vous explicitez seulement quelques personnes ? Pour ma part se sont tous des inconnus.

Le 12/04/2024 à 07h 36

Pendant ce temps, sur un site d'avis en ligne.

"Please leave a review on Yüber Cleaning Services Inc."

"☆☆☆☆☆ 0/5 : Poor service, was not honoured and had to deal with unexpected administrative procedures. Would not recommend."

Un pingouin brise une fenêtre (Windows)

Le 11/04/2024 à 19h 14

Oui, je suis plutôt d'accord avec ta conclusion.

Maintenant, Windows, même si pas parfait, à un mécanisme de mise à jour plutôt bien rodé, dans le sens où si ça foire, il arrive à revenir tout seul dans une situation stable dans la grande majorité des cas. Ca fait même des années que je n'ai pas eu à "réparer" un Windows manuellement après une mise à jour en erreur (depuis Windows 7).

Sous Linux, je ne comptais plus les kernel panic (parce qu'il manquait un argument au boot par rapport au modèle du portable ou que le nom du périphérique de boot avait changé par exemple), au DE qui ne démarrait plus, quand ce n'était pas purement et simplement X/Wayland après une mise à jour. Bref, sous Linux, j'avais toujours un live CD dans un coin pour réparer ma bécane en cas de problème :accident:

Les PC portables sont généralement une plaie lorsqu'ils ne sont pas prévus pour Linux ou qu'ils ont un hardware un peu chelou. Mon Asus a toujours du mal malgré une meilleure stabilité sous Manjaro que Fedora Parfois des difficultés au boot, mais la machine a du vécu et malgré un changement de SSD et batterie, je pense qu'il a d'autres pépins. Et il a 6 ans dont 3 pour le taff car acheté en machine pro à l'époque. Depuis c'est mon PC de voyage mais aussi celui sur lequel j'écris mes histoires car le clavier est vraiment super agréable.

En fait, ce portable est le premier sur lequel j'ai vu un Kernel Panic en 20 ans d'utilisation de distrib Linux.

Cela dit, un PC portable natif Linux (comme un Tuxedo Computers par exemple), c'est une horloge.

J'ai un Tuxedo pour le taff depuis 4 ans, au début sous Fedora et depuis Manjaro, c'est du bonheur.

(sauf le clavier que j'aime pas trop)

Perso mon seul Windows à la maison, c'est ma console Steam. Et j'ai jamais réellement eu de problème ayant conduit à des réinstall forcées. La seule fois où c'est arrivée fut l'upgrade Fedora de mon HTPC, lui aussi un Tuxedo, qui avait figé (un problème récurrent d'une version). Il a fini sous Manjaro car j'en ai eu assez de cette étape de l'upgrade majeure et préfère la rolling release.

Le 11/04/2024 à 07h 33

Depuis 2009, la part de marché de Windows serait quant à elle passée de 95,39 à 72,47 %, celle de OS X de 3,76 à 14,68 %,


C'est de sacrés écarts n'empêche en moins de dix ans. Plus proche d'un certain équilibre même si encore loin de l'être.

Dans le cas de Windows, la baisse de sa PDM montre aussi pourquoi Microsoft a misé beaucoup sur les services SaaS et le Cloud (et clairement ça leur réussi mieux). Quant à celle d'OS X, ça contrebalance les réguliers propos au sujet des tarifs "prohibitifs" d'Apple qui ne le sont pas tant que ça vu que la PDM a méchamment grimpé.

Le 11/04/2024 à 07h 39

"On peut aussi se dire qu'un seul système d'IA hyper puissant peut remplacer des dizaines de datacenter aux données souvent redondantes, sacré gros frangin"

Je ne vois pas le rapport.
A mon niveau de connaissance, l'analogie que je fait à cette phrase serait : "
"On peut aussi se dire qu'un seul PROCESSEUR hyper puissant peut remplacer des dizaines de DISQUES DURS aux données souvent redondantes, [...]

