Les spécifications étant 100% libres, tu parles ici d’applications déjà réalisables. (…) Le calcul des impôts n’utilise pas de deep-learning, de reconnaissance de caractère ou d’algorithme Alpha-Beta: des +, des -, des x, et c’est à peu près tout. La difficulté d’une feuille d’impôt n’est pas le calcul, mais savoir quel revenu va dans quelle case.
C’est pas parce que quelque chose est faisable que c’est efficace. Il y a des tas de logiciels libres dont les specs sont publiques, et tout le monde est bien content de reprendre le code existant plutôt que de reprendre à zéros à chaque fois.
En plus si tu te bases sur le code le la DGFIP, tu peut être à peu près certain qu’à part les trucs nouveaux de l’année, c’est béton, alors que si tu réimplémente toi-même, tu n’es pas à l’abri de faire une erreur (de programmation ou d’interprétation des specs).
D’ailleurs tu te contredis toi-même. Soit le code est très simple, et il n’y a aucune raison que la DGFIP prenne six mois à l’implémenter (et le publier), soit il est compliqué au-delà du remplissage des cases, et ça a un vrai intérêt que ceux qui en aient besoin n’aient pas à tout refaire de zéro. Troisième hypothèse, il n’y a que des boulets à la DGFIP, et ils mettent six mois à faire un truc trivial.
A la lecture de l’article, je penche pour la seconde hypothèse.
Faith a écrit :
Par ailleurs, qui, à part un informaticien, trouverait ça plus partiquer de modifier un code pour “tester une variante de loi” que de simplement faire le calcul sur n’importe quelle feuille.
Ceux qui qui veulent aller au-delà d’une simple estimation. Ceux qui veulent s’appuyer sur une base éprouvée plutôt que de réinventer la poudre.
Qui, à par quelques super-geeks, a un intérêt concret à ce que le code du noyau linux soit libre? Tout le monde, parce que c’est pas parce que je ne le fait directement pas moi-même que je ne bénéficie pas du travail de ceux qui le font.
Le
18/12/2017 à
14h
59
OlivierJ a écrit :
“forker” le calcul des impôts, comme Balkany ou Cahuzac, par exemple ? " />
(blague à part, je ne pense pas que quiconque va “forker” le calcul de l’impôt, je ne vois pas l’intérêt :-) )
Forker le coeur, probablement pas.
Ajouter les évolutions législatives en avance de phase de Bercy sur des points précis, ça intéressera des tas de fiscalistes. Brancher une interface pour une simulation bis, avec un présentation / des options différentes du simulateur de Bercy pourrait aussi intéresser des gens.
OlivierJ a écrit :
Je ne pige pas le choix des mots “opaque” et “magouille dans son coin” : où est l’opacité, concrètement ? Tu trouves que le calcul de ton impôt est opaque, vraiment ?
Quant à l’aspect “magouille dans son coin”, elle ne peut pas magouiller dans son coin puisque son travail est publié (envers chacun de façon un peu confidentielle), basé sur les lois et décrets.
Je pourrais reprocher des choses à Bercy, mais pas d’être opaque (et je n’ai encore jamais entendu personne - à part toi à présent - parler d’opacité concernant l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés).
Je ne pense pas ceci. Je dit que ça démontrerait à ceux qui le croient que c’est faux. Au contraire, toute résistance à la publication d’un truc dont l’algo devrait être connu alimente les théories du complot.
Encore une fois, c’est une question de symbole, c’est pas forcément 100% rationnel.
Faith a écrit :
Je n’en vois aucun, tu peux préciser ?
J’en ai cité deux juste au-dessus. Quelqu’un plus haut a cité la possibilité de tester des variantes de loi en patchant ce code, etc…
Et moi aussi je manque certainement d’imagination!
Le
18/12/2017 à
14h
21
Faith a écrit :
Les beta-testeurs , ça coute de l’argent, au cas où tu ne serais pas familiarisé avec le concept.
Les bugs remontent en multi-multi-plons. Un part énormes des bugs remontés ne sont pas des bugs mais des incompréhensions ou des demandes d’évolutions (ou de la malveillance)
C’est pour ça que j’ai écrit ‘ça semble intéressant’, et non ‘ça ne se refuse pas’. Note que même si le code est publié, l’administration n’est pas tenue de gérer ces retours, c’est juste une option potentiellement intéressante.
Et même sans beta-testing, diffuser un code en cours de développement nécessite de changer les process, adapter le fonctionnement des équipes, etc. Tout ça pour ? rien.
J’en doute fort. Dès qu’un projet est un peu gros, il est organisé autour d’un master stable, avec diverses branches de développement autour. Il suffirait de publier ce master.
Le cycle de développement DGFIP n’est pas comme ça, et tous les devs sont réintégrés au master à la fin? Qu’à cela ne tienne, il suffit de publier le dépôt. Zero effort à faire au-delà de la mise en place, un robot peut s’occuper de copier le dépôt sur github s’il le faut.
Faith a écrit :
En tant que contribuable, je n’y vois aucun intérêt, aucune raison de me faire payer encore plus…
La philosophie du logiciel libre est de diffuser du code réutilisable dans d’autres situations.
Pas de diffuser un algo hyper spécifique ne pouvant être appliqué à rien d’autre.
C’est pas parce que tu manques d’imagination dans les réutilisations possibles qu’elles n’existent pas. Des exemples ont été donnés plus haut.
Faith a écrit :
C’est sur qu’un code informatique est transparent pour la population.
Soyons sérieux, la population non-informaticienne n’en a vraiment rien à faire que l’algo soit ou non disponible.
Comme le logiciel libre dans son ensemble.
Ça sert directement à quasi personne, mais ça rassure de se dire que d’autres ont regardé et on constaté que le bousin faisait bien ce qu’il prétend. (encore qu’avec le code des impôts, aucune garantie que le code de prod soit celui affiché).
Ça peut aussi être utile via des forks que pourraient faire la ‘communauté’, à destination d’un public moins averti.
Enfin au cas où ça t’aurait échappé, c’est un symbole. Le symbole d’un administration vue comme particulièrement technocratique et opaque, qui touche de plus à quelque chose de sensible pour tous, et qui ferait un effort pour montrer que non, elle ne magouille pas dans son coin, et qu’elle non plus n’a rien à cacher. Ça vaut bien un ou deux ETP sur 140000.
Le
18/12/2017 à
13h
02
Faith a écrit :
Le gros problème reste de diffuser un code final.
Le calcul des impôts est en évolution permanente, quelle version est-on sensé diffuser ? Une rolling-release, jamais à jour, que n’importe qui prendra pour argent comptant et viendra râler parce que l’optimisation qu’il a faite ne marche plus le jour du calcul ?
Il n’y a qu’une référence pour le calcul des impôts: les textes de loi.
Je ne vois pas pourquoi s’imposer les contraintes que tu indiques ou sous-entends. Le code peut être publié avant d’être final. Le code peut être publié sans que ça lui donne force de loi, ou que ça n’engage qui que ce soit à quoi que ce soit. Il suffit de le faire avec les avertissements et clauses de rigueur.
Mettre en place un système opérationnel sur la base de ce code restera à mon avis assez complexe pour que ceux qui s’y attelleront ne soient pas là par accident, et comprennent bien les limitations de l’exercice.
On pourrait par exemple de publier une version ‘stable mais non garantie respect-de-la-nouvelle-loi” par semaine, avec la doc de ce qui est implémenté ou pas. Je suis sûr qu’ils les ont déjà en interne.
