votre avatar Abonné

Okki

est avec nous depuis le 11 novembre 2009 ❤️

Bio

Linuxien depuis 1996, actuellement sous Fedora avec l'environnement de bureau GNOME.

I ❤️ systemd, Flatpak, PipeWire, Wayland… et toutes les nouveautés qui font hérisser le poil des grincheux (sauf si ça vient de Canonical 😝)

1318 commentaires

Le 11/04/2016 à 22h 05

Quand Linux pourra faire mieux (mais pourquoi ne serait-ce pas déjà le cas ?), les gens continueront d’utiliser ce qu’on leur vend… de préférence à bas prix. Sans parler de la peur du changement et de cette incroyable inertie.



OS X et les produits Apple sont, en règle générale, incroyablement plus simples et mieux foutus que ce que propose Microsoft, mais ce n’est pas pour autant que les gens ont migré en masse.

Le 11/04/2016 à 22h 00







XMalek a écrit :



L’open source c’est très bien mais certains logiciels restent très en retard par rapport à ce qui se fait dans la concurrence. Et les propriétaires de ces logiciels ne veulent poas développer pour <1% de part de marchés.







Il s’agit, à mon avis, plus d’une mauvaise volonté ou de mauvais choix technologiques, que d’un réel coût de développement / support. Puisque dans le même temps, on trouve de nombreuses applications libres multi-plateformes, qui n’ont pourtant pas bénéficié des budgets de ces grosses multinationales.


Le 11/04/2016 à 21h 50







sr17 a écrit :



Pondre un article aussi long pour conclure que le manque de succès de Linux dans le desktop serait causé par des problèmes visuels et globalement par le fait que les éditeurs propriétaires auraient de plus gros moyens pour peaufiner leurs interfaces, ça me laisse vraiment sur le cul. Que de préjugés simplistes.



Si vous connaissiez le libre, vous sauriez que justement, le nombre de contributeur finit par aboutir à des moyens tellement énormes qu’aucun éditeur propriétaire ne peut consacrer l’équivalent. Linux a déjà balayé tous les Unix propriétaires qui rapportaient de l’or en barre aux plus gros éditeurs de la planète.







On est d’accord, de nombreuses entreprises contribuent au libre, qui est par conséquent de plus en plus adopté par l’industrie. Maintenant, ces contributions concernent avant tout des domaines bien précis, qui ne correspondent pas forcément à une utilisation desktop. On trouvera donc de nombreux contributeurs au noyau, docker et compagnie, mais pour les simples applications desktop, les thèmes, l’ergonomie et compagnie, c’est tout de suite bien plus limité.



Et malheureusement, c’est souvent sur le degré de finission, les petits détails qui changent tout et qui font toute la différence.



Exemple tout con. Il y a quelques jours, une copine m’a demandé de migrer sa machine sous Linux. À peine installé, et avant même de faire le tour du propriétaire, la première chose qu’elle a voulu faire c’est de changer de thème, « parce que je veux une interface qui me corresponde vraiment, où je me sente bien ». Un peu comme son salon :) Il a donc fallu lui trouver un thème avec des couleurs bien particulières, puis mettre des icônes tout aussi particulières pour remplacer celles des applis ou des dossiers, changer le curseur et j’en passe et des meilleures. Manque de pot, on a beau avoir quelques thèmes sympas, au final, je n’ai pas vraiment réussi à lui trouver ce qu’elle espérait.



Par contre, bonne nouvelle, j’ai quelques pistes pour lui convertir son thème Windows, mais l’opération ne semble pas être à la portée du premier venu.


Le 11/04/2016 à 20h 59







Derived a écrit :



Et à côté, c’est le bonheur quand je retourne sous Windows 10.







Pour toi, quels sont les vrais plus de Windows 10 ? Et je demande par rapport à une machine sous Linux sans le moindre problème de drivers, de médias amovibles et autres soucis rapportés par certains qui n’ont pourtant plus lieu d’être depuis des années sur les distributions modernes.







Fuinril a écrit :



D’ailleurs faudra m’expliquer comment ma mère pourrait savoir laquelle est user friendly ou pas… t’imagine dans un magasin ? “Vendu avec Linux Mint”, “Vendu avec Linux Debian”, “Vendu avec Linux Ubuntu”…. Première question “C’est quoi le mieux ?”







De la même façon qu’il existe plusieurs marques et types de voitures ? Qu’est-ce qui me convient le mieux entre une Ferrari, une Renault ou une Tesla ? Entre une voiture de course, une berline, une familiale ou un 4x4 ? Entre une essence, une diesel ou une électrique ?



Et c’est finalement la même chose pour les téléviseurs ou à peu près ce que tu veux dans la vie.







Fuinril a écrit :



Les retours de mes proches pas du métier qui l’ont essayé (volontairement ou non) sont unanimes : “c’est de la merde ! Y a rien qui marche…..”

Je reste persuadé que c’est dû à un écosystème trop complexe et un usage fait pour et par des power users….







Ça veut dire quoi, rien qui fonctionne ? Effectivement, puisque à l’inverse d’un Windows, on a du mal à trouver des machines avec Linux pré-installé / pré-configuré au Carrefour du coin, il faudra forcément choisir soit-même un environnement, une distribution, se taper l’installation, la configuration…



Maintenant, avec un bon environnement adapté à la personne (ne pas choisir une distribution et un environnement pensés pour les powers users si ça s’adresse à des Michus, et inversement), je ne vois pas trop ce qui pourrait poser problème. Pour toutes les tâches de base (multimédia, Internet, bureautique…), les besoins sont bien couverts et fonctionnels out of the box. Si l’on souhaite installer une nouvelle application ou un jeu, petit tour dans la logithèque ou dans Steam, et ça s’installe en deux cliques de mulot. Franchement, à moins d’avoir des besoins bien particuliers, j’ai vraiment du mal à voir comment on peut arriver à dire que c’est de la merde et que rien ne fonctionne, ou que c’est trop complexe, alors que tout est d’une facilité déconcertante pour les Michus, qui n’ont bien souvent que des besoins triviaux. Dans ma famille, c’est tout juste s’ils changent le fond d’écran. C’est dire.



On entend par exemple souvent parler de la légendaire facilité d’installation des applications sous Windows. Alors qu’en réalité, il faut déjà trouver le bon site web (pas forcément si simple, puisque pour certaines applications libres, on va trouver un certain nombre de sites parasites qui proposeront des installeurs avec tout un tas de merdes), trouver la section de téléchargement (certains site ne sont qu’en anglais, tout le monde ne parlant pas forcément la langue), identifier la bonne version (stable, développement, 32 ou 64 bits, éventuelles dépendances à installer en plus… déjà vu, y compris sous Windows), lancer le téléchargement, trouver puis exécuter le programme, valider une éventuelle licence, répondre à des questions…



Mon dieu que c’est lourdingue.



