votre avatar Abonné

Sans intérêt

est avec nous depuis le 29 novembre 2013 ❤️

875 commentaires

Le 16/04/2018 à 12h 19

Dommage que SteamSpy n’ait plus accès aux données, car c’était l’une des meilleures sources de ventes de jeux vidéo, qui permettait de prendre des vraies décisions de business, notamment pour ce qui est des petits studios incapables d’obtenir ces chiffres autrement.

Le 30/03/2018 à 10h 21

Merci, tu me rassures. Il apparaît que la limite est de disposer d’une adresse britannique postale, hors boîtes aux lettres.

Le 30/03/2018 à 08h 35

Aïe, je viens de percuter que j’ai des .uk qui, je dois le craindre, pour des raisons similaires, risquent de m’être ôtés. <img data-src=" />

Le 30/03/2018 à 09h 23

L’intéressé a le sens de la provocation, sa page INRIA est écrite en Comic Sans MS. Sans doute un clin d’oeil à l’un de ses précédents employeurs, Microsoft ?

Le 27/03/2018 à 09h 46

[Envoi de commentaire erroné, commentaire original perdu, tant pis, j’efface.]

Le 26/03/2018 à 08h 04

Il est peut-être utile de rappeler que le client web de Facebook fonctionne aussi sur tablette et ordiphone, et que celle-ci est très fonctionnel. Cela empêche le service d’aspirer toutes les données stockées sur le téléphone. Certes, il reste encore les cookies des sites visités intégrant les boutons de Facebook…

Le 23/03/2018 à 09h 55

Ah ! Voici enfin une bonne nouvelle ! On frôle désormais la vitesse maximale des SSD en SATA 3, qui vont jusqu’à 550 Mio/s en vitesse de pointe. Mine de rien, avec 40 To de capacité, sans augmentation de vitesse, ce type de capacités serait ridicule. Vivement que tout le marché suive cet exemple !

Le 23/03/2018 à 09h 22

Intéressant de voir les principaux navigateurs faire le ménage dans la publicité, qu’il s’agisse de publicité intrusive ou de pistage abusif.



Cependant, je me souviens d’un Firefox qui refusait d’activer la fonction Do Not Track (DNT) par défaut, afin de laisser libre choix à l’utilisateur (à savoir : lui imposer le pistage par défaut, rendre l’accès à la fonction anti-pistage difficile d’accès). D’ailleurs, des années après l’apparition de DNT, presque personne n’en tient compte, du moins, des géants d’Internet, et il faut recourir à des solutions tierces pour protéger sa vie privée.



Ceci dit, espérons que la tendance à la protection de la vie privée se pérennise, et que les Internautes comprennent que la protection de leur vie privée passe éventuellement par l’abandon du tout gratuit au profit d’achats, y compris de l’information, voire – soyons fous ! – de services sociaux. Cette gratuité d’apparence nous mène notamment vers une surreprésentation du modèle économique publicitaire basé sur la surveillance de masse, avec tous les inconvénients qu’elle engendre.

Le 23/03/2018 à 08h 53

Voici qui paraît être une démarche saine, et qui pourrait être automatisée. Ou du moins, l’accès à des données anciennes pourrait être davantage limité qu’actuellement, sur les réseaux sociaux, en particulier.



Avec un patronyme non commun, j’ai pris conscience que mes indiscrétions sur ma propre vie privée impactaient nécessairement mes proches. Habituellement sans conséquence. Parfois… qu’en sais-je ? L’exploitation de ces données se fait en dehors de notre contrôle, comme en témoigne le scandale Cambridge Analytica et son partenaire – de fait – Facebook.



Rappelons que lorsque des futurs parents partagent une échographie de leur enfant à naître sur un réseau social, c’est, de fait, le partage d’une donnée biométrique d’un individu avant même qu’il ne soit naît. Or, une telle information pourrait être utilisée par des tiers contre lui, par exemple lorsqu’un jour, un assureur lui refusera une assurance pour cause d’une condition préexistante, comme semblent parfois expliquer les assureurs américains à leurs clients.

Le 23/03/2018 à 08h 20

Sans lien avec l’affaire actuelle, j’ai procédé à la suppression, la réactivation, puis la désactivation de mon compte Facebook. Cela m’a appris quelques trucs étonnants.