Les gens qui veulent optimiser quelque chose en particulier feront les patches en avance de phase dans leur coin s’ils en voient l’intérêt, avec les risques de se tromper pour eux.
Je suis sûr que des tas de gens intéressés, ou simplement taquins, essaieront des cas ubuesques pour vérifier comment le système se comporte, et seront en mesure de remonter des dysfonctionnements. Ça nécessite une organisation pour les prendre en compte qui n’existe peut-être pas aujourd’hui, mais une armée de beta-testeurs bénévoles, ça semble intéressant.
Faith a écrit :
Pourquoi ? Quelle est l’utilité de les diffuser ?
Toute l’année, le simulateur de l’année précédente est en libre utilisation. Qu’apporteraient els sources de ce simulateur ?
Même réponse qu’à ceux qui doute de l’intérêt du logiciel libre de façon générale. Que chacun puisse regarder le code, le commenter, l’adapter à sa sauce si ça l’amuse… même si très peu vont réellement le faire.
Avec en plus un côté politique de montrer de la bonne volonté par rapport à la demande de transparence de plus en plus forte de la population.
Le
18/12/2017 à
10h
19
Ok, le code ne peut pas être publié avant d’être écrit.
Mais du coup, il est publié plus tard ou pas du tout?
J’ai la même position de principe que toi. Par contre j’avoue que me demande quand même ce qui peut mener à apprécier certains émissions que je trouve non seulement bêtes, mais surtout méchantes et vulgaires. J’aime pas le foot, mais je vois mieux le côté ludique.
Enfin après tout, je suis comme toi conscient que pas mal de mes loisirs paraissent stupides à pas mal de gens.
Dans les deux cas, c’est de l’argent dépensé pour de la com’
La cible n’est pas la même, c’est tout (et même si le culte de la personnalité m’horripile, je suis persuadé qu’Elon Musk touche beaucoup plus de monde par € dépensé que les créateurs du disque d’or)
Envoyer des infos sur là où on est à une civilisation extraterrestre, c’est au mieux inutile (jamais lu ou compris), sinon suicidaire.
Pour moi, la lootbox, même pour des effets cosmétiques, c’est malsain, parce que c’est aléatoire. Les biais cognitifs dans les jeux de hasard et la façon dont ils sont exploités sont assez largement documentés. Je ne pense pas qu’il soit excessif de parler de manipulation.
Je n’ai par contre aucun problème avec l’achat de skins, ou même d’avantages en jeu si celui-ci n’est pas compétitif, du moment que ce soit déterministe (on sait exactement ce qu’on paie et combien on le paie).
Après-tout, si des joueurs sont prêts à payer pour se sentir tout-puissant devant leur PC, pourquoi pas.
Un jeu suit un modèle que tu désapprouves, marque ta désapprobation en ne le finançant pas, cad pas d’achat, pas de micro-transactions, et même pas de jeu car souvent il y a des pubs.
Oui, ça implique de se ‘sacrifier’ en ne jouant pas du tout à un jeu qui aurait pu plaire s’il avait eu un modèle financier différent, mais à un moment donné il faut assumer ses convictions.
Si tu n’es pas prêt à faire ce sacrifice somme toute très modéré, c’est que tu n’accordes pas tellement d’importance à ce sujet.
Je ne sais pas sur quoi tu te bases pour penser ça.
Perso je pense le contraire, mais je me base sur mon doigt mouillé, donc c’est pas forcément très fiable.
Le
13/11/2017 à
13h
50
Est-ce que les modèles de ces constructeurs moins emblématiques sont plus fiables, ou est-ce qu’on parle moins de leur problèmes justement parce qu’ils sont moins emblématiques?
C’est bien ce que je pensais : c’était juste pour dire une connerie… " />
D’un côté il n’a pas totalement tort (même si ses exemples sont pas terribles, en tout cas sans explications).
En caricaturant un peu, ton propos est “je fais attention, donc tel mécanisme peu sécurisé ne me pose pas problème”. C’est probablement vrai en pratique dans 99% des situations, mais personnellement en plus de faire attention, je suis bien content de me dire que si je me fais piéger c’est pas totalement open bar pour le pirate.
Aussi, je préfère que les gens qui connaissent rien et ne font pas attention aient un paramétrage par défaut qui rend aussi difficile que possible d’exploiter leur PC-zombie. L’upnp ne va pas dans ce sens.
(c’est là qu’on peut faire un parallèle avec le j’ai rien à cacher. Certes moi j’ai pas l’impression d’avoir besoin de cette protection, mais je veux qu’elle soit là pour tous ceux qui en ont besoin, et pour le jour futur ou je pourrais en avoir besoin).
Mais comme l’on dit d’autre, le compromis entre sécurité et facilité d’utilisation et toujours très délicat…
Le
10/11/2017 à
16h
00
Je ne connais pas les textes, mais dans le principe, je ne vois pas la contradiction avec la neutralité du net.
Quelque part, je paie 3 prestataires :
Orange 1, qui assure le trafic d’internet vers Orange 2
Orange 2 qui assure un service de filtrage
Orange 3 qui assure le trafic d’Orange 2 jusqu’à chez moi
Orange 1 et 3 sont des FAI, et devraient être soumis aux règles de neutralité du net. Orange 2 ne joue pas un rôle de FAI mais est un tiers à qui je délègue un traitement particulier sur mes flux internet. Je trouve logique qu’il ne soit pas soumis à la neutralité du net.
Le fait que tout soit fournit dans le cadre d’un service intégré n’est qu’une facilité de gestion.
La capitalisation boursière c’est une évaluation de la valeur. Le PIB c’est une évaluation de la production. Comparer les deux a autant de sens que de dire que je peux vous acheter si mon patrimoine dépasse votre salaire annuel.
Le moindre petit pays a une valeur bien supérieure à 1000 milliards de dollars (sauf peut-être les micros-états). J’avais vu des estimations de la valeur des ressources naturelles de quelques pays africains, c’était de l’ordre du siècle de PIB. Et les ressources naturelles ne sont pas les seules choses qui donnent de la valeur à un pays.
Moi aussi ça m’emmerde de payer pour le ramassage des ordures dans les autres rues que la mienne " />
Ça tombe bien, tu paies pour le ramassage de ta poubelle, ton voisin pour la sienne, etc…
Ami-Kuns a écrit :
Le rapport avec l’article?" />" />" />" />
Le rapport c’est qu’en plus de la pertinence de changer la redevance, on devrait se poser la question de la pertinence de la redevance elle-même, et de ce qu’elle finance.
Sans aller jusqu’à adhérer à ses théories, je me demande moi aussi pourquoi on a une radio et une télévision d’état. Avoir une structure dont le budget est contrôlé par le politique, c’est quand même un des moyens les plus sûr d’avoir une structure à la botte du politique.
Drozo a écrit :
Au lieu de gratter sur une niche ne serait il pas plus pertinent de reflechir à économies en interne ou mieux assujetir les propriétaires de résidences secondaires …
L’esprit d’une redevance, c’est de faire payer un usage. En principe, tu n’utilises pas en même temps les télés / radios d’une résidence secondaire et celles de la résidence principale. C’est la même logique qui fait que tu paies même si tu es locataire, et que tu ne paies qu’une fois même si tu as plusieurs télés.
Bon, en pratique, il y a bien longtemps que cette contribution au service public audio-visuel (de mémoire c’est ça son vrai nom) n’est plus une redevance.
Ce fut une décision politique, dans un contexte misogyne qui à justifié la disparition de la règle de proximité.
Ok, ce choix était peut-être misogyne, mais aujourd’hui, en pratique, crée-t-il réellement une discrimination?
