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Aqua

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210 commentaires

Le 03/06/2024 à 15h 45

Mon souci avec la couverture médiatique est qu'elle présente l'IA dans le modèle extrêmement exigu que les entreprises dopés aux investissements stupides (les investissements, pas les entreprises) mettent là dedans.

Et si on parlait (plus/ mieux/ à leur juste valeur) de :
- La science derrière tout ça
- le nouvel esclavage des milliers de gens nécessaires pour corriger toute les bêtises que sort l'IA
- du caractère obligatoirement bullshitteux de l'intégration à marche forcé de l'IA dans toutes les boites qui veulent pas passer à côté d'un truc ?
- des 95% des usages actuels de l'iA qui sont mieux faits par des algo plus standards ou des humains
- du l'impact sociétal sur une société qui s'individualise déjà trop et à qui tu donnes du "Her" comme si c'était une bonne chose.
etc... (des licenciement en masse dans certains secteurs, du SEO de google qui amène à utiliser des IAs pour générer des sites pourris par milions...)

Oui bien sûr certaines publications font ressortir ça mais une toute petite minorité. Tout ce que font Gebru/Mitchell/Bender/Buolamwini (et d'autres bien entendu...) a tellement besoin d'être au coeur de nos discussions sur l'IA. Perso, savoir que c'est ChatGPT qui récolte le plus d'article de presse loin devant les autres, ça m'intéresse pas. Savoir que les kényan payés 2€/h partent en masse en burnout traumatisme, etc... ça me parait plus intéressant.

Le 14/05/2024 à 13h 35

En fait, compte tenu de la construction des tests statistiques, il y a plus de risque de déceler à tort un effet statistiquement significatif dans un grand échantillon que dans un petit.

En revanche, sur un petit échantillon la variance des résultats risque d'être grande et donc il est souvent compliqué d'avoir une idée précise de l'amplitude des effets. Mais de toute façon les articles de journaux généralistes ne mentionnent presque jamais l'amplitude des effets.

V'la un truc bien avec les journeaux scientifiques en Open Access. En trois clic, tu as les infos nécessaires (i.e. l'article complet).

Le 07/05/2024 à 20h 50

pourquoi ? de l'auto-hébergement ?

S'il y a bien un truc que je ne veux pas auto-héberger pour l'instant c'est un service d'IA. C'est onéreux et ca change tout le temps. Le temps d'écrire ce message il y aura déjà 3 nouveaux modèles annoncés et 5 études qui démontrent qu'il ne faut pas les utiliser.

j'allais dire la même chose, mais du coup s'il y a aussi une chose que je veux pas utiliser c'est des modèle extérieures où je sais pas sur quel data c'est entrainé (plein de données copyrightées volées à droite à gauche), où le code est fermé (la plupart du temps), etc...

Ah ben du coup j'utilise pas d'iA/

Le 07/05/2024 à 10h 13

les développeurs commencent à créer des structures juridiques pouvant accepter les investissements de VCs donc ça pue double
Oulala oui, c'est vraiment terrible de se donner les moyens de se développer.

L'histoire montre, et la nature même de l'investissement par VC suggère que, un "réseau" qui se développe de la sorte ne fonctionne que selon un schémas:
- Atteindre la taille critique "réseau" pour capter des utilisateur.ices.
- Atteindre la taille qui faut pour que les annonceurs arrivent
- Enshittifier tout ça jusqu'à destruction.
(Lire Cory Doctorow pour plus de détails)

De Uber/UberEat qui ont détruit les réseaux de taxi et de livraison de pizzas et maintenant font monter les prix, jusqu'à Facebook en passant par Reddit plus récemment, le schéma se répète à l'identique partout.

J'avoue être assez perplexe de ton commentaire. Oui le développement par VC amène fatalement à ça. C'est connu, c'est pas une surprise, y a rien de nouveau là-dedans (j'ai l'impression d'enfoncer une porte ouverte en disant ça, je m'en excuse).

Masto avait (a encore peut-être) la possibilité de choisir une autre route, un developpement lent, essaimer des instances plutôt que de faire grossir mastodon.social.
Si le concepteur d'origine veut choper quelques miliions et se barrer, alors oui il fait ce qu'il faut. Et je l'en blâme que pour signifier qu'il trahit ainsi une grande partie de sa communauté. En dehors de ça il fait bien ce qu'il veut avec ses trademarks et son code. En l’occurrence y a d'autres serveurs implémentant ActivityPub et forker est toujours possible.

Le 06/05/2024 à 16h 45

Le fedivers est autant, sinon plus, « multijoueurs » que le metavers. La centralisation concerne uniquement l'architecture de la matrice dans laquelle l'individu évolue.

Plus multijoueur mais la distinction faite ci-dessus par 127. c'est plutôt violent vs. non-violent que seul vs. à plusieurs (EDIT : en tout cas c'est comme ça que je l'ai compris). Je suis bien d'accord que le réseau social "algorithmé" favorise à la fois la solitude et une certaine forme d'entre sois.
J'essayais de dire que "à plusieurs" n'est synonyme de "violent" que parce que c'est une plateforme centralisée qui favorise ça (parce que putaclic, besoin de financer, pub, engagement, etc... tout les ressorts connus du truc).

Il y a des façon d’interagir entre être humains qui n'impliquent pas une forme de domination entre les uns et les autres. (c'est aussi pour ça que les réseaux sociaux centralisés favorisent, par nature, le capitalistes, le sexisme, l'homophobie, le racisme et l'antisémitisme, etc..

Le 06/05/2024 à 15h 26

Je pense qu'un réseau social et décentralisé ne remplacera jamais X/Twitter. La décentralisation est vendue comme un moyen de créer des bastions avec des convergences d'intérêts/opinions.

C'est une structure inutile pour tout ceux qui veulent interpeller, militer et porter la controverse. Ceux là veulent une zone de PvP multijoueurs et pas des safe-place de guildes.

