L’arrivée de Unity dans Gnome ? Tu veux dire que d’après toi le Gnome 3.xx est construit uniquement en réaction à Unity ?
Le
24/03/2016 à
10h
36
OK merci (ça appelait pas à critique de ma part - ça fait longtemps que je suis sur mac), mais j’ai toujours utilisé le finder à la va comme je te pousse. Ce genre de fonctions est pas dispo dans d’autres environnements ?
Mais bien sûr, on est des demeurés, et la rédaction de NextINpact ne pense qu’à faire du clic-bait.
Ou alors, peut-être qu’ils souhaitent provoquer une réflexion sur les manœuvres parlementaires, pointer du doigt des connivences malvenues, bref, exercer un peu d’esprit critique. Il s’agit pas de crier au loup, simplement d’être vigilant.
J’ai souvenir d’une époque où c’était pas un site trop mal, c’est triste de voir l’évolution du bouzin…
Le
22/03/2016 à
17h
02
Je suis d’accord avec toi sur la plupart des points, cependant si une remise en question des pratiques des journaux en ligne est indispensable, en tant que lecteur on ne pourra pas s’affranchir d’une remise en question non plus. C’est-à-dire entre autres, qu’il y a un lien entre la qualité du contenu et son prix. Il n’y a pas forcément bijection entre gratuité du contenu et Internet.
Y’a deux niveaux : la gratuité dans l’accès au contenu et le bénévolat pour ceux qui produisent le contenu c’est deux choses différentes. Le premier est tout à fait possible, le second, a priori non (ne serait-ce que pour les coûts liés à l’infrastructure).
C’était évident que c’était pour bien faire les choses, mais soit parce que ça commençait à fouiner là-dessus, soit parce que ces pratiques commençaient à être dénoncées (mauvais pour l’image).
RaoulC a écrit :
Enfin, le jour où un Lennon ou un JDG complimenteront dans une vidéo un jeu
pourrit, leurs crédibilité volera en éclat parce que cela entachera la
relation qu’ils ont avec leur public.
Mouais. Pour moi que la vidéo sponsorisée soit annoncée ou pas, la finalité reste la même : associer ton produit à quelqu’un de connu. Qu’il en dise du bien ou du mal importe peu, du moment qu’il en parle…
Sauf qu’un bar (et a fortiori un café-concert), ça n’est pas quelque chose de silencieux. La question de l’acceptable ou pas a pas bien de rapport, il me semble. La question c’est est-ce que les riverains sont tolérants ? La réponse est non. Est-ce que les riverains en ont quelque chose à carrer de la vie socio-culturelle des villes : la réponse est encore non.
Ajoute à ça des comportements déplorables de certaines municipalités qui sautent sur ce pain béni que constituent ces plaintes de riverains pour museler toute expression culturelle qui ne passerait pas par les canaux officiels, et t’as un cocktail du tonnerre. Faudra pas s’étonner que les villes deviennent des dortoirs, des réceptacles à consommateurs après.
Le
03/03/2016 à
12h
37
Mouais. J’ai vécu dans une ville où les fameux riverains ont tué une large majorité de la vie culturelle de nuit du centre ville, à ce motif là de mauvaise foi. Ça vient vraiment comme une surprise qu’un appartement dans une rue constituée de bars, ça fait du bruit ? Je peux pas y croire. Si tu veux de la tranquillité, tu n’habites pas dans l’hyper-centre des villes. Même les circuits culturels plus ou moins officiels/subventionnés en ont fait les frais de cette pression des riverains.
Effet pervers de l’interdiction de fumer dans les bars, les gens vont dehors pour fumer…
Sympa, la défense du « oui mais les autres font pire ». L’avantage des « influenceurs », c’est que ça va beaucoup plus loin qu’un placement de produit.
Le
01/03/2016 à
18h
22
Xaelias a écrit :
Je peux pas parler pour lui, mais certaines personnes critiques pour critiquer. Si personne finance ta vidéo, c’est quand même super dur de faire le clip qu’il a fait sur Assassin’s Creed. C’est juste un fait. Et certaines personnes se contentent de se plaindre parce que la vidéo a été sponsorisée, sans plus de reflexion.
Ah mais faut pas tout mélanger. D’une part il y a une production sur youtube qui gagne en qualité et en moyens, et on ne peut que s’en féliciter (d’autant que ça ne remets pas en question l’existence de chaines plus artisanales - et tant mieux). Ensuite il y a le fait que le producteur / éditeur du jeu (mais ça marche pour d’autres médias) soit celui qui produise la vidéo. Et là, ça n’a plus rien à voir. Qu’il y ait de la transparence là-dessus, tant mieux, en revanche critiquer ces liens entre producteurs de jeux et vidéastes, ça n’a rien à avoir avec la critique pour la critique, c’est juste une réflexion sur l’éthique des Youtubers dans l’exercice de leur métier.
bombo a écrit :
Je pense que tu ne comprends pas son point de vue.
Je pense que si, lui, il n’y a vu qu’une opportunité, et visiblement soit n’a pas réfléchi aux implications (style conflit d’intérêts) que cela supposait, soit ça ne le gêne pas soit les deux. On parle pas du CNC ou de YouTube qui aurait subventionné sa vidéo, on parle de l’éditeur/producteur du jeu…
Le
01/03/2016 à
18h
18
Oui bien sûr, ils commencent, et pas par bonne volonté mais parce qu’il y a du remous et qu’ils sentent bien que ça peut leur nuire au final, à avoir un semblant de clarté là-dessus. Tant mieux. Cela dit ça ne change pas le fond du problème, en termes d’indépendance, ce genre de conditions on peut difficilement les qualifier d’optimales.