D’abord, Facebook rend la suppression (un peu) plus difficile que la désactivation. De plus, la suppression semble effective de suite, mais ne l’est qu’au bout d’un mois. Enfin, quelle que soit la manière de fermer son compte, les interactions sur les murs tiers restent en place. Pour les retirer, il faut parcourir son historique et les supprimer une à une, ce qui prend un temps fou (pour l’avoir fait, je parle d’expérience). Et le faire, donc, avant la suppression de son compte.



Ensuite, comme le suggère l’article, en effet, il est difficile de faire effacer les données déjà collectées par des acteurs tiers.



Ceci dit, l’utilisation de Facebook pour se connecter à des comptes sur des services tiers doit nous rappeler que Facebook est en droit de supprimer ou de bloquer à sa seule initiative un compte utilisateur. Suite aux révélations dont il est pour beaucoup à l’origine, Christopher Wylie s’est vu son compte Facebook clôturé. S’il utilisait Facebook pour accéder à d’autres services, il n’y a plus accès. À méditer avant d’opter pour cette option.

Le 22/03/2018 à 11h 11

Je suis personnellement fasciné par les disques de telle capacité : le SATA 3 ne permet des transferts qu’à 6 Gbps, soit environ 550 Mio/s, ce qui fait plus de 7 heures pour transférer l’intégralité d’un disque de 14 To. Or, la vitesse de transfert des disques durs classiques varie entre 150 et 250 Mio/s, ce qui rend les transferts encore plus longs. Du coup, je me demande à quoi servent les disques de telle taille, vu le temps démesuré qu’il faut pour ne serait-ce qu’en faire une simple copie. Il devient urgent d’améliorer les vitesses de transfert, compte tenu de ces tailles.

Le 22/03/2018 à 10h 09

Voici qui est plutôt positif.



Gageons que la prévention se fasse pour sensibiliser les Internautes de la gravité de certains comportements qu’ils ne considèrent pas, du moins jusqu’ici, comme graves. Et que les personnels de police soient formées pour prendre en charge les plaintes, et mener les enquêtes.

Le 22/03/2018 à 09h 36



Pour les plus joueurs, l’astuce est similaire à un transfert de Pokémon entre deux Gameboy, en débranchant le câble Link pendant la sauvegarde de l’opération. Au lieu d’un seul objet, deux coexistent au final après son « échec ».



Merci d’avoir su trouver les mots justes pour expliquer le problème aux (vieux) gamers ! <img data-src=" />

Le 12/03/2018 à 21h 11

Pour ce que j’ai compris, tu as deux possibilités quand tu te fais choper par la Hadopi :





  • remercier l’administration d’avoir mis en évidence le défaut de sécurisation et te… faire couper ;

  • affirmer que ta connexion est sécurisée et… te voir accuser de contrefaçon.





    Qui plus est, la Hadopi ne remplace pas les poursuites pour contrefaçon. C’est un choix parmi l’arsenal juridique pré-existant, et certains pirates se sont vus poursuivis pour piratage sans passer par les courriers d’avertissement.



    Quant aux procès relatés par Next INpact en matière de P2P ou de streaming illégal, s’ils sont rares, j’en retiens que les ayants droits sont habituellement gagnants, et bénéficient de dommages et intérêts exorbitants compte tenu du préjudice. Car, à ma connaissance, personne n’a réussi à démontrer qu’un téléchargement correspondait à une vente en moins. Au contraire, de nombreux cas indiquent que l’impact du piratage sur les ventes est marginal, bien que réel.



    Ceci dit, il me semble qu’en France, la Hadopi ne suit pas le piratage des oeuvres littéraires sur les réseaux P2P. Les éditeurs, en revanche, je l’ignore.

Le 12/03/2018 à 18h 26

Comme quoi, le mécanisme législatif de la Hadopi est plus robuste, pour ce qui est de la défense des intérêts des ayants droit dans le cadre d’un partage en P2P. Dommage toutefois que cela ait reporté le piratage non commercial vers le piratage commercial, que cela soit via des sites de streaming illégaux, les solutions de proxy et de VPN ciblant précisément les pirates d’oeuvres commerciales en cours d’exploitation.

Le 12/03/2018 à 15h 28

Je fais parfois l’effort pour un Canard PC Hardware et, au mieux, j’en lis quelques pages. On m’a abonné à Programmez dont la douzaine de numéros est encore sous plastique.