Si non, aucune raison de changer. Si oui, tant qu’à changer, autant partir sur une simplification de notre langue (qui est déjà bien assez compliquée), plutôt que sur l’invention de ce qui est en quelque sorte un nouveau genre, dont les règles d’accord sont objectivement ultra-moches (ok, peut-être pas totalement objectif).
tazvld a écrit :
Je considère l’Académie de la langue française comme capable de donner uniquement un avis. Cependant, ils restent intéressant à écouter, leurs avis étant généralement argumentés et ce sont des personnes avec une bonne connaissance de la langue française.
Je ne suis personnellement pas toujours convaincu du bien-fondé des avis de l’académie française : Next INpact
Globalement, je les qualifierais de conservateurs, or l’avis d’un conservateur n’est généralement pas le plus objectif et nuancé lorsqu’il s’agit de parler de transformations.
Dans le cas de l’écriture inclusive, je trouve leur avis complètement excessif, bien que je sois moins aussi de l’avis que c’est une horreur. (un péril mortel pour la langue française, sérieux?)
Un réseau social, c’est généralement basé sur une notion de graphe: on crée son compte, on se lie à des personnes qu’on juge d’intérêt (famille, amis, célébrité ou politique…), et on est informé de ce qu’ils y font.
Pour les réseaux sociaux que j’ai pu essayer, à aucun moment on n’est forcé à établir une relation, à ‘suivre’ qui que ce soit.
C’est quoi le problème si les gens y racontent des bêtises? j’aime pas? je ne suis pas.
(je ne parle pas de ce qui est illégal, c’est un autre sujet)
A ma connaissance, c’est toujours d’actualité, mais ça n’a pas le vent en poupe.
Je pense que l’apparence ‘croisement de données’ (je me logue avec mon mdp des impôts pour accéder à ameli…) fait peur, même si usage de FC n’implique pas croisement, et même si en réalité les services de l’état n’auraient pas besoin de FC pour croiser…
C’est probablement aussi un peu trop complexe pour M. Tout-le-monde.
Mais surtout, par rapport à ce qui est évoqué ici, c’est assez faible. Je pense que le sous-entendu ici est au minimum une A2F, possiblement avec une carte à puce, comme nos amis belges.
C’est curieux qu’il laisse entendre qu’il n’y a pas de mise en commun des moyens à l’échelle de l’état. C’est encore plus curieux qu’il prenne deux exemples (datacenters/cloud et visio) sur lesquels il y a précisément des choses interministérielles qui sont en cours.
Pour un peu on croirais qu’il se prépare à récolter les lauriers d’un travail lancé bien avant son arrivée.
Je commente effectivement ce que j’ai compris. La discussion s’étalant sur pas mal de commentaires, je ne serais pas particulièrement étonné d’avoir mal compris. Dans ce cas, n’hésite pas à m’expliquer en quoi (un peu comme je l’ai fait dans mon dernier message pour t’expliquer que contrairement à ce que tu semblais avoir compris, je n’avais pas la prétention d’être parfait).
Je suis un peu remonté dans le fil de discussion, c’est effectivement pas toi qui a commencé sur le statut social à l’iphone. Par contre c’est bien le discours que tu as tenu sur les pulls rouges ou les voyages, qui sont des choses à peu près aussi banales qu’un iphone.
Faith a écrit :
Alors que tu n’as parlé que d’un pull rouge, j’ai déjà un a-priori social sur la personne qui pourrait le porter.
Faith a écrit :
Le voyage à l’autre bout de la planète (sauf cas particulier d’une personne réellement attachée à la culture d’UN pays, ou d’UNE région précise) est essentiellement une façon de se sentir “à part”, différent de ces masses de gens qui vont au camping ou en station balnéaires, tellement supérieur à ces troupeaux qui passent leurs vacances à se détendre en all-inclusive au lieu de se “cultiver en découvrant des cultures exotiques”.
Mais j’ai peut-être mal compris
Le
31/10/2017 à
12h
43
Faith a écrit :
Les choses courantes comme la couleur de peau, la forme du visage, la religion ou le sexe ne génèrent aucun clichés, n’est-ce pas ?
Et tu es évidemment exempt de tout cliché sur chacun de ces points, évidemment.
Déjà je me permets de m’autociter : “je n’ai pas la prétention de n’être soumis à aucun cliché, personne n’est parfait”
Bien sûr que j’ai des clichés. Je m’attends plus à un accent africain venant d’un noir que d’un blanc, je m’attends moins à ce qu’une femme me parle de grosses voitures qu’un homme, etc… Quelle est la limite entre la ‘statistique au doigt mouillé’ et le cliché, je sais pas. (Y-a-t-il d’ailleurs une différence entre la statistique au doigt mouillé et le cliché?)
Je ne vais par contre pas jusqu’à associer un statut social à aucun des points que tu as évoqué. C’est un cliché super-fort le statut social. Si quelqu’un cumule la tenue vestimentaire plus une façon de s’exprimer, plus une façon de se comporter, je vais potentiellement commencer à me faire une idée…
Ce que je critique dans ton discours, ce n’est pas l’idée selon laquelle on serait soumis à certains clichés, ni que nos habitudes de consommation puissent être influencées par ces clichés, c’est le fait que tu associes un objet aussi banal qu’un iphone à un cliché aussi fort que le statut social. Ça me semble complètement disproportionné.
Le
31/10/2017 à
08h
49
Faith a écrit :
Beaucoup plus que tu ne le crois, oui.
Par exemple, tu me parles “pull rouge”, j’ai immédiatement eu en tête un archétype de porteur de pull rouge: un petit blondinet, bien propre sur lui, avec son pull rouge, un pantalon bien coupé et des pompes à 200€..
Alors que tu n’as parlé que d’un pull rouge, j’ai déjà un a-priori social sur la personne qui pourrait le porter.
Vu la gueule de mon pull rouge, du vieux survet et des baskets trouées que je mets généralement avec, si un jour on se croise dans le métro, ça devrait te vacciner contre ce cliché " />
Honnêtement j’ai du mal à comprendre qu’on puisse avoir des clichés basés sur des choses hyper-communes comme un costard, ou un vêtement de telle ou telle couleur… ou un iphone.
Un iphone plaqué or et serti de diamants… je n’ai pas la prétention de n’être soumis à aucun cliché, personne n’est parfait " />
Le
30/10/2017 à
12h
12
Patch a écrit :
Oui, car faute de mauvais goût " /> " /> " /> " />
Je connais des gens qui ont de très mauvais goûts dans toutes les classes sociales.
Le
30/10/2017 à
10h
55
J’arrive à distinguer si les gens ont un pull rouge ou pas. Est-ce que le port d’un pull rouge est un facteur socialement discriminant?
Le
27/10/2017 à
12h
56
Oui forcément, si tu réduit l’argument d’aller voir des paysages magnifiques à ‘voir un paysage non strictement identique au précédent’, il n’y a pas besoin d’aller très loin.
Tu tu le vois dans le même sens que la majorité des gens à savoir voir quelque chose de très différent de ce dont on a l’habitude (ou même voir quelque chose de très spécifique qu’on ne trouve pas en Europe), l’idée selon laquelle il faudrait avoir visité toute l’Europe avant d’aller plus loin révèle tout son absurdité.
Le
27/10/2017 à
12h
22
Faith a écrit :
des paysages magnifiques… tu trouveras “aussi magnifique” en Europe, ou même en France.
