Merci de ces précisions, c'est effectivement plus clair comme ça !
Je ne suis pas un spécialiste, mais si un autre moteur de rendu est géré dans un autre contexte comme celui d'une app, en quoi est-ce difficile de faire un autre type d'appel du même moteur de rendu en enlevant les barres du navigateur pour faire une PWA ? Et pourquoi enlever si vite cette feature, alors que les moteurs de rendus alternatifs sont loin d'être prêts et opérationnels ? Tout ceci me semble tout de même cousu de fil blanc...
Je vais faire un parallèle avec le réseau (que tu connais mieux je crois ^^). Attention, c'est un parallèle, pas une analogie. L'objectif est de montrer l'impact qu'une méconnaissance d'un sujet peut avoir sur la compréhension même d'un problème.
Contexte de base : tu es un opérateur réseau, et pour des raisons de sécurité, toutes les IP de tes clients sont en IPv6, chacune munie d'une adresse IP publique.
Pour des raisons d'interopérabilité, compatibilité, (rajouter toute mention utile comme inutile), on t'impose de supporter l'IPv4, avec les mêmes "droits" ou "fonctionnalités". Sauf que voilà, ton architecture a été conçue autour de l'IPv6, pour profiter pleinement de toutes les possibilités offertes. En devant supporter l'IPv4, tu es : 1) obligé de mettre à jour toute une partie de ton infra 2) pour proposer les mêmes "droits" et "fonctionalités" quel que soit le protocole utilisé, tu décides de retirer les adresses IPv6 publiques (car tu ne peux pas fournir une IPv4 publique à tout le monde pour cause de pénurie), et tu vas donc restreindre les possibilités d'auto-hébergement (en même temps, ça concerne tellement peu de monde que ce n'est pas grave).
D'un point de vue du néophyte, ben c'est facile, l'IPv4 et l'IPv6 sont deux protocoles réseaux, je ne vois pas le problème. D'un point de vue du connaisseur, c'est loin d'être aussi évident que ça car il voit toutes les implications que cela entraine. Le NAT n'a rien à voir entre l'IPv4 et l'IPv6. Il n'y a plus le souci de pénurie d'adresse, la gestion des MTU est différente, etc.
Le
28/02/2024 à
15h
44
Techniquement, en l'état de la proposition d'Apple, tout le monde est loin d'être à la même enseigne en ce qui concerne la distribution des apps, au vu des contraintes drastiques imposées par Apple dans sa proposition actuelle, tant sur les barrières à l'entrée d'un store alternatif que sur la facturation incompréhensible des apps qui ont le plus de téléchargements. Si Apple décidait d'ouvrir vraiment leurs systèmes aux apps tierces sans contrôle ni contrepartie, la disparition des Webapps serait moins choquante. Ce n'est pas le cas ici.
Et pour rebondir sur ton point plus haut, j'ai du mal à voir en quoi maintenir les webapps est une contrainte quelconque pour Apple, d'autant plus qu'elles restent parfaitement supportées en dehors du territoire européen. Sauf si un détail m'échappe, ça s'apparente complètement à une pratique anticoncurrentielle (de plus, s'agissant d'Apple).
Les ordinateurs personnels font tourner n'importe quelle application sans devoir payer l'éditeur de l'OS, pourquoi diable devrait-il en être autrement sur un mobile ? C'est pas comme si Apple perdait de l'argent sur la vente de ses devices vendus à prix d'or. A ce prix, je veux pouvoir être libre d'installer ce que je veux sans leur contrôle et leur "sécurité".
Techniquement, en l'état de la proposition d'Apple, tout le monde est loin d'être à la même enseigne en ce qui concerne la distribution des apps,
Je me limitais aux apps WPA. J'aurais du le préciser
Et pour rebondir sur ton point plus haut, j'ai du mal à voir en quoi maintenir les webapps est une contrainte quelconque pour Apple, d'autant plus qu'elles restent parfaitement supportées en dehors du territoire européen.
Si j'ai bien compris : - la question ne se pose pas en dehors du territoire européen, car il ne sera pas possible d'utiliser un autre moteur de rendu (cela sera obligatoirement WebKit) - je pense que le problème que rencontre Apple, c'est que le moteur de rendu doit faire partie intégrante du coeur de son système d'exploitation (un peu comme le composant WebView en C#). Autrement dit : proposer un moteur alternatif revient à autoriser du code externe au coeur même de l'OS. Ce que refuse Apple d'un point de vue sécurité (et ça, je le comprends). L'autre solution serait de modifier le coeur de l'OS pour que le moteur de rendu ne soit plus au coeur du système. Ce qui nécessite une profonde réécriture de certaines parties, et le travail à accomplir pour cela est bien trop important par rapport à ce qui est demandé. Il est donc plus simple (et moins coûteux) de retirer une fonctionnalité afin de se conformer à la réglementation.
Bien évidemment, je peux me tromper, c'est juste comme ça que j'ai interprété leur communication (et en 30 ans de dev, je sais que ce qui semble parfois simple est en réalité complexe techniquement et inversement !)
A ce prix, je veux pouvoir être libre d'installer ce que je veux sans leur contrôle et leur "sécurité".
Ca existe : ça s'appelle Android (oki oki, je sors :p)
Le
28/02/2024 à
14h
57
Le fond du DMA et du DSA est justement de dire que certaines entreprises sont tellement grosses et importantes que l’autorité publique peut leur imposer des contraintes de cette nature sur leur produit.
Elle peut imposer des contraintes d'accès et d'interopérabilité. Mais peut-elle imposer des contraintes de maintien d'une fonctionnalité ? C'est ça la question qui se cache derrière.
Le
28/02/2024 à
14h
53
Apple a expliqué que cet abandon était lié au DMA qui imposait de pouvoir utiliser un autre navigateur que Safari sur les iPhones. La Commission est donc en droit de vérifier si en faisant cela, Apple ne contourne pas le DMA. On verra bien ce qu'elle dira à la fin.
Ca je suis d'accord. Ce que je veux dire, c'est que le DMA impose des conditions pour éviter qu'une entreprise ayant une position dominante position de contrôleur d'accès ne pipe le jeu en imposant des conditions inéquitables (je simplifie, mais je ne suis pas très loin non plus).
En retirant les PWA, tout le monde est mis à la même enseigne. Apple n'a pas plus d'avantage que les autres.
C'est "juste" les utilisateurs qui perdent une fonctionnalité. Une fonctionnalité non indispensable / non essentielle (et peu utilisée d'après Apple).
Le
28/02/2024 à
11h
43
Au delà des aspects techniques, il peut être intéressant de s'interroger sur le "droit de regard" que peut avoir une institution comme l'Europe sur les fonctionnalités proposées.
De nombreux services s'arrêtent, pour de multiples raisons (fermeture de la société, pas rentable, etc.). On l'a vu ces dernières années, les opérateurs qui se lancent dans la domotique et qui arrêtent par exemple. Sony qui a vendu explicitement sa PS3 avec l'option OtherOS qui a ensuite été annulé unilatéralement, etc. Je n'ai pas souvenir que dans ces cas là, que la commission européenne soit intervenue.
Je ne dis pas ça pour défendre Apple (j'aime pas leurs produits et ne les utilise pas :p). Je m'étonne juste que parce que c'est Apple qui arrête un service, on se penche sur son cas (surtout pour un service pas indispensable). Non parce que bon, une personne qui a équipé sa maison avec Orange se retrouve avec plein d'objets rendus inutilisables à cause de l'arrêt du service, cela n'a pas vraiment ému la commission européenne...
A quel point la commission européenne peut-elle obliger une entreprise à faire évoluer un produit plutôt que de l'arrêter ? Que l'Europe puisse obliger une entreprise à se mettre en conformité avec la réglementation, c'est normal. Mais cette mise en conformité ne passe pas forcément par une évolution, cela peut être un arrêt du service.
Encore une fois, tu ne lis pas et tu tombe à côté. Je vais expliquer autrement.
Les enfants ont deux moyens d'accéder à Internet via un téléphone, une tablette ou un ordinateur : avec un forfait 4G/5G... ou via un réseau local wifi ou ethernet.
Pour chaque type d'accès, il faut trouver un moyen de protéger les enfants des contenus qui ne leurs so t pas adaptés.
Le principal problème concerne selon moi l'accès via téléphone mobile et ce que je propose est un type de forfait légalement obligatoire pour tous les enfants mineurs et associés à un blocage des contenus. Pas le choix donc pour les parents. Les entreprises sont capables de bloquer pas mal de contenu pour leurs employés donc ne me dit pas que c'est techniquement impossible. A ce filtrage de contenu, on peut ajouter des plages horaires d'accès.
Pour le deuxième type d'accès, le filtrage peut être confié au routeur avec là aussi une obligation de mise à disposition de moyens de filtrage de contenu en plus du temps.
Actuellement, les box implémentent uniquement des plages horaires d'utilisation.
Une fois ce filtrage mis en place, il faut voir plus loin et c'est là qu'arrive ma deuxième proposition : le moyen pour les sites de savoir qu'ils ont à faire à des mineurs.
Contrairement à ce que tu dis, l'adresse d'un terminal vu d'un site est toujours une adresse publique sinon, les paquets ne circulent pas.
Dans le cas d'un accès mobile, un opérateur peut consacrer une plage d'adresses de sortie dont le reverse dns indique un accès par un mineur.
Dans le cas des box, il y a deux mécanismes possibles: En IPv6, on consacre un préfixe à cet usage (chez free, 7 préfixes sont inutilisables sur les 16 du /60). C'est donc faisable.
En IPv4 on peut faire comme les opérateurs mobile en utilisant le 464xlat, des accès enfants peuvent avoir une IPv4 différente de celle de la box et dont le reverse dns annonce clairement qu'il s'agit d'un enfant.
Avant que tu viennes me dire que cela double le nombres d'adresse IPv4de la box, la réponse est non car les adresses de sortie de 464xlat sont mutualisées entre pas mal de clients.
Encore une fois, tu ne lis pas et tu tombe à côté. Je vais expliquer autrement.
Non. Ce n'est pas que je ne te lis pas, c'est que je ne te comprends pas. Tu parles de 36 mille choses en même temps. Les idées sont peut être claires pour toi, mais pas pour moi quand je te lis (et certainement pour d'autres). Et je ne dis pas ça pour t'enquiquiner, car je sens bien que je ne comprends pas toute la subtilité de ce que tu essaies de faire passer. D'où mes demandes d'explications complémentaires ;)
Les enfants ont deux moyens d'accéder à Internet via un téléphone, une tablette ou un ordinateur : avec un forfait 4G/5G... ou via un réseau local wifi ou ethernet.
Jusque là, on est d'accord.
Pour chaque type d'accès, il faut trouver un moyen de protéger les enfants des contenus qui ne leurs so t pas adaptés.
D'accord, donc, ton objectif, c'est la protection des enfants contre les contenus (style pornographie), et non pas contre le temps d'écran (sujet de la brève). Première incompréhension.
Le principal problème concerne selon moi l'accès via téléphone mobile et ce que je propose est un type de forfait légalement obligatoire pour tous les enfants mineurs et associés à un blocage des contenus. Pas le choix donc pour les parents.
Les entreprises sont capables de bloquer pas mal de contenu pour leurs employés donc ne me dit pas que c'est techniquement impossible.
A ce filtrage de contenu, on peut ajouter des plages horaires d'accès.
Oui, c'est techniquement possible. Aujourd'hui, et dans la mesure où tu parles d'accès mobile, c'est une application sur le téléphone qui est en charge de cela. Rien à voir avec l'opérateur.
Une fois ce filtrage mis en place, il faut voir plus loin et c'est là qu'arrive ma deuxième proposition : le moyen pour les sites de savoir qu'ils ont à faire à des mineurs.
Donc ça, j'avais bien compris. Mais c'est exactement le même problème (d'un point de vue technique j'entends) que pour les sites pornographiques : savoir si la personne est mineure ou non.
De plus, et comme je l'ai déjà souligné, il faut : - catégoriser les sites pour savoir lesquels sont soumis à ce potentiel blocage - définir précisément une catégorie (pour reprendre l'exemple des sites pornographiques qui a longuement été débattu ces derniers mois voire mêmes ces dernières années, les sites de réseaux sociaux peuvent, en fonction de la définition donnée, entrer ou non dans la catégorie de site pornographique !) - une collaboration de chacun des sites (j'insiste sur le chacun), donc une coopération à grande échelle.
Contrairement à ce que tu dis, l'adresse d'un terminal vu d'un site est toujours une adresse publique sinon, les paquets ne circulent pas.
Je pense que tu as quelques lacunes sur la manière dont fonctionne les réseaux. Derrière une adresse IP, tu peux avoir plusieurs terminaux (foyer, entreprise) voire même des milliers ou des millions de terminaux (cas des grosses entreprises ou des VPN). Tu ne peux donc pas te servir de l'adresse IP et d'un reverse DNS (pour reprendre ta proposition) afin de véhiculer une information sur l'âge de la personne qui consulte un site.
Sans compter que les opérateurs partagent parfois les adresses IP (en IPv4) entre plusieurs abonnés (donc plusieurs foyer).
Les opérateurs mobiles uses et abuse du NAT. Donc oui, je persiste : l'adresse IP assignée par ton opérateur à ton terminal est bien plus souvent une adresse IP d'un réseau local, et non une adresse IP publique (je ne dis pas que cela n'existe pas, mais je n'ai jamais vu le cas jusqu'à présent). Par exemple, sur mon téléphone, l'adresse IP fournie par mon opérateur lorsqu'il utilise les données mobiles est 192.0.0.2 (c'est une adresse qui appartient à un usage réservé dont la portée se limite à un réseau privé).
Dans le cas d'un accès mobile, un opérateur peut consacrer une plage d'adresses de sortie dont le reverse dns indique un accès par un mineur.
Enfin une proposition concrète ! Merci. L'idée de la plage est intéressante.
En IPv4 on peut faire comme les opérateurs mobile en utilisant le 464xlat, des accès enfants peuvent avoir une IPv4 différente de celle de la box et dont le reverse dns annonce clairement qu'il s'agit d'un enfant.
Pour moi, 464xlat est un mécanisme permettant de faire une transition entre un réseau IPv6 et un réseau IPv4. C'est un mécanisme qui nécessite en plus des modifications au sein même du système d'exploitation. Je ne dis pas que la mise en place d'un tel mécanisme n'est pas possible (les communications IPv4 IPv6 dépassent un peu mes compétences ^^) mais qu'elle est très lourde (après, c'est une lourdeur qui serait gérée par les box donc les opérateurs). Et c'est un peu détourner ce protocole de son usage initial !