Et ensuite, le fond de la critique, c’est la défense candide du gars, sur le thème de « je vois pas le problème ». De deux choses l’une : soit ça démontre une incapacité à faire la part des choses (et c’est grave), soit c’est du cynisme et de la posture (chacun jugera de si c’est grave ou pas).
Le
01/03/2016 à
16h
41
« tous les gens qui pointent du doigt ce sponsoring, en fait, je trouve ça un peu bête »
L’inconséquence du type, c’est incroyable. Du moment que le flouze circule…
Suivant le type de prod (et le côté ours du batteur…) tu peux aussi t’en sortir à moindre frais en utilisant des paravents, dans une pièce qui a une bonne acoustique. Si c’est un groupe électrique, ceux qui ont les instrus amplifiés jouent au casque, pas de pb de repasse finalement.
Le
01/03/2016 à
11h
05
hellmut a écrit :
enregistrer tout séparément, franchement je m’en passerais bien. " />
ça prend un temps fou, et le mix derrière aussi, seulement c’est le seul moyen d’avoir un son bien équilibré et de faire un peu ce qu’on veut selon les morceaux.
Tu peux aussi faire une prise der son live avec micros individuels. Y’a un peu de repisse mais rien d’insurmontable si t’as des cabines séparées pour les instrus les plus bruyants…
hellmut a écrit :
A mon avis y’a plus de micros aujourd’hui sur une batterie qu’eux à l’époque en concert. ^^
Les Beatles sont connus pour avoir arrêté la scène en partie à cause des conditions techniques pas au niveau selon eux à l’époque.
Le
01/03/2016 à
09h
47
On exploite bien l’idiophilie latente chez Qobuz (tout intéressant que peut être le service par ailleurs)…
C’est pas vraiment le sujet en fait, là on parle du traitement imposé à la série, et de ce que ça révèle en termes de pauvreté de la distribution numérique.
On parlerait d’un long métrage de Maitre Gims que ce serait pareil :)
Le
29/02/2016 à
10h
35
Plutôt que d’exiger d’un contenu pas prévu pour les enfants qu’ils soit regardables par eux, on peut aussi demander aux parents d’être vigilants, plutôt que de se cacher derrière une prétendue morale pour dénoncer le contenu. Ça me fait penser aux gens qui râlent après des jeux violents comme Far Cry ou GTA… Sauf que ce sont des jeux destinés aux adultes, laisser des enfants y jouer c’est juste mal jouer son rôle de parent. Pour X-Files c’est pareil.
Le
29/02/2016 à
10h
32
D’accord avec une partie de l’analyse, mais je pense que ton point de départ n’est pas tout à fait juste. Le succès de sites comme Megaupload a bien montré que beaucoup de gens étaient prêts à payer pour accéder à du contenu (la majorité des abonnements n’étaient pas pour pouvoir partager des photos de vacances hein).
Donc je pense que pour le contenu vidéo aussi, l’émergence d’une offre légale crédible contribuera à faire baisser le piratage.
Ben c’est tout le problème : grandes largesses auprès des grosses entreprise, mais faut bien que quelqu’un paye la facture : PME, TPE, auto-entrepreneurs et particuliers à la caisse !
Il n’y a pas trop de fiscalité, elle est simplement mal répartie (ou alors, répartie selon des intérêts différents de ceux du plus grand nombre…).
Oui sur les bandes des 1800 et 2600 MHz (plus sur la seconde que la première). Comme Free n’a pas de bande dans les 800 MHz, je ne sais pas comment ça marche sur les téléphones qui sont compatibles : ça passe par le réseau Orange ou c’est juste de la 3G ?
Le
24/02/2016 à
15h
47
Perso j’ai un Mi 4i, j’en suis plutôt content. En prime, la ROM officielle a ajouté le français lors de la dernière mise à jour, plutôt cool (c’était déjà la ROM custom qui m’avait le plus plus avant de passer sur le 4i). Je suis chez Free, donc la bande des 800 MHz, ça a peu d’influence sur mon usage. Si j’ai à changer, le Mi 5 est plutôt attractif.
Erm. Me semble pas avoir vu de tours à débloquer dans le Far Cry premier du nom.
Le 2e a été un gros changement niveau gameplay, le 3e une très bonne utilisation de l’open world et un scénario pas pire. Le 4e, on sent le manque d’inspiration flagrant. C’est le 3e avec une skin tibétaine. Et si ça se répète (c.-à-d. le 4e avec une skin préhistorique), oui, on est dans la licence faignante, où le principe est « puisque ça se vend comme ça… », et où une équipe de modeurs aurait fait aussi bien.
Ben, si le lobby du troc ou de l’occasion (s’il existe) se tirerait une balle dans le pied en disant que ses potentielles rentrées peuvent servir à financer le terrorisme.
Si on va par là, le carburant des voitures sert au terrorisme. Les ventes d’armes françaises aussi.
Le
19/02/2016 à
13h
24
Tu veux dire un lobby contre l’économie liée au troc ?