Si mon analogie est juste, et bien ça ne veut pas dire grand chose ? :transpi:

Ca impliquerait surtout qu'une entité ait le monopole des technologies autour de l'intelligence artificielle. Je doute que ce soit une bonne approche.

Le 10/04/2024 à 07h 31

bah, ça augmente en volume avec l'ia et les crypto (quoique pour les crypto, pas sûr aujourd'hui, on arrive un peu au bout de la production, la hausse de l'énergie a bien calmé), mais ça diminue chaque jour sur les terminaux, il suffirait de passer à une limitation de la taille des écrans vidéo, limitation qui arrivera de toute façon, quand ils ne passeront plus dans les escaliers :non:, à moins de les faire démontables en plusieurs parties, pourquoi pas :merci:
On peut aussi se dire qu'un seul système d'IA hyper puissant peut remplacer des dizaines de datacenter aux données souvent redondantes, sacré gros frangin.

On peut aussi se dire qu'un seul système d'IA hyper puissant peut remplacer des dizaines de datacenter aux données souvent redondantes, sacré gros frangin.


La redondance reste nécessaire dans tous les cas car il faut pouvoir répondre à la perte du data center, mais aussi à la question de la latence pour être à proximité du client.

Kobo Couleur

Le 10/04/2024 à 18h 02

La Fnac a pendant un temps eu l'exclusivité de la distribution physique des Kobo en France; ces dernières étaient alors des "Kobo by Fnac".

La seule et unique différence avec une Kobo achetée en direct est que la boutique d'ePub intégrée était celle de la Fnac et non celle de Kobo (Rakuten ; qui est le groupe propriétaire de Kobo).

Note : passer d'une boutique à l'autre nécessite simplement de changer une ligne dans un fichier de configuration (du moins c'était le cas à l'époque de mon antique Kobo Glo HD) ;-)

EDIT : apparemment, sur les liseuses plus récentes, il semble possible de passer de manière transparente d'une boutique à l'autre (cf commentaire de @Fumble)

En effet c'est plus le cas, les Kobo sont dispo chez la plupart des retailers. J'ai acheté ma Sage chez Boulanger (après avoir eu une Vivlio).

Par contre Fnac reste partenaire de Kobo pour la vente de livres numériques, c'est un des canaux de distribution quand on est éditeur et qu'on déploie sur Kobo et ses partenaires.

Le 10/04/2024 à 18h 00

Perso je ne lis pas de bande dessinées au format numérique (étonnamment, j'aime pas tenir un livre et préfère la liseuse numérique, mais pour la BD j'aime l'objet physique, ne cherchez pas) mais je pense que c'est une bonne avancée pour les personnes consommatrices de ce support.

Mais aussi pour les livres illustrés.

Le 10/04/2024 à 17h 59

L'offre du domaine public est quand même très développée (bien plus que pour la musique).

Yup, petite mine d'or au passage pour la lecture française.

Le 10/04/2024 à 17h 58

Les format cbz et cbr sont respectivement une archive zip ou rar contenant des images (jpeg, png, bmp...) nommées comme il faut. Un manga (principalement du noir et blanc) peut facilement prendre 300Mo par exemple.

Un epub c'est la même chose techniquement. Une archive zip contenant des pages XHTML, du CSS, et les assets type image de couverture.

Grosso merdo, le plus gros dans un ebook, c'est la couverture (80% du poids en ce qui concerne ceux que j'écris, mon plus long fait 200 pages en estimé).

Rencontres en apesanteur

Le 10/04/2024 à 17h 51

Non, c'est une image ESA, c'est la 1ère chose que l'on voit lorsque l'on clique sur le lien.

"pour l'ESA", le "pour" avait son importance :)

Le 10/04/2024 à 07h 38

C'est Flock qui a fait l'illustration pour l'ESA ? Avec toutes ces représentations phalliques subtilement placées j'ai un doute :transpi:

Logo Prime Video

Le 10/04/2024 à 07h 36

Les publicités peuvent concerner aussi bien des produits internes que tiers, ainsi que des bandes-annonces pour d’autres séries et films sur la plateforme.