Mais quoi qu'il en soit, et au delà des considérations réseaux techniques, la mise en place de ce que tu proposes signifie qu'un des parents doit configurer la box, pour signaler que tel équipement est utilisé par un mineur. Donc on en revient toujours au même problème : l'intervention des parents. La plupart ne le font pas, et donc ajouter une possibilité nécessitant une intervention de leur part ne changera rien en pratique.
--- Si je résume : la brève parle de la gestion du temps d'écran, tu parles plus d'une solution pour la protection des mineurs vis-à-vis des contenus. Ce sont deux problèmes orthogonaux.
Maintenant que j'ai bien identifié le problème que tu essaies de résoudre, je comprends mieux ta proposition. Je la comprends, je ne dit pas que j'y adhère, car elle est pour moi inapplicable pour des raisons que j'ai déjà explicitées (notamment l'intervention nécessaire des parents et la coopération des sites concernés, sans parler de certains aspects techniques et juridiques).
Sans compter que tu fais une hypothèse assez forte, loin d'être toujours respectée : chaque utilisateur a son appareil, aucun n'est partagé.
C'est plutôt vrai pour les téléphones portables, beaucoup moins pour les tablettes, ordinateurs et TV connectés.
Le
27/02/2024 à
23h
14
Donc un service supplémentaire payant. Quelle différence avec une application payante ?
Le niveau de compréhension technique requis pour les parents pour la mettre en oeuvre. Une indépendance des plateformes, des problèmes de version des OS. Techniquement, une application est moins simple à mettre en oeuvre qu'un firewall et un DNS.
Donc ta solution c'est de bloquer les VPN ? Tant que les VPN ne seront pas déclarés illégaux, cela irait à l'encontre de la neutralité du Web.
J'aimerai que tu arrête de déformer mes propos: tout ces blocages ne concerneraient que des forfait pour mineurs et pour personnes sous tutelle pour des raisons diverses. Dans le cadre d'un contrat pour un blocage, pas besoin d'une loi pour interdire les VPN, la neutralité du net est hors sujet dans ce cas là.
Dans le cas d'une box, ces services seraient configurables pour les appareils des enfants donc, encore une fois, le sujet de la neutralité est hors sujet.
Que proposes-tu comme moyen fiable ? C'est facile de dire "une fois que". Mais en pratique, tu fais comment ?
Je t'ai déjà répondu mais tu fais mine de ne pas comprendre. Si on prend un forfait pour mineur auprès d'un opérateur, il est forcément au courant que l'appareil est utilisé par un enfant. Si on déclare sur une box qu'un appareil est utilisé par un enfant, alors la box est capable de différentier un accès enfant d'un accès normal.
Idem, comment fais-tu ? (côté sites)
J'ai donné des pistes comme le reverse dns, cela demande d'être travaillé et non à être dénigré gratuitement. Le fait est que personne n'a encore envisagé les choses sous cet angle donc ne me dit pas que c'est impossible.
Jusqu'à présent, les politiquent demandent aux sites d'être en mesure de détecter par eux-même que les visiteurs sont des adultes. Nous savons tous ici que cela est impossible. Dans mon idée, on met en place un moyen pour les sites d'être avertis de l'arrivée d'un enfant, c'est très différent et cela préserve tout autant la vie privée des adultes que celle des enfants car personne n'aurait à justifier son identité aux sites visités.
D'accord, donc quand tu dis "côté opérateur", tu veux dire "au niveau de la box" ? Donc ce n'est pas au niveau de la connexion, mais au niveau du matériel ? Et si le gamin se connecte sur le wifi d'un copain, à l'école, au macdo ? Tu penses que le filtrage pourra se faire autrement que via le terminal ?
Quand je dis opérateur, je dis opérateur directement s'il s'agit d'un forfait téléphonique et sur la box s'il s'agit d'un accès familial.
S'il se connecte sur le wifi du macdo ou d'un copain, c'est leur responsabilité qui est engagée. En France, les wifi gratuits sont déjà très régulés. Pour moi, cela relève du même niveau de responsabilité qu'un adulte qui accepte d'aller acheter des clopes ou une bouteille d'alcool pour des mineurs.
On peut prendre l'exemple des accès Internet en entreprise qui sont de plus en plus contrôlés pour des raisons autant légales que liées à la sécurité du SI.
Ce qu'il ne faut pas lire... Non, temps d'écran et temps d'accès internet ne sont pas équivalent. Ton terminal peut même utiliser internet sans que tu ne sois devant (par exemple, les MAJ). Tu peux télécharger une vidéo sur Netflix en quelques secondes, et la visionner ensuite pendant des heurs. Le temps d'écran ne peut être mesuré que sur le terminal.
Tout ce que tu dis est techniquement possible mais cela ne correspond pas à l'usage principal des enfants. Quand à netflix, je n'ai aucun abonnement de ce type et si c'était le cas, je ne filerais pas le code à mes enfants.
Non. Il existe des alternatives. L'installation d'une application par exemple (comme celle dont il est question dans la brève.
J'ai bien compris ta préférence pour agir côté terminal est je t'ai déjà donné mes arguments concernant ma préférence pour l'éviter. Je pense que l'on a fait le tour du sujet sur ce point.
Ce qui me gène dans ta démarche, c'est que tu sembles proposer une solution technologique (alors qu'il en existe déjà) et que le véritable problème est plus du côté des parents et de leur laxisme. Une solution technologique, si elle n'est pas utilisée, ne sert à rien. C'est pourtant dans la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui.
Il existe très certainement des parents laxistes mais, ce que je constate est plutôt une généralisation des parents dépassés par la technologie. Je propose donc une solution technologique accessible à tous pour un problème apporté par technologie.
Par contre, je ne prétend pas que cette solution remplacera l'éducation ou permettra aux parents de se dédouaner de leur rôle.
Je te rejoint quand tu dis que cela ne sert à rien si personne ne s'en sert. C'est la raison pour laquelle je pense qu'il faudrait à minima rendre obligatoire en France les forfaits pour mineurs avec les services de blocage associés.
Combien d'options faut-il ? Je n'en sais rien. Quel niveau de blocage faut-il mettre en place ? Je n'en sais rien. Je n'ai pas fait d'étude marketing sur le sujet.
Par contre, ce donc je suis certain est que ceux qui ont des problèmes avec la technique vont faire comme habituellement: pousser la porte de la boutique d'un opérateur et c'est le vendeur qui configurera tout pour eux, comme tous les autres paramètres d'un forfait téléphonique.
Avec une application par contre, pas moyen de compter sur une boutique sauf si c'est un opérateur qui la vend. Et pourquoi pas dans le cadre d'un forfait spécial pour mineur ?
Le niveau de compréhension technique requis pour les parents pour la mettre en oeuvre. Une indépendance des plateformes, des problèmes de version des OS.
Techniquement, une application est moins simple à mettre en oeuvre qu'un firewall et un DNS.
Absolument pas d'accord avec toi. Firewall et DNS nécessite des notions de fonctionnement d'un réseau, ce qui est très loin d'être le cas chez tout le monde. Quand une personne sait ce qu'est une adresse IP, je m'estime heureux !
Du coup, une application (bien faite, il va s'en dire) est, de mon point de vue, bien plus facile à mettre en oeuvre qu'un firewall et un DNS.
J'aimerai que tu arrête de déformer mes propos: tout ces blocages ne concerneraient que des forfait pour mineurs et pour personnes sous tutelle pour des raisons diverses. Dans le cadre d'un contrat pour un blocage, pas besoin d'une loi pour interdire les VPN, la neutralité du net est hors sujet dans ce cas là.
Je ne cherche pas à déformer tes propos (désolé si tu crois que c'est le cas). J'essai juste de comprendre ce que tu proposes, sans vraiment y arriver. Enfin, je comprends bien certaines choses, mais cela me semble tellement plus compliqué que ce qui existe déjà que je me dis que je loupe quelque chose.
Donc les blocages que tu proposes seraient au niveau du forfait, et aurait de plus un surcout (si je me réfère à ton commentaire précédent). Donc, au moment de la souscription d'un forfait, on aura le choix entre un forfait "simple" et un forfait "bridé" qui coutera plus cher. Si c'est bien ça, je ne vois pas comment cela peut marcher.
Je t'ai déjà répondu mais tu fais mine de ne pas comprendre. Si on prend un forfait pour mineur auprès d'un opérateur, il est forcément au courant que l'appareil est utilisé par un enfant.
Si on déclare sur une box qu'un appareil est utilisé par un enfant, alors la box est capable de différentier un accès enfant d'un accès normal.
Je ne fais pas mine de ne pas comprendre. Je ne comprends vraiment pas. Parfois tu parles de forfait, parfois d'abonnement. Autrement dit, tes propos concernent parfois un abonnement mobile, parfois un abonnement internet fixe. Les deux sont très différents, et c'est difficile de s'y retrouver. Tu sembles proposer quelque chose de nouveau. Mais ce nouveau, pour les forfaits mobile, je le vois, pour les box non. Car ce que tu décris, c'est déjà faisable sur les box (ou en tout cas, chez certains opérateurs, je ne les connais pas tous).
Quand je dis opérateur, je dis opérateur directement s'il s'agit d'un forfait téléphonique et sur la box s'il s'agit d'un accès familial.
Rien que cette phrase, si tu savais comme elle permet de mieux comprendre ce que tu dis ! C'est sans doute clair pour toi, mais personnellement, je ne suis pas devin ;) Donc merci pour cet éclaircissement.
J'ai donné des pistes comme le reverse dns, cela demande d'être travaillé et non à être dénigré gratuitement. Le fait est que personne n'a encore envisagé les choses sous cet angle donc ne me dit pas que c'est impossible.
Encore une fois, je ne cherche pas à te dénigrer. J'éprouve de grande difficulté à comprendre ce que tu veux mettre en place. L'éclaircissement du dessus va déjà me permettre de cerner un peu mieux tes propos.
Le reverse DNS n'est pas utilisable en l'état actuelle des choses : - pour les mobiles : on n'a rarement une adresse IP publique, toujours du privée (en tout cas, c'est toujours ce que j'ai eu chez les opérateurs) - pour les box : comme elles fournissent la connectivité à tout un foyer, impossible d'associer un caractère mineur ou non à une adresse IP.
Rajoute à cela : - que les adresses IP sont, sauf à le demander explicitement quand c'est possible, changeantes, cela me parait fort délicat d'utiliser cela comme mécanisme - que CHAQUE site devra faire des vérifications sur ses visiteurs. Autant dire que non, cela ne sera jamais mis en pratique, à moins d'avoir une réglementation a minima européenne qui viendrait obliger certaines catégories de sites à mettre en oeuvre ce type de protection (et il reste donc à définir les catégories de sites, à les définir précisément, etc.)
En bref, ton idée, sauf à ce que je ne l'ai pas comprise, n'est pas applicable du tout. Le fait qu'elle ne soit pas en place aujourd'hui ne veut pas dire que personne n'y a pensé. Cela veut surtout dire que c'est techniquement infaisable car demanderait une coordination à très grande échelle.
Dans mon idée, on met en place un moyen pour les sites d'être avertis de l'arrivée d'un enfant, c'est très différent et cela préserve tout autant la vie privée des adultes que celle des enfants car personne n'aurait à justifier son identité aux sites visités.
Je réitère ma question : comment ? Si on regarde la pile OSI, les opérateurs (avec le respect de ta définition) s'occupe des couches 1 à 4. Comment donc passer une information dans ces couches pour indiquer que l'utilisateur est un mineur ? Aujourd'hui, c'est impossible.
Il y a eu une tentative par le passé, un entête HTTP (dont je n'arrive pas à retrouver le nom), dont le fonctionnement était similaire à Do Not Track. Mais ça, cela nécessite une intervention au niveau du terminal. Et impossible de faire autrement : la grande majorité des flux étant chiffrée, il est impossible pour une box ou un opérateur de rajouter des entêtes (pour simplifier je ne considère que le protocole HTTP).
Tout ce que tu dis est techniquement possible mais cela ne correspond pas à l'usage principal des enfants. Quand à netflix, je n'ai aucun abonnement de ce type et si c'était le cas, je ne filerais pas le code à mes enfants.
Source ? Quant à Netflix, cela reflète ton usage. Tu ne peux pas le généraliser ;)
Il existe très certainement des parents laxistes mais, ce que je constate est plutôt une généralisation des parents dépassés par la technologie. Je propose donc une solution technologique accessible à tous pour un problème apporté par technologie.
C'est justement là dessus que je ne suis pas d'accord. Ou bien je n'ai vraiment pas compris ce que tu proposes, ou bien ce que tu proposes est encore plus complexe que les solutions déjà existantes. Je ne vois donc pas comment cela peut résoudre le problème.
Pour finir, j'ai une pas trop mauvaise connaissance de la pile réseau, des protocoles courants (HTTP, DNS, etc.) et je ne décortique pas tout en détail dans les commentaires, mais sincèrement, ce que j'ai compris de ta proposition n'est tout simplement pas possible technologiquement parlant. C'est pour cela que je parle d'agir au niveau du terminal, car c'est le seul endroit où on peut véritablement agir d'un point de vue technologique (et pour moi, une box opérateur, fait partie des terminaux, car la configuration se gère au niveau du foyer). Pour résumer : - pour les forfaits mobiles : le seul moyen d'agir c'est sur le terminal (et cela existe déjà) - pour les forfaits fixes : possibilité de gérer un filtrage au niveau de la box (cela existe déjà) et/ou au niveau du terminal (téléphone ou ordinateur) (et cela existe déjà aussi).
Sachant qu'une action sur les box permettra au mieux de gérer des plages d'accès, tandis qu'au niveau du terminal, on pourra véritablement gérer le temps d'écran en tant que tel. Les deux sont donc complémentaires.
Le
26/02/2024 à
22h
53
La mise en place d'une solution côté opérateur à un coût. Ce coût sera répercuté sur le prix des abonnements. De l'ensemble des abonnements, et pas seulement sur celui des personnes concernées (sinon, cela serait un service supplémentaire payant, ce qui n'aurait aucun avantage par rapport à une application payante).
Il faudrait une service de tutelle obligatoire pour les mineurs dont le coût serait répercuté bien évidement sur les forfaits associés.
utilisation d'un VPN permettra de contourner tout dispositif mis en place côté opérateur.
Oui et non, un geofence permet de bloquer les points de départ ou d'arrivée des VPN les plus courants. Le fait est que cela bloque pas mal de tentatives mais si tu as a faire à un petit génie, c'est mort. Mais vu la compétence moyenne en france des ados sur les choses techniques on est tranquille pour un bon moment.