Et si j’ai envie d’en voir des différents? Il y a un grand canyon en France? des geysers? de la jungle? des déserts? des coraux? Et je ne cite là que des trucs très classiques et touristiques…
Sur quel critère établit-tu la magnificence des paysages pour prétendre que ceux des autres continents n’apportent rien par rapport aux européens?
Faith a écrit :
des cultures… (…) - un mode de vie…
Je suis d’accord qu’il y a pas mal de gens qui prétendent découvrir des cultures en allant dans des hôtels à touristes, et je trouve ça assez ridicule.
Par contre pour ceux que ça intéresse vraiment, je trouve plutôt logique qu’ils préfèrent aller voir des papous plutôt que des allemands, qui n’ont pas une culture très différente de la notre.
Qu’il y ait une part de statut social dans les décisions de vacances, probablement. De là à dire que c’est systématiquement une composante importante de la décision, ça me semble un peu exagéré.
Perso je considère que la sécurité par l’obscurité n’est pas de la sécurité. Au mieux c’est de l’offuscation. Mais peu importe, c’était pas trop ça ce dont je voulais parler.
Ce que je critiquais c’était ton opposition sécurité par l’obscurité vs open source, qui est à mon sens hors-sujet. Ercom ne fait pas (ou en tout cas cet article ne permet pas de le penser) de la sécurité par l’obscurité. Personne ici n’a prétendu que la sécurité de leur produit était ne serait-ce qu’en partie due à la non-divulgation de leurs source.
Ça ne retire rien à tes autres messages, qui posent la (bonne) question de la confiance qu’on peut avoir en eux malgré l’incapacité de contrôler ce que le logiciel fait.
Et pour répondre à la fin de ce dernier message, je pense comme d’autres l’ont dit que c’est avant tout un sujet commercial. S’ils avaient un moyen simple d’offrir la transparence sans que ce soit trivialement copiable, ils seraient bien contents de le faire, ne serait-ce que pour éviter les questions comme la tienne… mais je me trompe peut-être!
Je me base pour ça sur le fait que j’ai plutôt confiance dans l’ANSSI…. mais je me trompe peut-être aussi!
Le
31/10/2017 à
13h
25
Ça dépend de qui tu es.
Pour une administration, une solution validée ANSSI, c’est parfait.
Le
31/10/2017 à
13h
05
127.0.0.1 a écrit :
security by obscurity:(…). Visiblement tu défends les stratégies 1 et 2… moi, je préfère la 3. Dont acte.
Je crois que personne n’a prétendu ni le point 1 ni le point 2. Il est évident qu’ils sont faux.
Le débat n’est pas est-ce sécurisé parce que c’est restreint, mais est est-ce que ça peut être considéré comme sécurisé malgré le fait que ce soit restreint. Ça n’a absolument rien à voir avec la sécurité par l’obscurité.
Il y a largement de quoi débattre sans caricaturer le discours de la partie adverse.
Et, comble du foutage de gueule, quand tu as payé pour ton film, tu dois te taper les 3 minutes de clip sur les dangers du piratage.
Le
27/10/2017 à
11h
23
Commentaire_supprime a écrit :
C’est mieux que zéro… Mais ça aurait plutôt tendance à prouver que ceux qui piratorianisent des films n’auraient, de toute façon, jamais payé, peu importe la qualité de l’offre légale.
Pas vraiment.
Il doit y en avoir une tripotée qui font demi-tour dès qu’ils s’aperçoivent qu’ils ne sont pas sur le site qu’ils veulent, sans se poser la question piratage / offre légale.
Et puis comme tu dis:
Commentaire_supprime a écrit :
Cela peut aussi prouver que l’offre légale est tellement merdique que même mise en avant, pas grand-monde n’en veut…
Le problème est probablement surtout là.
On ne pourra pas dire qu’ils n’auraient pas payé peu importe la qualité de l’offre légale tant qu’on aura pas une offre légale potable.
“on a réinvité autour de la table, dans chacun des décrets, tous les
acteurs concernés, pour essayer de refaire une cartographie des
désaccords ou une cartographie des accords.”
non, mais il y a eu une loi débattue et votée à l’assemblée non ?
On ne va pas non plus demander aux gens chez qui ça pourrait poser des grosses contraintes si ils en veulent ou pas, quand même ??
La loi valide généralement des grands principes, mais c’est le décret qui fixe les détails, or le diable est dans les détails.
Exemple: la lois fixe en principe la gratuité des données publiques, avec exception possible si l’organisme qui les produit dépend de leur vente pour son budget. Le décret vient dire quelles sont les organismes qui ont le droit à cette exemption, pour quels produits…. ce qui nécessite si on veut pas faire de la tour d’ivoire de consulter les organismes en question, les utilisateur possibles de leur données si elles sont ouvertes…
L’administration dispose de dix fois plus de données sur chacun de nous, elle va donc tous nous tuer s’il lui prend l’envie??
D’ailleurs, c’est déjà arrivé aux heures les plus sombres de notre histoire…" />
Exactement. Il faut protéger la vie privée des citoyens contre l’administration pour la même raison qu’il faut protéger la vie privée des citoyens contres les autres citoyens.
js2082 a écrit :
Ce que tu dis relève de l’hypothétique hypothèse hypothécable.
Ca revient à dire: les couteaux de cuisine sont en vente libre, or les hommes peuvent tuer avec, donc il faut interdire la vente de couteaux de cuisine.
Arguement classique de ceux qui veulent armer la population.
Non c’est pas pareil. Il faut faire une analyse risque/bénéfices. Le bénéfice d’avoir des couteaux en vente libre est incomparablement plus grand que le risque.
C’est nettement moins évident pour la désanonymisation des décisions de justice (avis subjectif, je respecte que tu ne le partage pas).
js2082 a écrit :
Jusqu’à présent ces informations ont toujours été libres et accessibles, elles n’ont jamais donné lieu à ce que tu décris. Pourquoi cela changerait?
Tu veux dire qu’on est en train de débattre sur une loi qui ne changerait rien?
Le
25/10/2017 à
11h
58
OlivierJ a écrit :
Lire la composition d’un plat préparé, c’est autre chose que comprendre un jugement et les textes de lois qui s’appliquent.
La difficulté qu’aurait le citoyen à comprendre ce qui est publié serait réelle. Cela étant, je ne pense pas que ça soit un argument recevable pour justifier le fait de ne pas publier.
Ceux qui voudront comprendre s’instruiront, ceux qui voudront en tirer des conclusions débiles en tireront des conclusions débiles (mais honnêtement, ils n’ont pas besoin de données publiques pour le faire). La position ‘on peut pas publier, vous pourriez mal comprendre’ est extrêmement méprisante envers le citoyen.
js2082 a écrit :
Comment contrôler l’administration si l’on ne contrôle pas chacun de ses membres?
L’administration est un ensemble, mais les responsabilités sont personnelles. Quand un de ses membres est défaillant, l’administration a le devoir de corriger cela.
Le problème, c’est que depuis de nombreuses années cette correction ne se fait pas ou très mal. Ce qui a amené à demander la transparence pour combler cette incompétence de l’administration.
Je ne sais pas si tu te rends compte des possibilités de dérives de ce que tu propose.
Un groupuscule pourrait par exemple, avec ce type de données, repérer les juges qui prennent des décisions dans un sens qui ne lui plait pas, et aller les tabasser (ou tuer). De façon totalement indépendante du fait que le juge ait été biaisé ou non, ait respecté la loi ou non… voire ait eu la possibilité légale de prendre une décision autre que celle qu’il a pris.
Exiger une réforme de l’administration responsable du contrôle, pourquoi pas. Donner à chacun les moyens de ‘se faire justice’, danger.