Alors oui, Windows propose désormais un store, mais à entendre Vincent dans ses différents articles, ça ne semble pas être encore ça. À côté de ça, sous GNOME (ça doit être la même chose sous Unity, je ne connais pas les autres environnements), qu’elle soit installée ou non, je tape le nom d’une application; elle est installée, tant mieux, ce n’est pas le cas, on me demande si je souhaite l’installer. Et voilà, c’est tout. Et si je ne sais pas vraiment ce que je cherche, petit tour dans la logithèque pour flâner dans les rayons et installer un logiciel libre en deux cliques. Sérieux, y a pas à toriller du cul, je trouve Linux infiniment plus simple de ce côté là.



Quant à l’utilisation au quotidien, je ne vois pas trop sur quoi çà pêcherai. Qu’on soit sous Windows ou Linux, Firefox ou Chrome, c’est la même chose. Idem pour la suite bureautique, manipuler des fichiers, recadrer ses photos ou que sais-je encore.


Le 24/03/2016 à 13h 26







odoc a écrit :



Et depuis gnome 3 je n’apprécie plus ce DE car à chaque fois les programmes perdent des fonctionnalités très utiles (certes pas pour les débutants mais bon y a pas qu’eux hein).

Genre j’aimais bcp totem : il était simple, faisait le taf et pas prise de tête.

La dernière version est catastrophique : à la fois compliqué (car on ne trouve plus rien) et limite inutilisable …







T’es conscient qu’Unity ce n’est qu’un shell, et que pour tout le reste, ça utilise les applications et les technologies GNOME ? Ça changera peut être dans le futur, mais pour le moment, sur une Ubuntu avec Unity, on retrouve Nautilus, Totem, Gedit et compagnie.


Le 24/03/2016 à 12h 19







Hipparchia a écrit :



Un truc super aussi sous Mac OS c’est la preview instantannée de quasiment tous les fichiers en appuyant sur la touche espace.







GNOME le permet depuis longtemps (faut installer sushi, si ce n’est pas le cas par défaut sur ta distribution).


Le 24/03/2016 à 09h 00







fredstrasbourg a écrit :



NeedSumSleep a écrit :



Et tu trouveras donc normal qu’une marque X puisse faire de la pub, donc du blé, grâce à des images de monuments dont TU paye l’entretien, la restauration ? Cela ne changera rien pour le quidam, les exceptions sont nombreuses. Mais dès que tu veux faire du pognon avec, tu payes. Ça me semble normal.







Pourquoi seulement TU ? Les entreprises paient elles aussi des impôts. Sans parler du fait qu’une publicité, plus encore si elle est diffusée à l’international, peut également faire la promotion d’un lieu. Plus on montre la France, plus ça peut donner envie à des touristes de venir chez nous, et contribuer ainsi à notre économie.


Le 27/01/2016 à 00h 59







Drepanocytose a écrit :



Et en l’occurence, les colonnes de Buren, c’est du marbre, pas du beton.







Je parlais de l’ensemble. Béton, goudron, marbre, ce que tu veux, on s’en fout. Dans tous les cas, ce n’est pas un espace vert.



Et non, on ne ferait pas forcément différemment. En 2013, ils ont refait le quai de la fraternité, sur le Vieux-Port de Marseille. Un grand espace piéton tout moche avec béton et goudron, accompagné d’une ombrière toute aussi moche et inutile, qui a coûtée la peau du cul.


Le 23/01/2016 à 14h 33







Brodie a écrit :



Le bâtiment est joli par contre c’est quoi les horreurs qui sortent du sol ? Il pourraient mettre un espace vert à la place, ce serait mille fois plus joli.







Ce sont les colonnes de Buren.



Malheureusement, c’est à la mode de mettre du béton tout moche de partout <img data-src=" />


Le 22/01/2016 à 02h 10







sweetynico a écrit :



autre point: le support: dans l’environnement open source, il est bien souvent plus chere (je ne parle pas de forum)



va ouvrir un call chez MS ou RHEV ou ubuntu LTS







Pour ce dernier point, il faudrait voir si Linux nécessite autant de support que Windows. S’il en demande beaucoup moins, même si le support est plus cher, ça pourrait revenir bien moins cher à l’arrivée.



Je n’ai pas de chiffres en ce qui concerne Linux, mais dans le cas d’IBM qui migre de plus en plus vers le Mac et OS X en interne, il semble y avoir besoin de bien moins de support et d’employés pour gérer cette nouvelle configuration, qu’il ne leur en fallait du temps où ils utilisaient des PC sous Windows.


Le 21/01/2016 à 12h 24







carbier a écrit :



Il est où le problème ?







À choisir, je préfère que mes impôts servent à améliorer des logiciels libres dont je pourrais jouir ensuite. Que ça créé de l’emploi en France et en Europe plutôt qu’aux USA. Que les entreprises sélectionnées paient à leur tour des impôts en France plutôt que de faire de l’optimisation fiscale, pour ne pas dire de l’évasion fiscale.



Puis au final, que mon pays ait la pleine souveraineté de son informatique, plutôt que de confier la gestion de la Défense, des différents ministères, pour de ne pas dire la gestion de l’ensemble du pays, à des sociétés américaines qui ne se gêneront pas pour faire de l’espionnage économique et industriel.


Le 21/01/2016 à 11h 27







Zerdligham a écrit :



C’est terriblement cher, et même pire que cher, les difficultés sont excessivement difficile à anticiper, c’est donc quasi-impossible à chiffrer, et . A la limite, si on était certain qu’en mettant x millions on avait une migration en douceur garantie, un calcul à long-terme serait envisageable. Là, c’est le saut dans l’inconnu.







Éric Ficheux avait donné une conférence (PDF et vidéo) lors des RMLL 2015 sur la migration de la ville de Nantes vers LibreOffice. Je te laisse regarder, mais je peux dire qu’ils y sont arrivés, que les utilisateurs ont été formés, et qu’à l’arrivée, ils ont fait quelques économies.



Économies qui ne pourront que grandir avec le temps, puisque ils ont fait le plus dur et que les futures mises à jour seront bien plus simples.


Le 21/01/2016 à 11h 20

En même temps, c’est libre. Le code source est disponible, la licence l’autorise. N’importe quelle entreprise peut donc, soit assurer le support elle-même, soit payer une entreprise pour s’en occuper.



Red Hat emploie plusieurs développeurs de gcc. Tu peux donc très bien payer pour qu’ils maintiennent les fonctionnalités dont tu as besoin en tant que client.