D'abord, il faudrait identifier les personnes chez qui activer le service. Ensuite, cela irait à l'encontre de la neutralité du net.
A la signature du contrat par un adulte pour un mineur ou une personne sous tutelle s'il s'agit d'un formait téléphonique. Une simple configuration de la box sinon. Rien de plus simple et aucun problème de neutralité pour les autres clients qui n'ont pas à prouver qu'ils sont adultes.
Donc là, tu parles d'un mécanisme à mettre en place côté opérateur ET côté site. Autant dire que cela sera totalement inefficace. Et c'est sans compter que sur le mobile, les adresses IP fournies sont rarement des IP publiques.
Non, je parle d'un mécanisme autosuffisant à mettre en place coté opérateur pour des personnes sous tutelle.
Une fois que l'on possède un moyen fiable, côté opérateur, de savoir qu'un mineur utilise un accès Internet, on peut également, mais pas obligatoirement régler la problématique de l'accès aux sites pornos en fournissant aux sites visités un signal d'un accès par une personne sous tutelle.
C'est exactement la même problématique avec le blocage des sites pornographiques. On a bien vu la complexité de la situation, entre le respect à la vie privée et la mise en place d'une mesure efficace. Rien que pour la France, la CNIL et l'Arcom ont eu d'énormes difficultés à trouver un moyen technique dont on attend le résultat de l'expérimentation (et sans parler des aspects juridiques).
Non, ce n'est pas pareil car la preuve est inversée: on ne cherche pas à apporter la preuve de la présence d'un adulte mais on averti de la présence d'un enfant. La responsabilité d'un accès à un site porn avec ma proposition n'est plus du côté des sites s'il respectent le signal mais du côté des parents qui filent un accès non protégé à leurs enfants. Et cela ne nécessite pas de se mêler de la vie privée des adultes responsables qui fréquentent ces sites tout en respectant la vie privée des enfants car le service n'est pas financé par leur données.
Notons également qu'une gestion côté opérateur s'appliquerait à tous les utilisateurs d'une même connexion.
Non car les box réalisent déjà des filtrages selon les appareils raccordés. Sur ma freebox, les appareils des enfants ont des plages horaires d'accès internet. Il suffit juste de leur ajouter la fonction d'un piehole et firewall. Trop dur! Encore une fois, il s'agit d'une tutelle numérique exercée par un parent et non d'un mouchard adopi.
Pour finir, rappelons qu'il s'agit du temps d'écran, pas du temps sur internet ou du blocage de certains sites uniquement. Ce n'est donc pas au niveau opérateur qu'il est le plus efficace d'intervenir, mais bien au niveau du terminal.
Quand on voit que même les consoles de jeux sont connectées, limiter le temps d'écrans et limiter l'accès à Internet est quasi pareil. Encore une fois, agir au niveau du terminal implique de vendre la vie de tes enfants à Microsoft ou Google ? Tu préfère la peste ou le choléra ?
Il faudrait une service de tutelle obligatoire pour les mineurs dont le coût serait répercuté bien évidement sur les forfaits associés.
Donc un service supplémentaire payant. Quelle différence avec une application payante ?
Oui et non, un geofence permet de bloquer les points de départ ou d'arrivée des VPN les plus courants. Le fait est que cela bloque pas mal de tentatives mais si tu as a faire à un petit génie, c'est mort. Mais vu la compétence moyenne en france des ados sur les choses techniques on est tranquille pour un bon moment.
Donc ta solution c'est de bloquer les VPN ? Tant que les VPN ne seront pas déclarés illégaux, cela irait à l'encontre de la neutralité du Web.
Une fois que l'on possède un moyen fiable, côté opérateur, de savoir qu'un mineur utilise un accès Internet
Que proposes-tu comme moyen fiable ? C'est facile de dire "une fois que". Mais en pratique, tu fais comment ?
Non, ce n'est pas pareil car la preuve est inversée: on ne cherche pas à apporter la preuve de la présence d'un adulte mais on averti de la présence d'un enfant.
Idem, comment fais-tu ?
Non car les box réalisent déjà des filtrages selon les appareils raccordés.
D'accord, donc quand tu dis "côté opérateur", tu veux dire "au niveau de la box" ? Donc ce n'est pas au niveau de la connexion, mais au niveau du matériel ? Et si le gamin se connecte sur le wifi d'un copain, à l'école, au macdo ? Tu penses que le filtrage pourra se faire autrement que via le terminal ?
Quand on voit que même les consoles de jeux sont connectées, limiter le temps d'écrans et limiter l'accès à Internet est quasi pareil.
Ce qu'il ne faut pas lire... Non, temps d'écran et temps d'accès internet ne sont pas équivalent. Ton terminal peut même utiliser internet sans que tu ne sois devant (par exemple, les MAJ). Tu peux télécharger une vidéo sur Netflix en quelques secondes, et la visionner ensuite pendant des heurs. Le temps d'écran ne peut être mesuré que sur le terminal.
Encore une fois, agir au niveau du terminal implique de vendre la vie de tes enfants à Microsoft ou Google ? Tu préfère la peste ou le choléra ?
Non. Il existe des alternatives. L'installation d'une application par exemple (comme celle dont il est question dans la brève.
----- Ce qui me gène dans ta démarche, c'est que tu sembles proposer une solution technologique (alors qu'il en existe déjà) et que le véritable problème est plus du côté des parents et de leur laxisme. Une solution technologique, si elle n'est pas utilisée, ne sert à rien. C'est pourtant dans la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui.
Les "il suffit de" configurer / souscrire / gérer la tutelle, etc. c'est beau en théorie, mais en pratique, si ce n'est pas mis en place automatiquement et sans intervention des utilisateurs, cela ne servira strictement à rien car pas mis en place dans la grande majorité des cas.
Le
25/02/2024 à
22h
56
Pourquoi payerai tu vu que tu ne souscrirais pas ? Un service n'est pas une taxe.
Concernant l'intéret de faire appel à l'opérateur, cela a déjà été dit: tout ce contourne côté terminal et les seules solutions existantes passent par la mise à nue numérique des personnes que l'on cherche à protéger.
Autant, côté opérateurs fixe, cela demanderait une gestion fine des utilisateurs, autant ce serait plus simple pour les abonnements mobiles. Et cela pourrait protéger d'autres populations : les vieux, les personnes adictes aux jeux d'argent...
Pour cela, un blocage par dns et ip fait un bon travail dans un premier temps. Après, il est possible d'imaginer un moyen pour les sites de détecter l'arrivée d'un utilisateur protégé via le reverse dns par exemple.
Je suis persuadé que les éditeurs suivront si on leur donne un moyen de savoir facilement qu'un mineur cherche à afficher leur site.
Pourquoi payerai tu vu que tu ne souscrirais pas ? Un service n'est pas une taxe.
La mise en place d'une solution côté opérateur à un coût. Ce coût sera répercuté sur le prix des abonnements. De l'ensemble des abonnements, et pas seulement sur celui des personnes concernées (sinon, cela serait un service supplémentaire payant, ce qui n'aurait aucun avantage par rapport à une application payante).
Concernant l'intéret de faire appel à l'opérateur, cela a déjà été dit: tout ce contourne côté terminal et les seules solutions existantes passent par la mise à nue numérique des personnes que l'on cherche à protéger.
utilisation d'un VPN permettra de contourner tout dispositif mis en place côté opérateur.
Autant, côté opérateurs fixe, cela demanderait une gestion fine des utilisateurs, autant ce serait plus simple pour les abonnements mobiles. Et cela pourrait protéger d'autres populations : les vieux, les personnes adictes aux jeux d'argent...
D'abord, il faudrait identifier les personnes chez qui activer le service. Ensuite, cela irait à l'encontre de la neutralité du net.
Pour cela, un blocage par dns et ip fait un bon travail dans un premier temps. Après, il est possible d'imaginer un moyen pour les sites de détecter l'arrivée d'un utilisateur protégé via le reverse dns par exemple.
Donc là, tu parles d'un mécanisme à mettre en place côté opérateur ET côté site. Autant dire que cela sera totalement inefficace. Et c'est sans compter que sur le mobile, les adresses IP fournies sont rarement des IP publiques.
Je suis persuadé que les éditeurs suivront si on leur donne un moyen de savoir facilement qu'un mineur cherche à afficher leur site.
C'est exactement la même problématique avec le blocage des sites pornographiques. On a bien vu la complexité de la situation, entre le respect à la vie privée et la mise en place d'une mesure efficace. Rien que pour la France, la CNIL et l'Arcom ont eu d'énormes difficultés à trouver un moyen technique dont on attend le résultat de l'expérimentation (et sans parler des aspects juridiques).
Notons également qu'une gestion côté opérateur s'appliquerait à tous les utilisateurs d'une même connexion. On oublie donc la connexion fixe (c'est pour ça que la coupure de la connexion internet n'a pas été retenue comme sanction dans le cadre de la HADOPI), et inapplicable techniquement sur le mobile (faute d'une adresse IP publique sur les terminaux).
Pour finir, rappelons qu'il s'agit du temps d'écran, pas du temps sur internet ou du blocage de certains sites uniquement. Ce n'est donc pas au niveau opérateur qu'il est le plus efficace d'intervenir, mais bien au niveau du terminal. Le temps d'écran peut inclure de la navigation sur internet (réseau sociaux, scroll infini, etc.) mais aussi des jeux, le visionnage de vidéo, etc. ne nécessitant pas obligatoirement une connexion internet.
Le
20/02/2024 à
16h
29
Tu rigoles, mais ils pourraient sortir une application de messagerie WhatElse :p
Qui serait attaqué sur le nom par Facebook car trop proche de Whatsapp ^^
Le
20/02/2024 à
15h
55
What ? Else ! (dixit George)
Le
20/02/2024 à
14h
00
Il faut faire attention à ce qui se cache derrière les études et la notion de l'impact des écrans.
Si c'est l'impact du temps d'écran à strictement parlé, en éliminant toutes les autres facteurs, alors effectivement, les études ont montré une faible corrélation entre le temps et les troubles.
Par contre, si c'est le temps d'écran, en tenant compte les corrélations, comme le manque de sollicitation et d'interactions social dû au fait que les journées ne font que 24h et 2h d'écran / j c'est 2h d'interactions sociale en moins, alors là, les études ont montré une forte corrélation entre le temps d'écran et leur impact. C'est d'ailleurs le point que dénonce certains auteur comme Desmurget.
Je me permets d'ajouter d'autres liens/points de vue. Notamment sur comment les règles changent au bon vouloir de quelques uns. Sur comment même si ta contribution respecte les règles établies elle peut être défaite sans raison visible autre que la volonté de mégenrage de la personne.
"Pour les administrateurs, il est normal de faire un sondage aux questions orientées pour demander comment balancer les deadnames de personnes trans, et de restreindre les votes à la condition d'avoir contribué plus de 50 fois. Attention cependant, si vous entrez dans les critères d'admission mais que votre vote ne convient pas, il est possible que ces critères soient modifiés officieusement, faisant passer votre vote comme suspicieux, par exemple en décidant a posteriori que les contributions doivent être de 2024.
Il est aussi normal de suggérer de passer la restriction à plus de 500 contributions, toujours a posteriori, risquant l'exclusion de facto d'une grande partie des contributeurices plus jeunes, car même au rythme d'une par jour non-stop, il faudrait 1 an et demi pour atteindre le quota minimal.
Apparemment, il est normal aussi de considérer que le droit d'informer prévaut toujours sur la sécurité des personnes concernées."
"Lea rédacteurice qui a proposé cette modification (genrer Elliot Page au masculin) a parfaitement tenu compte des règles actuellement en cours sur Wikipedia France, et n'a pas retiré le deadname.
Malgré ça, l'admin qui est passé après, a ruiné tous les efforts de rédaction pour être bien certain qu'il ne subsiste plus aucun accord au masculin ou neutre dans cette phrase."
Et je vois le nombre de cœurs sur le commentaire défendant la modération de Wiki et l'adhérence à un certain consensus "mesuré". Ça fait + de 10 ans que je suis sur Next/nxi/pci. Je sais que cette commu est assez majoritairement mascu et réfractaire aux minorités et à leur expression/défense.
Je peux pas dire que j'essaye de vous convaincre, c'est peine perdue. Essayer de débattre serait aussi une perte sèche de temps et d'énergie. Je suis assez déprimée comme ça dès que je lis les commentaires sous les brèves ou articles qui touchent les femmes ou les minorités. J'essaye juste d'apporter un point de vue qui pourrait toucher les quelques personnes ouvertes et les minorités qui traînent ici aussi, sachez que vous n'êtes pas seules ❤️.
Et je vois le nombre de cœurs sur le commentaire défendant la modération de Wiki et l'adhérence à un certain consensus "mesuré"
Pour être clair, je ne cherche pas à défendre la modération de Wikipédia. Mon commentaire avait pour but de remettre certaines choses dans leur contexte. En regardant un peu, j'ai lu tellement d'approximations et de raccourcis qu'il m'a semblé opportun de le faire, et de rappeler que la modération est un acte parfois très difficile (et je parle aussi par expérience).
Par exemple, (et sans vouloir défendre Wikipédia, je ne fais qu'apporter leur point de vue histoire de rééquilibrer le débat), l'annulation des modifications par "un admin qui a ruiné les efforts" n'est pas aussi simple que cela. L'administrateur en question a donné la raison (Annulation de la modification de Taniki (d) Cette formulation est le fruit de jours de discussion : merci de bien vouloir lire la pdd et d'y faire vos propositions. et la page de discussion est assez fournie, avec des débats, des consensus qui ont mis plusieurs mois à aboutir (cf. Pronom "Il" avant sa transition ????). Qualifier l'annulation de la modification comme étant le zèle d'un modérateur me parait donc plus que léger et particulièrement partiale.
Je sais que cette commu est assez majoritairement mascu et réfractaire aux minorités et à leur expression/défense.
J'ai essayé de donner un maximum d'arguments. Je trouve dommage maintenant de ramener le débat non plus sur les idées, mais sur les personnes, et plus particulièrement sur ce qu'elles sont. Un débat, c'est une discussion autour d'un thème, qui amène à confronter et défendre des idées. Le ramener, non plus sur les idées, mais sur les personnes qui les expriment, ne peut que nuire au débat.
Je peux pas dire que j'essaye de vous convaincre, c'est peine perdue. Essayer de débattre serait aussi une perte sèche de temps et d'énergie.
Je trouve ces propos offensants (réellement, ce n'est pas un troll ou une figure rhétorique).