Déception et incompréhension pour ma part (tu t’en tapes probablement, à raison sans doute), c’est un constat d’échec pour cette discussion, qui n’a – en fait – pas eu lieu.
Tu refuses d’admettre ce simple fait que ta position n’est pas neutre (loin s’en faut, mais ça n’est pas un problème). Tu nies le fait même qu’elle puisse être une position (dit autrement : tu ne ferais qu’énoncer une vérité objective, donc indiscutable). Je ne parle même pas du contenu de ce que tu défends, je respecte ton avis sur la question (quand bien même je ne suis pas d’accord).
J’adore les discussions contradictoires sur Internet, surtout quand on me montre que j’ai tort, au moins j’ai progressé. Là, pas d’échange possible puisque tu refuses de faire un pas vers l’autre.
Le
15/02/2016 à
22h
48
tmtisfree a écrit :
est un oxymore utilisé par ceux qui consentent à rester la tête dans le sable à subir leur ruine par leurs zélites. Continuez à vous faire traire, vous aimez cela.
Non, avec toute la bonne foi du monde, ça n’est pas un oxymore. C’est ton biais principal (et c’est un hold-up qui est très dur à déminer, tant il est prégnant), et tant que tu ne veux pas admettre qu’une économie, ça se dirige, ça se subit pas, la discussion ne sera pas sur le même plan de part et d’autre.
Ensuite, la lecture régulière de NextINpact (chose que tu fais, j’en suis sûr) et des prises de position de certains dans les commentaires devraient te suffire à voir que non, il y a une différence entre défendre un idéal et faire des chèques en blanc aux oligarques en place. Et que, sauf à procéder d’une mauvaise foi sans bornes, les politiques menées depuis 2012 n’ont pas grand chose à voir avec le socialisme, le collectivisme, ou même les valeurs de gauche. Ne pas être en accord avec ces valeurs n’empêche pas de voir ce simple fait
tmtisfree a écrit :
Cette névrose à refuser l’étude et la mesure sous les motifs les plus spécieux cache mal votre peur de devoir remettre en question tous ces schémas cérébraux branlants sur lesquelles vous fondez vos vies. Un tel gâchis est regrettable.
Erm. Soit je m’exprime mal, soit tu ne comprends pas ce que je veux dire. Bien au contraire, je refuse tout simplisme. Et c’est d’ailleurs ce que j’essaie de dire. Le seul formalisme emprunté aux sciences expérimental est insuffisant, l’analyse est encore plus complexe et doit emprunter aux autres sciences humaines et sociales pour pouvoir espérer viser une hypothétique justesse. On est assez loin des procès de simplisme que tu prêtes à tes contradicteurs.
tmtisfree a écrit :
sa simple existence en fait un objet susceptible d’être étudié avec les méthode scientifiques adaptées.
On est bien d’accord. La différence d’opinion porte sur les outils. Tu persistes à penser que les mathématiques sont un outil suffisant, je pense que tu as tort, et que l’analyse n’est complète qu’en incluant d’autres approches.
Le
15/02/2016 à
20h
27
tmtisfree a écrit :
Si la méthode n’est pas neutre, on la modifie pour qu’elle le soit ou on en change ou on en donne clairement les limites, sinon on est un charlatan. Personne ne discute le fait que les représentations ou descriptions de la réalité que l’on peut faire sont entièrement subjectives (merci captain obvious " />) : cela ne rend pas moins objectifs les phénomènes étudiés et les méthodes d’étude, quelles que soient tes a priori subjectifs et inutiles sur ces sujets.
Une méthode n’a pas à être neutre. Le propre de la démarche scientifique, c’est d’expliciter la méthode de mesure, la méthode de travail, qui fixe dans quel cadre les conclusions que l’on donne sont vraies. On a alors deux axes de discussion : un axe méthodologique, qui va questionner la pertinence de la méthode, et un axe purement critique des résultats. Des a prioris, comme par exemple ceux qui donnent une prétendue valeur objective à des politiques économiques, qui vont même jusqu’à refuser cette évidence que l’économie n’est pas neutre, qu’elle n’est pas une objectivation du réel alors qu’elle résulte de choix, et dépend du paradigme qu’on a bien voulu adopter au départ ? On en a tous des a prioris. Ton aveuglement à ce sujet me laisse un peu perplexe, j’avoue. Je te demande pas d’être d’accord, des avis tout le monde en as, tu ne te mets même pas dans une situation où tu peux envisager que d’autres avis sont possibles, en te cachant derrière une prétendue neutralité du sujet qui nous occupe.
tmtisfree a écrit :
J’ai déjà répondu à tes « impressions » : j’utilise une démarche rationnelle, logique, phénoménologique, empirique et théorique (ie scientifique). La seul prémisse est aussi simple que possible : le réalité physique se suffit à elle-même, pas besoin de la maquiller, il suffit pour y accéder d’utiliser nos sens de bonne foi (beaucoup oublient les 3 derniers termes).
On tourne en rond, tu refuses de voir que ce que tu présentes comme des observations objectives ne le sont en réalité pas, et que l’économie n’est toujours pas une science expérimentale, ni un ensemble neutre, détaché de la société.