Si ça n’a pas été fait, c’est soit que ça n’intéressait personne, soit que malheureusement, comme bien trop souvent, peu nombreux sont ceux à jouer le jeu, se contentant de consommer du libre et de se plaindre que ça n’évolue pas suffisamment vite ou dans la direction qu’ils auraient préféré.

Le 21/01/2016 à 11h 14







tazvld a écrit :



Le support d’une LTS sur ubuntu c’est comment ? Car d’après ce que je lis, c’est aussi uniquement un support de sécurité qui est assuré pendant les 5ans.

Peut être que d’autre distribution font autrement.







Dans le cas d’Ubuntu, en plus des correctifs de sécurité, les versions LTS ont également droit à plusieurs révisions qui apportent des mises à jour du noyau, de la pile graphique et de certains composants, histoire d’améliorer la prise en charge matérielle.



Certaines applications comme le navigateur web ont également droit à des mises à jour de versions. À un moment, ils avaient envisagé de faire de même pour la suite bureautique, mais je ne sais pas trop où ils en sont.


Le 21/01/2016 à 11h 07







MacGuiPro a écrit :



Tout comme on retrouve de vielles versions d’Office en entreprise et chez des particuliers. Le monde de l’entreprise ça n’est pas forcément “je mets tout à jour dès que c’est dispo” (cf l’adoption de Windows 10).







Si tout fonctionne bien, ça ne vaut pas forcément le coup d’y toucher, on est d’accord.



Mais si l’utilisateur / l’entreprise fait face à des problèmes qui nuisent à sa productivité (plantages, lenteurs excessives, bugs, fonctionnalités manquantes…), je peux comprendre qu’on puisse rechigner à repasser à la caisse pour les mises à jour de logiciels propriétaires. Mais dans le cas de logiciels libres, c’est juste idiot.


Le 21/01/2016 à 11h 00







otto a écrit :



Bien écoute je bosse avec les 2 : y a un moment, si tu mets les choses à plat en surcomprimant tout approche idéologique, office explose libre office.

Et je dis ça tout en étant clairement opposé à MS, favorable au libre et trouvant par ailleurs MS office comme une catastrophe qui est un frein depuis des lustres pour la productivité. Y un moment, il faut être réaliste… libre office c’est une mauvaise copie d’un truc qui est déjà mauvais…







On l’a déjà dit un certain nombre de fois, mais l’idée, ce n’est pas non plus d’être un simple consommateur de logiciels libres, dans l’unique but de faire des économies sur les licences.



L’idée, c’est avant tout de privilégier un bien commun, de maîtriser son IT et de regagner sa souveraineté numérique. Et pour ça, il faut collaborer aux projets utilisés, que ce soit financièrement ou humainement, en allouant des développeurs.



Plus il y aura d’entreprises et d’administrations à jouer le jeu, plus il y aura de contributeurs actifs, et plus les logiciels libres combleront rapidement leur éventuel retard, pour finalement devenir leaders dans leurs domaines.


Le 21/01/2016 à 10h 54







otto a écrit :



Ben chez moi calc freeze sur un i7 8core à 3.4ghz avec 16go de ram….







Quelle version ?



Il y a peu, je suis intervenu chez une personne qui utilisait toujours un vieil OpenOffice d’il y a plusieurs années, et qui se plaignait d’un certain nombre de problèmes qui disparurent comme par magie quand je l’ai remplacé par le dernier LibreOffice.



Tout en étant, au final, moins gourmand, et bien plus rapide et réactif.



Ça a beau être un logiciel libre et gratuit, on retrouve bien trop souvent des gens pour utiliser de vieilles versions qu’on peut considérer comme étant franchement obsolètes.


Le 21/01/2016 à 10h 46







AmonituX a écrit :



Simplement le fait que quand tu prends un windows il a un support de 10 ans et office aussi depuis la version 2013, place un bon avantage a microsoft.







Des distributions comme Red Hat Enterprise Linux ont également un support de plus de dix ans.



Par contre, il est vrai, en ce qui concerne LibreOffice, bien que des offres telles que LibreOffice from Collabora proposent un support de plusieurs années, on est encore loin des dix ans.



Maintenant, les prix n’étant pas non plus les mêmes, il est également beaucoup plus simple de se tenir un minimum à jour.


Le 13/01/2016 à 22h 52







t1nt1n a écrit :



faut vraiment être un libriste hardcore pour vouloir monter quoi que ce soit de sérieux là-dessus, enfin à mon avis.







Pour une personne dont c’est le métier et qui utilisera sa station de travail uniquement pour cette tâche, on est d’accord.



Maintenant, il faut également prendre en compte que certaines personnes ont très bien pu opter pour un système GNU/Linux, et n’avoir besoin de faire du montage qu’occasionnellement. Adobe Premiere ou nombre d’autres applications sont sans doute meilleures que les solutions libres, elle ne sont généralement pas disponibles sous GNU/Linux. Pour le montage, hormis les applications libres, que je sache, il n’y a que Lightworks qui soit également disponible sur notre plateforme.



Ensuite, tout le monde n’a pas non plus les moyens de s’offrir des solutions pro généralement onéreuses, ou l’envie de les utiliser illégalement.


Le 24/12/2015 à 17h 49







Ulfr Sarr a écrit :



Pour en revenir au début de notre échange, pourquoi un joueur pc irait changer son windows sur lequel il aura accès à quasiment l’intégralité des jeux pc pour un linux qui le bridera forcément dans ses choix?







En même temps, c’est un peu le serpent qui se mord la queue. S’il ne passe pas sous Linux, il y a donc moins de joueurs sur cette plateforme, et les éditeurs sont moins enclins à y porter leurs titres.



Alors, à défaut de migrer dès aujourd’hui, ça serait déjà un bon début que de contacter l’éditeur de ses jeux favoris pour lui signaler que Linux nous intéresse et que ça serait bien qu’il y pense.







MuadJC a écrit :



Allez, on va taper dans du console only comme ça pas de chipotage…







En parlant de jeux console, j’ai récemment lu que Valve avait réussi à convaincre Capcom de porter Street Fighter V sous Linux. Quand j’étais tout minot, c’était vraiment LE jeu console par excellente ^_^


Le 24/12/2015 à 10h 12

Ce qui est marrant, c’est que de mon côté, sous Linux avec une vieille VM sous Windows 7, j’aurai bien aimé faire la mise à jour, mais ça me sort que VirtualBox Graphics Adapter n’a pas été conçu pour fonctionner sous Windows 10.



J’ai pourtant la dernière version de VirtualBox, des modules invités et tout le tralala.