Non, vraiment, le papier, ça prend de la place et ça finit au mieux à la poubelle, au pire sur une étagère à prendre la poussière pour me faire sentir coupable d’avoir gâché tant de ressources inutilement. Autant je comprends l’intérêt de préserver une parution papier lorsque celle-ci compte des fidèles lecteurs, à l’instar de Canard PC, par exemple, autant basculer du format dématérialisé au format papier ne m’emballe pas.



Bref, voyons la version papier comme un moyen de toucher de nouveaux publics et, probablement, pour le titre, gagner en notoriété auprès de quelques confrères.

Le 12/03/2018 à 13h 15

Bravo pour l’audace de l’initiative, et ce nouveau défi que l’on imagine stimulant !



Néanmoins, et tant pis si je fais mon grincheux, je ne serai pas lecteur sur ce format. J’ai abandonné la lecture sur papier voici plusieurs années, en témoignent les quelques magazines papier sous plastique qui traînent encore sur mes étagères… Aussi, je me contenterai de la version numérique, que je lis toujours avec autant d’intérêt !

Le 12/03/2018 à 14h 41

Je suis étonné que les acteurs ne se félicitent pas du RGPD. Ce règlement permettrait d’empêcher la collecte et l’exploitation des données personnelles. Et de mettre en avant le contenu. Ainsi, plutôt qu’un ciblage comportemental, on aurait un ciblage contextuel. Cela permet d’avantager les éditeurs de par leurs contenus. Et ce serait autrement plus respectueux des Internautes et de leur vie privée.

Le 12/03/2018 à 13h 24

L’annonce sur Medium (plutôt que sur Blogger, tiens) parle d’une expérience de cinq millions de miles sur la route et cinq milliards en simulation. Il y a donc mille fois plus de parcours virtuels que réels au compteur. Intéressant !



Si je comprends bien, l’intérêt du chauffeur est de rassurer tout le monde que rien n’a été négligé. On imagine que l’étape suivante visera à l’éliminer, avec une prise de contrôle à distance, un chauffeur pour plusieurs camions. Là, cela deviendra encore plus captivant.

Le 08/03/2018 à 12h 03

29 mois d’hiver pour rentabiliser la machine dans l’espoir que les prix soient favorables, alors que le radiateur est vendu jusqu’à dix fois le prix du marché, voilà qui est très audacieux.

Le 07/03/2018 à 18h 05

Du coup, tout distributeur de contenu pourra s’inspirer de TF1 et réclamer aux FAI sa part du gâteau ? Qu’en sera-t-il des négociations avec YouTube, ou encore Netflix, pour n’en citer que deux ?

Le 06/03/2018 à 11h 11







6128 a écrit :



Ca fait longtemps que le papier est mort, il faudrait que quelqu’un leur dise moi je n’ose pas.





D’après les chiffres de diffusion et le taux de retour habituel, Canard PC vend quelque 20.000 exemplaires par numéro. La publicité ne représente que 10 % des recettes du magazine. Si le papier est mort, le numérique ne le sauvera pas. Du moins, pas avec la publicité, qui est un modèle difficile à tenir, à moins de faire de très gros volumes.



Canard PC a été distribué en numérique. L’app mobile était trop chère à maintenir. La version PDF était trop piratée, impactant négativement les ventes papier. Depuis une grosse année, le site web reprend l’intégralité des contenus papier, et tu peux t’y abonner, sans recourir au papier.



On a beau critiquer la papier, les mentalités des lecteurs sont lentes à changer : il faut payer pour avoir une presse de qualité et une presse indépendante. Et si le numérique peut réduire les coûts de distribution, il n’enlève pas celui de production.


Le 05/03/2018 à 11h 09

Il faut croire que le projet a vraiment besoin de sous. Voici en effet ce que je vois en arrivant sur sa page d’accueil :





502 Bad Gateway

nginx/1.13.7

Le 28/02/2018 à 09h 48

Le hic du paiement par minage vient du coût important que cela implique pour l’utilisateur.



D’une part, le minage artisanal de crypto-monnaies à l’échelle d’un particulier coûte souvent plus cher en électricité qu’il ne rapporte (en France, l’électricité coûte de l’ordre de 0,15 € TTC/kWh pour un particulier, contre moins de 0,04 € HT/kWh pour un industriel) ; d’autre part, cela use le matériel, les GPU tournant à fond réclament de faire tourner les ventilateurs, qui sont des parties mécaniques dont la durée de vie n’est pas infinie.