Le
15/02/2016 à
15h
40
Je ne nie pas la qualité intrinsèque (voire une certaine beauté même) des formalismes mathématiques que tu cites. Au contraire, ça aurait tendance à me parler. Je ne discute même pas des possibilités qu’il y ait ou non des optimums (je suis pas compétent pour ça). Je pense simplement que c’est une erreur de n’envisager l’économie uniquement comme cette abstraction -à. C’est une erreur de la vouloir la découpler des phénomènes sociaux dans lesquels elles s’inscrit. Sauf à négliger sciemment tout volet social. Que ces systèmes ne soient pas stables, c’est leur propriété, en revanche à un moment il faut quitter l’abstraction et revenir dans le réél. Que la population paye les pots cassés de systèmes instables, ça n’est pas acceptable, et ça appelle une seule réponse qui puisse relever du réalisme : ré-gu-ler.
Je passe sur ta capacité à confondre désaccord avec ton opinion et petitesse d’esprit, deux notions qui n’ont rien à voir.
Mais moi aussi je parle de méthologie. En résumé : 1- une méthodologie n’est pas neutre ; 2- la méthodologie issue des sciences expérimentales est largement inadaptée à la description de systèmes économiques, puisqu’elle néglige toute méthodologie issue des autres sciences humaines et sociales. Tu persistes à présenter comme objectives des façons de faire qui ne le sont pas, traitant des phénomènes qui sont des constructions sociales.
Au reste, je suis tout à fait au courant (pour les utiliser quasiment tous les jours) des méthodes d’analyse de sensibilité des modèles. C’est d’ailleurs une partie de mon métier d’interpréter lesdites analyses. Donc, tu gardes pour toi tes présomptions sur ce que je saurais ou ne saurais pas.
J’ai l’impression que tu poses le curseur (à dessein ou pas) à un endroit différent. Tu as l’air de croire que je ne suis pas capable d’apprécier les conclusions des théories et des méthodologies que tu cite. Alors que ça n’est pas là où se situe la critique. Je ne doute pas que, dans le cadre délimité par les études que tu cites, la méthodologie soit juste (ou plutôt je ne suis pas compétent pour juger de leur justesse, mais à défaut je te fais confiance là-dessus). Mais ça n’est pas la question, la contestation se situe au niveaux des prémisses qui sous-tendent cette façon de voir et, partant, la discussion des conclusions n’est pas pertinente.
En revanche, les échanges montrent que tu refuses qu’il y ait d’autres prémisses que celles sur lesquelles tu bases la réflexion. C’est le sens des TINA qui ont ponctué les commentaires, non ?
Le
15/02/2016 à
11h
57
C’est assez révélateur du problème de la vision que tu défends. Les systèmes sont instables ? Les libéraux en prennent acte, de toutes façons ils ne font pas partie de la fraction de la population qui va subir le plus les conséquences de ces instabilités. Populisme ? Non, juste réalisme, avec des considérations concrètes telles que : boucler ses fins de mois, les perspectives changent, et c’est ça que tu refuses de voir.
Ta suffisance et ton mépris sont aussi des preuves de bonne volonté ?
Oh le vilain raccourci. Pas de bol pour toi, il y a masse de scientifiques qui ne sont pas des libéraux (j’en fait partie), il y a aussi des courants économiques non-libéraux (si on s’en tient à ta vision des choses, ça fait un sacré paradoxe). Je maintiens que ta vision naturaliste de l’économie est erronée, même si ta démarche est parfaitement louable. Les citations que tu donnes sont de bons exemple de pétition de principe (l’économie est naturelle, donc l’économie est naturelle).
On peut faire toutes les modélisations que l’on veut, elles dépendent toutes des hypothèses de travail. Par exemple, faire peu de cas du social, ou imposer la maximisation aux « agents économiques » servant de base aux modèles. Cela étant, ce scientisme est en vogue aussi dans les autres sciences humaines et sociales, où la modélisation (sous-entendue mathématique), la rationalisation uniquement via des indicateurs chiffrés, bref la repique d’un formalisme issu des sciences expérimentales (bien que pas adapté aux phénomènes étudiés par les sciences humaines et sociales), a le vent en poupe.
Le déni, l’irréalisme, il est pas dans le « camp » de ceux que tu appelles collectivistes.
Simple constat. J’avoue que la comparaison à Alain Minc, c’est pas très gentil… :)
Le
15/02/2016 à
09h
48
tmtisfree a écrit :
Et leur capacité à atteindre les équilibres tout seul. S’ils sont bons ou mauvais n’est qu’une affaire de jugement qui n’intéresse personne sans définition opérationnelle réaliste.
J’admire le tour de passe-passe. On passe notre temps à essuyer les plâtres de ce genre de systèmes qui n’ont aucun équilibre stable. Tu passes une partie de tes interventions à nous traîter de débiles au simple prétexte qu’on a pas la même conception fondamentale de l’économie, ou même de la société en général, que toi (pour quelqu’un qui se veut un apôtre de l’argumentation et du débat contradictoire bien posé, tu avoueras que déclarer publiquement dans le débat que tes contradicteurs n’y entendent rien laisse peu de place à la bonne volonté de ta part dans l’échange).