J'aime bien l'analogie. elle est très bien pour une certaine vision de la chose. Il y a un truc qui me manque là-dedans:
Celles et ceux qui sont là pour "vivre" ou "interagir" avec le monde sans violence, sans guerre d'égo etc... n'ont pas envie non plus de rester en vase clos, et ne devrait pas avoir besoin de rester en vase clos ! Rester en vase clos c'est accepter une certaine forme de défaite face à la violence (verbale, harcèlement, menances, etc...). Et je crois (je peux me tromper) que c'est pas une fatalité.

On peut chercher l'interractiona vec le monde (même avec les gens "pas d'accord" avec soit) et avoir une communauté de gens. Centrées sur plein de trucs d'ailleurs : y a des instances Masto géographiques, de gamers, LGBT+, professionnelles etc...)

Bref, j'ai l'impression que accepter les plateformes centralisées juste pour dire "il faut une zone de non-droit" ça me laisse un sale goût. Donc je préfère dire "fuck" aux plateformes centralisées ET au public nauséabont qui les rendent dégueulasses. Pour moi les deux sont liés de façon inextricables.

Le 06/05/2024 à 14h 30

Dans le principe Bluesky s'est construite sur une l'idée d'être décentralisée, grâce au protocole AT.

Mais dans les faits, en tout cas pour le moment, il n'en est rien. Le protocole en question reste une protocole de plus dans l'univers du décentralisé, utilisé seulement par cette plateforme, alors que d'autres plus utilisés existaient déjà.
Et je suis prêt à parier qu'in fine ce ne sera pas une décentralisation dans le sens qui est entendu par la majorité d'entre nous (liberté, égalité, etc). Tout finira dans les mains d'une ou de plusieurs entreprises, avec les mêmes travers qu'actuellement pour les réseaux centralisés.

De mon point de vue Bluesky est la tentative de Dorsey de proposer une réseau social sur les idées libertariennes américaines (donc en lien avec le long termisme, etc), allant plus loin que ce que propose X actuellement (même avec Musk).
Le fait d'être "décentralisé" permettant d'être, également et indirectement, moins soumis à la législation (je prends un raccourcis mais je pense que tu verras où je veux en venir).

D'ailleurs on commence à voir émerger les mêmes travers sur la plateforme depuis son ouverture à tous.

Voilà merci pour ça.

Bluesky est pas décentralisé pour 2 sous. Même Threads a fait "mieux" dans sa tentative lourdingue de "embrace/extend" (oui on attend la suite) en prenant ActivityPub comme base et en fédérant avec Mastodon. mastodon.social (l'instance la plus peuplée) se laisse faire (et les développeurs commencent à créer des structures juridiques pouvant accepter les investissements de VCs donc ça pue double).

On va voire à quelle vitesse tout ça se merdifie.

Le 02/05/2024 à 17h 06

Globalement d'accord avec ça mais avec peut-être un peu moins de fatalisme... Ces évènements DEVRAIENT avoir un facteur déterminant dans l'usage du produit.

Ca me rappelle les scandales (industriels mais pas que) menant à des morts (genre AZF, Seveso, amiante, sang contaminé...). Bien que ce soit long et chiant (et que politiques et industriels en sortent trop souvent indèmnes) ces évènements amènes à des modifications réglementaires, des contrôles, des changements de pratique, etc...

Dans mon domaine (l'aérien) chaque incident/accident est étudié à la loupe par les organismes nationnaux et internationaux qui vont bien et amènent à des changement de régulation. L'application est implémentée avec des dates, des critères, des vérifications etc... discutées et agréées avec les gens qui vont bien.

N'étant pas "nativement" dans l'industrie numérique, qu'est-ce qui, de façon systémique, empêche le régulateur d'imposer la mise en place de bonnes pratiques ?

Le 30/04/2024 à 09h 23

Ah tu parlais de leur instance, je pensais que tu évoquais le produit Mastodon en lui-même.

oui désolé si j'ai pas été clair.
Je suis pas assez versé dans le protocole lui-même pour en dire quoi que ce soit. J'héberge une instance avec 3 utilisateurs et c'est déjà bien.
Y a tout un mouvement (mené par des instances dites "communautaires" et des personnes qui ont souvent vécu du harcèlement sur Twitter) pour mettre en avant que c'est ouvrir la porte à la merdification que de faire ça.

Le 29/04/2024 à 20h 54

Pour la fédération avec Threads, je ne vois pas trop ce que Mastodon pourrait y faire à moins d'aller d'eux-même dans du EEE avec le protocole ActivityPub.

Refuser la fédération avec Threads. Ce que font plein d'autres instances Mastodon que la sienne.

Le 29/04/2024 à 15h 40

Puis c'est peut être plus simple s'ils doivent recevoir de l'argent de Meta

mince, je pensais ranger "recevoir de l'argent de Meta" plutôt du côté des problèmes et des red flags que des trucs positifs... silly me :/

Le 29/04/2024 à 15h 31

Le titre laissait entrevoir un début de merdification (ouverture à du VC, financiarisation, etc...), mais l'article modère largement ça.

Malgré tout, la méfiance est probablement de mise. Les signaux envoyés par Eugène et son organisation plaident pas trop pour lui en matière de Fediverse et d'indépendance face aux (haha !) mastodontes du secteurs. Fédération avec Threads, difficutlés dans les interconnections pour les petites instances,.... c'est pas tout rose.

Le 29/04/2024 à 18h 21

OpenAI propose une brique. Quand des gens "ne sachant pas" utilise cette brique, ça donne NumeroBis comme architecte (cf. Astérix et Cléopatre). Est-ce vraiment de la faute de la brique ?