Le 27/02/2018 à 10h 02

Je me demande si quelqu’un a déjà évalué le coût des DRM, directs et indirects. Et vérifié ce qu’ils apportent véritablement à l’industrie culturelle qui les impose aux constructeurs, aux distributeurs, et aux utilisateurs, qui les subissent.

Le 23/02/2018 à 06h 50



Pourtant, s’informer de ces aspects techniques est de bon aloi. Notamment un, crucial : les données sont-elles chiffrées chez Hubic ?



La réponse la plus souvent trouvée dans les forums, confirmée par le compte Twitter officiel du service, est que les données y sont stockées en clair. On passera sur les évidents soucis de sécurité et de vie privée potentiels liés à un tel stockage.



Pour ce dont je me souviens des débuts de HubiC, le chiffrement des données stockées est absent, car seuls les salariés autorisés ont un accès physique aux serveurs, et seuls les salariés autorisés ont accès aux données. En somme, OVH considère qu’il ne peut y avoir d’abus interne.



Pour ce qui est d’un hypothétique acte de piratage, OVH semble considérer que les pirates auraient aussi pris la main sur les clés de chiffrement, rendant celui-ci caduque.



Quant au chiffrement des transferts, il me semble que ceux-ci passent via les technologies web classiques, en l’occurrence HTTPS, avec le chiffrement qui va avec.

Le 23/02/2018 à 06h 20



L’association a donc reçu 390 demandes en 2015, 416 en 2016 et 469 en 2017, sur plus de trois millions de noms de domaine.



Les “390”, “416” et “469” demandes semblent se rapporter aux seuls particuliers, alors que les “trois millions de noms de domaine” semblent couvrir tous les cas, dont particuliers et personnes morales. Or, dans le cas des domaines gérés par l’AFNIC, les personnes morales voient leurs données accessibles publiquement dans le WHOIS.



Du coup… je suis perdu… il y a combien de domaines gérés par l’AFNIC au nom des seuls particuliers susceptibles de concerner la levée de l’anonymat ?

Le 22/02/2018 à 10h 21

Un souci que l’on peut voir avec le chiffrement mobile de bout en bout est que la saisie des messages se fait par clavier virtuel, et que certains de ces claviers exfiltrent les mots et les expressions écrits pour enrichir leurs dictionnaires partagés entre tous les utilisateurs, corriger des fautes de frappe, etc.

Le 19/02/2018 à 19h 48

Poussons cette logique jusqu’au bout, et appliquons la rémunération sur la copie privée sur les CDN, les proxys, sans oublier, pour chaque routeur, serveur, ordinateur, mobile intermédiaire ou final, la RAM, les caches L3, L2, L1 et les registres du processeur. Allons-y gaiement dans ce délire absurde dont l’unique but est de percevoir un maximum, sans valeur ajoutée, puisque c’est celle de tiers qui est ponctionnée, et de trouver n’importe quel prétexte qui permette d’augmenter cette perception. <img data-src=" />

Le 13/02/2018 à 19h 42

Vu que les touristes payent de toutes façons les taxes de séjour (quitte à les augmenter), ils pourraient être eux aussi dispensés de payer les transports. Tout le monde y gagnerait : meilleure fluidité des transports, moins de moyens techniques et personnels dédiés à la vente et à la vérification des titres de transport…



En conditionnant l’accès aux prestations sociales au paiement des amendes, la loi semble sanctionner en premier lieu ses bénéficiaires, donc les foyers parmi les plus modestes en tête.



J’ai l’impression que le problème est pris à l’envers : pourquoi, en effet, payer un service public dont l’accès gratuit bénéficierait à tous, directement (tels les usagers) ou indirectement (tels les commerces).

Le 09/02/2018 à 23h 13

Je vous invite sincèrement à aller voir la photo aérienne faite par Ouest France (c’est l’adresse qui figure déjà dans l’article) de ce même complexe industriel pour comprendre l’intérêt d’une vue aérienne de ce site vraiment atypique.



Eh oui, cela donne vraiment envie de prendre une photo aérienne de nuit. Voire un film. Voire plein de photos en tous genres. Parce qu’il y a des plans uniques à faire.

Le 07/02/2018 à 14h 50



Les conséquences les plus importantes viendraient tout de même de la suppression du nom de domaine free-electrons.com. Il compte plus d’une décennie d’historique et de documentation, liée par-delà le web. En toute logique, la perte du nom de domaine pourrait simplement casser beaucoup de liens existants, si Bootlin ne peut plus rediriger son ancien nom vers le nouveau.