Le 24/12/2015 à 17h 30

Tu dois pouvoir rajouter des pilotes pour le modem GSM, les puces Wi-Fi et Bluetooth, la gestion de l’écran tactile, les différents capteurs (luminosité, gyroscope, baromètre…), le DSP, l’appareil photo, la gestion de la carte mémoire… et j’en oublie sûrement un paquet d’autres.

Le 24/12/2015 à 02h 54

Dustin Kirkland, de l’équipe Ubuntu Product and Strategy team, vient de publier un billet de blog pour dire qu’il n’était pas d’accord avec les chiffres, et d’annoncer, par un tour de passe-passe, que directement et indirectement, plus d’un milliard de personnes utilisaient Ubuntu en réalité…



Pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, en plus de toutes les machines physiques (ordinateurs personnels ou serveurs) avec Ubuntu préinstallé, les smartphones déjà commercialisés sous Ubuntu, il comptabilise également toutes les instances dockers et autres machines virtuelles dans le cloud, le fait que la plupart des gros sites (Wikimedia, Paypal, Dropbox, Snapchat, Pinterest, Reddit…) tournent sous Ubuntu, que Wallstreet ou Walmart utilisent également Ubuntu, de même que Netflix, les machines de rendu de WETA Digital qui ont servi à créer les effets spéciaux de nombreux blockbusters, le système de loisir des voitures Tesla, voir carrément les Google Car.



Mais bon, je pense qu’au départ, Mark Shuttleworth espérait bel et bien atteindre les 200 millions d’utilisateurs directs sur le poste de travail ou les smartphones.

Le 24/12/2015 à 01h 27







Konrad a écrit :



Ah ça… Ça me rappelle ce topic sur le forum de NextINpact : “lekillerderpg” voulait passer sous Linux, mais il refusait d’utiliser le “store”. Il voulait télécharger les .deb à la main pour pouvoir les sauvegarder et les réinstaller quand il voulait… Habitude windowsienne certainement !







Ce qui est marrant, puisque sous Debian / Ubuntu, tous les paquets téléchargés sont déjà sauvegardés (et réutilisables) dans /var/cache/apt/archives/



Sous Arch / Manjaro, l’ensemble des paquets du système sont sauvegardés dans /var/cache/pacman/pkg/



Tout comme on trouve également des archives de l’ensemble des vieux paquets, côté Debian ou Arch, pour ne citer que ces deux-là.


Le 24/12/2015 à 00h 38







labenouille a écrit :



Tu peux faire de l’animation sous Blender (et même du très beau) mais pour faire un Pixar c’est Zbrush, Maya, 3dsMax, Cinema4D, … Y’a pas toujours d’équivalent aux outils spécifiques. Surtout après des années de formation à ces outils. Il n’y a pas de module Gimp aux Gobelins.



edit : Il y 2 formations Blender maintenant aux Gobelins <img data-src=" />







Ça avance. Pixar a par exemple collaboré avec les développeurs de Blender pour que RenderMan soit utilisable par ce dernier.



Epic Games a également financé du développement pour que Blender fonctionne mieux avec leur moteur Unreal Engine.


Le 24/12/2015 à 00h 10







michelR a écrit :



Ou pire, que la communauté fasse du ‘bikeshedding’ : passer beaucoup de temps sur des sujets annexes voire inutiles mais fun au lieu de traiter des sujets primordiaux mais ennuyeux. Et dans ces cas là, la qualité du code tend à baisser et à générer des effets de bords.







Wayland est activement développé par Intel et Red Hat, et se trouve déjà utilisé dans des produits commerciaux (smartphones et tablettes Jolla avec son système Sailfish OS, matériel Samsung avec son système Tizen, systèmes de loisirs dans les véhicules d’un certain nombre de constructeurs de la GENIVI Alliance…)



Donc non, ce n’est pas développé par trois amateurs dans leur garage qui préféreraient déconner plutôt que de produire un projet de qualité ;)



Et je suis prêt à parier qu’un jour ou l’autre (peut être dans quelques années), ils finiront par faire machine arrière et adopter Wayland (comme ce fut déjà le cas avec l’abandon d’upstart au profit de systemd ou de leur logithèque au profit de celle de GNOME).







michelR a écrit :



Quant à ceux qui reprochent à Canonical d’avoir créé Mir alors qu’il y avait déjà Wayland, si on suit leur raisonnement, il faudrait qu’il n’y ait qu’un seul logiciel par type ?







Je ne suis pas totalement d’accord avec tes exemples. Dans le cas d’un environnement de bureau, ce sont des projets radicalement différents, qui proposeront une approche et des fonctionnalités différentes, s’adressant à des publics différents. Je pense que s’il devait y avoir une comparaison, ça serait plutôt comme de développer deux pilotes aux finalités identiques pour un matériel identique. C’est idiot. Et c’est bien pour ça qu’il n’y a pas 36 noyaux Linux.



Clairement, je ne suis pas contre la diversité ou le fait que certains développeurs puissent avoir envie d’aller explorer une autre direction, ce qui permet parfois de faire des découvertes intéressantes et de proposer quelque chose de vraiment nouveau. Mais dans le cas de Mir, je reste dubitatif. Encore une fois, ils sont libres de faire ce qu’ils veulent et on verra bien ce que ça donnera au final, mais je ne peux m’empêcher de me dire qu’il s’agit d’un gaspillage de moyens.



D’autant plus que dans ce cas précis, à l’inverse d’un upstart ou d’une logithèque apparus bien avant les solutions qui furent adoptées par la communauté, on ne peut pas dire que Mir soit apparu bien avant Wayland et que Canonical n’a pas volontairement fait le choix de ne pas collaborer avec la communauté.


Le 23/12/2015 à 23h 23







Ulfr Sarr a écrit :



Telles que?







Le fait qu’un logiciel soit libre lui permet d’être distribué par n’importe qui, ce qui a permis l’émergence des dépôts logiciels chez les différentes distributions, facilitant ainsi grandement l’installation de nouvelles applications et la mise à jour de l’ensemble du système.



Le fait que le noyau soit libre a permis à des milliers de développeurs indépendants et d’entreprises de collaborer ensemble, ce qui permis à Linux de devenir le plus gros projet logiciel de l’histoire de l’humanité. Le fait qu’il soit libre permet son adaptation et l’échange de correctifs de sécurité par toutes les distributions.



Le logiciel libre a permis la création d’une foultitude de projets, de forks, de dérivés, ce qui donna naissance à de nombreux nouveaux projets de toutes sortes. La distribution Ubuntu a pu exister grâce à Debian. Les environnements de bureau MATE et Cinnamon ont pu exister grâce à GNOME. Le suite bureautique LibreOffice a pu exister grâce à OpenOffice. Et ainsi de suite.