Dans ce cas, le discours que tu tiens, on peut le tenir sur plein d'objets de la vie courante :
- des voitures sont utilisées comme voitures bélier / faire des attentats => il faudrait que les constructeurs de voiture prennent leur responsabilité
- les couteaux : idem
- les médicaments pour les diabétiques détournées pour maigrir => c'est la faute des labo
- le protoxyde d'azote détourné en tant que drogue ? => c'est la faute de l'industrie culinaire
- ...

Attention, je ne dis pas qu'OpenAI est blanc comme neige (loin de là même). Notamment sur les jeux de données ayant servi pour les entrainements.

Je dis juste qu'il faut que chacun prenne ses responsabilités, et que lorsqu'un outil se comporte mal, ce n'est pas forcément la faute de l'outil, mais de celui qui s'en sert. Ce qui, pour moi, est le cas ici, car jamais OpenAI a dit que ChatGPT était une encyclopédie. Et OpenAI n'a cessé, depuis le début, de dire que ChatGPT pouvait dire des âneries.

Tu exprimes là un avis très répandu dans nos domaines techniques et il faut un certain temps pour commencer à regarder ça d'un peu près.

En tant que gars lambda technique je vais avoir du mal à te retranscrire fidèlement tout ce que je lis et apprends en ce moment venant de chercheurs en histoire de la technique, philo des sciences, etc... essayons. (y a rien de moi là dedans, hein, mais y a plein de scientifiques qui publient sur le sujet). Voilà en gros ce que ces chercheurs et chercheuses disent:

- Le développement de la technique est orienté vers des choix qui servent leurs créateurs et pas les clients (ici par exemple, un LLM self-hosté ne contraindrait pas un utilisateur à une dépendance servile à OpenAI).
- La technologie n'est pas neutre. elle entre dans un processus socio-historique et façonne notre façon de voire le monde. Pour fixer les idées, une notion qui permet de comprendre ça c'est en gros: y a un monde entre le couteau et le LLM la simplicité du couteau faut que tu peux croire en sa neutralité, le LLM c'est trop compliqué pour qu'on puisse en percevoir tout les tenants et aboutissants.
- les technologies fonctionnent en réseau. Une techno n'est pas choisie parce qu'elle est bonne mais devient "bonne" parce qu'elle est choisie (effets de réseau, de massification).
- Elles orientent (on appelle ça "la dépendance au sentier") la société vers plein de côté néfastes toujours minimisés ou ignorés par leurs créateurs et donc la société prend malgré elle la charge. Et une fois la technologie adoptée la dépendance est forte. (on le voit aujourd'hui avec la voiture)
- Toute technique a sa part de côté néfaste et c'est pas à l'utilisateur de subir ça. Si le machin est ingérable il ne doit pas être développé ("Inventer le bateau, c'est découvrir le nauffrage").
- l'évolution technique serait "naturelle" il serait donc contre nature de s'y opposer.

Au final, les types et typesses qui bossent là dessus proposent de sortir de cette dépendance à la technique et aux choix faits par d'autres
- se réaproprier le contrôle sur les technologies (au niveau individuel)
- une espèce de démocratie technique pour que les choix soient assumés collectivement (i.e. politiquement)

Bref, c'est pas hyper simple non plus et je suppose que si les formateurs que j'ai eu lisaient ça ils hurleraient au raccourcis abusif. Je m'excuse auprès d'eux.

Propositions de lectures:
- Jarrige "Technocritique"
- Illitch "La convivialité"
- Langdon Wiener "La baleine et le réacteur"
- Lefebvre "Lettre aux ingénieurs qui doutent"

Le 29/04/2024 à 15h 49

Exactement. Un LLM, c'est juste un pipotron extrêmement avancé.

Les hallucinations n'ont de réelles existences que pour la simple et bonne raison que certains s'en servent comme d'un moteur de recherche (par exemple, les jurisprudences hallucinées).

Quand les gens apprendrons à utiliser correctement leurs outils, ils arrêteront peut être de vouloir planter des clous avec un tournevis...

Peut-être alors qu'il faudrait arrêter de leur proposer un tournevis pour planter des clous. (en l’occurrence, leur proposer une perceuse-laser-lance-missile pour planter des clous).

Peut-être qu'il faudrait arrêter de leur assurer à coup de gros plans de communication que c'est le futur de planter des clous avec des cotons-tiges nucléaires en mousse Bio.

Peut-être qu'il faudrait contraindre ces acteurs d'arrêter d'évacuer d'un revers de la main les dégâts collatéraux des technologies qu'ils créent. (ici la vie privée et le respect de la loi, mais les dégâts collatéraux des LLMs sont plus plus larges que ça).

Peut-être qu'il faudrait dire STFU aux OpenAI et consorts et reprendre la maîtrise de nos solutions techniques.

EDIT: clarity

Le 29/04/2024 à 15h 58

C'est intéressant ça et ça pose question.

Les prudhommes sont compétents pour gérer une discrimination à l'embauche.
Le tribunal d'instance (je suppose) pour une discrimination à la location.
etc..
Et pourtant dans ces domaines, de nombreux cas de discrimination vont être permis par l'accumulation excessive de données au regard de la RGPD, sur laquelle la CNIL a l'air d'être compétente.

Le 26/04/2024 à 19h 57

Nonobstant le caractere profondément trollesque de ce commentaire...

Les uns sont des illuminés quasi-mystiques faisant la promotion de la mort de milliards de gens sur des critères raciaux. Les autres sont des scientifiques reconnus dans leurs domaines et celles et ceux qui les écoutent.

Choisit ton camp mon amis. Les années qui viennent vont être tout sauf drôles.

Édit: pour être limpide... Qui parle et qui avance des arguments est important. Le technosolutionisme est une religion extrémiste. Il faut la combattre comme telle.

Edit2: justement c'est d'actualité : https://newrepublic.com/article/180487/balaji-srinivasan-network-state-plutocrat

Le 26/04/2024 à 09h 45

La version apocalypse a aussi pour but (façon chiffon rouge) d'agiter les peurs et de pousser à encore plus leur laisser les mains libres.