Espérons que le domaine ne sera pas abandonné, mais redirigé, et que cette redirection sera conservée pour les années à venir, pour ne pas casser ces liens.



(Cette affaire sent mauvais des avocats ou des juristes zélés qui cherchent à justifier leur existence en s’imaginant de nouveaux risques de confusion de marque.)

Le 02/02/2018 à 17h 13

La rentabilité du déploiement de la fibre ne semble pas avoir été remise en question, tout du moins dans les zones urbaines grandes et moyennes. Pour autant, plutôt que de tous s’y lancer dans les meilleurs délais (on parle d’un contrat de 2011 !), certains opérateurs trouvent des astuces pour ralentir le déploiement, quitte à initier des négociations vides de sens, ou à faire des procès inutiles, dans l’espoir de gains immédiats. Pourtant au mieux marginaux, sur le long terme.



Au moment du rachat de SFR par Numericable, j’avais interrogé des techniciens posant la fibre dans ma rue : ils posaient bien la fibre pour SFR, mais ils n’étaient pas certains qu’ils allaient continuer, du fait du rachat par Numericable, la rue étant déjà câblée par celui-ci. Au final, la rue semble avoir été intégralement fibrée par SFR, mais seul le câble y est commercialement proposé.



Depuis, Orange a eu le temps de fibrer tout le quartier. J’y suis passé et en suis un client ravi.



Ceci pour dire que ce n’est peut-être pas en pétant un câble au tribunal que SFR vendra de la fibre…

Le 02/02/2018 à 12h 33

Argument étonnant qui fait surtout penser à l’absence de volonté de changement, quel qu’il soit. Mine de rien, en effet, si l’on doit manipuler des requêtes des pays du monde entier, ça risque d’alourdir le travail du service juridique.



Pour autant, la protection des données est tout de même un sacré bénéfice pour les clients, qui ne voient plus leurs données alimenter des BDD de spammeurs du monde entier dont il est impossible de se défaire. Plus gênant, le WHOIS permet aux escrocs de se faire passer pour le bureau d’enregistrement et d’envoyer des factures aux propriétaires peu au courant des us et coutumes liés aux noms de domaines.



L’une des forces du .FR est justement que l’AFNIC protège les propriétaires particuliers, et c’est une valeur ajoutée réelle, dont je suis ravi, en tant que propriétaire de divers domaines enregistrés auprès de l’association via son réseau de distributeurs.

Le 02/02/2018 à 00h 42

Pourtant, la situation est risquée : pendant que les TV (dont TF1) exigent des FAI (dont Orange) de payer pour la diffusion de leurs contenus, les FAI exigent aux OTT (dont YouTube) de payer pour la diffusion de leurs contenus.



La TV à l’ancienne voit ses jours comptés depuis une dizaine d’années, avec l’adoption massive d’“écrans” concurrents. Car mine de rien, le temps que l’on passe aux écrans reste relativement stable, c’est la répartition qui fait la différence, et la TV est la grande perdante de cette nouvelle distribution du temps de cerveau disponible.



Si TF1 devait gagner au bras de fer aujourd’hui, ce n’est qu’en changeant profondément son modèle économique qu’elle pourra survivre. Et, en effet, mettre en avant ses apps est une piste. Mais du coup, ils se verront comparés à un concurrent très sérieux : Netflix.

Le 30/01/2018 à 10h 19

Si je comprends bien, on verra moins d’InfoWars, et davantage de StopMensonges ? J’ai hâte ! <img data-src=" />

Le 30/01/2018 à 01h 10

Sur mobile, je surfe sans JavaScript (il est désactivé par défaut), sauf sur certains sites autorisés manuellement (c’est pénible à activer dans Chrome, ça limite d’autant la liste). Ça a changé ma vie : j’en étais arrivé à cette démarche, car je n’arrivais plus du tout à accéder aux sites, qui profitaient du JavaScript pour m’inonder de publicités intrusives, voire hackées.



Certes, depuis, je ne peux plus accéder à bon nombre de sites (la majorité ?), dont certains vont jusqu’à bloquer sciemment le contenu avec des règles CSS d’obstruction (message “Activez JavaScript” sur fond opaque, par dessus toute la page, affichée sans aucun souci, juste cachée) que JavaScript désactive (le JavaScript cache le message).