Tu répètes à qui veut l’entendre qu’un simple coup d’œil dans le rétroviseur de l’Histoire devrait suffire à nous convaincre des bienfondés de tes idéaux (en maintenant une malhonnêteté intellectuelle qui fait presque office de lieu commun aujourd’hui, que si tu n’es pas pour le libre-échange, tu es pour le goulag). Fermons les yeux sur les bulles spéculatives qui ont éclaté et continueront d’éclater (les mêmes causes entraînant les mêmes conséquences). Mais, la manœuvre est bien connue, si échec il y a, c’est qu’on aurait pas été assez loin. Tous les échecs patentés de l’idéologie libérale (et sur ce point tu ne convaincras personne : l’économie c’est avant tout une histoire de point de vue, ça n’est qu’un outil et pas un phénomène naturel avec lequel on a pas beaucoup d’autres choix que de faire avec) ne sont que le fait des sociaux-démocrates qui ne font que brider l’économie. C’est un grand argument à la Ayn Rand, qui a tout au moins le mérite d’aller au bout de certaines convictions. Mais cela dit, ta vision naturaliste de l’économie t’aveugle à un point tel que tu ne peux pas admettre qu’il n’est question que de choix à faire.
On croirait presque entendre Alain Minc, professant les grandes vertus de résilience des systèmes économiques (avec un aplomb qui n’est pas sans rappeler le tiens), tout ça quelques semaines à peine avant que les bourses dévissent en 2008. Nul n’est prophète en son pays, il faut croire…
Le
12/02/2016 à
12h
20
Renseigne-toi, il y a des structures comme le Réseau Salariat qui proposent des concepts opérationnels. Ça va autrement plus loin qu’un salaire unique. Concrètement c’est une mutualisation des salaires en une caisse unique et une redistribution selon les différents niveaux de qualification. Utopie ? Je ne sais pas. Est-ce que c’est 100% fonctionnel ? J’en sais rien non plus (quel système l’est ?), mais en tous cas il y a des propositions concrètes, qui vont au-delà de la discussion de comptoir.
Le
12/02/2016 à
09h
02
tmtisfree a écrit :
Les alternatives ont déjà été tentées et se sont achevées dans un bain de sang. Vous avez perdu la bataille des idées et de leurs « applications » sur le terrain.
Ah ? Moi qui pensait que les idéaux des soviets avaient été balayés par l’instauration d’un État dictatorial. Faut te renseigner un peu, la gauche (c.-à-d. pas le PS) ne rêve pas de ça. Mais j’avoue, y’a une facilité à vouloir salir toute alternative à ce motif là.
deepinpact a écrit :
Une utopie communiste ?
Le salaire de base ?
C’est une plaisanterie j’espère…
[…]
Rien à avoir avec le communisme, le salaire de base c’est le triomphe du libéralisme… Le vrai !
Mélangeons pas tout : d’un côté le revenu de base, qui oui est le triomphe du libéralisme et de l’autre le salaire à vie, qui est une façon parmi d’autres d’atténuer le rapport de force que constitue le salaire dans sa forme actuelle.
Pour le reste… Cette blague… Pierre Laroque et Ambroise Croizat, aux manettes sous Vichy ? C’est plus du révisionnisme à ce niveau là…
Le
11/02/2016 à
16h
25
tmtisfree a écrit :
C’est la version officielle enjolivée. La vérité historique est bien plus intéressante.
LOL. La version que je donne est assez loin de la version officielle. C’est assez bien expliqué ici.
La vérité c’est que, quasiment dès le début la mise en commun des différentes caisses est mise à mal par tout un tas de corporatismes, plus ou moins orchestrés. La vision issue du CNR, est bien radicalement différente de celle portée par Vichy… mais on est plus à un sophisme de déshonneur par association près hein…
Le
11/02/2016 à
16h
10
tmtisfree a écrit :
Pour la SS on peut raisonnablement affirmer qu’elle provient du régime de Vichy (un livre récent en retrace l’histoire) et qu’elle entretient, avec les allocations, RSA, et autres gâteries électorales, une armée de parasites. Le marché peut très bien s’occuper de celui de la santé (ou de n’importe quel autre marché) pour moins cher et avec de meilleures prestations.
C’est absolument faux. Les protections sociales datent d’avant la seconde guerre mondiale, et étaient organisées en une multitude de caisses, dépendant des secteurs d’activité. La grande avancée (combattue depuis sa création par une large frange allant du centre gauche à l’extrême-droite) a eu lieu à la libération, où les communistes ont œuvré pour le regroupement et la mutualisation des caisses, ainsi que leur contrôle par des instances représentatives des salariés. La création des caisses s’est faite de façon locale grâce au travail de militants de terrain.
Tu peux ne pas y être favorable, c’est ton droit le plus strict, mais proférer des mensonges…
Le
11/02/2016 à
15h
36
iriondalcor a écrit :
un employé quelconque ayant au moins 14% d’IR paie au moins 67% de charges totales. (je vous rassure il en utilise pour lui même) Donc expliquer a quelqu’un a qui on prend 4000€ pour en donner 2000 sous forme de paie QUE contre 4000 de taxe on va lui rendre 1000 au lieu de 2000: CA CONSISTE pour l’état à GAGNER 1000€.
La plupart de ces « charges » que tu décris n’en sont pas, il s’agit simplement de salaire différé. L’assurance chômage est un salaire différé, l’assurance retraite est un salaire différé, l’assurance maladie est un salaire différé. Le grand tort que leur trouvent les libéraux c’est que (au moins en partie, et au moins au moment de leur création) ces salaires différés sont socialisés, mis en commun. Grande escroquerie intellectuelle, faire croire aux salariés qu’ils seraient ponctionnés, spoliés, etc. Mais bon, quand ça marche, faudrait être con pour ne pas continuer dans la même voix…
Le
11/02/2016 à
14h
35
Pour moi il faudrait aller plus loin que le revenu de base et instaurer le salaire à vie.