Au delà de cet article (merci Mathilde et Next!) c'est encore un sentier technosolutionistes que quelque-uns tentent de forcer le reste du monde à emprunter. Les plus gros problèmes (halucinations, travail du clic, inversion de la relation travailleur-machine, domminations aux acteurs entrainant les modèles, biais,....) sont passés sous silence.

Le 22/04/2024 à 18h 46

Ben c'est là qu'est l' (un des ) os. Le porte-feuille de qui sera touché ?Si c'est une augmentation sensible des escroqueries, usurpations d'identité, etc... monsieur et madame michu verront leur assurance (bancaire par exemple) augmenter mais je pense que comme d'autre sujets, le legislateur n'en aura rien à cirer.

Pour qu'il prenne ses responsabilités il faudra que ça touche les entreprises avec des trucs plus sensibles ou coûteux. Et tu auras peut-être une différenciation entre le B2B qui aurait le droit à un vrai chiffrement et les Michus qui devront servilement être espionables à merci.

Le 22/04/2024 à 18h 13

Ca en devient lassant d'entendre continuellement les mêmes salades. C'est peut-être l'objectif d'ailleurs, qu'on se lasse pour que les mesures passent en douce.
Je suis assez content que Next soit très limpide dans son article : non. c'est juste pas possible. Oui c'est binaire.

Le 22/04/2024 à 18h 27

Ca va donner de belles conversations de pause café à la conférence Nextcloud Entrprise Day d'après-demain.
nextcloud.com Nextcloud

Si le lobying et la corruption ricaines et l'inconscience de nos élus parviennent à faire tomber cette éxigence de souveraineté, on aura réussi à descendre encore plus bas.

Le 19/04/2024 à 11h 02

Le Minitel est une illustration à ne pas prendre au pied de la lettre. Néanmoins, si demain, les US demandent à Google de brider voire d’arrêter ses services (Gmail, Workspace, moteur de recherche, Androïd…), on va bien le sentir passer.Idem avec Microsoft.

En réalité, les US étant à l’origine d’internet et de l’informatique plus largement, on leur doit énormément de techno et de protocoles. C’est utopique de vouloir « désaméricaniser » les fondements de la technologie, il faut se concentrer sur l’avenir, c’est là que je rejoins ton propos.

Il,s’agit de vision et de volonté politique. Il y a plein de talents en France et en Europe et il est navrant de constater que nos dirigeants ne leur font pas assez confiance et se laissent encore trop souvent bouffer par les puissants lobby US (mais pas que) installés à Bruxelles. Les US défendent leurs intérêts avec férocité et c’est bien normal, il serait tant qu’on en fasse de même.

La citation d’Audiard, c’est de l’ironie bien sûr. Le con n’est pas celui qui avance, mais bien ceux font du sur-place, aussi brillante leur conversation soit-elle. La réflexion est évidemment nécessaire mais si elle n’aboutit pas sur des actes ou si elle se fait damer le pion par d’autres, elle n’aura servie à rien.

Pendant le Covid, c’était le chacun pour soi et sauve qui peut, y compris pour les pays supposés alliés et amis. Ce qui s’est produit dans la santé pourrait très bien se reproduire dans la tech. « Les nations n’ont pas d’amis, seulement des intérêts. »

Voilà on est plutôt d'accord.
Et la débandade c'est aussi diplomatique et militaire. Quand, après 30 ans de poussée politique à vouloir construire une défense Euriopéenne et une autonomie stratégique (contre les nationalistes de chaque pays, pour qui être faibles face aux nations autoritaires est un avantage), un Poutine quelconque va faire valser tout ça et tout le monde se réfugié derrière l'OTAN et la supposée protection ricaine (qui dépend du Congrès et donc des obscurantistes ricains). C'était l'occasion d'une prise de responsabilité commune, et ça s'est transformé en vassalisme consternant. (et les mêmes nationalistes, qui hier critiquaient la défense européenne se sont empressé de critiquer la dépenance à l'OTAN).

Le 19/04/2024 à 08h 48

Faire croire qu'il n'y a pas de solution qui soit plus récente que les Minitel est justement l'un des mensonges éhontés que les GAFAM cherchent à diffuser en sous-mains. Nextcloud+LDAP servent les besoins d'organisations de plusieurs dizaines de miliers de salariés. OpenDesk (que j'ai cité plus haut) intègre plein de briques open source pour les grosses organisations qui sont sérieuse avec la protection de leurs données.
Donc en parlant de Minitels on renforce cette idée de dépendance de façon injustifiée.

Ce qui manque n'est pas technique mais de la volonté politique. Justement on a besoin de l'intellectuel pour pousser à une prise de conscience que cette dépendance n'est absoluement pas une fatalité. Je sais pas si dans cette analogie le "con qui avance" c'est l'admin sys qui installe un Nextcloud pour sa boite de 200 personnes pour lui éviter la prison GAFAM mais si c'est ça alors oui :)

Le 19/04/2024 à 08h 42

Toutafay !
N'étant pas juriste je dis ça avec des pincettes de rigueur, mais je vois pas pourquoi le procès Schrems/Noyb v3 ne finirait pas comme les autres, c'est à dire de conclure qu'utiliser les services des GAFAM est illégal en Europe. Surtout que le Congrès ricain vient de renouveler l'agrément de son FISA.

L'Allemagne joue aussi un double jeu puisque c'est majoritairement elle qui pousse et finance le développement de OpenDesk (https://gitlab.opencode.de/bmi/opendesk/info/-/blob/main/README_EN.md?ref_type=heads) apparemment c'est pas pareil que OpenDesktop (https://www.opendesktop.org/). Comme d'hab, Français et Allemands collaborent moyennement puisque si j'ai tout bien compris la France a aussi aidé financièrement une alternative fondée sur Etherpad pour son SecNumCloud. OpenDesk a l'air d'être le plus complet et avancé des deux projets (en tout cas publiquement).