À l’arrivée, si l’utilisateur peut récupérer gratuitement une distribution GNU/Linux, pouvoir installer un système toujours plus simple et complet, d’avoir dès le départ des pilotes pour tous ses périphériques, ainsi que des applications de qualité pour couvrir tous ses besoins, c’est bien grâce au libre.



Malheureusement, nombre de personnes ne voient que la gratuité et n’ont que faire de la liberté. Pragmatiques, ils sont prêts à céder à la facilité à la moindre occasion et installer des applications et des pilotes propriétaires sans que ça ne les déranges le moins du monde. Mais en agissant ainsi, ils oublient que sans les licences libres, nous n’en serions clairement pas où nous en sommes aujourd’hui.







Zerdligham a écrit :



J’ai toujours trouvé ce dont j’avais besoin en libre et/ou gratuit sans avoir besoin de pirater quoi que ce soit, sauf les jeux. Je suis curieux d’avoir ne serait-ce qu’un exemple de logiciel disponible gratuitement sur une distribution linux, mais dont l’équivalent sous Windows coûte ‘des milliers d’euros’.







Il est évident que c’est techniquement impossible, puisque le libre permet et encourage la portabilité. La grande majorité des logiciels libres sont donc multi-plateformes. Néanmoins, il existe tout de même un certains nombres de projets libres disponibles sur les différents systèmes de types Unix (Linux, BSD, mais également OSX) qui ne sont pas disponibles sous Windows, tels que darktable (un équivalent d’Adobe Lightroom), Pitivi (montage vidéo), Ardour (station audio-numérique)… sans parler des applications propres aux différents environnements de bureau GNOME ou KDE.



Alors oui, pour tous les exemples donnés, on trouve d’autres équivalents sous Windows. C’était surtout histoire de montrer qu’une personne qui souhaite privilégier le libre aura plus de choix sous Linux. Et un choix de meilleure qualité, puisque comme il l’a déjà été dit, les portages Windows, quand ils existent, sont souvent moins bons que les versions originellement développées sous Linux.







damaki a écrit :



Comme dit plus haut, a priori j’ai tort et je dois confondre avec Gnome Shell.







Et encore. C’est effectivement le comportement par défaut de GNOME Shell, mais tu peux très bien désactiver le coin chaud et ajouter un dock à la Unity / OS X si tu préfères. Voir un menu plus traditionnel à la Windows, accompagné d’une barre des tâches.


Le 22/12/2015 à 19h 01







flagos_ a écrit :



Je t’avoue ne pas avoir creusé plus le sujet, mais c’est juste cette animation pour passer d’une fenetre à l’autre. Je me servais de mon PC 8h par jour, et a chaque changement de fenetre, il fallait aller dans l’angle superieur gauche, ca te déclenchait une animation de la mort qui tue.







Tu peux également utiliser une extension comme Dash to Dock, histoire d’avoir toujours un dock facilement accessible. Alex Diavatis avait créé une petite vidéo de démonstration.



Sinon, t’as également le projet Cairo-Dock ou le mode GNOME Classique.


Le 22/12/2015 à 18h 14







127.0.0.1 a écrit :



A mon sens, Il y a quelque chose de plus profond que le simple “si j’avais eu le choix, j’aurais pris Ubuntu”.







Bah, clairement, une fois l’offre disponible, ce qu’il manque, c’est généralement l’accompagnement. Si tu laisses l’utilisateur livré à lui-même alors que le neveu ou les voisins sont sous Windows, il voudra finalement la même chose que les autres.



Et c’est aussi pour ça qu’il est particulièrement regrettable que l’Éducation Nationale n’ait pas fait le choix du logiciel libre. En formant les jeunes à des systèmes et des applications propriétaires, il ne faut pas s’étonner s’ils souhaitent retrouver plus tard ce qu’ils ont appris.


Le 22/12/2015 à 17h 57







flagos_ a écrit :



Aujourd’hui, tu utilises quoi comme logiciels ? Je regarde chez moi: Chrome, Firefox, VLC, Plex, LibreOffice, Google Keep, Hangout, Emacs, Atom, Gimp, Bash, Transmission. Pour les mails ou autres, je suis en webmail. Pour la musique, c’est tout en ligne.



Parmi ces logiciels, qu’est ce que je ne retrouverais pas ailleurs ? Finalement pas grand chose.







Bah, justement. Si tu n’utilises que des logiciels libres ou multi-plateformes, on peut se poser l’intérêt de continuer d’utiliser un système non libre, quand tu pourrais avoir la même chose sous Linux, où les logiciels libres y sont généralement bien mieux intégrés.



Une application GTK+ sous Linux ou sous Windows, ce n’est clairement pas la même chose (encore qu’ils ont fait des progrès au niveau du thème par défaut et le fait que la prochaine version devrait enfin utiliser le sélecteur de fichiers natif).


Le 22/12/2015 à 17h 52







127.0.0.1 a écrit :



Alors certes, on peut lister des raisons techniques ou éthiques pour passer à Linux. Mais pour la masse des “moutons” (dont je dois surement faire partie), ces raisons ne sont pas un déclencheur suffisant pour se coltiner la migration depuis le monde windows/mac.







Ou alors, les raisons pratiques existent, mais comme le grand public les ignore, par peur du changement, de se retrouver seul face à l’inconnu, sans personne pour l’aider, le conseiller, il préfère ne pas changer.



Si tu leur propose un système qui leur est adapté (Windows tente de satisfaire tout le monde, là où sous Linux, on trouvera des environnements adaptés aux gens et à leurs besoins), avec uniquement des logiciels libres et gratuits, une installation et des mises à jour incroyablement simplifiées, pas de publicités, de malwares et nombre d’autres merdes… il signe tout de suite.



Sauf qu’il ignore tout ça, qu’encore une fois, il ne peut pas trouver un tel produit dans le commerce, qu’il n’y a pas de SAV, personne pour l’aider à faire ses premiers pas…



Ce qui est marrant, c’est qu’on entend souvent dire que Linux n’est pas prêt ou qu’il ne répond pas aux besoins des gens, alors qu’on a tous migré des proches dans notre entourage, qui sont tous pleinement satisfaits à l’arrivée.



Et quel est le point commun ? Ils n’ont pas eu à faire l’installation et la configuration (ce qui serait réglé avec des machines avec le système pré-installé) et ont été assistés dans leurs premiers pas pour trouver des applications libres équivalentes à ce qu’ils utilisaient autrefois pour répondre à leurs besoins, leur expliquer les différences au niveau de l’interface, le principe de la logithèque…



Une fois que c’est fait, c’est que du bonheur. Tu reviens plusieurs années plus tard, la machine n’est pas toute vérolée et super lente sans qu’on sache trop pourquoi. L’utilisateur peut faire ce qu’il a à faire, sans jamais être emmerdé.