Pour toi il faudrait donc cesser d’utiliser (et de militer pour) un Internet comme il a été conçu, et accepter le Minitel 2.0, avec rustines à droite à gauche ?
Tu interprètes comme tu veux, mais ce n’est pas du tout ma position. L’économie se porterait mieux si justement elle était laissée à ses agents plutôt qu’à des charlatans (politiciens, certains économistes, le quidam tous ignares).
Il me semble que c’est là ton erreur principale, de croire que l’économie a une vie et une réalité qui lui seraient propres, et qui seraient naturelles, tout comme – mettons –, le mouvement des marées l’est.
tmtisfree a écrit :
Tu peux aussi retourner dans les caves ou les arbres, le système libéral te laisses le choix de décider. D’ailleurs, pour discuter de tout système, il est nécessaire d’avoir déjà accepté au préalable son existence. Tu vois que tu as progressé depuis Cro-Magnon.
Ah ! Je me demandais très sincèrement quand cet « argument » allait sortir. Le faux dilemme, ultime recours des libéraux. Tu ne m’en voudras pas si j’ignore ce sophisme.
tmtisfree a écrit :
Les physiciens eux-même pensent que non : la Science n’est qu’une tentative de description de la Nature, pas la Nature elle-même. Le fait est qu’on peut trouver plusieurs théories qui décrivent le même phénomène naturel (dont la gravité). Et qu’est-ce qu’une théorie sinon une construction humaine et donc culturel, sociale, etc ? L’économie est exactement sur le même plan : c’est une description des interactions humaines dans notre tentative de survie.
J’en reviens à mon premier point : c’est une mascarade de vouloir faire croire que l’économie n’est qu’une science expérimentale (ou naturelle si tu préfères) comme une autre, alors que c’est avant tout une science sociale. La façon qu’a un corps de graviter autour d’un autre ne dépend pas d’une quelconque construction sociale, les mécanismes qui régissent la bourse (par exemple), si. Le procédé est utile, il revient à soustraire l’économie à toute souveraineté possible : il serait vain de vouloir la controler, puisqu’elle serait naturelle (en réutilisant la comparaison de mon premier point : tout comme il serait vain de vouloir contrôler les marées).
tmtisfree a écrit :
Non, l’objet est un invariant (objectif). Sa description (subjective) dépend du cadre de référence, de l’observateur et (de la précision) de la mesure. La science a une méthodologie, et l’établissement des lois, principes, règles, etc en découle.
Assurément, le formalisme est subjectif. Je reprends ton argument plus haut : la science n’est qu’une description, on est d’accord. L’économie n’a cependant rien de la Nature. Ça ne la disqualifie pas comme sujet d’étude pour autant. Mais son étude doit (ou en tous cas peut) pousser à un minimum de conséquence dans les actions.
tmtisfree a écrit :
Tu radotes : je t’ai expliqué que le travail n’est qu’un moyen dispensable, remplaçable et que sa valeur doit tendre vers 0 pour tout travailleur-producteur qui se respecte, et qui respecte ses clients potentiels s’il veut qu’ils le restent. Note que j’utilise le terme « travailleur » pour embêter les collectivistes : je considère que le producteur est un travailleur comme les autres « travailleurs »
[…]
le coût de son travail doit aussi tendre vers 0 pour la même raison sus-citée.
C’est un non-sens économique ce que tu dis. Si le travail tend vers 0, la richesse tend vers 0. Et je radoterais tant que n’auras pas compris cette réalité économique : le travail n’est pas un coût. C’est lui qui produit la richesse. Le voir comme un coût ou un frein, c’est oublier pourquoi à la base les entrepreneurs font ce qu’ils font. L’bojectif devrait être de réaliser un produit, de fournir un service. Et pour ça, le travail n’est pas un frein, c’est une nécessité.
tmtisfree a écrit :
salariés exploités du folklore marxiste et que donc
Folklore marxiste, je ne sais pas. Juste le quotidien.
tmtisfree a écrit :
Si le libre-échange est de la propagande, ignore-le : plus besoin d’en parler et invente autre chose de plus efficient (bonne chance). Bien sûr que le système d’échange est inégalitaire : la valeur créée par chacune des parties lors d’un échange est personnelle, donc différente parce que les individus sont tous différents (one size never fits all), ont des buts différentes, des besoins différents, des histoires différentes, des stratégies différentes, etc. Et donc le résultat à terme est nécessairement différent après accumulation (dont la distribution suit empiriquement une loi de puissance).
Merci de ne pas déformer mes propos, même si je me suis probablement mal exprimé. Je voulais parler des vertus qu’on prête au libre-échange, et on est assez loin, dans la vie concrète des individus, du remède miracle. On en est d’ailleurs d’autant plus loin qu’on le laisse sans brides.
tmtisfree a écrit :
Mais comme expliqué plus haut, cette inégalité n’a aucun intérêt en terme absolu parce qu’aucun sens en terme économique : puisque chaque individu (dans un système suffisamment ouvert) peut satisfaire ses besoins par un accès libre aux produits/services qu’il requiert sur le marché, l’inégalité d’accès est équivalente pour chacun et donc les différences (les inégalités) sont à terme nécessairement ~nulles.