Le 17/04/2024 à 08h 48

C'est marrant cette conception de la liberté de la presse : arrêter de faire ton taff correctement sous la menace de sanction financière.
Que ce soit 10, 40 ou 80%, je vois pas vraiment le rapport. Si une partie du spectre politique, et une partie des nations autoritaires de ce monde se livrent à ces pratiques, alors qu'une autre partie du spectre politique ne le fait pas ou le fait différemment, ne faut-il pas le pointer du doigt ?

Plus largement, écrire ce que veulent ses abonnés, c'est renforcer la chambre d'échos (https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_d'écho_(médias) ) là où les médias devraient nous permettre justement d'en sortir et de rencontrer d'autres opinions que les nôtres.

Le 17/04/2024 à 08h 39

C'est bien, ça permettra au procès Schrems/Noyb 3 d'être un peu plus facile.

Le 17/04/2024 à 08h 16

Cette analyse (de l'influence sur les autres partis) éxiste et est très répandue chez les 10% des médias qui n'appartiennent pas à des milliardaires. 10% c'est pas beaucoup, c'est peut-être pour ça que ça passe assez inapperçu. 90% des médias soutiennent plus ou moins ouvertement 3 partis (la macronie, LR, RN) et conspuent assez salement les autres. (avec un strapontin pour le PS histoire de pouvoir se prétendre "équilibré")

Est-ce que l'article lui-même pourrait chercher quels complotistes établis à l'étranger ont influencé des attentats au nom de l'extrême gauche ? certainement... mais pour ça il faudrait qu'il y ait des attentats d'extrême gauche de l'empleur des exemples cités.

Est-ce que l'article pourrait chercher quels gouvernements étrangers hébergent des français.es militant.es d'autres partis se prêtant à des l'incitations à la haine ? oui aussi. Mais pour ça il faudrait qu'il y en ait. A part les nationalistes israëliens, je vois pas trop.

Bref, il faut aussi admettre qu'une fraction assez restreinte du spectre politique se livre à ces pratiques et que les mettre en lumière fait partie du rôle que se donnent Next et ses journalistes.

Le 09/04/2024 à 09h 22

Non, ils ne le défendent pas. Pas du tout. Jamais.

https://lafranceinsoumise.fr/2023/10/07/israel-palestine-pour-une-paix-juste-et-durable-stop-a-lescalade-communique/

Un attentat devient "L’offensive armée de forces palestiniennes", réitéré quelques jours plus tard par Panot : https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/attaque-contre-israel-la-cheffe-de-file-de-lfi-a-l-assemblee-mathilde-panot-refuse-de-qualifier-le-hamas-d-organisation-terroriste_6113283.html

LFI ne va quand même pas se mettre à dos sa base électorale m'voyons.

Et pour valider le quinté dans l'ordre, n'oublions pas la ritournelle habituelle de LFI "c'est la faute de l'extrême droite!!" : twitter.com Twitter

Des comme ça, on en a à la pelle.

Cette situation aura permis de recentrer l'arc républicain autour de ceux qui l'incarnent vraiment. Hâte de voir les prochains appels au barrage à la haine, le retour de service risque d'en surprendre quelques uns 🙃

Merci de pointer du doigt ces liens. C'est donc bien une pas-défense du Hamas. Défendre le Hamas c'est justifier les atrocités commises par le Hamas ce qui n'est pas le cas ici.
C'est assez incroyable que le débat public arrive à créer une telle défiance que pointer du doigt les crimes de guerre et le génocide en cours soit taxé d'extremisme. Non c'est juste être un être humain.

Oui c'est la faute de l'extrême droite. on n'aura de cesse de le rappeler (jusqu'à qu'ils arrivent au pouvoir et que la liberté de s'exprimer soit supprimée).

L'arc républicain devrait être constitué de celles et ceux qui luttent contre la colonisation et l'apartheid. Le déplacement de cette fenêtre d'overton là (merci les médias propriété des milliardaires) est un glissement terrible vers la déshumanisation. Bien entendu, tout cela n'est qu'un fin voilage pour tenter de masquer du racisme décomplexé.

Le 08/04/2024 à 16h 17

Et tout de suite, dans "je suis de gôche et je réinvente le réel qui ne m'arrange pas trop", le mot du jour :

"Terroriste = d'extrême droite"
Exemple illustré :
Les gentils LFI (d'extrême gauche), défendent jusqu'à la moëlle les "terroristes" d'extrême droite, quand la-dite méchante extrême droite les condamne. Et oui, c'est parfaitement logique.

à demain pour "élu = autorisé à dealer" !

LFI ne défend pas le Hamas. BFM TV, Cnews, etc... le prétendent, en effet.

Le 19/03/2024 à 10h 46

En écartant la question de la dispo (WTF ?? iOS avant web??) le projet est intéressant dans le style "fournir un pseudo Wordpress à peu de frais et sans complexité). Mais j'avoue être perplexe. Si l'idée est de fournir une alternative aux Substack, Medium, et truc du genre y a déjà des alternatives (qui aurait besoin de visibilité plutôt que de concurrence).

Dans l'esprit ça me rappelle ce qu'a fait framasoft avec FramaSpace : fournir un outil d'ordinaire pas simple (installer et faire tourner un Nextcloud) clé en main pour le grand public.

Le 19/03/2024 à 10h 43

+1 ! Ca aurait pas été très compliqué de fournir un compte sur un Mattermost quelconque (ou Mastodon) à chaque personne intéressée par la beta du truc.

Le 19/03/2024 à 10h 37

"avant" quoi ?

Pour moi, Facebook puis Meta ont toujours été hors la loi au moins en France où on avait la loi informatique et libertés avant le RGPD.