Oui bah comme avant où on se tapait une pub avant le lancement d'un épisode. Jusqu'ici, de mon expérience des plateformes vidéo en ligne, Amazon est celle qui a la pire.

Logo Spotify avec notes de musique

Le 09/04/2024 à 17h 57

En matière d'interaction humain-machine, l'IA et le langage naturel sont clairement une révolution de mon point de vue. Plutôt que de galérer dans un outil à trouver comment faire telle chose, on exprime un besoin. En matière d'usage et d'accessibilité, c'est un grand pas en avant.

Mais pour que ce soit efficace, il faut effectivement que e système comprenne bien la demande utilisateur et donc que les données associées soient suffisamment qualitatives.

Le 09/04/2024 à 07h 37

Quand je vois la capacité "aléatoire" de Spotify à me sortir quasi toujours la même chose sur une playlist de 400 titres ou sur les "artist radios", je m'attends pas à grand chose.

Elon Musk regarde l'objectif

Le 09/04/2024 à 07h 33

Sachant qu'il faut se méfier des brèves en général, celles par l'IA ne faisant pas exception.

Un temps sur reddit c'était très utilisé, maintenant moins sinon plus du tout. Je me rappelle encore d'un article sur les Fondations politiques allemandes (des institutions propageant les intêrets allemands) qui s'amusent à vouloir saboter sinon stopper la politique nucléaire française.

Quelqu'un avait demandé à ChatGPT de faire une brève de l'article et ça s'arrêtait plus ou moins à ça, avec peu de détails. Comme on sait que l'Allemagne est nucléairophobe, on penserait que c'est le simple jeu d'influence entre États. L'Allemagne a ses idées et tente de les diffuser, comme beaucoup le font.

Mais il aurait juste fallu ajouter une ligne ou deux provenant de l'article montrant que l'Allemagne allait trop loin au point de tenter de dégrader les relations entre la France et ses fournisseurs, genre au Niger en développant un narratif caricatural affirmant que la France mène une politique néocoloniale au dépend de ce pays.

Ce qui change la teneur de la brève, car ça fait d'eux des ennemis qui mériteraient de se prendre quelques missiles sur leurs centrales à charbon en représailles. Ça aurait le mérite d'aider le climat en bonus.

C'est une des méthodes de base de la désinformation : sortir un élément de son contexte, lui faire dire autre chose, et ajouter du mensonge par omission.

Dans tous les cas, l'information doit être vérifiée et il ne faut jamais se contenter des trois lignes publiées sur un gaveur de contenus. En particulier quand ils sont mis en avant pour on ne sait trop quelle raison.

Le 08/04/2024 à 13h 23

En fait l'IA est capable de recouper et synthétiser des informations pour diffuser des "brèves" assez rapidement. Son usage dans le journalisme ne date pas de ChatGPT même. C'est un cas pratique où elle est pertinente.

Mais comme toujours, sans vérification ni contrôle, ça ne sera qu'une usine à merde. Et comme ce genre de plateforme compte sur la rapidité, la mise en avant et l'aspect viral des contenus, ça produit ce qui est attendu : de la merde industrialisée.

Le 08/04/2024 à 10h 20

Ce qui démontre surtout toute la stupidité autour des contenus mis en avant pour des critères purement arbitraires sans aucune valeur.

Peu importe qu'ils soient générés par IA ou une ferme à troll ou Dédé entre deux pintes.

Le 08/04/2024 à 20h 51

Potentiellement une boucle.

Quand j'ai joué avec Mixtral 8x7B pour tester un cas d'usage de relecture / amélioration de texte, j'ai eu l'idée saugrenue de lui faire relire ensuite ses propositions.

Il trouvait systématiquement quelque chose à redire et à reformuler, même paramétré en strict.

Encore plus amusant, il trouvait des erreurs qui n'existaient pas.