D'une part, le débat est ouvert. Vous le fermez en le ramenant sur les personnes qui expriment des idées au lieu de continuer sur les idées elles-mêmes. Fermer le débat et venir qualifier cela de perte sèche de temps et d'énergie est donc profondément irrespectueux.
De plus, convaincre sous-entend que vous détenez la vérité et que les autres sont dans l'erreur. On en revient donc à une vision purement manichéenne, où tout avis divergeant est forcément mauvais (voire avec une volonté de nuire). Je trouve cela en pleine contradiction avec l'esprit d'ouverture dont vous vous défendez pourtant.
Je dois dire que je suis assez agréablement surpris de la teneur des commentaires sur Next. Sur un sujet aussi délicat, la grande majorité des commentaires reste constructifs et respectueux, alors qu'ils pourraient très vite partir en cacahuètes. Je pense qu'on a une réelle chance ici d'avoir une telle communauté.
Le
25/02/2024 à
17h
53
Je ne prétend pas parler pour Wikipédia, car je ne suis pas modérateur chez eux, mais j'ai été modérateur sur un site à fort trafic dans la communauté du développement.
Alors non, les personnes ne sont pas bannies sur la base de la couleur de peau, de la religion, opinion politique, orientation sexuelle, etc... car, il ne faut pas l'oublier, même en tant que modérateur, on ne sait rien de la personne qui se trouve derrière.
C'est pourtant un des griefs souvent reproché (et pas que sur Wikipédia) d'une modération raciste / antisémite / homophobe / transphobe / sexiste / tout ce que vous voulez.
Pour rappel, la modération se base sur les dires d'une personne, ainsi qu'éventuellement son historique. Pour les cas complexes (comme ici), il y a souvent des échanges entre modérateurs pour savoir la conduite à tenir.
Je ne suis pas allé voir les débats sur Wikipédia. J'ai juste consulté les liens de ton commentaire (qui sont très partiales puisque ne reflète la vision que d'une seule personne). Mais quand je vois des propos comme :
Sherwood6 (...) et d'autres admins tiennent très fort à ce que l'entachement de leur réputation soit pérenne, en préparant un nouveau sondage avec des cadres colorés et encore plus de texte pour proposer plus de variété dans l'expression de la transphobie de certain·es.
Je ne peux que m'interroger et rester sceptique. Les actions futures sont déjà jugées alors qu'elles n'ont même pas, par définition, encore eu lieu. Si cette personne tenait des propos du même acabit, alors oui, je comprends très bien qu'elle ait été banni. Et cela n'a absolument rien à voir avec la personne elle-même, mais simplement ses propos.
Je constate aussi que bien souvent, les minorités veulent être écoutées (normal, comme tout le monde), mais que si la décision ou choix qui est fait ultérieurement ne vas pas dans leur sens, alors cela relève du complot, de l'aveuglement, de personnes non concernées qui n'en ont rien à faire, etc.
Pour en revenir au cas particulier de Wikipédia, les administrateurs sont élus par la communauté. On peut critiquer le choix qu'ils font, cela n'en reste pas moins un processus démocratique. Et ce n'est pas parce que le choix qui a été fait n'est pas celui qui aurait été fait par les personnes concernées que tout le monde s'en fiche et que les personnes ne sont pas écoutées.
Dans l'exemple de la brève, il y a des arguments en faveur des deux approches et contre les deux approches. Il y a donc, nécessairement, un choix à faire, qui conduira inévitablement à des mécontentements.Cela résulte en des propos du style "Abus de pouvoir, malveillance, mauvaise foi, escalade dans le jugement excessif, paranoïa, respect aléatoire de leurs propres règles, dressage de listes de suspects, aveu d'amateurisme dans la gouvernance"
Je terminerai sur le fait que la communauté en question ne me semble pas le plus adéquat dans le cas présent. Pourquoi ? Simplement parce que le problème concerne des personnes trans ET célèbres. Elles, oui, auraient tout à fait leur mot à dire.
Ne pas oublier non plus que nous ne parlons pas ici d'articles de journaux qui viendraient appeler des personnes trans par leur morinom (par provocation) pour raconter une actualité récente, mais lors de l'établissement de portraits biographiques de ces mêmes personnes. La transsexualité fait partie de leur vie et en tant qu'événement majeur au même titre que leur(s) mariage(s), enfants, etc. Il est donc tout à fait normal de s’interroger sur la présence ou nom du morinom. Et cela ne sera pas dans un but provocateur mais informatif.
Le
23/02/2024 à
14h
58
Tu sais que j'ai cherché ton pseudo quelques minutes ? Je voulais écrire un message genre
à priori sur wiki on est plutôt sur des personnes célèbres/connues, pas sur le péquin moyen.
Je m'insurge contre cette anonymophobie !!! (ben quoi, on est vendredi et tu voulais de la polémique )
Le
23/02/2024 à
10h
24
deadname ou pas (est-ce qu'il y a un équivalent français à ce terme d'ailleurs ?)
Morinom comme indiqué dans la brève (mais je n'étais pas sûr d'avoir bien compris le contenu des parenthèses, ne connaissant pas ce mot avant.)
Merci, je n'avais pas compris qu'il s'agissait de la traduction
Le
23/02/2024 à
08h
49
C'est un sujet difficile, tellement difficile que j'ai hésité à commenter avant d'exprimer une quelconque opinion, car nous vivons aujourd'hui dans un monde sans nuance, où, lorsqu'on s'exprime, être pour quelque chose signifie forcément être contre son opposé et inversement. C'est particulièrement vrai sur les réseaux sociaux.
Bref, Wikipédia est une encyclopédie. En tant que tel, les pages relatives aux personnes sont en très très grande partie des pages biographiques. Au delà du débat sur le deadname ou pas (est-ce qu'il y a un équivalent français à ce terme d'ailleurs ?), la question soulevée est "faut-il mettre des informations non pertinentes" ?
Je vais prendre l'exemple de la page française de Chelsea Manning sur Wikipédia. Si on ne prend rien que le premier paragraphe de la section intitulé "petite enfance", la seule information véritablement pertinente à mes yeux, c'est le travail du père, qui a pu influencer Chelsea dans le choix de sa carrière. Le reste est inutile. Et pourtant, le reste y est !
Pour ma part, je n'en ai tellement que faire que j'avais même oublié que Chelsea était transgenre !
Maintenant, si on revient à un niveau un peu plus général, ce qui me gène, c'est cette tendance à vouloir faire oublier le passé jusqu'à vouloir nier qu'il existe. Une personne transgenre est une personne née homme (femme) qui est devenue femme(homme). Ce n'est quand même pas rien comme "événement" dans la vie de cette personne. Mais aujourd'hui, le simple fait de dire (ou en l'occurrence, écrire) cela relève pour certains de transphobie ! Quand bien même cela ne serait que l'expression simple de faits sans aucune aversion, animosité ou tout ce que vous voulez à cet égard.
Je pense aussi que le débat sur Wikipédia est un débat biaisé dès le départ. Les personnes qui ont une page sur la célèbre encyclopédie sont des personnages publics. Prendre le cas de personnes comme les soeurs Wachowski, connues bien avant leur transition, c'est truquer le jeu. Elles ont peut-être changé de sexe, cela n'empêchera pas de voir à la fin du générique des 3 premiers Matrix qu'ils ont été réalisés par les frères Wachowski ! Et surtout, cela n'est en rien représentatif des combats que peuvent mener au quotidien des personnes transgenres anonymes (par opposition aux personnalités publiques).
Pour finir, je dirai juste que l'idée du Wikipédia anglophone me parait être la plus pragmatique.
La meilleure arme contre le piratage, reste une offre légale décente.
Pour la musique, je pense pouvoir dire qu'on est pas mal. Les différents services de streaming propose un catalogue plus ou moins complet.
Pour la vidéo, c'est la catastrophe. Tant que les catalogues seront aussi fracturés entre les Disney+, Netflix, Amazone Prime, Canal+, CBO et j'en passe, le piratage a de beaux jours devant lui.
A noter également le paradoxe de la personne qui achète un film légalement (en BlueRay ou DVD) : - se tape les annonces anti-piratage (alors que le support est acheté légalement) - se tape les bandes annonces (alors qu'il veut juste voir le film) (et parfois, on ne peut pas les passer) - se tape les animations du menu (alors qu'il veut juste voir le film) - bilan : temps pour lancer le film : de 1 à 10min
Paradoxe de celui qui pirate : - double clic sur film - visionne le film. - bilan : temps pour lancer le film : 1s
je pose la question aussi pour la culture. Donc si j'ai bien compris , l’intérêt du nosql est purement 'hardware' , pour pallier aux limitation technique. Il n'y a aucun intérêt coté code, que ce soit en terme de simplicité ou de maintenance?
De mon point de vue, effectivement, il n'y a guère d'intérêt d'un point de vue code ou maintenance. Cela sera même plus compliqué dans les deux cas.
Le
21/02/2024 à
13h
39
Je viens de lire la fiche wikipédia du nosql. Il y a t il un intérêt en dehors de la scabilité sur quelques maxi site par rapport a du relationnel ?
En toute honnêteté, si quand tu te poses la question, tu n'es pas certains de savoir quoi choisir (entre un SGBD relationnel et du NoSQL), c'est très certainement que le choix du NoSQL n'est pas le bon.
A moins d'avoir des contraintes vraiment forte comme la scalabilité, c'est en effet inutile la plupart du temps. Le NoSQL doit être choisi lorsqu'on a des contraintes qui nous l'imposent (c'est vrai pour le NoSQL, mais un peu pour tout en fait).
Le
21/02/2024 à
08h
23
Oui clairement la tendance depuis quelques temps est plus le NoSQL.
Les PostgreSQL qu'on fait pop dans mon expérience, c'est plus par prérequis éditeur historique qu'autre chose. Oracle DB j'en parle pas, c'est juste à cause de vendor lock.
Oui clairement la tendance depuis quelques temps est plus le NoSQL.
Je ressens plutôt le contraire. Il y a eu une grosse mouvant NoSQL il y a quelques années. Les gens se sont aperçus qu'utiliser une techno parce que c'est la techno du moment est une mauvaise idée sans avoir de réel prérequis.
Surtout que les SGBD d'aujourd'hui supporte très bien le mélange données structurées / non structurées, avec, notamment les supports JSON et/ou XML.
Postgresql est un très bon SGBD, bien meilleur que MySQL/MariaDB, dans le domaine du libre. Il supporte mieux les standards (même si MariaDB s'est amélioré ces dernières années), est véritablement ACID (ce qui n'est pas tout à fait le cas de MySQL/MariaDB), est bien plus performant sur des requêtes complexes, et là où MariaDB/MySQL commence à se vautrer dans des environnements concurrentiels (= beaucoup de requêtes simultanées)
MariaBD/MySQL, c'est bon pour du CRUD (ou les blogs Wordpress ^^)
[edit] J'ai corrigé la partie sur le SGBD qui commence à se vautrer dans des environnements concurrentiels. La phrase initiale laissait à penser que c'était Postgresql qui se vautrait, alors que pas du tout, c'est MariaDB/MySQL.
Bien jouer pour les forces de l'ordre. Cela ne doit vraiment pas être évident de démanteler un tel réseau.
Numerama relève qu'à la manière dont Lockbit exposait ses victimes sur sa page d'accueil, les autorités ont « décidé d’afficher les hackers, les arrestations, les mandats d’arrêts, l’ampleur des dégâts causés au programme du groupe, ainsi que les saisies d’argent » sur le site saisi (cf la capture d'écran illustrant ce brief).
J'ai un peu plus de mal avec ça, surtout provenant des autorités. Je sais qu'on n'est pas en France, mais cela veut dire que la police juge les personnes arrêtées comme étant coupable, avant même leur procès. Je ne suis pas certains que cela soit sain dans une démocratie, que le pouvoir exécutif s'octroie un pouvoir relevant du judiciaire.
13 ans suffiront pour TikTok si j'ai bien compris.
Ouais enfin bon, tu as compris l'idée ^^
[edit] on pourait même abaisser la durée de quelques années, en partant du principe qu'il est peu probable qu'un gamin de 3 ans puisse ouvrir tout seul un compte ;)
Le
20/02/2024 à
16h
52
Ce qui est intéressant, c'est que l'on va voir comment se positionne la Commission sur les moyens conformes au RGPD pour vérifier l'âge d'un utilisateur. J'attends avec impatience.
Attendre 18 ans après la création d'un compte pour pouvoir l'utiliser. Ca doit pouvoir se faire ^^
Sinon, presque d'accord avec ton bingo. Pas d'accord avec le 1. Ce n'est pas la responsabilité de chacun, mais de tous
Je crois que pour le coup tu fais un peu trop de cas de la semantique ici : le même tableau en anglais mentionne « Security is everyone’s responsibility » qui à ma connaissance est le mantra consacré pour signifier que tout le monde est partie prenante quand il s’agit de sécurité.
Et tu as raison ! J'ai eu une réponse du CERN. Non, ce n'est pas D1.
Dans ce cas, je me rabats aussi sur C1, bien que la formulation française me semble trop individualiste. Avec la formulation anglaise, effectivement, je n'ai pas de doute.
Le pouvoir des mots et leur nuance...
Le
18/02/2024 à
13h
24
Après, ça peut faire l'objet d'une visite intéressante. Donc bon ^^
Pour l'avoir faite l'année dernière, la visite du CERN c'est vraiment intéressant et bien expliqué.
Merci pour ce retour. Bon clairement ça le coûtera bien plus cher en transport que pour le repas !
Le
18/02/2024 à
13h
23
J'ai hésité aussi pour la 1. Mais bon, "plus sûr", oui, mais vraiment pas beaucoup plus…
Pas beaucoup plus, je te l'accorde, mais un quand même :)
Ça permet d'éviter les attaques qui scanent le Web à la recherche du port 22, et les scan de port sont plus ou moins détectable.
Mais ce n'est pas une protection absolue, on est bien d'accord la dessus
Le
18/02/2024 à
12h
41
Je me suis dis la même chose. Et puis bon, qui ne tente rien n'a rien :)
Après, ça peut faire l'objet d'une visite intéressante. Donc bon ^^
Sinon, presque d'accord avec ton bingo. Pas d'accord avec le 1. Ce n'est pas la responsabilité de chacun, mais de tous. Du coup, j'ai mis D1 pour le remplacer (un serveur SSH sur port 2222/TCP est plus sûr).
En fait, le plus important dans cette histoire c'est que c'est vraisemblable et qu'il faut faire attention à garder le contrôle d'une IA et de lui donner des limites fortes.