Les sites qui passent sans JavaScript activé sont d’une impressionnante rapidité de chargement et d’un confort d’usage désormais perdu. Ceux auxquels je tiens vraiment et qui réclament du JavaScript pour certaines fonctionnalités de base sur liste blanche. Car oui, il faut bien l’avouer, certaines fonctionnalités web à forte valeur ajoutée ont besoin de scripts dynamiques.



Point amusant : sans JavaScript, l’écrasante majorité des pages AMP (“optimisées” pour mobiles) sont inaccessibles. Je bascule alors en version “ordinateur de bureau”, toujours sans JavaScript activé, et, miracle, le site se charge rapidement, et le contenu est parfaitement lisible. Tout au plus, il me suffit de tapoter le corps de l’article pour zoomer sur celui-ci.



En fait, j’en suis arrivé à la conclusion que non seulement on peut se passer de contenu pour faire un site web lisible et ergonomique, mais que JavaScript est majoritairement employé pour gêner le visiteur.

Le 23/01/2018 à 06h 31

En effet, on peut se demander si la reprise d’une oeuvre complète permet ou non de profiter de l’exception au droit d’auteur.



Comme me le faisait remarquer une amie juriste à l’occasion d’une conversation sur le droit d’auteur : les exceptions à la protection de la propriété intellectuelle sont des exceptions, et il semble en effet inopportun d’appuyer massivement son travail sur celles-ci. Un parcours sur Internet des articles d’avocats spécialisés dans ce domaine permet de trouver des références à la jurisprudence, et celle-ci est loin d’être évidente, du moins pour le commun des mortels.



D’ailleurs, puisqu’on parle de reprises d’oeuvres complètes en tant que parodies, je me demande comment a été réglé le droit d’auteur de Ma Caravane, parodie de la Macarena.



Ceci dit, on peut tout de même regretter la tendance de fond qui est de confier à des acteurs privés le rôle jusqu’ici tenu par le système judiciaire. Certes, cela permet d’éviter d’encombrer les tribunaux et réduire les frais de procédure. Mais cela tend aussi à créer de fait une “justice” privée, algorithmique et fortement biaisée.

Le 22/01/2018 à 18h 21

En effet, la question de la répartition de la valeur mérite d’être posée. Néanmoins, dans le droit français, la parodie est bel et bien une exception du droit d’auteur, ne lui permettant ni d’empêcher sa diffusion, ni de profiter des retombées financières. Pour les détails, il faudrait voir avec un avocat, voire avec un juge : cette exception semble appliquée au cas par cas.

Le 22/01/2018 à 18h 14

J’ignore si une loi, un décret, ou une jurisprudence indique une limite quant à la durée d’une citation sous forme de vidéo. Pour cela, il faudrait consulter un juriste ; pour contester la décision, il faudrait un avocat. Le tout sans aucune garantie. (Et, il faut bien l’avouer, dans une affaire très anecdotique.) Comme le faisait remarquer ArchangeBlandin, il semble y avoir “un certain déséquilibre dans les coûts de procédure entre le retrait et la tentative de faire valoir ses droits […]”



Le problème de fond, au final, c’est peut-être que nous dépendons trop d’une poignée de plateformes (YouTube ici, Facebook ailleurs ; Dailymotion existe à peine, Vimeo est inconnu du grand public), que ce soit en tant que spectateurs ou producteurs de contenus.

Le 22/01/2018 à 15h 41

En effet, il y a une forme de censure liée à cette asymétrie de moyens financiers.



De mon expérience de YouTubeur (au sens strict “qui fait héberger des vidéos personnelles sur YouTube”), je me suis fait bloquer une vidéo de 10 secondes incluant environ 8 secondes d’images d’un jeu vidéo. La valeur ajoutée principale venait du texte dans la description, lui aussi bloqué. La vidéo ne servant alors que d’illustration. Clairement, ce qui gênait l’éditeur, ce n’était pas que j’utilise des images de son jeu, mais de la manière dont j’abordais le sujet : un bot jouant automatiquement au jeu.



Certes, YouTube m’a proposé de contester la décision de retrait.