Le 08/04/2024 à 10h 18

Pas d'accord. Si la note n'est pas super précise, avec un bon barême, elle permet tout à fait de noter chaque notion évoquée en cours.

Quand à l'oral, c'est ce qui se fait en étude supérieures avec les colles. Mais c'est une pression énorme pour les élèves, il y a une proportion non négligeable qui craque avant/pendant/après une colle. Alors que dans les fait, une colle c'est juste une interro orale, mais le côté "personnel"/"intime" est un énorme poids.

Je pense que l'IA peut être une bonne idée pour préparer une interro: une IA capable de soulever des points noirs dans les réponses, de faire réagir l'élève, peut être un énorme plus dans l'apprentissage.

Beaucoup d'élèves se noient dans le cours: n'y voient que du par coeur, n'y voient pas le cheminement. Il n'y a qu'en s'entraînant qu'on peut progresser. Or, les élèves ont beaucoup trop de sollicitations à côté, et comme ils ont des exigences d'animation énormes maintenant, le travail et la progression personnelle ne leur apporte pas assez de satisfaction/amusement. Donc un coach numérique IA, un truc qui pré note, je trouve cela très intéressant pour essayer de remédier au gap énorme entre les attentes/exigences des élèves et les possibilités de l'éducation nationale.

Pas d'accord. Si la note n'est pas super précise, avec un bon barême, elle permet tout à fait de noter chaque notion évoquée en cours.


C'est précisément ce que j'ai écrit !
(...) les notes ne veulent rien dire (...)

Pourquoi ? Parce qu'il manque les critères associés pour définir le score. Si certains sont évidents, d'autres moins (je pense notamment aux dissertations de philosophie au lycée où je tournais aux mêmes valeurs avec peu de commentaires associés) et sans référentiel, difficile de savoir comment se positionner.


Quant à l'idée du coach IA, oui c'est un très bon cas d'usage de ces outils pour aider à apprendre et interroger. J'avais expérimenté ceci l'année dernière en simulant l'équivalent d'une certification d'un CSP. Forcément j'étais limité par les capacités de l'outil qui avait du mal à générer des réponses aléatoires accompagnant la bonne et le pattern s'identifiait rapidement, mais moyennant le développement adapté (ici c'était ChatGPT qui n'est pas fait pour) c'est parfaitement jouable.

Le 08/04/2024 à 08h 44

Or, souligne Leidner, « un enseignant devrait être responsable de la notation, mais peut confier une certaine responsabilité à l'IA », alors que la notation devrait être « personnalisée » afin que les enseignants puissent fournir des commentaires plus spécifiques et témoigner du travail des élèves et, par conséquent, leur permettre de progresser au fil du temps.


Absolument. Bien qu'ici on parle des USA, si je me réfère à mon expérience de la scolarité (qui remonte un peu, et je n'ai aucune idée des pratiques actuelles) : les notes ne veulent rien dire. Tout comme aujourd'hui quand je vois des trucs à 5 étoiles, ça n'a aucun sens de mon point de vue.

Pourquoi ? Parce qu'il manque les critères associés pour définir le score. Si certains sont évidents, d'autres moins (je pense notamment aux dissertations de philosophie au lycée où je tournais aux mêmes valeurs avec peu de commentaires associés) et sans référentiel, difficile de savoir comment se positionner.

Et pour revenir à l'histoire de détection de plagiat, en fait je verrais un moyen simple et plutôt efficace, mais forcément plus consommateur en temps : l'oral. En dehors de la tricherie bien organisée (qui je pense reste très rare), celle réalisée par fainéantise se détectera immédiatement puisque la personne va botter en touche sur le travail fourni. Perso je le vois dans le contexte professionnel où les "solutions ChatGPT" pullulent aussi. Grattez un peu et vous découvrez immédiatement le pot-aux-roses.