Le 22/12/2015 à 17h 38







flagos_ a écrit :



Les gens ne voient pas l’interet de changer, on est dans le syndrome du mouton.







Pour le voir, il faudrait déjà que ça existe. Si je souhaite une machine sous Linux, je vais chez Carrefour, il n’y a rien. Aux yeux du public, ça n’existe donc pas. Même chez LDLC, en recherchant Linux, on ne trouve que des NAS ou des routeurs. Pourquoi les gens changeraient pour un produit qui n’existe pas et qu’ils ne peuvent pas acheter ?







flagos_ a écrit :



T’inquiète je suis là moi aussi. J’ai même quitté Archlinux tellement je pouvais pas utiliser gnome-shell pour trouver Unity, que je trouve assez réussi, bien que perfectible (notamment le menu de recherche, grrr..).







Par pure curiosité, je serais tout de même curieux de connaître les avantages d’Unity, que je trouve en tout point inférieur à GNOME Shell. Notons d’ailleurs au passage que Canonical a beau utiliser les applications GNOME, ils n’y contribuent pas, mais surtout, ils ne sont pas capables d’exploiter au mieux toutes les possibilités offertes. Par exemple, Unity ne tire pas parti des données fournies par les applications GNOME au moteur de recherche. Par exemple, de rechercher tartampion ne va pas me trouver sa fiche dans le gestionnaire de contacts (même chose pour l’agenda, les caractères spéciaux, les notes, l’historique web…)



Récemment, j’ai regardé la présentation d’Ubuntu et d’Unity donnée lors de la dernière Ubuntu Party. Et malgré les années qui passent, tout me paraissait bien moins simple que sous GNOME. Y compris pour les opérations de base, que ce soit pour retrouver les applications régulièrement utilisées, ajouter une application dans le dock, trier les types de recherches (applications, photos, vidéos…), qui donnaient l’impression de nécessiter beaucoup plus d’actions de l’utilisateur qu’il n’en ferait sous GNOME.







flagos_ a écrit :



Les gens pour la plupart savent très bien ce qu’est un OS, beaucoup se renseignent sur Linux.







Soit on ne fréquente clairement pas les mêmes catégories de personnes, soit tu surestimes grandement le grand public. À mon avis, que tu parles de Linux, Ubuntu, GNOME… à monsieur tout le monde, personne n’en a strictement jamais entendu parler.



Ou, pire encore, quand ils en ont vaguement entendu parler ou se sont renseignés, ils n’ont obtenu qu’une vision complètement faussée. Encore aujourd’hui, on entend des gens persuadés qu’il faut être ingénieur pour s’en servir, qu’il faut tout faire en ligne de commande, et j’en passe et des meilleures.


Le 22/12/2015 à 15h 09







eglyn a écrit :



je suis d’accord, et c’est le problème de la “philosophie” du libre, elle est en totale opposition avec une mise en place d’une promotion, de marketing, qui créerait un besoin chez le consommateur.

C’est pas facile de vendre un produit gratuit :)







En même temps, le transfert des données, la formation, l’assistance… il me semble qu’il n’y a rien de gratuit, chez Apple. Pour se simplifier la vie et gagner du temps, je pense que nombre de gens sont prêts à payer pour du service.



Même chose pour de l’espace de stockage dans les nuages et autres services en ligne, dont le constructeur pourrait proposer son service par défaut (la plupart des gens ne cherchent pas à changer), même si, logiciel libre oblige, on pourrait choisir d’autres prestataires de services.



Le système et les applications pourraient être libres, qu’il y aurait tout de même moyen de gagner de l’argent sur du service de qualité.


Le 22/12/2015 à 14h 45

Il n’y a pas un frein à l’adoption, mais un ensemble de points qu’il faut prendre en compte simultanément.



Avoir un super système et autres environnements de bureau ne sert à rien s’ils n’existent pas en tant que produit chez les revendeurs. Tout comme personne ne s’y intéressera s’il n’y a pas dans la foulée de la promotion et de l’accompagnement utilisateur.



Et si les rares expériences de machines avec Linux pré-installé se sont vautrées, c’était bien pour ça. Vendre du Linux comme si c’était du Windows et tromper l’utilisateur, ne pas lui expliquer les avantages, ne pas l’accompagner, il est normal qu’il se sente flouté et qu’il cherche à remplacer le système par quelque chose qu’il connaît mieux.



Pourtant, il suffit de voir la stratégie Apple. Quand les gens se rendent dans un Apple Store, ils savent que ce n’est pas pour y trouver du Windows. Ils savent à quoi s’attendre. Et quand ce n’est pas le cas, il y aura toujours des employés sur place pour leur vanter les avantages des Mac, des iPhones, d’OS X ou d’iOS.



Tout comme il y aura également un accompagnement pour le transfert des données d’un vieux PC sous Windows vers un Mac récemment acheté, ou des formations pour apprendre rapidement à être à l’aise avec les produits Apple, y compris le système d’exploitation.



Et à l’arrivée, en dehors de quelques geeks linuxiens qui vont acheter un Mac pour la qualité matérielle de la machine et de son intégration, je n’ai encore vu personne remplacer OS X par du Windows.

Le 22/12/2015 à 14h 33







lanoux a écrit :



des que j’ai fini les mise en page des nouvelles doc sous indesign qui tourne sous windows, grrrrr







Pour la publication, t’as également Scribus <img data-src=" />



Apprendre Scribus et désapprendre Indesign <img data-src=" />


Le 22/12/2015 à 14h 15

Je ne sais pas dans quel domaine s’est spécialisée ta femme, mais pour de l’illustration, il existe également Krita.



Pour le traitement photo, sur le même principe qu’Adobe Lightroom, il y a également darktable. Quant à GIMP, pour sérieusement étoffer ses possibilités, je ne sais pas si tu connais, mais il existe l’excellent greffon G’MIC. Pour un petit aperçu de ses nombreuses possibilités, il y a eu de longs et passionnants articles en français sur LinuxFR :






Le 22/12/2015 à 13h 29







127.0.0.1 a écrit :



Le noyau Linux est un succès planétaire…

… mais aucune sur-couche “desktop” n’arrive à décoller face à Ms/Apple.







À mon avis, ce n’est pas l’environnement de bureau le souci. Nous avons désormais plusieurs projets qui répondent parfaitement aux besoins de plusieurs catégories d’utilisateurs, du débutant au power user.