Vu que la démarche de l’éditeur du jeu était d’abuser le droit d’auteur pour empêcher une vidéo qui leur a déplu, mes chances de trouver une solution à l’amiable étaient inexistantes. Il aurait donc fallu se battre en justice. Et convaincre un juge que l’utilisation d’une poignée de secondes de vidéo d’un jeu vidéo en guise d’illustration entrait dans les exceptions au droit d’auteur. Et donc dépenser quelques milliers d’euros en défense au succès incertain. Pour dix secondes de vidéo.



Pour l’anecdote, suite au blocage, il m’était impossible d’accéder à la page de la vidéo. N’ayant plus la vidéo, pas plus que le texte descriptif, dans mes archives, je me voyais de fait privé d’éléments concrets à la contestation.



Mais le plus frustrant est peut-être de découvrir le système punitif de YouTube : si, suite à cette première contestation, je recevais deux autres plaintes pour violation de droit d’auteur, mon compte YouTube allait être supprimé. Cette vidéo était en ligne depuis plusieurs années. Pour clore mon compte, il aurait suffi à des ayants droits de trouver deux autres vidéos à contester durant cette même période de trois mois. Un moyen finalement facile pour faire clore les comptes qui parlent de jeux vidéo, notamment, sous un angle qui déplaît aux ayants droits.



Bref, quand on exige aux “plateformes” de faire la justice, l’arbitraire semble prendre le dessus sur le droit. <img data-src=" />

Le 22/01/2018 à 14h 56

Une fois que les oeuvres protégées par le droit d’auteur sont identifiées et réclamées de suppression par les ayants droits respectifs, YouTube semble se ranger systématiquement derrière ces derniers. Pour contester ces retraits, il faut en effet contester le retrait en justice, avec tous les frais et toute l’incertitude qui en découlent.

Le 22/01/2018 à 14h 23

J’ai du mal à voir l’intérêt de la blockchain dans la certification de l’authenticité de l’état civil.



Cette authentification peut se faire avec un simple jeu de clé publique et clé privée, sans recours à la chaîne de blocs.



La blockchain est un journal d’activité certifié, où chaque bloque nouvellement certifié repose sur le précédent bloc lui-même déjà certifié. L’application à l’état civil permettrait éventuellement de ne pas pouvoir antidater un document, ou du moins, son antidatage pourrait être aisément repéré. Ainsi, délivrer un certificat de naissance antidaté se verrait comme le nez au milieu de la figure. Mais est-ce un problème, actuellement ?



Les divers documents relatifs à l’état civil sont délivrés par les mairies, les préfectures, ou encore les notaires (?). Rencontrons-nous, en France, une fraude concernant ces représentants de l’Etat ?

Le 18/01/2018 à 15h 01



@Vbjoalia35 est dans la même situation. Inscrit hier, pas le moindre tweet ou retweet, mais cinq « j’aime » dont celui où Olivier Richefou, président du Département de la Mayenne, siège de l’entreprise, juge insupportable le #lactalisbashing. Selon lui, il faudrait au contraire encourager « nos entreprises françaises qui sont des leaders sur le marché mondial »





Que des salariés du groupe défendent leur employeur – et leur emploi –, cela peut se défendre. Personne n’apprécie de passer pour un empoisonneur de bébés, et les réactions maladroites et plus ou moins organisées de quelques salariés peuvent se comprendre. Chaque scandale sanitaire entraîne son lot de suppression de postes, voire la disparition de certaines entreprises, à tort ou à raison.



Toutefois, lire un représentant politique, en plein reportage sur un scandale sanitaire grave, défende une entreprise installée sur son territoire, est peut-être moins légitime. Lorsque celui-ci use d’un argumentaire économique prévalant sur le désarroi sanitaire est dérangeant, c’est même inquiétant. En particulier quand le personnage semble présenter un conflit d’intérêt familial dans l’affaire, ce qui devrait sans doute l’inciter à prendre au contraire davantage de recul.

Le 11/01/2018 à 10h 13

En quoi cela empêcherait-il d’envoyer un courrier, dont le but premier n’est pas une procédure judiciaire ou une plainte, mais la sensibilisation de l’abonné sur un usage illicite de sa ligne, l’invitant à en rechercher la cause en vue d’un correctif ?

Le 10/01/2018 à 16h 02



Néanmoins, les opérateurs disposent toujours d’un droit à l’erreur, notamment s’agissant des IP nattées. Rapport après rapport, la Hadopi réclame à ce titre une modification des normes afin de se voir autorisée à traiter les ports source et de destination, seule façon de combler le trou de son système d’information.