Pour le Mediator, si je ne me trompe pas (mes souvenirs remontent à la période où l’affaire a éclaté, ils peuvent me tromper), il était surtout prescrit pour des troubles qui ne correspondaient normalement pas à sa médication… C’étaient en priorité les médecins les premiers coupables dans l’histoire.
Avec l’encouragement des commerciaux du labo, de ce que j’en ai compris. Il y a donc une grosse culpabilité des médecins, mais une complicité du labo. Il y avait aussi je crois des soupçons de dissimulation des effets secondaires (je ne sais pas si ça a été confirmé par la suite), ce qui serait aussi à mettre au crédit du labo.
Il a aussi été reproché aux assurances maladie de rembourser sans broncher des millions de cachets dont la grande majorité n’était pas liée à du diabète.
A noter, la prescription hors AMM n’est pas illégale, mais doit rester exceptionnelle et faire l’objet d’une explication spécifique au patient sur les risques associés. Pas mal de médecins ont été sanctionnés par leur ordre suite à l’affaire Mediator.
Bref, il n’y a pas grand monde qui ressort grandi de cette histoire.
Le
24/10/2017 à
13h
00
Oui mais entre deux clopes, il mangent bio, leur santé est préservée.
[quote::L’article]Inversement, il n’est pas raisonnable que tous les hyperliens échappent au droit d’auteur, cela veut dire dans ce cas-là qu’il n’y a plus de droit d’auteur sur les réseaux numériques[/quote]
Je ne suis pas juriste, mais j’ai du mal sur celle-là. Il me semble que même si on laisse le lien open-bar, ça n’empêche pas de faire porter la responsabilité sur le diffuseur de la donnée protégée.
Ça me semble être une faute de logique assez violente, si tout son raisonnement est basé sur ce prémisse, c’est mal parti.
Vu que je bosse dans des départements “open source” depuis presque toujours, et ai fréquenté pas mal de collègues très compétents, je peux te dire que ça se saurait. Et oui, c’est un argument.
S’il y a un marché, c’est parce que des gens qui n’y connaissent pas grand chose pensent que c’est utile. Ce n’est pas que dans le monde propriétaire que certains se font vendre des trucs inutiles :-) .
Sophisme 101, argument d’autorité. Je travaille dans le même couloir que le RSSI de ma boite (et je prends le café avec lui, c’est dire mon expertise sur le sujet). Pwnd, c’est moi qu’ai la plus grosse.
Plus sérieusement, cette position de tes collègues était comme beaucoup de prises de position issue d’un pesage du pour et du contre, et ils ont jugé (certainement à raison dans leur contexte) que le contre l’emportait. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien dans le pour, ni qu’il ne pourrait pas l’emporter dans un autre contexte.
Des milliers d’experts en sécurité aussi compétents que tes collègues ont fait un choix différent, dans un contexte différent. Est-ce que ça donne tord à tes collègues? non. Mais le contraire non plus.
Donc non, ce n’est pas un argument.
OlivierJ a écrit :
Ne jouons pas sur les mots, je n’ai pas dit parfait.
C’est ça que je comprends pas. Tu acceptes l’idée que linux ne résolve pas tout (ce qui est du bon sens de ta part), mais tu refuse l’idée qu’un outil complémentaire puisse avoir le moindre intérêt.
Par exemple:
OlivierJ a écrit :
Je n’ai pas parlé des problèmes de sécurité au sens large, je parlais essentiellement en rapport avec cet article et le besoin d’avoir un kaspersky-like sur son ordi.
Mais justement, un kaspersky-like ne fait pas que anti-virus au sens strict de virus.
Il est aussi (par exemple) capable de scanner les url accédées pour t’avertir d’une potentielle tentative de phishing. Et ça c’est utile sous windows comme sous linux (et terriblement indiscret aussi, mais c’est un autre débat)
OlivierJ a écrit :
Plutôt que des virus, il me semble que ce sont des applications malveillantes, non ?
J’ai entendu parler de ça, mais je vois mal comment je m’en chopperais, je n’installe que des applications assez connues et déjà utilisées par des connaissances. Suis aussi serein que toi avec Windows :-) .
Tu es serein parce que tu sais que tu as des bonnes pratiques.
Est-tu aussi serein à propos de ton amie comptable qui pourrit son Windows plus vite que son ombre?
Le
25/10/2017 à
11h
36
OlivierJ a écrit :
Si un anti-virus était utile sous Linux (pour Linux), ça se saurait. Aucune société ne fait ça en tous cas, jamais vu. Le marché est inexistant.
L’argument ultime, “ça se saurait”. Merci.
Bien sûr que si le marché existe. Il est moins développé que sous Windows, évidemment, mais il existe.
OlivierJ a écrit :
Il ne s’agit pas ici de virus, mais de détecter des intrusions plutôt. Les outils qui font des hash des binaires ça existe depuis au moins la fin des années 90 sous Unix.
Précision, quand je dis anti-virus, je désigne (certes étymologiquement à tord) les outils qui sont couramment dénommés anti-virus, mais font aujourd’hui bien plus que juste rechercher les virus au sens strict. Je devrais probablement dire anti-malware pour être plus générique.
Ça peut contenir des signatures de binaires, mais aussi par exemple de l’analyse comportementale (est-ce que mon serveur qui normalement ne fait que répondre à des requêtes se met à en émettre dans toutes les directions, par exemple)
Utile sous Linux autant que sous Windows (mais absolument indispensable sur aucun des deux).
OlivierJ a écrit :
Le rapport avec les virus quand tu as un ordinateur sous Linux ?
C’est une classe de logiciels malveillants très répandus dans une variante grand-public de linux
Cf. mon message précédent (je pars du principe que quand tu lis ma réponse, tu te rappelles du message d’avant)
OlivierJ a écrit :
Le fait est qu’on est tranquille sous Linux, ça n’a toujours pas changé. Le nier revient à se voiler la face.[…] Dingue de lire ça… " />
Le fait est que Linux permet d’être tranquille sur certains aspects, mais ne change absolument rien à d’autres.
J’ai justifié ce que j’ai dit en citant des exemples d’attaques OS-agnostiques. Tu as toi-même confirmé que ces attaques étaient effectivement efficaces sous linux aussi.
Je ne vois pas en quoi c’est dingue. Au contraire, je trouve ça dingue de se croire en sécurité parfaite juste parce qu’on est sous linux…
Attention, je ne dis pas que linux ne change rien aux problème de sécurité. Je dit que laisser entendre qu’il les règle tous est mensonger.
Le
25/10/2017 à
09h
00
OlivierJ a écrit :
Oui c’est “marrant”, c’est la seule raison pour laquelle on installe des anti-virus sous Linux.
Euh… non, c’est pas la seule.
Tu as lu tous les messages qui t’expliquent pourquoi un anti-virus peut aussi être utile sous linux, malgré le fait que linux soit peu visé par des attaques spécifiques? par exemple celui-ci : Next INpact
J’ai moi-même évoqué le fait que les anti-virus étaient utilisés tous OS confondus sur les serveurs pour détecter d’éventuelles corruptions sur système…
OlivierJ a écrit :
Je sais que ça existe, mais là aussi je me sens assez serein, et je n’ai personne dans mon entourage (perso et pro) qui a eu de souci.
Tu ne connais personne qui ait des applications indiscrètes sur Android? Je n’y crois pas une seconde (ou alors tu ne fréquente que des connaisseurs, et ton entourage n’est pas du tout significatif). Le fait que ces personnes n’ont pas identifié qu’elle avaient un problème ne veut pas dire qu’elles ne l’ont pas.