Le 08/04/2024 à 08h 27

Si encore pour l'image la détection de contenu généré par IA marche plutôt bien (surtout avec les ajouts de filigrane), pour le texte les outils sont mauvais. OpenAI avait jeté l'éponge sur ce point justement.

Perso j'arrive à le repérer, enfin soupçonner plutôt, grâce à l'expérience de l'usage de ces outils combinée à l'absence de maîtrise des personnes les utilisant. Mais d'une manière automatisée, j'ai des doutes que ça ait un jour une quelconque efficacité.

Deux requins étiquetés par portions avec les marques des entreprises d'IA génératives nagent dans l'océan

Le 08/04/2024 à 19h 01

Ah bah au moins ça changera dans les réponses de ChatGPT ! Plutôt que de faire la morale à la fin de chaque résultat, il viendra dire "abonnez-vous et mettez un pouce".

Le 08/04/2024 à 19h 00

Oh ça ne serait pas le genre de la maison.

lexique IA parodie

Le 06/04/2024 à 16h 56

C'est certes dérangeant à concevoir, mais notre cerveau est également +/- une machine statistique.


C'est même complètement ça. Même si dans notre modèle de pensée il y a encore des mécaniques incomprises, d'ordre général un raisonnement est une analyse de possibilités avec des pours et des contres en se basant sur nos connaissances, notre expérience, et des sources externes.

Ce que fait GPT aussi qui analyse toutes les possibilités pour prédire le prochain token d'une suite de texte.

D'ailleurs en parlant des mécaniques de notre cerveau, une intéressante est démontrée par l'idée du canard en plastique pour debugger.

Quand on raisonne intérieurement, le débit de pensée est rapide et part dans tous les sens. Lorsque le point de blocage arrive (le problème) et qu'on arrive pas à trouver la solution par soit-même, on s'adresse à une aide (ici : le canard). Plus on expose la problématique au canard, plus l'effet eureka ! arrive.

Pourquoi ? Tout simplement parce que lors de l'expression orale, le débit de pensée ralenti et devient plus concis. De plus, on ajoute des détails qu'on ignorerait implicitement car évidents.

D'un certain point de vue, un modèle d'IA générative a une variation similaire. Paramétré avec une température trop élevée (et pas que), il va évaluer beaucoup trop de possibilités et produire un contenu plus aléatoire. En somme, le modèle est créatif. Réduire sa température (ainsi que moduler d'autres params) revient à le rendre plus concis et précis, plus déterministe. Soit comme lorsqu'on s'exprime oralement au sujet d'une problématique et que l'effet eureka ! arrive.

Le fait d'avoir expérimenté avec le Mixtral 8x7B d'Infomaniak était même intéressant pour constater ces variations.

Le 06/04/2024 à 10h 13

J'ai toujours du mal avec le fait de considérer le phénomène d'hallucination de l'IA générative comme un problème. De plus, une hallucination n'est pas forcément la création d'une incohérence ou d'une erreur sauf si le référentiel de celle-ci est considérer qu'une chose qui n'existe pas est incohérente. Auquel cas, en tant qu'auteur de science fiction, j'hallucine, je suis incohérent et je fabule car j'écris au sujet de faits inventés, irréels et irréalistes (m'enfin, après tout, les écrivains sont souvent considérés comme ayant un grain, donc peut être que c'est le cas).

C'est au contraire sa principale fonctionnalité : imaginer, inventer, produire (ne prenez pas ces mots au pied de la lettre en me disant que c'est que du compute, c'est pas le sujet). Si la demande est d'avoir un système répondant avec exactitude et précision, déterministe, et ne faisant pas d'erreur, c'est pas l'IA générative qu'il faut utiliser mais une base de données et un index, et un machine learning plus classique comme celui utilisé pour identifier des tendances dans des logs applicatives par exemple. Dans un tel cas d'usage, l'intérêt de l'IA générative serait plutôt de synthétiser et extraire de l'information à partir de données cohérentes et définies. Ce qui revient à faire du RAG.