Non, le souci, comme d’habitude, c’est qu’en allant chez Carrefour, il n’y a que des machines avec Windows pré-installé, que les publicités ne vantent que les produits Apple ou Microsoft, ou que dans les films ou séries à succès, le placement produit ne concerne encore une fois que ces deux-là…



Puis c’est également le serpent qui se mord la queue. Avec de faibles parts de marché, les constructeurs ne s’investissent pas dans la prise en charge de leur matériel (ne parlons même pas de la contribution de pilotes et micrologiciels libres au noyau Linux) et les éditeurs d’applications à succès ne font guère plus de portages. Combien de fois nous avons entendu des gens dire qu’ils passeraient à Linux le jour où Adobe porterait sa suite ou que l’on trouverait telle ou telle autre application ?







Sylvounet a écrit :



Je contribue modestement avec mes 4 PC sous Ubuntu Gnome. Si je n’avais pas World of Tanks, je n’aurais même plus besoin de Windows en dual boot.







À défaut d’un World of Tanks, on trouve tout de même War Thunder et Company of Heroes 2 (ainsi que tout un tas de machins Total War, mais on y trouve pas forcément des tanks) <img data-src=" />



Par contre, je pensais qu’Arma 3 était déjà dispo, mais ça ne semble pas être encore le cas <img data-src=" />







ActionFighter a écrit :



Sur le papier en effet, mais je dois être un peu poissard <img data-src=" />



Il a fallu que je bidouille un peu les drivers pour virer nouveau et installer le proprio pour que ça fonctionne.







Lors de l’installation de Manjaro, ils te proposent le choix entre la version libre et la version non-free, qui propose les pilotes nVidia par défaut. Sinon, avec le gestionnaire de paramètres de Manjaro (voir la dernière partie, Hardware Detection), c’est plutôt simple de basculer du pilote Nouveau à celui de nVidia.


Le 22/12/2015 à 12h 56







gokudomatic a écrit :



mais c’est pas les mêmes dépôts. Note qu’Arch a la réputation d’être la distribution étant la plus riche en dépôts. Malheureusement, Arch a aussi la réputation d’une inévitable instabilité lors des mises à jours qui est semblable à la Debian testing. Et Manjaro, par extension, souffre du même problème mais dans une moindre mesure.







Ça fait longtemps qu’ils se traînent cette mauvaise réputation, alors qu’en réalité, ça fait des années que j’utilise Arch, que j’effectue mes mises à jour quotidiennement, et que je n’ai sincèrement jamais eu le moindre problème de mise à jour. Pourtant, ça en fait des centaines et des centaines de mises à jour, avec de nombreuses composants pourtant critiques (le noyau, systemd, dbus, l’environnement de bureau…).



Notons d’ailleurs que pour plus de stabilité, pour ceux qui préfèrent, Arch propose le dernier noyau ainsi que le noyau LTS, de même que les deux branches de LibreOffice (stable et evolution), et ainsi de suite. Pour le reste, ça a beau être une rolling release, ils ne proposent que des versions stables des différents projets.







VoucyusDo a écrit :



Pour les serveurs de production, Ubuntu propose des versions LTS tous les deux ans et supportées pendant 5 ans.







Pas uniquement pour les serveurs. Sur les postes de travail en entreprise ou chez les particuliers qui n’ont pas que ça à faire que de gérer sans cesse leur système, c’est très bien.



Et à mon avis, c’est surtout cette absence de support long qui pose préjudice à un certain nombre d’autres distributions.







eglyn a écrit :



Pour moi, le gros problème d’Ubuntu, c’est quand même le choix surréaliste des couleurs par défaut, orange et marron, on peut difficilement faire plus moche, même si cela reste subjectif.







Ils sont depuis passés au violet, qui est finalement tout aussi moche <img data-src=" />



Pour le thème d’icônes, malgré leurs moyens, ça n’a malheureusement pas évolué depuis des années.







sr17 a écrit :



De système d’exploitation pour chercheur, il est devenu successivement un Os de bidouilleur, un Os pour spécialistes, puis l’Os des pro et des serveurs. Il est aujourd’hui mature pour gravir le dernier échelon : le grand public.



Dans l’informatique, nombreux sont ceux qui pensent que Linux finira par s’imposer. Ce n’est qu’une question de temps.







Il est effectivement important de préciser qu’il reste encore le poste de travail du grand public à conquérir (grand public qui prendra ce qu’on lui donne, ce n’est donc pas totalement lui qu’il faut convaincre). Mais pour le reste, serveurs, supercalculateurs, embarqué, Internet des objets… ça fait longtemps que Linux s’est imposé et qu’on le retrouve partout, de la box ADSL à la brosse à dents connectée, des serveurs de Google ou Facebook à la station spatiale internationale, en passant bien évidemment par la plupart des smartphones et autres tablettes.







ActionFighter a écrit :



Le seul soucis pour ma part venait de la prise en charge d’optimus, qui est plus à mettre au compte de nvidia que des dévs.







Manjaro propose pourtant une configuration fonctionnelle par défaut d’Optimus. Sinon, avec Wayland qui gère nativement le multi-GPU et Fedora qui a prévu de développer des solutions libres plus efficaces pour la prise en charge d’Optimus (voir Optimus support et Make Optimus setup work smoothly), la situation devrait bientôt grandement s’améliorer pour toutes les distributions.







flagos_ a écrit :



Ca fait des années que je tourne sur Linux (ubuntu, Debian, Arch… et re Ubuntu depuis un bon moment) et sincèrement non, Linux ne s’imposera pas sur le desktop.







On sait tous que non, la famille Michu n’achètera jamais une machine sous Windows pour y installer elle-même du Linux par la suite (ce qui implique de choisir une distribution, s’assurer de la compatibilité matérielle, sauvegarder les données, effectuer l’installation, la configuration du système…)



Mais quand on voit le succès des ChromeBooks sur certains segments de marché (comme l’éducation), qui ne sont finalement que des machines sous Linux avec une interface donnée pourtant bien plus bridée que ce que l’on peut trouver avec les distributions GNU/Linux traditionnelles, et avec une offre logicielle bien moins conséquente, on se dit que Linux pourrait très bien percer mais qu’il manque toujours un constructeur qui a les couilles et l’argent nécessaire pour se lancer.



Qui sait, ça sera peut être Xiaomi. Des rumeurs persistantes font état de leur envie de concurrencer les MacBook Air avec une distribution Linux. Par contre, aucune idée de l’environnement qu’ils ont prévu de choisir (GNOME, Pantheon…) et surtout, s’ils ont prévu de s’investir dans le libre ou s’ils préfèrent développer une solution propriétaire en interne.