Désolé d’être terre-à-terre, mais les inégalités ne sont pas des épiphénomènes ou des co-produits dont l’influence seraient négligeables. C’est un phénomène qui a une importance capitale et dramatique sur la vie de millions de personnes.
tmtisfree a écrit :
Pas la peine de me bassiner avec les milieux financiers qui sont au service des politiques et vice-versa. Si tu veux vraiment faire mordre la poussière aux requins de la finance, supprime les BC qui les biberonne à nos frais et permet aux banques de faire leur métier historique : produire et manager la monnaie.
Deux choses : 1- on est complètement raccord sur le besoin de séparer l’économie réelle de l’économie spéculative (sauf à vouloir un krach de 2007-2008 décuplé) 2- en quoi je te bassinerais avec une simple réalité : les intérêts de ces deux milieux sont convergents, il est tout évident qu’ils se renvoient alors l’ascenseur.
tmtisfree a écrit :
« politiques économiques » est un oxymore. L’économie n’a pas besoin de « politique », elle est autonome, adaptative, et ne requiert que de liberté (un axiome) pour s’exprimer pleinement. La « politique » (du grec polis, la communauté d’individus libres et autonomes), si tu veux la rendre au peuple, il n’y a qu’un moyen connu : supprimer les politiciens. La véritable démocratie, celle à même de protéger la plus petite minorité connue (l’individu), s’appelle anarchie.
Mais alors là, on est d’accord sur l’anarchie (c.-à-d. l’ordre sans la hierarchie) comme moyen démocratique. En revanche, on en revient une nouvelle fois au premier point : l’économie a au contraire un besoin impérieux de politique. L’économie doit être un moyen, pas une cause.
tmtisfree a écrit :
Chez le collectiviste, le but semble être de créer de la pauvreté (l’égalité dans la misère pour tous) pour que l’élite éclairée dirige le troupeau en guenille bêlant de faim, peut-être ?
C’est le but de tout système autocratique. Le choix de la caste dominante étant la caractéristique d’un système donné : qui les nobles pour l’Ancien Régime, qui la bourgeoisie pour la République, qui les cadres du Parti pour les dictatures soviétiques / chinoises, etc.
tmtisfree a écrit :
Et donc puisque la pratique (l’État) ne suit pas la théorie voulue (société auto-géré), continuons d’accepter la pratique et ses travers. On croirait lire un climastrologiste discutant la divergence de son modèle avec la réalité et conclure sans rire que la réalité doit être erronée. Logique. " />
Ça n’est absolument pas ce que j’ai dit. Je ne crois pas, comme toi, à l’efficacité du système actuel. Mais pour des raisons, et surtout avec des conclusions toutes différentes. Ce constat, c’est que l’état actuel n’est pas acceptable, et qu’il faut à tout prix ré-injecter de la souveraineté populaire. Autrement dit, constater les divergences avec la réalité, et les corriger.
Le
09/02/2016 à
21h
40
On progresse, tu admets que l’économie est aussi porteuse de politique (d’idéologie si tu préfères).
tmtisfree a écrit :
Si tu n’a pas encore trouvé la réponse, je ne peux rien pour toi.
Si, si, la réponse est qu’on a pas progressé. Ironie, toussa.
tmtisfree a écrit :
Tout est construction sociale et rien n’est construction sociale. Ce concept n’a pas de valeur explicative. Il n’a pas de définition scientifique. On peut le remplacer par construction religieuse ou construction humaine ou d’autres expressions encore et on ne sera pas plus avancé pour autant. Le capitalisme est le dérivé moderne du libre-échange d’antan, seulement plus complexe. Même Marx n’a rien à dire puisque c’est grâce à lui qu’on le sait. Il n’en reste pas moins que ce type de système est présent à l’état naturel dans quasiment tous les domaines des Sciences : il n’y a aucune raison qu’on ne le retrouve pas en économie. Qui l’étudie donc.
Tout n’est pas construction sociale. On peut laisser cette querelle aux épistémologues des sciences, mais la loi de la gravitation (continuons le parallèle avec la physique avec cet exemple) n’est pas une construction sociale. Sa formalisation peut-être, mais sa réalité, elle est complètement indépendante d’une quelconque structure sociale. Or, si certains mécanismes économiques peuvent être décrits très systématiquement, ils n’ont rien d’une construction naturelle. L’économie elle obéit aux règles du jeu qu’on fixe.
Ensuite, il y a maldonne : une science c’est avant tout une méthodologie. Le fait d’observer des phénomènes prétendus naturel ou pas ne dépend que de l’objet. Par exemple, la loi de Say n’est pas une loi naturelle. C’est une simple observation, comme le ferait tout chercheur de n’importe quelle science sociale, d’une construction d’une société donnée à un instant donné.
tmtisfree a écrit :
« Agent économique » est moins connoté que « travailleur ». Cela ne change pas le fond du problème : pas d’esprit humain pour créer = pas de richesse. La création de richesse est limitée par l’imagination, pas par le travail qui n’est qu’une variable de la fonction de production. On peut très bien de nos jours entreprendre seul à partir d’une idée, emprunter le capital et réussir (autoentrepreneur, self made man, etc). Les exemples abondent.