Je voulais dire "avant la RGPD" mais tu as peut-être raison spécifiquement pour la France. Il se trouve que les CLUF de100 pages ont servies à prétendre à l'acceptation par l'utilisateur.ice. je suis pas juge ni légaliste donc je vais surtout pas trancher là-dessus.

Le 18/03/2024 à 18h 35

Comme tout service qui repose sur l'utilisation d'une faille législative, il meurt

Y avait pas de faille avant... donc Meta pourrait (certain le font) faire un procès "ouin ouin vous légiférez et ça me fait perdre de l'argent".

Le business model de Meta c'était de verrouiller les gens par réseau, verrouiller les annonceurs par réseaux et enshittifier tout le monde.

Le 18/03/2024 à 09h 46

Cela me parait un brin simpliste comme raisonnement concernant la monétisation des données personnelles.
Pour rappel Meta n'utilise les données personnelles pour autre chose que la publicité.
D'ailleurs c'est le coeur même de Méta de récolter les données personnelles pour offrir du contenu en relation avec le profil de chacun.

Que Meta disparaisse ferait le plus grand bien à la société, mais faire croire que les données personnelles ne sont traitées qu'en relation avec la pub est un raisonnement très simpliste.

Toutafay. J'ai une définition beaucoup trop restrictive du truc et beaucoup trop large de "pub".

Ce "autre chose que de la publicité" a besoin d'être défini. en l'état, on dirait que les finalité sont tout de même du côté de vendre du temps de cerveau disponible.
- Générer de l'engagement en utilisant les recherches passées en neuroscience ? --> pour la pub
- Faire du prédictif comportemental ? --> pour la pub (montrer la bonne pub à la personne au moment où même elle ne savait pas qu'elle aurait envie/besoin du produit)

Y a guère que les mesures "techniques" destinées à verrouiller les utilisateurs-ices et les annonceurs (coût social et financier de la sortie) qui n'ont pas pour finalité une "meilleur" pub.

Ah et puis ce qui a trait à l'optimisation du bordel : énergie/design de serveurs/ code/etc...

Du coup ton commentaire est intéressant, est-ce que tu peux détailler ce "autre chose que la pub" ? Merci :)

Le 18/03/2024 à 09h 12

J'ai beau chercher, je ne trouve pas trace de ça. Vous pouvez le pointer du link ?
Ah et sinon, Noyb attaque le 3ème accord de transfert transatlantique auprès de la CJUE, mais ça n'a pas grand chose à voir.

Le 18/03/2024 à 09h 08

Meta n'a que faire de nos données personnelles si celles-ci n'ont plus de valeur marchande auprès des publicitaires... et donc en effet, il y a une certaine logique à ce que l'absence de publicité entraine à cours terme un bien pour la vie privée (et la mort de Meta dans sa configuration actuelle, que du positif pour la société, donc).

Ils peuvent toujours se reconvertir et tenir une grosse instance mastodon :D

Le 18/03/2024 à 17h 18

Il semble que le type ait pas réellement eu le choix. Le problème est le lien entre Constructeur --> assureur. Que l'assureur propose un procédé (avec capteur ou ce que tu veux) à l'assuré pour mesurer la qualité de sa conduite et adapte son coût, c'est déjà limite mais peut-être légal. En tout cas c'est pas le sujet. Le sujet c'est la vente par le constructeur de données identifiable à des brokers. Et si il a accepté en acceptant un contrant de 200 pages de contrat écrit en police 8, alors il a pas vraiment accepté.

L'article précise bien que le type a du aller voir d'autres assureurs pour comprendre ce qu'il se passait c'est donc qu'il a pas accepté grand chose en connaissance de cause. Et encore il a du bol qu'un autre assureur lui ait avoué que sa police d'assurance dépendait d'un truc externe.

Mais à la limite si l'assuré est persuadé qu'il va économiser, pourquoi pas... ça remet juste en cause le principe même de l'assurance qui commonnalise les coûts en étalant les risques. Là tu t'extrais (j'appellerais ça de l'égoîsme) d'un système commun pour ton intérêt personnel. Un peu comme si on avait le droit en tant que salarié de sortir de l'assurance maladie parce que "ça va oh! je suis en bonne santé, moi d'abord".

Le 14/03/2024 à 18h 12

Justement la science montre qu'il n'y a pas de "naturellement". Il n'y a que l'influence de la société.

Donc on charge la société, oui, parce qu'elle le mérite bien. Et derrière "société" il y a des générations et des générations de biais, de pensées sexistes plus ou moins conscientes, plus ou moins affirmées, etc... qui font encore la différence aujourd'hui. Il y a des générations et des générations de parents qui, les uns après les autres, on pensé bien faire, en tout cas ont fait du mieux qu'ils et elles pouvaient et on invariablement reproduits les schémas mentaux des générations précédentes avec une évolution très lente des comportements.

Le débat sur l'éducation ne se situe pas vraiment au niveau de "qu'est-ce que tu veux faire plus tard" mais de "comment je t'éduque pour que toutes les portes te soient ouvertes plus tard et que tu ne considères pas d'emblée certaines comme fermées".

La vidéo est (pour moi) pas contradictoire, elle part du principe que "les modèles progressistes" nordiques se retrouvent dans les éducations familialles ce qui me parait très hypothétiques.