Tu est libre de croire que Linux est par essence épargné par les malwares, et que Windows est tout pourri. Le fait est que les deux sont aujourd’hui exposés aux même types de menaces. Le nier revient à se voiler la face.
Ça tient encore à peu prêt aujourd’hui pour un usage type ‘poste de travail’, car ils sont moins visés, mais les variantes de linux ‘populaires’ le sont massivement (Android, objets connectés…). il me semble évident que l’usage poste de travail sera lui aussi visé s’il se popularise.
Ça plus les des attaques ‘dans le navigateur’ (typiquement le phishing), qui sont totalement agnostiques de l’OS… Le discours ‘passez à linux vous n’aurez plus les soucis de sécurité que vous avez sous Windows’ est mensonger.
Tout cela ne retire évidemment rien aux grandes qualités de Linux, et notamment à toutes celles lié à son caractère libre.
Le
24/10/2017 à
15h
19
Pour tout ce qui est serveur, c’est en fait l’usage qui défini l’intérêt de l’anti-virus plus que l’OS.
Anecdote perso : J’ai travaillé dans une société où les seuls serveurs disposant d’un anti-virus étaient des serveurs… linux. Alors que ceux d’à côté sous Windows n’en avaient pas. Pourquoi? parce que c’était les passerelles de messagerie, et que c’était pas tellement les serveurs qu’il fallait protéger que les utilisateurs derrière.
Sinon pour élargir le débat, que penses-tu d’Android?
C’est à ma connaissance la seule variante de linux qui soit utilisée par un très grand nombre de non-connaisseurs. On a bien vu que les stores peuplés d’applications malveillantes n’ont pas tardé à fleurir, ou même les applications aux droits excessifs dans les stores officiels… Et maintenant on y voit aussi fleurir des tas d’anti-virus, ou de checkeur de droits abusifs (qui ont eux-mêmes des droits abusitfs…) etc…
N’est-ce pas un excellent argument pour ce que je prétends (et d’autres ici), à savoir que ce qui protège linux sur poste de travail, c’est avant tout le fait que son usage par des non-conniasseurs soit encore aujourd’hui marginal, bien plus qu’une supériorité technique?
Le
24/10/2017 à
14h
50
OlivierJ a écrit :
Ben détrompe-toi…
Les quelques fois où j’ai eu des collègues qui bossaient sur des Windows en datacenter, il y avait souvent des antivirus dessus, “parce que c’est du Windows” " />
Apparemment ça se fait souvent.
OlivierJ a écrit :
En pratique ça n’a aucune utilité jusqu’à présent, alors que certains me prédisaient que ça changerait.
Tu ne contredis en rien ce que j’ai écrit. Qu’il y ait débat sur l’intérêt de mettre un anti-virus sur un serveur, ok. Je ne connais pas de raison qui feraient que la stratégie soit différente selon l’OS du serveur, même si je peux me tromper. Tu n’en n’a pas donné, les clichés véhiculés par tes collègues ne comptant évidemment pas pour des arguments rationnels.
OlivierJ a écrit :
Je n’en suis pas sûr du tout, ayant été témoin de tous les problèmes sous Windows depuis la fin des années 90, alors que sous Linux on a évité la plupart des erreurs de MS.
Windows a beaucoup changé depuis les années 90. Les versions modernes sont bien mieux sécurisées.
Si tu bases ton argumentation sur ce qu’était Windows 95, il ne faut pas s’étonner que ceux qui parlent des versions récentes ne soient pas d’accord avec toi!
OlivierJ a écrit :
Je ne sais comment on peut nier ce que je soutiens, et qui sera vrai encore pour un bout de temps :
Si on veut éviter tous les problèmes de sécurité qui sont légions sous Windows, utiliser Linux. Pas besoin d’anti-virus, d’anti-spyware, de “cleaner”, etc. C’est du concret, c’est vécu par tous ceux qui ont fait ce choix.
Tu remarqueras que je n’ai pas dit le contraire (et je crois bien que personne sur ce fil non plus). Oui, concrètement, aujourd’hui, un poste de travail linux est bien plus paisible en matière de malwares qu’un Windows. Ce qui fait débat, c’est la cause de ce constat.
Concrètement, dans ma société, on a deux grands type de problèmes de sécurité avec Windows : les utilisateurs qui se font phisher, et les utilisateurs qui ouvrent des PJ malveillantes.
Qu’est-ce qui, sous linux, protège de ça?
Le
24/10/2017 à
12h
34
OlivierJ a écrit :
Les failles c’est une autre question (mais Linux est quand même assez bon sur le sujet).
En attendant, on n’a AUCUN besoin d’anti-virus sous Linux ou BSD.
Certains en ont tiré la leçon depuis longtemps, c’était ce que je disais (par exemple un pote pas geek qui il y a des années m’a dit en avoir marre des histoires de virus et de sécurité sous Windows).
Et tous ceux qui sont sous Linux ou BSD voient passer tout ce bruit à chaque nouveau virus sans s’émouvoir outre mesure (“un nouveau virus sous Windows, ah oui la routine”).
Linux ou ses programmes phares est très utilisé (ne serait-ce qu’en datacenter) et est tout autant attaqué.
Il faut bien distinguer l’usage serveur de l’usage poste de travail.
Un serveur est généralement paramétré par quelqu’un qui s’y connait (même si pas toujours bien entretenu derrière), et n’a pas d’utilisateurs directs susceptibles de faire des erreurs qui l’utilisent au quotidien. Il est donc surtout soumis à des attaques type exploitation distante de failles.
Un poste de travail est relativement peu soumis à cela, puisqu’il est rarement exposé sur internet. Il est par contre soumis à ses utilisateurs qui sont susceptibles de faire n’importe-quoi (notamment, un des plus gros vecteurs de diffusions de malware, il sont susceptible d’ouvrir des pièces jointes vérolées). Ensuite évidemment, une éventuelle faille augmente la gravité de la gaffe de l’utilisateur.
Dans son usage serveur, Linux est soumis aux mêmes menaces que Windows, et il y a le même intérêt à y mettre un anti-virus ou assimilé qu’à un Windows: détecter une éventuelle compromission du système qui résulterait de l’exploitation d’une faille. C’est utile, mais pas absolument nécessaire.
Dans l’usage poste de travail, Linux est beaucoup moins visé que Windows, pour deux raisons: il y est très minoritaire, et la majorité de ses utilisateurs sont des connaisseurs, moins susceptibles de se faire manipuler.
C’est là qu’il y a une vrai différence sur le ‘besoin d’antivirus’. Si linux était aussi utilisé par des noobs que Windows, tu peux être sûr qu’on y retrouverait des palanqués de ransomwares comme on en trouve aujourd’hui sous Windows.
Les CGU autorisent toujours l’éditeur à bannir qui il veut si sa gueule ne lui revient pas, mais je trouve difficile de croire qu’il n’y aura de débannissement massif pour ceux qui ont utilisé ces logiciels très répandus.
Je suppose que des streamers connus se sont fait jeter, leur image a déjà du en prendre un coup.
Je serais moins optimiste pour ceux qui on utilisé un logiciel plus confidentiel qui aurait le même type de comportement sans pour autant être de la triche.
2206 commentaires
L’Assemblée s’oppose à l’ouverture du « code source » de chaque loi de finances
18/12/2017
Le 19/12/2017 à 08h 45
Le 18/12/2017 à 14h 59
Le 18/12/2017 à 14h 21
Le 18/12/2017 à 13h 02
Le 18/12/2017 à 10h 19
Ok, le code ne peut pas être publié avant d’être écrit.