A l'inverse, si on demande à l'IA générative de produire des itérations de possibilités, ce qui au final est son job (générative n'est pas là pour rien, sinon encore une fois c'est juste un index et une BDD qu'il vous faut), c'est là qu'on peut exploiter son potentiel.

L'un des autres points avec lesquels j'ai toujours du mal, c'est de reprocher à l'intelligence artificielle les erreurs qu'elle peut générer, alors que c'est un produit créé par des humains. Machins biologiques imparfaits et qui passent leur temps à en faire des erreurs. Comment peut-on espérer la perfection quand le créateur ne l'est pas ?

Cela me fait donc souvent questionner sur l'attente autour de l'IA. Si l'idée est d'avoir une chose infaillible, désolé, mais ça n'arrivera jamais. Si l'IT était infaillible, je serais chômeur depuis très longtemps.

Pour moi, le principal problème se trouve autour de nos attentes et rapport vis à vis de notre technologie. Si on attend d'elle qu'elle soit constamment parfaite et infaillible sans jamais la remettre en question, dans ce cas on va droit dans le mur. Dans le même mur que se prennent les personnes subissant la désinformation de masse car consommant passivement et stupidement les contenus déversés par d'autres technologies via les entonnoirs à gavage. La confiance dans la technologie est une chose, mais comme dit l'adage : la confiance n'exclue pas le contrôle.

Microsoft

Le 06/04/2024 à 10h 24

Ah làlàlà, les bonnes vieilles guéguerres stériles disant que Machin est mieux que Bidule sous prétexte que Chose (insérez les noms de religions qui vous plairont).

Pendant ce temps, Microsoft est créateur et/ou mainteneur de deux distributions) Linux (la deuxième ayant été cédée à la Linux Foundation depuis).

logo OpenAI dans l'obscurité

Le 04/04/2024 à 16h 48

Autant pour moi c'tétait 2,21 GigOwatt :-) (je suis allé reverifier)

par contre dans sliders je n'ai pas souvenir de combien d'énergie il avait eu besoin pour son 1er portail ;-)

Je sais pas, mais vu la taille de la télécommande qu'ils avaient dans la série, ça doit être des sacré Duracell dedans !

Le 04/04/2024 à 13h 47

C'est presque deux fois ce qu'il faut pour voyager dans le temps....

Mauvais exemple. Vu son nom, il servira à mettre en place et maintenir un pont dans l'espace-temps via trou de ver.

Le 04/04/2024 à 13h 46

On peut imaginer que tu transmettes un message écrit (écrit dans le train par exemple) et qu'il soit lu dans la voiture de ton destinataire avec ta propre voix plutôt que celui de la synthèse vocale. Je crois que c'est Apple qui travaille un peu là dessus.

Au cinéma, la possibilité de refaire des séquences dont la captation son serait pas bonne, sans faire intervenir l'acteur d'origine.

Côté santé, permettre de reparler à des handicapés qui auraient perdus l'usage de la voix (via une puce Neuralink par exemple).

Au cinéma, la possibilité de refaire des séquences dont la captation son serait pas bonne, sans faire intervenir l'acteur d'origine.


Ou mort ou prenant sa retraite. Cf James Earl Jones.

Mur d’OVHcloud à Roubaix, avec le logo OVHcloud

Le 04/04/2024 à 07h 38

On reproche souvent à OVH (à tort ou à raison) de ne pas être un "vrai" Cloud provider. Mais cette transformation en régions et availability zones le rapproche beaucoup plus de ce modèle. Ici ça parle beaucoup de bare metal, mais j'imagine que les services PaaS en bénéficieront aussi vu ce qui se dit avec l'offre Public Cloud.

Le 03/04/2024 à 19h 04

Perso j'écoute pas de musique contemporaine (en dehors des OST de jeux etc), je suis incapable de citer le nom d'un artiste récent (voire même d'il y a dix ou quinze ans).