Le 14/03/2024 à 17h 56

Je comprends que les personnes ont l'impression qu'on les renvoie toujours à un passé qui peut être douloureux pour eux.
Je trouve que ce n'est pas du tout la même chose entre Albert Dupontel et les personnes trans. Cela me gêne que l'on prenne cet exemple pour revendiquer l'effacement de l'histoire.
Pour le premier, c'est un nom d'artiste, de plume, qui n'a pas été connu avant. Il peut être intéressant d'avoir une mention (cela existe peut-être) indiquant que ce n'est pas son nom de naissance. Cette mention peut être la même pour les personnes qui ont changé de genre. Nous ne serions plus dans le "2 poids - 2 mesures".
Son vrai nom est trouvable en deux clics sur un moteur de recherche, il avait été publié au Journal Officiel à l'occasion d'une remise de décoration.
Pour les personnalités publiques qui ont été connues avant et après, on pourrait presque faire 2 pages.
La deuxième démarre l'année du changement de genre, la première s'arrêtant à ce moment-là.
Pour prendre l'exemple de Caitlyn Jenner : elle n'a pas pu être père de toutes les filles Kardashian, ni obtenir les médailles qu'a obtenues son alter-ego masculin.
Matrix a été réalisé par les frères Wachowski, pas les soeurs Wachowski, et c'est une réalité.
Nier une réalité antérieure et effacer le passé est encore pire. Beaucoup de personnes ont vécu avant leur changement de genre.

Merci pour tout ça.
Encore une fois, je ne discute pas du fond, je discute de la posture d'écoute et de la façon dont les personnes trans ont été violemment exclues du débat qui les concerne au premier chef.

Tout ce que tu écris est censé, et tu l'écris bien, donc pas de problème avec l'argument lui-même (je suis pas en train de dire "tord" ou "raison" mais juste "ça participe au débat de façon respectueuse, c'est bien".

Y a une paire de semaines sur un article du même sujet j'avais suggéré que seules les personnes trans auraient du avoir le droit de participer au sondage, pour qu'on les écoute. (je sais pas comment ça se passerait hein, c'est pas la question). Mais en tout cas c'est juste cette idée que les personnes cisgenres sont tout aussi biasées, tout aussi empruntes de leurs préjugés et certitudes et que accuser les personnes trans de biais sur leur vécu quotidien n'est tout simplement pas respectueux.
Quant au sois-disant "bourrage d'urne"... les admins ont édictés des critères pour voter. les personnes qui votaient respectaient ces critères.

Le 14/03/2024 à 17h 15

Franchement, l'écriture inclusive (et encore pire, le ielle), ça rend vraiment illisible le texte. La langue française est déjà assez compliquée comme ça

Ca choque pas grand monde dans mon entourage et ça me vient désormais sans réfléchir. il y a d'excellentes ressources sur le net pour savoir pourquoi c'est important. On appelle ça "l'inclusivité".

j'avoue que par facilité, je me cantonne à l'écriture inclusive "courte" comme ça avec points médiants et des "ielles". Si j'étais plus courageux, je dirais "certaines personnes" et des "ils et elles" etc... ça rallonge autant l'écriture que la lecture et pour le coup ça rend la lecture moins naturelle, à mon humble avis.

Le 14/03/2024 à 17h 10

Je vais préciser la première partie de mon message. L'article indique "Pour autant, le point de vue de Toutes des femmes est clair : « Le choix d’une personne trans doit être respecté avant tout ». De fait, si celle-ci demande « la suppression de son morinom, cela doit être respecté»." Je ne suis pas d'accord dans tous les cas, pour une personne publique qui était connue avant sa transition. C'est une biographie, pas une autobiographie.

Pour la seconde partie de mon message, je parle de ceux qui bourrent les urnes, donc manipulent les sondages. C'est malhonnête. Crowdagger a été banni pour ce fait. Le fait de souscrire à cette cause ne change rien. C'est le cas ici des militants trans. Mais, ça pourrait être des anti ou des pro nucléaire, des vegans ou ce que tu veux.

Donc merci de ne pas généraliser mes propos, qui étaient il me semble assez précis.

Alors ça tombe bien parce que j'ai pas répondu sur le fond. J'ai uniquement soulevé que c'est l'absence d'écoute et l'auto-centrage qui posent problème : "je vois pas pourquoi ..." ... et bien si vous ne voyez pas pourquoi, c'est juste que vous ne savez pas encore qu'il existe des points de vue valides autres que le votre. C'est pas grave et on apprend des choses nouvelles tous les jours.

C'est la posture de "je refuse d'écouter parce que forcément je sais déjà" qui est la cause de ce patacaisse.

Dit autrement, il y a une différence entre "mon avis c'est xxx et je le justifie par blah blah blah" et "il ne peux pas y avoir d'autre avis correct que xxx et d'ailleurs j'ai pas besoin de le justifier" (c'est cette dernière posture que j'ai pensé reconnaitre dans vos propos).

Le 14/03/2024 à 16h 38

Ils intéressent énormément les personnalités célèbres, les partis politiques, etc... qui n'ont de cesse de réécrire leurs pages, d'effacer ou minimiser des affaires judiciaires ou de s'auto-congratuler de façon démesurée. C'est pour ça qu'ils se sont dotés de mesures contre le caviardage au fil des années, de la détection d'édition de masse, des filtres sur adresses IPs...

Sinon, j'approuve complètement l'analyse sur l'anarchie fonctionnelle. Elle a trouvé ici _une_ limite (il y en aura peut-être d'autres) en n'ayant pas conscience de l'intérêt qu'il y avait à inclure les personnes trans dans ce débat. Les systèmes de gouvernance partagée, d'auto-gestion sont indéniablement lents à faire bouger, et parfois bloqués dans des comportements qui leurs portent préjudice.

Sur la vague néo-puritaine, j'ai l'impression qu'il faudrait faire une différence nette entre les "bords" : entre le bord de celleux, largement opprimé.es qui souhaitent se faire entendre et le bord de l’oppression qui tolère à peine leur existence.

Le 14/03/2024 à 16h 14

Une partie de l'enjeu est que justement, "je ne vois pas en quoi" ne suffit pas et certain.es voient très bien, bien au contraire. Ca s'enflamme parce que certain.es on considéré que "je ne vois pas en quoi" était la seule référence à avoir et qu'écouter les autres avis (et par exemple, se rendre compte et accepter qu'ielles avaient tord) n'était pas possible.