Mais du coup, il est publié plus tard ou pas du tout?
Transparence des algorithmes publics : Next INpact saisit la CADA
12/12/2017
Le 13/12/2017 à 16h 07
Vers une redevance TV universelle ?
11/12/2017
Le 11/12/2017 à 16h 46
J’ai la même position de principe que toi. Par contre j’avoue que me demande quand même ce qui peut mener à apprécier certains émissions que je trouve non seulement bêtes, mais surtout méchantes et vulgaires. J’aime pas le foot, mais je vois mieux le côté ludique.
Enfin après tout, je suis comme toi conscient que pas mal de mes loisirs paraissent stupides à pas mal de gens.
Montparnasse : une panne informatique a paralysé les aiguillages
05/12/2017
Le 05/12/2017 à 16h 14
C’est marrant comme les commentateurs croulent sous les infos sur le déroulement interne de projet auxquelles la presse n’a pas eu accès.
Une Tesla mise en orbite par une fusée Falcon Heavy ? Oui, mais non… quoi que
05/12/2017
Le 05/12/2017 à 16h 08
Dans les deux cas, c’est de l’argent dépensé pour de la com’
La cible n’est pas la même, c’est tout (et même si le culte de la personnalité m’horripile, je suis persuadé qu’Elon Musk touche beaucoup plus de monde par € dépensé que les créateurs du disque d’or)
Envoyer des infos sur là où on est à une civilisation extraterrestre, c’est au mieux inutile (jamais lu ou compris), sinon suicidaire.
Le président de Take Two prend position en faveur des loot boxes
04/12/2017
Le 05/12/2017 à 15h 51
Pour moi, la lootbox, même pour des effets cosmétiques, c’est malsain, parce que c’est aléatoire. Les biais cognitifs dans les jeux de hasard et la façon dont ils sont exploités sont assez largement documentés. Je ne pense pas qu’il soit excessif de parler de manipulation.
Je n’ai par contre aucun problème avec l’achat de skins, ou même d’avantages en jeu si celui-ci n’est pas compétitif, du moment que ce soit déterministe (on sait exactement ce qu’on paie et combien on le paie).
Après-tout, si des joueurs sont prêts à payer pour se sentir tout-puissant devant leur PC, pourquoi pas.
Un sénateur s’empare de la question des loot boxes
17/11/2017
Le 22/11/2017 à 12h 24
Un jeu suit un modèle que tu désapprouves, marque ta désapprobation en ne le finançant pas, cad pas d’achat, pas de micro-transactions, et même pas de jeu car souvent il y a des pubs.
Oui, ça implique de se ‘sacrifier’ en ne jouant pas du tout à un jeu qui aurait pu plaire s’il avait eu un modèle financier différent, mais à un moment donné il faut assumer ses convictions.
Si tu n’es pas prêt à faire ce sacrifice somme toute très modéré, c’est que tu n’accordes pas tellement d’importance à ce sujet.
Firefox Send : protection par mot de passe… qui sera logué dans la console en cas de téléchargement
16/11/2017
Le 16/11/2017 à 10h 43
Existe-t-il des cas ou de la console.log soit pertinent en prod?
Il me semble avoir vu des linters considérer qu’un console.log soit une erreur, ou au moins un warning
Cela étant, je ne vois pas trop quelle utilisation malveillante pourrait en être fait, c’est surtout la honte.
Une ligne verte sur des écrans d’iPhone X
13/11/2017
Le 15/11/2017 à 10h 41
Je ne sais pas sur quoi tu te bases pour penser ça.
Perso je pense le contraire, mais je me base sur mon doigt mouillé, donc c’est pas forcément très fiable.
Le 13/11/2017 à 13h 50
Est-ce que les modèles de ces constructeurs moins emblématiques sont plus fiables, ou est-ce qu’on parle moins de leur problèmes justement parce qu’ils sont moins emblématiques?
Les plans d’Orange pour « nettoyer » le trafic Internet, avec l’aide de l’ANSSI
10/11/2017
Le 13/11/2017 à 15h 50
Le 10/11/2017 à 16h 00
Je ne connais pas les textes, mais dans le principe, je ne vois pas la contradiction avec la neutralité du net.
Quelque part, je paie 3 prestataires :
Orange 1 et 3 sont des FAI, et devraient être soumis aux règles de neutralité du net. Orange 2 ne joue pas un rôle de FAI mais est un tiers à qui je délègue un traitement particulier sur mes flux internet. Je trouve logique qu’il ne soit pas soumis à la neutralité du net.
Le fait que tout soit fournit dans le cadre d’un service intégré n’est qu’une facilité de gestion.
Apple en route vers les 1 000 milliards de capitalisation boursière
09/11/2017
Le 09/11/2017 à 16h 09
" />
La capitalisation boursière c’est une évaluation de la valeur. Le PIB c’est une évaluation de la production. Comparer les deux a autant de sens que de dire que je peux vous acheter si mon patrimoine dépasse votre salaire annuel.
Le moindre petit pays a une valeur bien supérieure à 1000 milliards de dollars (sauf peut-être les micros-états). J’avais vu des estimations de la valeur des ressources naturelles de quelques pays africains, c’était de l’ordre du siècle de PIB. Et les ressources naturelles ne sont pas les seules choses qui donnent de la valeur à un pays.
Edit: grilled
Avoirs à l’étranger : le Conseil d’État sanctionne un fichier de Bercy contraire à la loi CNIL
07/11/2017
Le 08/11/2017 à 13h 05
Il n’est pas exclu que le Conseil d’état apprécie peut être pris pour un imbécile, et soit du coup plus sévère la seconde fois.
Le PDG de Radio France plaide pour « une redevance universelle et automatique »
06/11/2017
Le 07/11/2017 à 11h 59
Traduction et écriture inclusive dans Word
02/11/2017
Le 06/11/2017 à 16h 58
Twitter clarifie ses règles, mais leur application pose toujours question
06/11/2017
Le 06/11/2017 à 15h 25
Il y a un truc que je saisis mal dans tout cela.
Un réseau social, c’est généralement basé sur une notion de graphe: on crée son compte, on se lie à des personnes qu’on juge d’intérêt (famille, amis, célébrité ou politique…), et on est informé de ce qu’ils y font.
Pour les réseaux sociaux que j’ai pu essayer, à aucun moment on n’est forcé à établir une relation, à ‘suivre’ qui que ce soit.
C’est quoi le problème si les gens y racontent des bêtises? j’aime pas? je ne suis pas.
(je ne parle pas de ce qui est illégal, c’est un autre sujet)
Le projet de « carte d’identité électronique » refait surface
06/11/2017
Le 06/11/2017 à 15h 10
A ma connaissance, c’est toujours d’actualité, mais ça n’a pas le vent en poupe.
Je pense que l’apparence ‘croisement de données’ (je me logue avec mon mdp des impôts pour accéder à ameli…) fait peur, même si usage de FC n’implique pas croisement, et même si en réalité les services de l’état n’auraient pas besoin de FC pour croiser…
C’est probablement aussi un peu trop complexe pour M. Tout-le-monde.
Mais surtout, par rapport à ce qui est évoqué ici, c’est assez faible. Je pense que le sous-entendu ici est au minimum une A2F, possiblement avec une carte à puce, comme nos amis belges.
[Interview] Nos questions à Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au Numérique
31/10/2017
Le 31/10/2017 à 15h 32
C’est curieux qu’il laisse entendre qu’il n’y a pas de mise en commun des moyens à l’échelle de l’état. C’est encore plus curieux qu’il prenne deux exemples (datacenters/cloud et visio) sur lesquels il y a précisément des choses interministérielles qui sont en cours.