Si je me réfère à ce que j'entends dans les espace publics, on vit dans les années 90 après être passées des 80. Tout ce que j'entends, c'est ce que qui passait quand j'étais au collège ou au lycée avec un peu de basses en plus.

Donc visiblement, on ne sait déjà plus créer.

Surtout qu'une partie des titres de cette période étaient déjà des reprises.

Et quand ce sont des originaux (en tous cas, de ma connaissance), j'ai l'impression d'entendre un synthétiseur en train de chanter sur des rythmes déjà entendus.

Donc bon, encore une fois, on brandit la menace de l'IA contre quelque chose que l'industrie a elle-même créée : de la médiocrité produite en masse.

Dans tous les cas, l'industrie du divertissement est saturée à en mourir. La quantité de contenus produits tout support confondu est des centaines de fois supérieures à ce qu'une personne lambda peut consommer. J'ai donc envie de dire qu'ils craignent de voir arriver de nouvelles gouttes d'eau dans un océan de bruit.

Photo d'une pince coupante

Le 02/04/2024 à 22h 59

Parce que c'est plus rassurant un logiciel fermé ? Cette porte dérobée, même découverte par hasard, permet justement de prouver la confiance qu'on peut avoir dans les logiciels libres.

C'est même encore pire dans un logiciel aux sources fermées.

Nombre d'ERP du marché sont des passoires au socle technique obsolète reposant sur des libs open source pas spécialement à jour. Avec derrière un support que tu payes un fortune et qui est au mieux inutile. Ou alors ayant des interfaces de communication à la ramasse en matière de sécurisation. Ce qui leur "sauve" la mise c'est le fait qu'ils sont souvent prévus pour une installation on-premise donc en imaginant que la sécurité par les firewall c'est suffisant.

Le plus drôle, c'est quand ces vieux monolithes se "cloudifient" sans reconstruire leur produit en ce sens.

Aravind Srinivas, le CEO de Perplexity

Le 02/04/2024 à 07h 36

Lorsqu'un utilisateur creuse un sujet, le moteur de recherche peut en effet « proposer des questions organiques et des questions sponsorisées par des marques », relève AdWeek.


Bah, ça devient juste la même merde inutile que Google Search en gros.

Le 31/03/2024 à 19h 54

Les sites de jeu en ligne devrait être interdit. C'est mon opinion, je ne te demande pas de la partager.

Je n'ai pas à décider quelle addiction est pire qu'une autre, quant à l'édito c'est comme beaucoup d'argumentaires qu'on peut entendre: il y a pire ailleurs alors ne faisons rien ici.

Je n'ai pas à décider quelle addiction est pire qu'une autre, quant à l'édito c'est comme beaucoup d'argumentaires qu'on peut entendre: il y a pire ailleurs alors ne faisons rien ici.


Ce n'est pas vraiment ce que j'en ai retenu. Il y a des addictions relatives à des services numériques en ligne, et je ne pense pas que cet édito le nie ou le sous estime (de plus il me semble que Next parle régulièrement des risqués liés au domaine du numérique).

C'est l'angle d'attaque qui est contesté, et c'était aussi mon propos sur le sujet de l'addiction. Celle-ci n'est pas forcément causée par un volume de donnée mais par des schémas d'usage qui font qu'on ne lève jamais le nez.

Je vais faire un petit parallèle relatif à une expérience personnelle. Depuis que j'ai redécouvert la musique en vinyle (car n'ayant jamais eu la nostalgie de ce support, c'était plus une opportunité curieuse), j'ai constaté quelque chose de bénéfique à ce dernier lors de sessions de travail (pro ou activité personnelle) en musique.

Avec un Spotify en lecture infinie, c'est un bruit de fond et derrière je ne levais quasi jamais le nez du guidon.

Avec un disque à retourner au bout de 15 ou 20 minutes, j'ai des micro pauses qui me font redresser la tête et me lever une minute.

Bah ça fait un bien fou.

D'où mon explication sur les mécanismes qui contribuent à l'addiction des services en ligne.