Le 21/12/2015 à 15h 49







sr17 a écrit :



Et en même temps, c’est quand même vrai qu’on est un peu moins embêté avec Linux et MacOs. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faille se penser à l’abri de tout. Les malwares existent sur Linux…







Articles de moins d’un an sur un site dédié à l’univers Apple…







Le 21/12/2015 à 14h 41

On notera d’ailleurs que GNU GRUB est un projet de la Free Software Foundation, qui n’a qu’un budget ridicule tournant autour du million de dollars, alors qu’ils gèrent pourtant un paquet de projets particulièrement utilisés.



La FSF vient d’ailleurs de lancer une campagne de dons avec un objectif de 450K USD.



L’appel a également été traduit en français.

Le 21/12/2015 à 14h 31







hadoken a écrit :



Heureusement que le logiciel était Open Source. Comme çà il a été possible au plus grand nombre d’avoir accès au code, de faire des reviews dessus, et ainsi çà garanti qu’il n’y a aucune faille de sécurité ni backdoor… oh wait !







Bah, c’est bel et bien le cas. Ça a permis à des chercheurs n’ayant rien à voir avec l’équipe de développement du projet d’auditer le code, de déceler un problème et d’y apporter un correctif. Ça a juste pris un peu plus de temps que prévu.



Et tout irait bien plus vite si les millions d’entreprises de par le monde qui utilisent du logiciel libre pour leur activité contribuaient financièrement aux projets qu’ils utilisent, voir aux quelques grosses fondations qui gravitent autour (Linux Foundation, Free Software Foundation…)


Le 21/12/2015 à 12h 58







seb2411 a écrit :



Oui je me pose du coup la question. A quoi sert cette fonctionnalité au final ?







C’était utile à l’époque où l’on ne pouvait pas chiffrer les partitions; ce qui paraît aujourd’hui désuet face à une telle possibilité.



Avec le chiffrement, le contournement est impossible, puisque seul la possession de la bonne clé permet de déchiffrer et donc d’accéder aux données.


Le 19/12/2015 à 00h 14







Sandox a écrit :



Oui, l’ESA aime l’open, et c’est un peu normal: on va pas te demander de payer à nouveau un service financé par tes impôts… :p







Et pourtant, on peut dire qu’il leur aura fallu du temps


Le 18/12/2015 à 11h 31







Mithrill a écrit :



J’ai aussi 16 Go maintenant mais non il ne faut surtout pas arrêter avec la RAM ! Même avec 16 Go si on les atteint Firefox est infichu de bien gérer la RAM, comme Chrome ou d’autres navigateurs… c’est vraiment une plaie ! Un bon début est que pour recharger des sessions ça se fasse par ordre de visu, mais il y a encore du travail d’optimisation à faire, étant passée de machines à faible RAM et à 16 Go, ça ne change rien à l’affaire si on utilise à fond sa machine. Rien de plus frustrant que de voir ralentir sa machine quand son navigateur ne sait toujours pas gérer ça… moi je trouve ça aberrant en 2015.







Ou alors, tu utilises un mauvais système d’exploitation, des applications codées avec les pieds et un navigateur avec quinze mille onglets, ce qui nous éloigne un peu du profil courant.



De mon côté, sous Arch Linux et l’environnement de bureau GNOME, un terminal avec tout plein d’onglets, un client IRC avec tout plein d’onglets, un éditeur de texte avec tout plein d’onglets, un gestionnaire de fichiers avec tout plein d’onglets (j’adore les onglets), un lecteur de musique, un client de messagerie, un lecteur de flux RSS… et bien évidemment, mon Firefox, je n’utilise que 11% de RAM sur mes 16 Go.



Je ne ressens pas le moindre ralentissement, et franchement, j’ai de quoi voir venir avant que ça ne sature (même en lançant des machines virtuelles, je reste peinard).


Le 16/12/2015 à 11h 50







tanguy_k a écrit :



GTK+ 3.0 est sortie début 2011, il aura fallu donc presque 5 ans…







Le 64 bits est encore plus vieux, et les windowsiens n’y ont droit que maintenant <img data-src=" />


Le 16/12/2015 à 10h 17







Eored a écrit :



Si, comme moi, vous trouvez agaçant que firefox vous affiche un «allez sur nomdesite» et que le comportement de cette «new unified locationbar» est un peu pourri :



passez la valeur about:config?filter=browser.urlbar.unifiedcomplete à false.







Je prends note. Merci. Sinon, toujours au niveau de la barre d’url, j’utilisais également ces deux options :



Éviter la mise en valeur du nom de domaine au dépend de l’ensemble de l’url

Mettre browser.urlbar.formatting.enabled à false



Éviter la disparition du http:// dans la barre d’url

Mettre browser.urlbar.trimURLs à false



Sinon, autre truc bien chiant, le message qui nous indique que nous venons de passer une vidéo en mode plein écran. Avant, il s’agissait de l’option full-screen-api.enabled, mais depuis Firefox 42 ça ne semble plus pris en compte. Je passe donc désormais le full-screen-api.warning.timeout à 0


Le 16/12/2015 à 09h 45







Exosta a écrit :



Un peu déçu, ça a été reporté à la version 45 :https://bugzilla.mozilla.org/show_bug.cgi?id=1227024







Ça a été repoussé par défaut, mais après Fedora, c’est au tour de Arch / Manjaro de l’activer également. En tapant about:buildconfig dans la barre d’url, on peut voir que ça a été compilé avec –enable-default-toolkit=cairo-gtk3


Le 14/12/2015 à 16h 13

On ne cite quasiment que GIMP, mais pour de l’illustration bitmap, Krita est vraiment bon. Puis comme il réussit toutes ses campagnes de financement participatif, son développement avance bien plus vite.



Certaines universités ont également fait le choix de remplacer Photoshop par Krita pour la formation de leurs étudiants.

Le 05/12/2015 à 10h 54







Konrad a écrit :



Ah, donc si une enteprise ne dépense pas autant que Microsoft en R&D alors elle n’innove pas ?







J’irai même jusqu’à dire qu’en général, les entreprises qui innovent le plus, ce sont les petites startups qui n’ont clairement pas les mêmes moyens (et qui finissent bien souvent par se faire bouffer par un plus gros, donnant l’impression que c’est bien ce dernier qui a innové).


Le 04/12/2015 à 21h 01







paradise a écrit :



Mais oui, je me demande comment MSOffice gère l’ODF actuellement.







Le souci, c’est que tout le monde n’a pas forcément la dernière version de MS Office. Autant avec LibreOffice, il n’y a rien de plus simple pour mettre à jour (rapide et gratuit), autant chez Microsoft, à moins de payer un abonnement, il faudra peut être repasser à la caisse.



Et c’est aussi pour ça qu’il est préférable de préconiser des solutions libres, qui permettent bien plus facilement d’être à jour et de bénéficier ainsi des dernières innovations et autres prises en charge de nouveaux formats.