DeepMind va ouvrir un laboratoire à Paris, dirigé par le français Rémi Munos

DeepMind va ouvrir un laboratoire à Paris, dirigé par le français Rémi Munos

DeepMind va ouvrir un laboratoire à Paris, dirigé par le français Rémi Munos

Installé au Royaume-Uni depuis 2010, la société est ensuite passée dans la besace de Google en janvier 2014. Elle s'est largement fait connaître avec son programme AlphaGo en venant à bout des meilleurs joueurs de Go au niveau mondial.

Hier, lors de la conférence AI for Humanity au Collège de France à Paris pour la remise du rapport de Cédric Villani (lire notre compte rendu), Demis Hassabis a annoncé l'ouverture d'un laboratoire de recherche fondamentale sur l'intelligence artificielle en France. 

« Je me réjouis d’autant plus que Rémi Munos, l’un des principaux chercheurs de DeepMind et auteur de 150 articles scientifiques, fera son retour dans son pays, la France, où il dirigera ce nouveau laboratoire » ajoute Demis Hassabi, co-fondateur de DeepMind. Une quinzaine de personnes sont attendues dans le laboratoire parisien, à partir de septembre.

Commentaires (5)


L’intéressé a le sens de la provocation, sa page INRIA est écrite en Comic Sans MS. Sans doute un clin d’oeil à l’un de ses précédents employeurs, Microsoft ?


Encore une bonne nouvelle, un centre de plus en France on va pas cracher sur de l’investissement ^^



D’ailleurs pour ceux que ça interesse le documentaire sur Netflix est certes partisan mais sympathique, on apprend même que le premier joueur semi pro battu par la machine était Français <img data-src=" />


Ouais, enfin. Quand on se réjoui de l’ouverture de centres de recherche français par Google, Samsung et compagnie, ça créé de l’emploi chez nous, c’est bien, mais à l’arrivée, ça bénéficie surtout à des puissances étrangères et non aux entreprises et aux technologies françaises.








Okki a écrit :



Ouais, enfin. Quand on se réjoui de l’ouverture de centres de recherche français par Google, Samsung et compagnie, ça créé de l’emploi chez nous, c’est bien, mais à l’arrivée, ça bénéficie surtout à des puissances étrangères et non aux entreprises et aux technologies françaises.





Faire rester (/revenir/promouvoir/offrir des perspectives d’évolutions/…) les chercheurs en IA en France, ça profite aux entreprises domiciliés en France, au même titre que les formations financé par l’État. C’est pas le Pérou, mais c’est déjà ça.









Bejarid a écrit :



C’est pas le Pérou





Connaissant un peu le Pérou contemporain, je réfute la pertinence de cette expression relativement à l’attractivité de cette nation pour des chercheurs en IA <img data-src=" />



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