Pour un peu on croirais qu’il se prépare à récolter les lauriers d’un travail lancé bien avant son arrivée.
L’iPhone X est disponible en précommande, à partir de 1 129 euros
27/10/2017
Le 31/10/2017 à 14h 50
Je commente effectivement ce que j’ai compris. La discussion s’étalant sur pas mal de commentaires, je ne serais pas particulièrement étonné d’avoir mal compris. Dans ce cas, n’hésite pas à m’expliquer en quoi (un peu comme je l’ai fait dans mon dernier message pour t’expliquer que contrairement à ce que tu semblais avoir compris, je n’avais pas la prétention d’être parfait).
Je suis un peu remonté dans le fil de discussion, c’est effectivement pas toi qui a commencé sur le statut social à l’iphone. Par contre c’est bien le discours que tu as tenu sur les pulls rouges ou les voyages, qui sont des choses à peu près aussi banales qu’un iphone.
Le 31/10/2017 à 12h 43
Le 31/10/2017 à 08h 49
Le 30/10/2017 à 12h 12
Le 30/10/2017 à 10h 55
J’arrive à distinguer si les gens ont un pull rouge ou pas. Est-ce que le port d’un pull rouge est un facteur socialement discriminant?
Le 27/10/2017 à 12h 56
Oui forcément, si tu réduit l’argument d’aller voir des paysages magnifiques à ‘voir un paysage non strictement identique au précédent’, il n’y a pas besoin d’aller très loin.
Tu tu le vois dans le même sens que la majorité des gens à savoir voir quelque chose de très différent de ce dont on a l’habitude (ou même voir quelque chose de très spécifique qu’on ne trouve pas en Europe), l’idée selon laquelle il faudrait avoir visité toute l’Europe avant d’aller plus loin révèle tout son absurdité.
Le 27/10/2017 à 12h 22
Ercom, de l’interception légale à la protection des données
30/10/2017
Le 31/10/2017 à 14h 26
Perso je considère que la sécurité par l’obscurité n’est pas de la sécurité. Au mieux c’est de l’offuscation. Mais peu importe, c’était pas trop ça ce dont je voulais parler.
Ce que je critiquais c’était ton opposition sécurité par l’obscurité vs open source, qui est à mon sens hors-sujet. Ercom ne fait pas (ou en tout cas cet article ne permet pas de le penser) de la sécurité par l’obscurité. Personne ici n’a prétendu que la sécurité de leur produit était ne serait-ce qu’en partie due à la non-divulgation de leurs source.
Ça ne retire rien à tes autres messages, qui posent la (bonne) question de la confiance qu’on peut avoir en eux malgré l’incapacité de contrôler ce que le logiciel fait.
Et pour répondre à la fin de ce dernier message, je pense comme d’autres l’ont dit que c’est avant tout un sujet commercial. S’ils avaient un moyen simple d’offrir la transparence sans que ce soit trivialement copiable, ils seraient bien contents de le faire, ne serait-ce que pour éviter les questions comme la tienne… mais je me trompe peut-être!
Je me base pour ça sur le fait que j’ai plutôt confiance dans l’ANSSI…. mais je me trompe peut-être aussi!
Le 31/10/2017 à 13h 25
Ça dépend de qui tu es.
Pour une administration, une solution validée ANSSI, c’est parfait.
Le 31/10/2017 à 13h 05
Zone-Telechargement.al : les ambitions du clone légal créé par Blue Efficience
27/10/2017
Le 27/10/2017 à 12h 08
Et, comble du foutage de gueule, quand tu as payé pour ton film, tu dois te taper les 3 minutes de clip sur les dangers du piratage.
Le 27/10/2017 à 11h 23
Décrets de la loi Numérique : Mounir Mahjoubi charge le gouvernement précédent
26/10/2017
Le 27/10/2017 à 09h 22
Coinhive s’est bêtement fait pirater
26/10/2017
Le 27/10/2017 à 07h 40
Je trouve incroyable que des gens qui pourtant doivent s’y connaitre en informatique fasse des erreurs aussi grossières.
Le Sénat fracasse l’Open Data des décisions de justice
25/10/2017
Le 25/10/2017 à 16h 35
Le 25/10/2017 à 11h 58
Face à la tech, le besoin de garder un esprit critique
23/10/2017
Le 25/10/2017 à 16h 24
Le 24/10/2017 à 13h 00
Oui mais entre deux clopes, il mangent bio, leur santé est préservée.
Statut du lien hypertexte : « ce que nous, Français, avons proposé »
25/10/2017
Le 25/10/2017 à 16h 19
[quote::L’article]Inversement, il n’est pas raisonnable que tous les hyperliens échappent au droit d’auteur, cela veut dire dans ce cas-là qu’il n’y a plus de droit d’auteur sur les réseaux numériques[/quote]
Je ne suis pas juriste, mais j’ai du mal sur celle-là. Il me semble que même si on laisse le lien open-bar, ça n’empêche pas de faire porter la responsabilité sur le diffuseur de la donnée protégée.
Ça me semble être une faute de logique assez violente, si tout son raisonnement est basé sur ce prémisse, c’est mal parti.
En pleine crise de confiance, Kaspersky tente la transparence
24/10/2017
Le 25/10/2017 à 14h 32
Le 25/10/2017 à 11h 36
Le 25/10/2017 à 09h 00
Le 24/10/2017 à 15h 19
Pour tout ce qui est serveur, c’est en fait l’usage qui défini l’intérêt de l’anti-virus plus que l’OS.
Anecdote perso : J’ai travaillé dans une société où les seuls serveurs disposant d’un anti-virus étaient des serveurs… linux. Alors que ceux d’à côté sous Windows n’en avaient pas. Pourquoi? parce que c’était les passerelles de messagerie, et que c’était pas tellement les serveurs qu’il fallait protéger que les utilisateurs derrière.
Sinon pour élargir le débat, que penses-tu d’Android?
C’est à ma connaissance la seule variante de linux qui soit utilisée par un très grand nombre de non-connaisseurs. On a bien vu que les stores peuplés d’applications malveillantes n’ont pas tardé à fleurir, ou même les applications aux droits excessifs dans les stores officiels… Et maintenant on y voit aussi fleurir des tas d’anti-virus, ou de checkeur de droits abusifs (qui ont eux-mêmes des droits abusitfs…) etc…
N’est-ce pas un excellent argument pour ce que je prétends (et d’autres ici), à savoir que ce qui protège linux sur poste de travail, c’est avant tout le fait que son usage par des non-conniasseurs soit encore aujourd’hui marginal, bien plus qu’une supériorité technique?
Le 24/10/2017 à 14h 50
Le 24/10/2017 à 12h 34
Destiny 2 : n’utilisez ni Phenom II, ni capture vidéo
25/10/2017
Le 25/10/2017 à 09h 26
Les CGU autorisent toujours l’éditeur à bannir qui il veut si sa gueule ne lui revient pas, mais je trouve difficile de croire qu’il n’y aura de débannissement massif pour ceux qui ont utilisé ces logiciels très répandus.
Je suppose que des streamers connus se sont fait jeter, leur image a déjà du en prendre un coup.
Je serais moins optimiste pour ceux qui on utilisé un logiciel plus confidentiel qui aurait le même type de comportement sans pour autant être de la triche.
Étude d’usages et copie privée : comment l’Institut CSA a remporté le marché
23/10/2017
Le 24/10/2017 à 13h 01
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