Vous prenez la R&D de la défense pour des gogols ? Les innovations de ce type se font progressivement. Par exemple, en Ukraine, une nouvelle génération de drones a vu le jour : ils utilisent de l'IA pour faire de la reconnaissance de cible. En cas de perte de liaison avec l'opérateur (due souvent à l'EW russe), le drone peut éventuellement frapper une cible seul. Mais ça va avec des limites dures : - durée "d'indépendance" limitée dans le temps - zone de frappe limitée dans l'espace (une zone où on est sûr de ne taper que des ennemis)
Ça rend l'outil non susceptible d'un friendly fire, contrairement à une arme très largement utilisée dans les guerres totales, qui ne différencie absolument pas ses victimes et peut continuer à tuer des années voire des décennies après avoir été mise en place : la mine.
Vous pouvez être à peu près sûrs que l'innovation poursuivra de cette manière plutôt qu'en mode "on a lâché en pleine nature une IA armée faite à l'arrache avec des objectifs plus que flous". Ça, c'est un bon synopsis de film en revanche.
Tu sais que tu réagis à des propos de Fred42 et non les miens ?
Vous prenez la R&D de la défense pour des gogols ?
La R&D non. Ceux qui décident oui.
Tu prends d'ailleurs l'exemple des mines antipersonnelles, qui est malheureusement parfait pour ça. Je vois deux possibilités : - ou bien elles ont été posées, en étant incapable d'imaginer les conséquences sur le long terme (ce qui soulèverait une certaine incompétence) - ou bien elles ont été posées sciemment, en sachant le risque pour les populations sur le long terme (ce qui soulèverait un manque profond d'éthique, mais l'éthique ne fait pas gagner une guerre)
Dans les 2 cas, c'est très inquiétant, et la décision fut prise de les utiliser.
Ça rend l'outil non susceptible d'un friendly fire
Cela limite les risques, sans les empêcher. Et cela ne dit rien pour les populations civiles environnantes.
Vous pouvez être à peu près sûrs que l'innovation poursuivra de cette manière plutôt qu'en mode "on a lâché en pleine nature une IA armée faite à l'arrache avec des objectifs plus que flous". Ça, c'est un bon synopsis de film en revanche.
Autre approche. Les gars, on peut envoyer une armée de drône faire le boulot de nos soldats à la place. Il y a certes des risques de pertes civiles, mais ça va permettre de faire une guerre "éclair", qui va nous coûter 500 millions de $ avec 0 perte dans nos rangs. Ou sinon on envoie nos soldats, on va avoir une centaine de morts par an, et ça va nous couter 10 milliards chaque année et on estime que cela va prendre 5 ans. On choisi quoi ?
On ne peut malheureusement être sûr de rien, tant nous ne sommes pas dans la tête de nos dirigeants et qu'ils ont leur critère à eux
Le
17/02/2024 à
12h
08
On est pile dans le thème de l'édito d'hier. C'est un cas où c'est compliqué de vérifier. Tu as très bien expliqué pourquoi.
En fait, le plus important dans cette histoire c'est que c'est vraisemblable et qu'il faut faire attention à garder le contrôle d'une IA et de lui donner des limites fortes.
Par exemple, ici, lui apprendre qu'une mission peut changer et que ça fait partie des règles. Qu'il ne faut faire aucune action dans le but d’empêcher l'arrivée du contre-ordre.
Et ça doit nous rendre très prudents dans l'utilisation de l'IA dans les véhicules autonomes qui peuvent être des machines à tuer.
HS/poing dev : Vos 2 avatars, pseudos et horodatages de commentaires sont centrés au lieu d'être à gauche. Qui a cassé le site ? (Firefox ESR ici si ça joue et qu'un dev passe par là) Édit : pas de soucis pour mon commentaire.
En fait, le plus important dans cette histoire c'est que c'est vraisemblable et qu'il faut faire attention à garder le contrôle d'une IA et de lui donner des limites fortes.
Tout à fait. Et faire attention à ce qui est évident/implicite pour un être humain,qui ne le sera pas pour la machine. C'est pour ça aussi que c'est difficile, car il faut être explicite et exhaustif sur les opérations interdites. Autant dire que c'est quasi-impossible.
Et ça doit nous rendre très prudents dans l'utilisation de l'IA dans les véhicules autonomes qui peuvent être des machines à tuer.
Aussi. Il y a d'ailleurs eu des soucis au début, avec des voitures qui avaient des comportements sûr en soit, mais en ayant un comportement qu'un conducteur humain n'aurait pas. Ce n'est pas un souci en soi pour les passagers de la voiture, mais pour les voitures environnantes, où le comportement imprévisible empêchait parfois l'anticipation.
Par exemple, accélérer et déboiter pour éviter un accident.
HS/poing dev : Vos 2 avatars, pseudos et horodatages de commentaires sont centrés au lieu d'être à gauche. Qui a cassé le site ? (Firefox ESR ici si ça joue et qu'un dev passe par là)
J'ai payé les dev pour ça non, en fait, j'en sais rien. Un petit bogue.
[edit] Mon commentaire est normal cette fois-ci
[edit bis] J'ai trouvé l'origine du bogue. C'est ma faute. Mon commentaire était mal formé.
Le
17/02/2024 à
09h
40
Ça n'a pas l'air d'être une info super fiable, et ça montre surtout que ce genre de système ne se développe pas à l'arrache sans test poussé et spécifications précises (on évitera de laisser ça à des startups). Il y a plein d'exemples d'IA qui font n'importe quoi (comme celle qui devait jouer à un jeu et ne pas perdre et avait trouvé comme solution de mettre le jeu en pause) mais toutes ont toujours été très loin d'une mise en production voire d'un processus de conception normal (i.e. on joue avec des IA pour voir ce qu'elles font).
Je suis remonté à la source à l'origine de cela : https://www.aerosociety.com/news/highlights-from-the-raes-future-combat-air-space-capabilities-summit/ (section "AI – is Skynet here already?").
Alors oui, il y a eu un démenti sur le sujet, de la part de l'armée et du colonel Hamilton (le speaker à l'origine de l'info).
Maintenant, et sans virer dans le conspirationnisme, je vois mal une armée, quelle qu'elle soit, avouer faire des simulations et annoncer officiellement des résultats aussi... surprenants. On est donc dans la situation suivante : - tests n'ont pas eu lieu => probable - les tests ont eu lieu, mais sont niés => probable - les tests ont eu lieu et sont officialisés => très peu probable
On est donc dans une situation où il me parait délicat de croire de manière fiable le démenti.
Il faudrait avoir une vidéo de l'intervention pour se faire une idée précise. Mais les détails donnés, les formulations rapportées me font pencher pour une expérience réelle plutôt que fictive ou de pensée.
Et j'avoue que quand je lis ceci "He clarifies that the USAF has not tested any weaponised AI in this way (real or simulated)", j'ai sérieusement du mal à le croire.
Si on rajoute qu'il s'agit de l'armée américaine, pays plus ou moins habitué à propager de fausses informations volontairement quand il en va de leurs intérêts (par exemple, les armes de destructions massives pour justifier la guerre en Irak).
Pour terminer, j'avais vu cette information initialement dans un article sur les défis des IA, et notamment les stratégies surprenantes qu'une IA pouvait mettre en oeuvre (et le coup de la pause pour le jeu était sans doute cité car il me parle !). Cette stratégie "inhabituelle" était tout à fait du même acabit que d'autres dans d'autres domaines.
Le
16/02/2024 à
15h
53
C'est une vraie histoire ? Si oui, as-tu une source ?
En tout cas, je n'envisageais pas une IA qui commande directement des armes ou des hommes, mais qui aidait à la décision.
C'est malheureusement une vraie histoire. Les simulations n'étaient que des simulations numériques (heureusement !), mais le résultat était là.
Je vais essayer de retrouver la source (j'avais chercher rapidement pour mon précédant commentaire, sans retrouver).
Quant aux décisions que pourraient prendre une IA en matière militaire, seraient-elles meilleures ou pires que celles que pourrait prendre Trump ? Vaut-il mieux une IA ou une CN (Connerie Naturelle) ?
Disons qu'une IA peut avoir des réactions très... inattendue.
J'ai en tête une IA militaire avait un objectif (comme détruire l'ennemi) et qui pouvait recevoir des consignes d'un centre de contrôle (comme l'annulation de la mission).
L'IA, afin de mener au mieux sa mission, avait tendance à détruire le centre de contrôle pour ne pas recevoir un ordre qui l'empêcherait de remplir son objectif.
Je doute que Trump (ou n'importe qu'elle autre être humain, aussi imprévisible soit-il) prenne ce genre de décision
Je comprends. Et envoyer un mail/sms à des personnes parce qu'ils ont croyances supposés, c'est légal?
Si tu veux dire mail/sms politique en fonction de la croyance religieuse, cela ne le sera très certainement pas (sauf à avoir le consentement explicite des personnes concernées).
Je dis certainement car à défaut d'avoir toutes les informations sur le traitement en lui-même, difficile d'être catégorique.
Le
15/02/2024 à
09h
05
Je crois qu'en France, il est interdit de ficher la religion, l’ethnie.
Non, ce n'est pas interdit, c'est simplement extrêmement encadré. De plus, ces données sont des données sensibles au sens RGPD du terme.
Notamment, si la personne donne son consentement (au sens RGPD toujours), alors le responsable de traitement est autorisé à traiter ces données sensibles.
Un organisme politique (religieux) à le droit de disposer d'informations politiques (religieux) vis-à-vis de ses adhérents. Mais un organisme religieux n'a pas le droit de traiter d'informations politiques et inversement.
Il y a encore d'autres cas, mais qui ne me semblent pas applicable dans le cas présent.
Après, il y a fichage et fichage : - le fait d'avoir une information (= un champ spécifique dans un formulaire / base de données) portant sur la religion ou les opinions politiques est interdit (sauf dans certains cas comme ceux mentionnés ci-dessus) - le fait d'être dans une liste peut constituer une information en tant que telle, sans forcément avoir une information spécifique dans un formulaire. Par exemple, le fait d'être membre de l’Union des étudiants juifs de France (pour reprendre l'exemple de la brève) est une information en soit.
Cela me semble si peu.... Quand on voit l'argent dépensé pour des logiciels comme Louvois (plus de 400 millions, sans compter les coûts de son remplacement), le programme SIRHEN (400 millions dans l'éducation nationale), et j'en passe, parfois... pour rien (car abandonné / remplacé, cas des 2 exemples suscités), je ne peux que m'étonner devant la faiblesse de l'enveloppe proposée pour tout un ensemble de projets.
Alors, sans me prononcer sur la position d'Ulule, Marie Trintignant ne semble pas avoir été la seule victime de Cantat. Il lui est reproché d'avoir régulièrement battu et provoqué le suicide d'une autre de ses compagnes, Krisztina Rády, et ce en 2010, alors que Cantat est en liberté conditionnelle suite au meurtre de Marie Trintignant. Les faits n'auraient pas donné lieu à des poursuites judiciaires, mais de là à dire qu'il n'a rien commis depuis, il y a un pas.
Edit : si, les faits ont donné lieu à des poursuites, my bad. Selon Wikipedia : Le 6 juillet 2018, la justice annonce que la plainte déposée contre Bertrand Cantat par l'association féministe Femme et libre concernant le suicide de Krisztina Rády est classée sans suite. La procureure de la République de Bordeaux déclare que « les investigations menées n’ont pas permis de caractériser que le suicide de Krisztina Rády était en relation avec des violences physiques et psychologiques commises sur elle par Bertrand Cantat »
alors que Cantat est en liberté conditionnelle suite au meurtre de Marie Trintignant.
Attention quand même. Un meurtre appelle une volonté de tuer, ce qui n'est pas ce que les juges ont retenu. En France, sa condamnation a été assimilée par des magistrats à « violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner ». Il ne s'agit donc pas d'un meurtre juridiquement parlant.
On est d'accord que cela n'enlève en rien le caractère tragique de ce qui s'est passé, c'est juste pour éviter la diffamation sur le mésusage d'un mot.
« Je pense que tu n'as pas compris son propos. L'inclusion inclus ce qui est explicitement inclus, et de fait, se retrouve à exclure par omission ce qui n'est pas explicitement inclus. »
C’est du Raffarin/20, ce degré de tarabiscotage pour donner aux mots le sens exactement contraire du leur, là ! Tellement que ça ne mérite aucun commentaire, en fait…
« L'usage du point milieu par exemple, est inclusif pour les femmes, mais exclusif par omission pour les non-binaires ou les transgenres par exemple. »
La blague du lundi ? Alors que ce sont justement les personnes trans (on ne dit pas « les transgenres » : c’est un adjectif, pas un nom) et NB qui l’utilisent majoritairement, et en particulier pour elles-mêmes ?!
J’ai la vague impression que tu ne connais pas ton sujet, mais que tu veux malgré tout donner ton avis dessus. Pas de chance, car pour cette fois, t’as manqué la plaque.
C’est du Raffarin/20, ce degré de tarabiscotage pour donner aux mots le sens exactement contraire du leur, là ! Tellement que ça ne mérite aucun commentaire, en fait…
Si aller dans la nuance et le sens profond des mots c'est du tarabiscotage...
? Alors que ce sont justement les personnes trans (on ne dit pas « les transgenres » : c’est un adjectif, pas un nom)
On s'en fou de mon avis. Et du tiens aussi au passage. Je réagissais juste sur ce qui me semblait être la mauvaise compréhension du commentaire de SebGF (ce qui a d'ailleurs été confirmé par lui).
Maintenant, tu n'es pas obligé d'être agressif. Si tu n'es pas capable de répondre à un commentaire sans attaquer ton interlocuteur, il vaudrait mieux que tu suives le conseil que tu n'as pas suivi jusqu'à présent : "ça ne mérite aucun commentaire, en fait…"
Le
12/02/2024 à
11h
20
Et avec ce raisonnement, l'accord au masculin, décrété comme neutre, serait la bonne formule ? Vous avez lu l'article du Journal CNRS en question ?
Pour donner mon petit avis personnel qui ne vaut ce qu'il vaut, je comprends surtout que pour soutenir que le masculin est soit-disant neutre, il faut être surtout arcbouté sur une orthographe désuète qui a eu cours depuis la Renaissance jusqu'au XXe Siècle avec notamment la création d'institutions comme l'Académie française (qui aurait dû être dissoute après la fin des privilèges de l'aristocratie en France).
Je n'ai pas parlé d'accord au masculin en tant que neutre, mais de tournures neutres.