La posture manichéenne "eux contre nous" est justement ce qui a envenimé le débat. l'article cite l'exemple contraire d'Albert Dupontel. Son nom de naissance n'est effectivement pas dans sa page wikipédia, à sa demande. il parait tout à fait entendable qu'on fasse 2 pois 2 mesures, car, si j'ai tout bien compris "ne pas causer de tord" est aussi une des "lois" primordiales de wikipédia.

EDIT : à propos du "ielles ont qu'à forker le projet". non. Ca participe à invisibiliser les personnes trans dans leur combat pour le respect de leur identité, ça ne les protège pas de ce que le reste du monde va lire sur les pages wikipédia des personnes trans, ça créé d'un côté un entre-soi des encyclopédistes qui auront alors juste exclu une partie de la population de leur communauté.

Le 14/03/2024 à 16h 05

Vu le débat "animé" sur le dernier article de Next il y a quelques semaine, un grand merci à Mathilde pour cet éclairage et le premier commentaire.

Il y a un angle qui est peu exploré dans l'article : l'idée que les wikipédien.nes "qui décident" (les 100-150 évoqués dans l'article) étaient juste globalement ignorants de la sensibilité du sujet et avaient besoin d'éducation sur la question du genre, du mégenrage, du deadnaming. Les esprits se sont échauffés à une vitesse folle (cf. les bannissements décidés à la va-vite par quelques-uns) alors que la partie trans voulait juste se faire entendre.

Au-delà de la question de l'encyclopédisme (ni pour ni contre bien au contraire), c'est la culture de la posture d'écoute qui est en jeu ici.... et non pas la "culture du conflit". Si ta culture du conflit se règle par "qui gueule le plus fort, qui a le bouton pour mute les autres", alors oui ok, tu as une certaine forme de contradictoire, mais pas celle qui permettra d'avancer sans laisser de blessures derrière elle.

Le 13/03/2024 à 17h 18

En fait, je ne comprends pas comment cette abomination d'Office 365 peut ne pas être bannie de tout organisme public et de toute grande entreprise européenne.
Bon après, pour comprendre il faut avoir envie de comprendre.
Surtout avec l'historique pour montrer l'absence totale de scrupule de la NSA pour se servir dessus.
Parler de la NSA pour discréditer ce genre de solutions, c'est éculé; il faudrait penser à se renouveller un peu.

Pour que ce soit éculé, il faudrait que la raison initiale cesse d'être vraie.

Le 13/03/2024 à 17h 03

C'est bien ces essais, ça montre que la guerre de la vitesse a plus trop de sens puisque les navigateurs se tiennent dans 10% (le 3ème essais surtout).
Les commentaires ici semblent dire qu'il y a quand même pas mal de variabilité.
Je rêve d'un monde sans JS mais c'est une autre histoire :(

Tout ça fait un joli arbre qui cache pas bien la forêt : que les sites / dev framework etc... sont testés et optimisés pour Chrome/webkit et que par design tu favorises les spywares.
Et vu l'emprunte (la part de marché) de Google sur nos navigations, ça biaise la perception de quel navigateur est "rapide". La réponse a bien l'air d'être "tous".

Et les réels points bloquant c'est quand Microsoft t'interdit sans préavis de participer à une réunion Teams dans ton navigateur parce qu'il serait "pas qualifié".

Le 07/03/2024 à 09h 29

Le nazi ? Ha ha ha, ça peut venir que d'un communiste cette insulte hors sujet.

Communiste et nazi sont des marqueurs politiques. Pas des insultes. Pour musk y a pas trop besoin de s'étendre, ce qu'il dit et fait se suffit à lui-même comme preuve. Quant à me qualifier de "communiste" (je suppose que vous y voyez une insulte) il faut aller plus à gauche pour me trouver.

Le 05/03/2024 à 00h 26

youtube.com YouTube
Catastrophique de voir que des gens sensés être sérieux (lecteurs d'un site d'information tech), soient à ce point perméables à des idioties pareilles.

Quel bel argumentaire, d'une solidité logique à toute épreuve. De la finesse aussi, ainsi qu'une grande ouverture d'esprit, une capacité à se remettre en question, à toujours questionner ses certitudes. Bravo!

Le 04/03/2024 à 17h 15

ha j'avais pas compris que Zuckerberg était étiqueté à droite toute.

Comme le gros des technosolutionistes, ils se présentent comme des gens illuminés, proches des idées progressistes mais au final sont juste des libertariens (au sens de "laissez moi être riches et bouziller la planète avec mes lubies, t'façon je vous emmerde") ; et penchent tous plus ou moins à droite.

Le 04/03/2024 à 17h 12

Netanyaou fait pareil, je trouve pas ça très pertinent.
Le Hamas est le gouvernement de fait à Gaza, ET est classé organisation terroriste dans plein de pays, c'est visiblement pas contradictoire.
Le génocide est bien réel est mérite d'être dénoncé, mais cette dualité rend très facile la communication de l'Etat israélien sur le "tous des cibles" qu'ils entretiennent depuis qques mois.

Le 04/03/2024 à 17h 09

Les journaux TV sont devenus vides en effet (et je les regarde plus pour la même raison) mais là j'ai l'impression que c'est une sorte de militantisme auquel les CGUs floues des différents réseaux sociaux s'attaquent.

Les personnes qui dénoncent leur invisibilisation/bannissement/whatever veulent partager une information qu'elles estiment nécessaires au débat public, et ne se placent pas juste en "consommateur" d'engagement.

Du coup, dénoncer un génocide peut être vu comme un extrémisme politique (déjà, cette notion en soit laisse pantois) et est donc traité de façon partiale par la plateforme. Que la plateforme ait un biais n'est pas en soit étonnant (Thruth Social et X sont devenus des bars nazis, ça étonne personne, et ils réduisent la visibilité des êtres humains censés) ; mais par contre si j'ai tout bien compris, la transparence dans ce traitement a l'air d'être un des axes sur lesquels la commission européenne veut avancer.