Quelles seraient les conséquences concrètes, pour la Hadopi et pour le FAI, de ne pas se contenter de l’adresse IP et “traiter les ports source et de destination”, de manière illégale, donc ?



Pour ce que j’ai compris, la principale (?) activité de la Hadopi consiste à envoyer des courriers, sans contrainte pénale. Or, la Hadopi n’a pas besoin d’épuiser les trois courriers initiaux pour lancer une procédure judiciaire. De plus, cette procédure judiciaire n’a pas spécifiquement besoin de la Hadopi, puisque les ayants droits peuvent la lancer, en pénal, indépendamment de la Hadopi, et déclencher une enquête en bonne et due forme avec l’adresse IP et les ports.



La Hadopi, le FAI et l’Etat pourraient-ils avoir à subir la moindre conséquence négative à identifier les adresses contrevenantes avec zèle, à savoir avec les ports entrants et sortants ?

Le 05/01/2018 à 17h 11

Je me demande, dans l’hypothèse où l’ami était étranger à l’intrusion dans sa vie privée, si cela ne pourrait pas être vu comme un accès et un maintient frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, et qu’en plus de l’employeur, l’huissier, censé représenter la loi et l’appliquer avec zèle, ne puissent pas être poursuivis.



Clairement, cinq ans de procédures pour en arriver là, voici un beau gâchis pour tous.

Le 05/01/2018 à 15h 58

Wow. Je m’étonne que le contenu d’un compte Facebook réservé à des personnes qualifiées d’“amis”, en nombre restreint, puisse, dans la tête de quiconque, apparaître comme non explicitement marqué comme privé. Il aura donc fallu cinq années de procédures pour en arriver à cette conclusion ? <img data-src=" />

Le 03/01/2018 à 09h 21



Des pertes de performances allant jusqu’à 35 % sont constatées par les premiers tests, qui semblent surtout concerner les usages de type serveur, des actions comme la compilation, etc. Selon Phoronix qui a fait de premier tests dans les jeux, de tels scénarios ne seraient pas impactés.



En fait, le problème du bug se trouve dans les appels système (d’exploitation). Or, les jeux vidéo évitent d’appeler le système, sur le fondement populaire que la routine la plus rapide est celle qui n’est pas appelée. C’est le rôle d’API telles que DirectX ou Vulcan que de permettre aux jeux d’accéder directement au hardware sans passer par le système. En conséquence, l’impact du bug KPTI sur les performances des jeux s’avère actuellement imperceptible.



Toutefois, il y a bien des appels système dans les jeux vidéo, qui ne peuvent en faire abstraction, du moins, pas aisément : même limités, tous les accès réseau et fichiers passent par le système d’exploitation. Il en découle que les jeux largement basés sur le streaming et le réseau risquent d’être impactés.



Certes, on peut penser que la bande passante réseau est faible, pour une compatibilité avec les lignes ADSL, notamment. Du coup, l’impact du réseau sera certainement limité. En revanche, les jeux en mondes ouverts, qui s’appuient massivement sur les accès disques, risquent d’être impactés. Pour y remédier, toutefois, on pourra augmenter la RAM de la machine, dans l’espoir que les jeux s’en servent de cache fichiers par eux-mêmes, plutôt que de s’appuyer sur le mécanisme de cache du système d’exploitation. (Notons au passage que le prix de la RAM a explosé, tout le long de 2017.)



Il y a un petit souci dans l’évaluation de l’impact du bug KPTI dans les jeux vidéo : les benchmarks actuels ne mesurent pas les accès disque, ni réseau. Ils se concentrent essentiellement sur la puissance de calcul, celles du CPU et du GPU, qui ne réclament pas ou peu d’appels système de la part des jeux, comme dit précédemment. De nouveaux benchmarks plus représentatifs de l’expérience de jeu sont-ils à concevoir ?

Le 30/12/2017 à 04h 26

L’idée est intéressante, mais son modèle économique difficile. En effet, la cible est une population prête à faire des efforts pour ne pas dépenser de l’argent. Difficile alors de vendre l’application, tout comme il semble difficile de vendre l’exposition de ses utilisateurs aux annonceurs. Bon courage au développeur, d’autant que si son application décolle, il risque de se faire poursuivre pour parasitisme, ce qui risque d’augmenter ses frais de fonctionnement, devant intégrer des frais légaux.