Le
12/02/2024 à
10h
48
« Par définition, l'inclusion exclu ce qui n'est pas inclus. »
Heu… C’est un contre-sens total, là. Car c’est en réalité tout le contraire : l’inclusion (et même l’inclusivité), c’est justement pour inclure les catégories qui étaient précisément exclues jusque-là par la société, en particulier les minorités de genre (y compris les personnes transgenre et NB), d’orientations sexuelles (homo, bi-pan…), ethniques (je ne parlerai pas de « races », terme qui n’a aucune réalité biologique chez les humains), etc.
Au contraire, tu as des mouvements comme les TERF (féministes radicales excluant les femmes transgenres, la plus célèbre d’entre elles étant JK Rolling…) qui, eux, sont bel et bien des mouvements promouvant l’exclusion de certaines personnes. De fait, ce ne sont pas des mouvements inclusifs et ce serait un non-sens que de les désigner comme tels.
Heu… C’est un contre-sens total, là.
Je pense que tu n'as pas compris son propos. L'inclusion inclus ce qui est explicitement inclus, et de fait, se retrouve à exclure par omission ce qui n'est pas explicitement inclus.
L'usage du point milieu par exemple, est inclusif pour les femmes, mais exclusif par omission pour les non-binaires ou les transgenres par exemple.
D'où ma préférence, comme SebGF, aux tournures neutres plutôt qu'inclusives.
Exemple : tu vas chez le réparateur. Il peut copier ton disque, il n'en fera rien. Il peut t'installer un nouveau disque et garder l'ancien, il n'en fera rien non plus. Enfin, quand je dis rien, je veux dire des données. Le disque il peut tout à fait le formater et le réutiliser derrière !
C'est peut être la raison de la décision, j'avoue sinon ne pas comprendre. Evidement que tomber sous le coup d'une loi avec un pallier 7.5Mrd si tu n'en fait que 5 est un préjudice, étrange de devoir se justifier la dessus. Mais c'est Tiktok, je ne vais pas les plaindre, n'empeche que c'est étrange
Disons que le CA réalisé sur le continent européen, c'est un peu comme les chiffres des manifestants par la police vs les syndicats. Il y a toujours un facteur x3 à x10 d'écart entre ce qu'annonce Tiktok et ce que calcule l'Europe...
Pour le coup, en écrivant mon message, j'ai pensé pareil sur le Cloud. Mais j'ai vérifié car pris d'un doute.
Azure Service, avant de devenir Azure, est bien né sous la direction de Ballmer (qui a quitté ses fonctions en 2014, ça ne fait que dix ans en fait). Mais c'était Nadella qui était derrière cela dit (ex leader des filières Cloud et Enterprise de Microsoft).
Par contre Nadella a apporté une forte orientation vers l'open source (VSCode, DotNet, investissement comme Platinum Partner de la Linux Foundation, etc), le service, la diversification, l'expansion par l'acquisition (finalisation de celle de Nokia initiée sous Ballmer, Mojang, etc), etc. Et plus récemment, l'investissement massif dans l'IA alors que Transformer vient de Google, un comble.
Alors, je précise ma pensée sur le cloud Azure. Oui Azure a été lancé sous l'ère Ballmer, mais concernait quasiment exclusivement des produits Microsoft. Aujourd'hui, Azure est beaucoup plus ouvert, et j'avais vu, je ne sais plus où, que l'OS le plus installé sous Azure était Linux ^^ (chose impensable sous Ballmer),alors qu'on n'avait que des VM windows au début.
Satya Nadella a vraiment un esprit tourné vers l'avenir quand son prédécesseur était tourné vers le passé.
Le
09/02/2024 à
20h
07
Ca démontre surtout la grosse différence entre l'ère Ballmer et l'ère Nadella.
Tout à fait. Heureusement que ce n'est plus Ballmer car Microsoft aurait loupé plusieurs gros virages, comme le cloud ou WSL.
2773 commentaires
L’Europe se penche sur l’arrêt des web apps dans iOS 17.4
28/02/2024
Le 28/02/2024 à 18h 23
Contexte de base : tu es un opérateur réseau, et pour des raisons de sécurité, toutes les IP de tes clients sont en IPv6, chacune munie d'une adresse IP publique.
Pour des raisons d'interopérabilité, compatibilité, (rajouter toute mention utile comme inutile), on t'impose de supporter l'IPv4, avec les mêmes "droits" ou "fonctionnalités". Sauf que voilà, ton architecture a été conçue autour de l'IPv6, pour profiter pleinement de toutes les possibilités offertes. En devant supporter l'IPv4, tu es :
1) obligé de mettre à jour toute une partie de ton infra
2) pour proposer les mêmes "droits" et "fonctionalités" quel que soit le protocole utilisé, tu décides de retirer les adresses IPv6 publiques (car tu ne peux pas fournir une IPv4 publique à tout le monde pour cause de pénurie), et tu vas donc restreindre les possibilités d'auto-hébergement (en même temps, ça concerne tellement peu de monde que ce n'est pas grave).
D'un point de vue du néophyte, ben c'est facile, l'IPv4 et l'IPv6 sont deux protocoles réseaux, je ne vois pas le problème.
D'un point de vue du connaisseur, c'est loin d'être aussi évident que ça car il voit toutes les implications que cela entraine. Le NAT n'a rien à voir entre l'IPv4 et l'IPv6. Il n'y a plus le souci de pénurie d'adresse, la gestion des MTU est différente, etc.
Le 28/02/2024 à 15h 44
Si j'ai bien compris :
- la question ne se pose pas en dehors du territoire européen, car il ne sera pas possible d'utiliser un autre moteur de rendu (cela sera obligatoirement WebKit)
- je pense que le problème que rencontre Apple, c'est que le moteur de rendu doit faire partie intégrante du coeur de son système d'exploitation (un peu comme le composant WebView en C#). Autrement dit : proposer un moteur alternatif revient à autoriser du code externe au coeur même de l'OS. Ce que refuse Apple d'un point de vue sécurité (et ça, je le comprends). L'autre solution serait de modifier le coeur de l'OS pour que le moteur de rendu ne soit plus au coeur du système. Ce qui nécessite une profonde réécriture de certaines parties, et le travail à accomplir pour cela est bien trop important par rapport à ce qui est demandé. Il est donc plus simple (et moins coûteux) de retirer une fonctionnalité afin de se conformer à la réglementation.
Bien évidemment, je peux me tromper, c'est juste comme ça que j'ai interprété leur communication (et en 30 ans de dev, je sais que ce qui semble parfois simple est en réalité complexe techniquement et inversement !)
Ca existe : ça s'appelle Android (oki oki, je sors :p)
Le 28/02/2024 à 14h 57
Le 28/02/2024 à 14h 53
position dominanteposition de contrôleur d'accès ne pipe le jeu en imposant des conditions inéquitables (je simplifie, mais je ne suis pas très loin non plus).En retirant les PWA, tout le monde est mis à la même enseigne. Apple n'a pas plus d'avantage que les autres.
C'est "juste" les utilisateurs qui perdent une fonctionnalité. Une fonctionnalité non indispensable / non essentielle (et peu utilisée d'après Apple).
Le 28/02/2024 à 11h 43
Au delà des aspects techniques, il peut être intéressant de s'interroger sur le "droit de regard" que peut avoir une institution comme l'Europe sur les fonctionnalités proposées.De nombreux services s'arrêtent, pour de multiples raisons (fermeture de la société, pas rentable, etc.). On l'a vu ces dernières années, les opérateurs qui se lancent dans la domotique et qui arrêtent par exemple. Sony qui a vendu explicitement sa PS3 avec l'option OtherOS qui a ensuite été annulé unilatéralement, etc. Je n'ai pas souvenir que dans ces cas là, que la commission européenne soit intervenue.
Je ne dis pas ça pour défendre Apple (j'aime pas leurs produits et ne les utilise pas :p). Je m'étonne juste que parce que c'est Apple qui arrête un service, on se penche sur son cas (surtout pour un service pas indispensable). Non parce que bon, une personne qui a équipé sa maison avec Orange se retrouve avec plein d'objets rendus inutilisables à cause de l'arrêt du service, cela n'a pas vraiment ému la commission européenne...
A quel point la commission européenne peut-elle obliger une entreprise à faire évoluer un produit plutôt que de l'arrêter ? Que l'Europe puisse obliger une entreprise à se mettre en conformité avec la réglementation, c'est normal. Mais cette mise en conformité ne passe pas forcément par une évolution, cela peut être un arrêt du service.
Vous avez 4h xD
Else, une application pour aider les familles à gérer le temps d’écran des enfants
20/02/2024
Le 28/02/2024 à 10h 33
Jusque là, on est d'accord.
D'accord, donc, ton objectif, c'est la protection des enfants contre les contenus (style pornographie), et non pas contre le temps d'écran (sujet de la brève). Première incompréhension.
A ce filtrage de contenu, on peut ajouter des plages horaires d'accès.
Oui, c'est techniquement possible. Aujourd'hui, et dans la mesure où tu parles d'accès mobile, c'est une application sur le téléphone qui est en charge de cela. Rien à voir avec l'opérateur.
Donc ça, j'avais bien compris. Mais c'est exactement le même problème (d'un point de vue technique j'entends) que pour les sites pornographiques : savoir si la personne est mineure ou non.
De plus, et comme je l'ai déjà souligné, il faut :
- catégoriser les sites pour savoir lesquels sont soumis à ce potentiel blocage
- définir précisément une catégorie (pour reprendre l'exemple des sites pornographiques qui a longuement été débattu ces derniers mois voire mêmes ces dernières années, les sites de réseaux sociaux peuvent, en fonction de la définition donnée, entrer ou non dans la catégorie de site pornographique !)
- une collaboration de chacun des sites (j'insiste sur le chacun), donc une coopération à grande échelle.
Je pense que tu as quelques lacunes sur la manière dont fonctionne les réseaux. Derrière une adresse IP, tu peux avoir plusieurs terminaux (foyer, entreprise) voire même des milliers ou des millions de terminaux (cas des grosses entreprises ou des VPN). Tu ne peux donc pas te servir de l'adresse IP et d'un reverse DNS (pour reprendre ta proposition) afin de véhiculer une information sur l'âge de la personne qui consulte un site.
Sans compter que les opérateurs partagent parfois les adresses IP (en IPv4) entre plusieurs abonnés (donc plusieurs foyer).
Les opérateurs mobiles uses et abuse du NAT. Donc oui, je persiste : l'adresse IP assignée par ton opérateur à ton terminal est bien plus souvent une adresse IP d'un réseau local, et non une adresse IP publique (je ne dis pas que cela n'existe pas, mais je n'ai jamais vu le cas jusqu'à présent). Par exemple, sur mon téléphone, l'adresse IP fournie par mon opérateur lorsqu'il utilise les données mobiles est 192.0.0.2 (c'est une adresse qui appartient à un usage réservé dont la portée se limite à un réseau privé).
Enfin une proposition concrète ! Merci. L'idée de la plage est intéressante.
Pour moi, 464xlat est un mécanisme permettant de faire une transition entre un réseau IPv6 et un réseau IPv4. C'est un mécanisme qui nécessite en plus des modifications au sein même du système d'exploitation. Je ne dis pas que la mise en place d'un tel mécanisme n'est pas possible (les communications IPv4 IPv6 dépassent un peu mes compétences ^^) mais qu'elle est très lourde (après, c'est une lourdeur qui serait gérée par les box donc les opérateurs). Et c'est un peu détourner ce protocole de son usage initial !
Mais quoi qu'il en soit, et au delà des considérations réseaux techniques, la mise en place de ce que tu proposes signifie qu'un des parents doit configurer la box, pour signaler que tel équipement est utilisé par un mineur. Donc on en revient toujours au même problème : l'intervention des parents. La plupart ne le font pas, et donc ajouter une possibilité nécessitant une intervention de leur part ne changera rien en pratique.
---
Si je résume : la brève parle de la gestion du temps d'écran, tu parles plus d'une solution pour la protection des mineurs vis-à-vis des contenus. Ce sont deux problèmes orthogonaux.
Maintenant que j'ai bien identifié le problème que tu essaies de résoudre, je comprends mieux ta proposition. Je la comprends, je ne dit pas que j'y adhère, car elle est pour moi inapplicable pour des raisons que j'ai déjà explicitées (notamment l'intervention nécessaire des parents et la coopération des sites concernés, sans parler de certains aspects techniques et juridiques).
Sans compter que tu fais une hypothèse assez forte, loin d'être toujours respectée : chaque utilisateur a son appareil, aucun n'est partagé.
C'est plutôt vrai pour les téléphones portables, beaucoup moins pour les tablettes, ordinateurs et TV connectés.
Le 27/02/2024 à 23h 14
Du coup, une application (bien faite, il va s'en dire) est, de mon point de vue, bien plus facile à mettre en oeuvre qu'un firewall et un DNS.
Je ne cherche pas à déformer tes propos (désolé si tu crois que c'est le cas). J'essai juste de comprendre ce que tu proposes, sans vraiment y arriver. Enfin, je comprends bien certaines choses, mais cela me semble tellement plus compliqué que ce qui existe déjà que je me dis que je loupe quelque chose.
Donc les blocages que tu proposes seraient au niveau du forfait, et aurait de plus un surcout (si je me réfère à ton commentaire précédent). Donc, au moment de la souscription d'un forfait, on aura le choix entre un forfait "simple" et un forfait "bridé" qui coutera plus cher. Si c'est bien ça, je ne vois pas comment cela peut marcher.
Si on déclare sur une box qu'un appareil est utilisé par un enfant, alors la box est capable de différentier un accès enfant d'un accès normal.
Je ne fais pas mine de ne pas comprendre. Je ne comprends vraiment pas. Parfois tu parles de forfait, parfois d'abonnement. Autrement dit, tes propos concernent parfois un abonnement mobile, parfois un abonnement internet fixe. Les deux sont très différents, et c'est difficile de s'y retrouver. Tu sembles proposer quelque chose de nouveau. Mais ce nouveau, pour les forfaits mobile, je le vois, pour les box non. Car ce que tu décris, c'est déjà faisable sur les box (ou en tout cas, chez certains opérateurs, je ne les connais pas tous).
Rien que cette phrase, si tu savais comme elle permet de mieux comprendre ce que tu dis ! C'est sans doute clair pour toi, mais personnellement, je ne suis pas devin ;) Donc merci pour cet éclaircissement.
Encore une fois, je ne cherche pas à te dénigrer. J'éprouve de grande difficulté à comprendre ce que tu veux mettre en place. L'éclaircissement du dessus va déjà me permettre de cerner un peu mieux tes propos.
Le reverse DNS n'est pas utilisable en l'état actuelle des choses :
- pour les mobiles : on n'a rarement une adresse IP publique, toujours du privée (en tout cas, c'est toujours ce que j'ai eu chez les opérateurs)
- pour les box : comme elles fournissent la connectivité à tout un foyer, impossible d'associer un caractère mineur ou non à une adresse IP.
Rajoute à cela :
- que les adresses IP sont, sauf à le demander explicitement quand c'est possible, changeantes, cela me parait fort délicat d'utiliser cela comme mécanisme
- que CHAQUE site devra faire des vérifications sur ses visiteurs. Autant dire que non, cela ne sera jamais mis en pratique, à moins d'avoir une réglementation a minima européenne qui viendrait obliger certaines catégories de sites à mettre en oeuvre ce type de protection (et il reste donc à définir les catégories de sites, à les définir précisément, etc.)
En bref, ton idée, sauf à ce que je ne l'ai pas comprise, n'est pas applicable du tout. Le fait qu'elle ne soit pas en place aujourd'hui ne veut pas dire que personne n'y a pensé. Cela veut surtout dire que c'est techniquement infaisable car demanderait une coordination à très grande échelle.
Je réitère ma question : comment ? Si on regarde la pile OSI, les opérateurs (avec le respect de ta définition) s'occupe des couches 1 à 4. Comment donc passer une information dans ces couches pour indiquer que l'utilisateur est un mineur ? Aujourd'hui, c'est impossible.
Il y a eu une tentative par le passé, un entête HTTP (dont je n'arrive pas à retrouver le nom), dont le fonctionnement était similaire à Do Not Track. Mais ça, cela nécessite une intervention au niveau du terminal. Et impossible de faire autrement : la grande majorité des flux étant chiffrée, il est impossible pour une box ou un opérateur de rajouter des entêtes (pour simplifier je ne considère que le protocole HTTP).
Source ? Quant à Netflix, cela reflète ton usage. Tu ne peux pas le généraliser ;)
C'est justement là dessus que je ne suis pas d'accord. Ou bien je n'ai vraiment pas compris ce que tu proposes, ou bien ce que tu proposes est encore plus complexe que les solutions déjà existantes. Je ne vois donc pas comment cela peut résoudre le problème.
Pour finir, j'ai une pas trop mauvaise connaissance de la pile réseau, des protocoles courants (HTTP, DNS, etc.) et je ne décortique pas tout en détail dans les commentaires, mais sincèrement, ce que j'ai compris de ta proposition n'est tout simplement pas possible technologiquement parlant. C'est pour cela que je parle d'agir au niveau du terminal, car c'est le seul endroit où on peut véritablement agir d'un point de vue technologique (et pour moi, une box opérateur, fait partie des terminaux, car la configuration se gère au niveau du foyer). Pour résumer :
- pour les forfaits mobiles : le seul moyen d'agir c'est sur le terminal (et cela existe déjà)
- pour les forfaits fixes : possibilité de gérer un filtrage au niveau de la box (cela existe déjà) et/ou au niveau du terminal (téléphone ou ordinateur) (et cela existe déjà aussi).
Sachant qu'une action sur les box permettra au mieux de gérer des plages d'accès, tandis qu'au niveau du terminal, on pourra véritablement gérer le temps d'écran en tant que tel. Les deux sont donc complémentaires.
Le 26/02/2024 à 22h 53
Donc ta solution c'est de bloquer les VPN ? Tant que les VPN ne seront pas déclarés illégaux, cela irait à l'encontre de la neutralité du Web.
Que proposes-tu comme moyen fiable ? C'est facile de dire "une fois que". Mais en pratique, tu fais comment ?
Idem, comment fais-tu ?
D'accord, donc quand tu dis "côté opérateur", tu veux dire "au niveau de la box" ? Donc ce n'est pas au niveau de la connexion, mais au niveau du matériel ? Et si le gamin se connecte sur le wifi d'un copain, à l'école, au macdo ? Tu penses que le filtrage pourra se faire autrement que via le terminal ?
Ce qu'il ne faut pas lire... Non, temps d'écran et temps d'accès internet ne sont pas équivalent. Ton terminal peut même utiliser internet sans que tu ne sois devant (par exemple, les MAJ). Tu peux télécharger une vidéo sur Netflix en quelques secondes, et la visionner ensuite pendant des heurs. Le temps d'écran ne peut être mesuré que sur le terminal.
Non. Il existe des alternatives. L'installation d'une application par exemple (comme celle dont il est question dans la brève.
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Ce qui me gène dans ta démarche, c'est que tu sembles proposer une solution technologique (alors qu'il en existe déjà) et que le véritable problème est plus du côté des parents et de leur laxisme. Une solution technologique, si elle n'est pas utilisée, ne sert à rien. C'est pourtant dans la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui.
Les "il suffit de" configurer / souscrire / gérer la tutelle, etc. c'est beau en théorie, mais en pratique, si ce n'est pas mis en place automatiquement et sans intervention des utilisateurs, cela ne servira strictement à rien car pas mis en place dans la grande majorité des cas.
Le 25/02/2024 à 22h 56
utilisation d'un VPN permettra de contourner tout dispositif mis en place côté opérateur.
D'abord, il faudrait identifier les personnes chez qui activer le service. Ensuite, cela irait à l'encontre de la neutralité du net.
Donc là, tu parles d'un mécanisme à mettre en place côté opérateur ET côté site. Autant dire que cela sera totalement inefficace. Et c'est sans compter que sur le mobile, les adresses IP fournies sont rarement des IP publiques.
C'est exactement la même problématique avec le blocage des sites pornographiques. On a bien vu la complexité de la situation, entre le respect à la vie privée et la mise en place d'une mesure efficace. Rien que pour la France, la CNIL et l'Arcom ont eu d'énormes difficultés à trouver un moyen technique dont on attend le résultat de l'expérimentation (et sans parler des aspects juridiques).
Notons également qu'une gestion côté opérateur s'appliquerait à tous les utilisateurs d'une même connexion. On oublie donc la connexion fixe (c'est pour ça que la coupure de la connexion internet n'a pas été retenue comme sanction dans le cadre de la HADOPI), et inapplicable techniquement sur le mobile (faute d'une adresse IP publique sur les terminaux).
Pour finir, rappelons qu'il s'agit du temps d'écran, pas du temps sur internet ou du blocage de certains sites uniquement. Ce n'est donc pas au niveau opérateur qu'il est le plus efficace d'intervenir, mais bien au niveau du terminal. Le temps d'écran peut inclure de la navigation sur internet (réseau sociaux, scroll infini, etc.) mais aussi des jeux, le visionnage de vidéo, etc. ne nécessitant pas obligatoirement une connexion internet.
Le 20/02/2024 à 16h 29
Le 20/02/2024 à 15h 55
What ? Else ! (dixit George)Le 20/02/2024 à 14h 00
Il faut faire attention à ce qui se cache derrière les études et la notion de l'impact des écrans.Si c'est l'impact du temps d'écran à strictement parlé, en éliminant toutes les autres facteurs, alors effectivement, les études ont montré une faible corrélation entre le temps et les troubles.
Par contre, si c'est le temps d'écran, en tenant compte les corrélations, comme le manque de sollicitation et d'interactions social dû au fait que les journées ne font que 24h et 2h d'écran / j c'est 2h d'interactions sociale en moins, alors là, les études ont montré une forte corrélation entre le temps d'écran et leur impact. C'est d'ailleurs le point que dénonce certains auteur comme Desmurget.
Sur Wikipédia, tensions autour de l’ancien nom des personnes trans
23/02/2024
Le 26/02/2024 à 19h 32
Par exemple, (et sans vouloir défendre Wikipédia, je ne fais qu'apporter leur point de vue histoire de rééquilibrer le débat), l'annulation des modifications par "un admin qui a ruiné les efforts" n'est pas aussi simple que cela. L'administrateur en question a donné la raison (Annulation de la modification de Taniki (d) Cette formulation est le fruit de jours de discussion : merci de bien vouloir lire la pdd et d'y faire vos propositions. et la page de discussion est assez fournie, avec des débats, des consensus qui ont mis plusieurs mois à aboutir (cf. Pronom "Il" avant sa transition ????). Qualifier l'annulation de la modification comme étant le zèle d'un modérateur me parait donc plus que léger et particulièrement partiale.
J'ai essayé de donner un maximum d'arguments. Je trouve dommage maintenant de ramener le débat non plus sur les idées, mais sur les personnes, et plus particulièrement sur ce qu'elles sont. Un débat, c'est une discussion autour d'un thème, qui amène à confronter et défendre des idées. Le ramener, non plus sur les idées, mais sur les personnes qui les expriment, ne peut que nuire au débat.
Je trouve ces propos offensants (réellement, ce n'est pas un troll ou une figure rhétorique).
D'une part, le débat est ouvert. Vous le fermez en le ramenant sur les personnes qui expriment des idées au lieu de continuer sur les idées elles-mêmes. Fermer le débat et venir qualifier cela de perte sèche de temps et d'énergie est donc profondément irrespectueux.
De plus, convaincre sous-entend que vous détenez la vérité et que les autres sont dans l'erreur. On en revient donc à une vision purement manichéenne, où tout avis divergeant est forcément mauvais (voire avec une volonté de nuire). Je trouve cela en pleine contradiction avec l'esprit d'ouverture dont vous vous défendez pourtant.
Je dois dire que je suis assez agréablement surpris de la teneur des commentaires sur Next. Sur un sujet aussi délicat, la grande majorité des commentaires reste constructifs et respectueux, alors qu'ils pourraient très vite partir en cacahuètes. Je pense qu'on a une réelle chance ici d'avoir une telle communauté.
Le 25/02/2024 à 17h 53
Je ne prétend pas parler pour Wikipédia, car je ne suis pas modérateur chez eux, mais j'ai été modérateur sur un site à fort trafic dans la communauté du développement.Alors non, les personnes ne sont pas bannies sur la base de la couleur de peau, de la religion, opinion politique, orientation sexuelle, etc... car, il ne faut pas l'oublier, même en tant que modérateur, on ne sait rien de la personne qui se trouve derrière.
C'est pourtant un des griefs souvent reproché (et pas que sur Wikipédia) d'une modération raciste / antisémite / homophobe / transphobe / sexiste / tout ce que vous voulez.
Pour rappel, la modération se base sur les dires d'une personne, ainsi qu'éventuellement son historique. Pour les cas complexes (comme ici), il y a souvent des échanges entre modérateurs pour savoir la conduite à tenir.
Je ne suis pas allé voir les débats sur Wikipédia. J'ai juste consulté les liens de ton commentaire (qui sont très partiales puisque ne reflète la vision que d'une seule personne). Mais quand je vois des propos comme :
Je ne peux que m'interroger et rester sceptique. Les actions futures sont déjà jugées alors qu'elles n'ont même pas, par définition, encore eu lieu. Si cette personne tenait des propos du même acabit, alors oui, je comprends très bien qu'elle ait été banni. Et cela n'a absolument rien à voir avec la personne elle-même, mais simplement ses propos.
Je constate aussi que bien souvent, les minorités veulent être écoutées (normal, comme tout le monde), mais que si la décision ou choix qui est fait ultérieurement ne vas pas dans leur sens, alors cela relève du complot, de l'aveuglement, de personnes non concernées qui n'en ont rien à faire, etc.
Pour en revenir au cas particulier de Wikipédia, les administrateurs sont élus par la communauté. On peut critiquer le choix qu'ils font, cela n'en reste pas moins un processus démocratique. Et ce n'est pas parce que le choix qui a été fait n'est pas celui qui aurait été fait par les personnes concernées que tout le monde s'en fiche et que les personnes ne sont pas écoutées.
Dans l'exemple de la brève, il y a des arguments en faveur des deux approches et contre les deux approches. Il y a donc, nécessairement, un choix à faire, qui conduira inévitablement à des mécontentements.Cela résulte en des propos du style "Abus de pouvoir, malveillance, mauvaise foi, escalade dans le jugement excessif, paranoïa, respect aléatoire de leurs propres règles, dressage de listes de suspects, aveu d'amateurisme dans la gouvernance"
Je terminerai sur le fait que la communauté en question ne me semble pas le plus adéquat dans le cas présent. Pourquoi ? Simplement parce que le problème concerne des personnes trans ET célèbres. Elles, oui, auraient tout à fait leur mot à dire.
Ne pas oublier non plus que nous ne parlons pas ici d'articles de journaux qui viendraient appeler des personnes trans par leur morinom (par provocation) pour raconter une actualité récente, mais lors de l'établissement de portraits biographiques de ces mêmes personnes. La transsexualité fait partie de leur vie et en tant qu'événement majeur au même titre que leur(s) mariage(s), enfants, etc. Il est donc tout à fait normal de s’interroger sur la présence ou nom du morinom. Et cela ne sera pas dans un but provocateur mais informatif.
Le 23/02/2024 à 14h 58
Tu sais que j'ai cherché ton pseudo quelques minutes ? Je voulais écrire un message genre"33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 approuve xD"
Mais j'ai pas été foutu de te retrouver ^^
Le 23/02/2024 à 10h 34
Je m'insurge contre cette anonymophobie !!! (ben quoi, on est vendredi et tu voulais de la polémique )Le 23/02/2024 à 10h 24
Le 23/02/2024 à 08h 49
C'est un sujet difficile, tellement difficile que j'ai hésité à commenter avant d'exprimer une quelconque opinion, car nous vivons aujourd'hui dans un monde sans nuance, où, lorsqu'on s'exprime, être pour quelque chose signifie forcément être contre son opposé et inversement. C'est particulièrement vrai sur les réseaux sociaux.Bref, Wikipédia est une encyclopédie. En tant que tel, les pages relatives aux personnes sont en très très grande partie des pages biographiques. Au delà du débat sur le deadname ou pas (est-ce qu'il y a un équivalent français à ce terme d'ailleurs ?), la question soulevée est "faut-il mettre des informations non pertinentes" ?
Je vais prendre l'exemple de la page française de Chelsea Manning sur Wikipédia. Si on ne prend rien que le premier paragraphe de la section intitulé "petite enfance", la seule information véritablement pertinente à mes yeux, c'est le travail du père, qui a pu influencer Chelsea dans le choix de sa carrière. Le reste est inutile. Et pourtant, le reste y est !
Pour ma part, je n'en ai tellement que faire que j'avais même oublié que Chelsea était transgenre !
Maintenant, si on revient à un niveau un peu plus général, ce qui me gène, c'est cette tendance à vouloir faire oublier le passé jusqu'à vouloir nier qu'il existe. Une personne transgenre est une personne née homme (femme) qui est devenue femme(homme). Ce n'est quand même pas rien comme "événement" dans la vie de cette personne. Mais aujourd'hui, le simple fait de dire (ou en l'occurrence, écrire) cela relève pour certains de transphobie ! Quand bien même cela ne serait que l'expression simple de faits sans aucune aversion, animosité ou tout ce que vous voulez à cet égard.
Je pense aussi que le débat sur Wikipédia est un débat biaisé dès le départ. Les personnes qui ont une page sur la célèbre encyclopédie sont des personnages publics. Prendre le cas de personnes comme les soeurs Wachowski, connues bien avant leur transition, c'est truquer le jeu. Elles ont peut-être changé de sexe, cela n'empêchera pas de voir à la fin du générique des 3 premiers Matrix qu'ils ont été réalisés par les frères Wachowski ! Et surtout, cela n'est en rien représentatif des combats que peuvent mener au quotidien des personnes transgenres anonymes (par opposition aux personnalités publiques).
Pour finir, je dirai juste que l'idée du Wikipédia anglophone me parait être la plus pragmatique.
Les campagnes anti-piratage incitent les hommes à pirater davantage
23/02/2024
Le 23/02/2024 à 17h 05
La meilleure arme contre le piratage, reste une offre légale décente.Pour la musique, je pense pouvoir dire qu'on est pas mal. Les différents services de streaming propose un catalogue plus ou moins complet.
Pour la vidéo, c'est la catastrophe. Tant que les catalogues seront aussi fracturés entre les Disney+, Netflix, Amazone Prime, Canal+, CBO et j'en passe, le piratage a de beaux jours devant lui.
A noter également le paradoxe de la personne qui achète un film légalement (en BlueRay ou DVD) :
- se tape les annonces anti-piratage (alors que le support est acheté légalement)
- se tape les bandes annonces (alors qu'il veut juste voir le film) (et parfois, on ne peut pas les passer)
- se tape les animations du menu (alors qu'il veut juste voir le film)
- bilan : temps pour lancer le film : de 1 à 10min
Paradoxe de celui qui pirate :
- double clic sur film
- visionne le film.
- bilan : temps pour lancer le film : 1s
Pendant quelques heures, ChatGPT racontait n’importe quoi
22/02/2024
Le 22/02/2024 à 08h 48
Réponse de ChatGPT à cette provocation :L’entreprise MariaDB pourrait être rachetée
20/02/2024
Le 21/02/2024 à 14h 09
Le 21/02/2024 à 13h 39
A moins d'avoir des contraintes vraiment forte comme la scalabilité, c'est en effet inutile la plupart du temps. Le NoSQL doit être choisi lorsqu'on a des contraintes qui nous l'imposent (c'est vrai pour le NoSQL, mais un peu pour tout en fait).
Le 21/02/2024 à 08h 23
Surtout que les SGBD d'aujourd'hui supporte très bien le mélange données structurées / non structurées, avec, notamment les supports JSON et/ou XML.
Postgresql est un très bon SGBD, bien meilleur que MySQL/MariaDB, dans le domaine du libre. Il supporte mieux les standards (même si MariaDB s'est amélioré ces dernières années), est véritablement ACID (ce qui n'est pas tout à fait le cas de MySQL/MariaDB), est bien plus performant sur des requêtes complexes, et là où MariaDB/MySQL commence à se vautrer dans des environnements concurrentiels (= beaucoup de requêtes simultanées)
MariaBD/MySQL, c'est bon pour du CRUD (ou les blogs Wordpress ^^)
[edit] J'ai corrigé la partie sur le SGBD qui commence à se vautrer dans des environnements concurrentiels. La phrase initiale laissait à penser que c'était Postgresql qui se vautrait, alors que pas du tout, c'est MariaDB/MySQL.
L’infrastructure du rançongiciel LockBit a été saisie par les autorités
21/02/2024
Le 21/02/2024 à 07h 59
Achievement unlockedBien jouer pour les forces de l'ordre. Cela ne doit vraiment pas être évident de démanteler un tel réseau.
J'ai un peu plus de mal avec ça, surtout provenant des autorités. Je sais qu'on n'est pas en France, mais cela veut dire que la police juge les personnes arrêtées comme étant coupable, avant même leur procès. Je ne suis pas certains que cela soit sain dans une démocratie, que le pouvoir exécutif s'octroie un pouvoir relevant du judiciaire.
La Commission européenne soupçonne TikTok d’infractions au DSA
20/02/2024
Le 20/02/2024 à 17h 03
[edit]
on pourait même abaisser la durée de quelques années, en partant du principe qu'il est peu probable qu'un gamin de 3 ans puisse ouvrir tout seul un compte ;)
Le 20/02/2024 à 16h 52
661e édition des LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche
18/02/2024
Le 19/02/2024 à 08h 13
Dans ce cas, je me rabats aussi sur C1, bien que la formulation française me semble trop individualiste. Avec la formulation anglaise, effectivement, je n'ai pas de doute.
Le pouvoir des mots et leur nuance...
Le 18/02/2024 à 13h 24
Le 18/02/2024 à 13h 23
Ça permet d'éviter les attaques qui scanent le Web à la recherche du port 22, et les scan de port sont plus ou moins détectable.
Mais ce n'est pas une protection absolue, on est bien d'accord la dessus
Le 18/02/2024 à 12h 41
Je me suis dis la même chose. Et puis bon, qui ne tente rien n'a rien :)Après, ça peut faire l'objet d'une visite intéressante. Donc bon ^^
Sinon, presque d'accord avec ton bingo. Pas d'accord avec le 1. Ce n'est pas la responsabilité de chacun, mais de tous. Du coup, j'ai mis D1 pour le remplacer (un serveur SSH sur port 2222/TCP est plus sûr).
Le 18/02/2024 à 09h 46
Il est tellement bien ce jeu que je l'ai fini.2x
Des militants protestent contre l’usage d’IA à des fins militaires et la possibilité d’une IA générale
16/02/2024
Le 18/02/2024 à 09h 45
La R&D non. Ceux qui décident oui.
Tu prends d'ailleurs l'exemple des mines antipersonnelles, qui est malheureusement parfait pour ça. Je vois deux possibilités :
- ou bien elles ont été posées, en étant incapable d'imaginer les conséquences sur le long terme (ce qui soulèverait une certaine incompétence)
- ou bien elles ont été posées sciemment, en sachant le risque pour les populations sur le long terme (ce qui soulèverait un manque profond d'éthique, mais l'éthique ne fait pas gagner une guerre)
Dans les 2 cas, c'est très inquiétant, et la décision fut prise de les utiliser.
Cela limite les risques, sans les empêcher. Et cela ne dit rien pour les populations civiles environnantes.
Autre approche. Les gars, on peut envoyer une armée de drône faire le boulot de nos soldats à la place. Il y a certes des risques de pertes civiles, mais ça va permettre de faire une guerre "éclair", qui va nous coûter 500 millions de $ avec 0 perte dans nos rangs. Ou sinon on envoie nos soldats, on va avoir une centaine de morts par an, et ça va nous couter 10 milliards chaque année et on estime que cela va prendre 5 ans. On choisi quoi ?
On ne peut malheureusement être sûr de rien, tant nous ne sommes pas dans la tête de nos dirigeants et qu'ils ont leur critère à eux
Le 17/02/2024 à 12h 08
Aussi. Il y a d'ailleurs eu des soucis au début, avec des voitures qui avaient des comportements sûr en soit, mais en ayant un comportement qu'un conducteur humain n'aurait pas. Ce n'est pas un souci en soi pour les passagers de la voiture, mais pour les voitures environnantes, où le comportement imprévisible empêchait parfois l'anticipation.
Par exemple, accélérer et déboiter pour éviter un accident.
J'ai payé les dev pour ça non, en fait, j'en sais rien. Un petit bogue.
[edit]
Mon commentaire est normal cette fois-ci
[edit bis] J'ai trouvé l'origine du bogue. C'est ma faute. Mon commentaire était mal formé.
Le 17/02/2024 à 09h 40
Alors oui, il y a eu un démenti sur le sujet, de la part de l'armée et du colonel Hamilton (le speaker à l'origine de l'info).
Maintenant, et sans virer dans le conspirationnisme, je vois mal une armée, quelle qu'elle soit, avouer faire des simulations et annoncer officiellement des résultats aussi... surprenants. On est donc dans la situation suivante :
- tests n'ont pas eu lieu => probable
- les tests ont eu lieu, mais sont niés => probable
- les tests ont eu lieu et sont officialisés => très peu probable
On est donc dans une situation où il me parait délicat de croire de manière fiable le démenti.
Il faudrait avoir une vidéo de l'intervention pour se faire une idée précise. Mais les détails donnés, les formulations rapportées me font pencher pour une expérience réelle plutôt que fictive ou de pensée.
Et j'avoue que quand je lis ceci "He clarifies that the USAF has not tested any weaponised AI in this way (real or simulated)", j'ai sérieusement du mal à le croire.
Si on rajoute qu'il s'agit de l'armée américaine, pays plus ou moins habitué à propager de fausses informations volontairement quand il en va de leurs intérêts (par exemple, les armes de destructions massives pour justifier la guerre en Irak).
Pour terminer, j'avais vu cette information initialement dans un article sur les défis des IA, et notamment les stratégies surprenantes qu'une IA pouvait mettre en oeuvre (et le coup de la pause pour le jeu était sans doute cité car il me parle !). Cette stratégie "inhabituelle" était tout à fait du même acabit que d'autres dans d'autres domaines.
Le 16/02/2024 à 15h 53
Je vais essayer de retrouver la source (j'avais chercher rapidement pour mon précédant commentaire, sans retrouver).
[edit]
j'ai retrouvé !!!!
Le 16/02/2024 à 15h 23
Disons qu'une IA peut avoir des réactions très... inattendue.J'ai en tête une IA militaire avait un objectif (comme détruire l'ennemi) et qui pouvait recevoir des consignes d'un centre de contrôle (comme l'annulation de la mission).
L'IA, afin de mener au mieux sa mission, avait tendance à détruire le centre de contrôle pour ne pas recevoir un ordre qui l'empêcherait de remplir son objectif.
Je doute que Trump (ou n'importe qu'elle autre être humain, aussi imprévisible soit-il) prenne ce genre de décision
#Flock ressort ses oreilles de Mickey et se prépare pour l’apocalypse
17/02/2024
Le 17/02/2024 à 13h 45
Pas possible que t'en réchappes, nous sommes les frères qui rap tout xDReconquête !, le parti d’Eric Zemmour, condamné par la CNIL à une amende de 20 000 euros
15/02/2024
Le 15/02/2024 à 10h 29
Je dis certainement car à défaut d'avoir toutes les informations sur le traitement en lui-même, difficile d'être catégorique.
Le 15/02/2024 à 09h 05
Notamment, si la personne donne son consentement (au sens RGPD toujours), alors le responsable de traitement est autorisé à traiter ces données sensibles.
Un organisme politique (religieux) à le droit de disposer d'informations politiques (religieux) vis-à-vis de ses adhérents. Mais un organisme religieux n'a pas le droit de traiter d'informations politiques et inversement.
Il y a encore d'autres cas, mais qui ne me semblent pas applicable dans le cas présent.
Après, il y a fichage et fichage :
- le fait d'avoir une information (= un champ spécifique dans un formulaire / base de données) portant sur la religion ou les opinions politiques est interdit (sauf dans certains cas comme ceux mentionnés ci-dessus)
- le fait d'être dans une liste peut constituer une information en tant que telle, sans forcément avoir une information spécifique dans un formulaire. Par exemple, le fait d'être membre de l’Union des étudiants juifs de France (pour reprendre l'exemple de la brève) est une information en soit.
50 millions d’euros pour financer les outils numériques de l’État pour la transition écologique
13/02/2024
Le 13/02/2024 à 08h 48
Cela me semble si peu.... Quand on voit l'argent dépensé pour des logiciels comme Louvois (plus de 400 millions, sans compter les coûts de son remplacement), le programme SIRHEN (400 millions dans l'éducation nationale), et j'en passe, parfois... pour rien (car abandonné / remplacé, cas des 2 exemples suscités), je ne peux que m'étonner devant la faiblesse de l'enveloppe proposée pour tout un ensemble de projets.La priorité écologique semble bien loin...
Modération : critiquée, Ulule cesse de promouvoir le projet de Bertrand Cantat
12/02/2024
Le 12/02/2024 à 16h 01
On est d'accord que cela n'enlève en rien le caractère tragique de ce qui s'est passé, c'est juste pour éviter la diffamation sur le mésusage d'un mot.
660e édition des LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche
11/02/2024
Le 12/02/2024 à 15h 14
Et ça veut donner des leçons.... transgenre, c'est à la fois un adjectif et un nom. Pas de bol.
On s'en fou de mon avis. Et du tiens aussi au passage. Je réagissais juste sur ce qui me semblait être la mauvaise compréhension du commentaire de SebGF (ce qui a d'ailleurs été confirmé par lui).
Maintenant, tu n'es pas obligé d'être agressif. Si tu n'es pas capable de répondre à un commentaire sans attaquer ton interlocuteur, il vaudrait mieux que tu suives le conseil que tu n'as pas suivi jusqu'à présent : "ça ne mérite aucun commentaire, en fait…"
Le 12/02/2024 à 11h 20
Le 12/02/2024 à 10h 48
L'usage du point milieu par exemple, est inclusif pour les femmes, mais exclusif par omission pour les non-binaires ou les transgenres par exemple.
D'où ma préférence, comme SebGF, aux tournures neutres plutôt qu'inclusives.
BitLocker contourné rapidement pour moins de 10 dollars ? Pas de panique
09/02/2024
Le 12/02/2024 à 14h 18
Exemple : tu vas chez le réparateur. Il peut copier ton disque, il n'en fera rien. Il peut t'installer un nouveau disque et garder l'ancien, il n'en fera rien non plus. Enfin, quand je dis rien, je veux dire des données. Le disque il peut tout à fait le formater et le réutiliser derrière !CJUE : la demande de TikTok de suspendre sa désignation comme contrôleur d’accès est rejetée
12/02/2024
Le 12/02/2024 à 11h 11
« Armageddon » : comment l’ONU se prépare face aux risques des astéroïdes
12/02/2024
Le 12/02/2024 à 10h 00
Et qui ne soit pas celle du film Don't Look UpLe poing Dev – Round 10
01/02/2024
Le 10/02/2024 à 22h 30
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09/02/2024
Le 09/02/2024 à 21h 11
Satya Nadella a vraiment un esprit tourné vers l'avenir quand son prédécesseur était tourné vers le passé.
Le 09/02/2024 à 20h 07