Travailleur, je le vois pas connoté. Sauf dans ton cas où tu as l’air d’exclure (en partie au moins) tout volet intellectuel du travail. C’est le travail qui permet d’assurer un service, qui permet de produire quelque chose, qui permet de transformer de la matière, et donc de créer de la richesse. Pourquoi toujours travestir le discours ? Défendre les travailleurs, ça n’est pas taper sur les entrepreneurs (qui sont aussi des travailleurs).
tmtisfree a écrit :
Piketty a fait le buzz chez le collectiviste en attente d’un nouveau Marx, mais les limites de son dernier ouvrage (données partielles et partiales entre autres) sont bien vite apparues. Le soufflé est retombé aussi vite.
Je ne suis pas pour le scientisme en économie. Mais il faut aussi reconnaitre qu’étudier un tel système (complexe, dynamique, multi-factoriel, etc) requiert une approche et un type d’analyse nouveaux que maintenant on peut se permettre. Je reste prudent quant aux modélisations pour répondre à des questions générales (dont les lois sont connues). Pour le reste, l’apport de la Physique est incontestable (il y a même une sous branche nommée écono-physique) qui a contribué au renouveau et à replacer l’économie traditionnelle dans un cadre plus vaste (les CAS).
Je suis pas un fana de Piketty, mais il pointe du doigt quelque chose qui est un peu laissé de côté : le fameux libre-échange, malgré ses vertus supposées, relève plus de la propagande nucléaire des années 50 que du vrai médicament : il est hautement inégalitaire. Exemple marquant (parmi d’autres) : dans les quartiers populaires de Glasgow, l’espérance (au sens mathématique) de vie est inférieure à celle d’un pays en voie de développement comme l’Inde. On peut très bien libéraliser plus, comme l’a fait par exemple le Royaume-Uni, on sait que selon tous les critères reconnus par les milieux financiers, ça sera performant. Pourtant c’est très loin de profiter à tout le monde. Le seul moyen de contrôler, c’est justement la régulation que tu dénonces.
tmtisfree a écrit :
Elles sont indépendantes en théorie. En pratique les objectifs fixés sont politiques, soit un certain taux d’inflation, ou de chômage, ou d’intérêt, etc qui n’ont rien à voir avec l’économie réelle qui produit ces taux de manière endogène et naturelle, et qui elle fait ce qu’elle veut comme on s’en aperçoit en permanence.
L’argent qui n’est, là aussi, qu’un outil, a été nationalisé par les politiques pour leur visée électoraliste et soutenus par leurs amis banquiers eux-mêmes soutenus par leurs amis politiques (assurances étatiques de dernier recours, monopoles, TBTF, suppression des garanties bancaires, etc). Il est grand temps de dénationaliser la monnaie.
Mais, tout est politique. En théorie oui, puisqu’en pratique les banques centrales servent des intérêts financiers. Qui sont les mêmes que ceux des cols blancs qui dirigent les États. Il est grand temps de renationaliser comme il se doit les banques centrales, oui ! Pas de les extraire au contrôle démocratique.
tmtisfree a écrit :
Techniquement, il n’existe pas d’« économies des États » puisque les États ne produisent rien, ne vendent rien et ne créent donc pas de richesse : ils se contentent de voler et gaspiller celle des agents économiques qui la crée. Il ne viendrait à l’idée de personne de calculer la balance commerciale d’un village, d’une ville, d’un département, d’une région, ou de tout autre espace géographique artificiel. L’économie concerne les gens.
N’y-a-t-il pas une légère contradiction ici ? Le propre des politiques économiques en place depuis Raymond Barre c’est justement d’envisager la gestion de politiques publiques à la manière d’entreprises. Si tu critiques cela, alors ça me va. On va légèrement diverger sur le but d’une société. Pour moi il n’est pas de créer de la richesse.
Ensuite, à mon sens, l’État a bien des torts, et le jour où on le met à bas pour reconstruire une société auto-géré, je suis là ! En attendant, il devrait être le lieu qui régit le vivre-ensemble, qui créé les conditions d’équités et de justesse d’une société. On va être un peu plus d’accord sur le fait que cet idéal, il commence à avoir les ailes sérieusement plombées, non ? J’y vois toujours pas une raison pour jetter le bébé avec l’eau du bain.
376 commentaires
GNOME 3.20 : de nombreuses améliorations, dont des recherches plus efficaces
24/03/2016
Le 24/03/2016 à 10h 43
L’arrivée de Unity dans Gnome ? Tu veux dire que d’après toi le Gnome 3.xx est construit uniquement en réaction à Unity ?
Le 24/03/2016 à 10h 36
OK merci (ça appelait pas à critique de ma part - ça fait longtemps que je suis sur mac), mais j’ai toujours utilisé le finder à la va comme je te pousse. Ce genre de fonctions est pas dispo dans d’autres environnements ?
Le 24/03/2016 à 10h 13
Par curiosité, pourquoi le finder en premier ?
Les images d’immeubles des domaines nationaux bientôt soumises à autorisation
24/03/2016
Le 24/03/2016 à 10h 15
On pourrait aussi dire que ce sont ses employés qui font vivre le patron, mais bon…
Réforme pénale : le prétexte du terrorisme pour accentuer la répression de la contrefaçon
23/03/2016
Le 23/03/2016 à 13h 28
Mais bien sûr, on est des demeurés, et la rédaction de NextINpact ne pense qu’à faire du clic-bait.
Ou alors, peut-être qu’ils souhaitent provoquer une réflexion sur les manœuvres parlementaires, pointer du doigt des connivences malvenues, bref, exercer un peu d’esprit critique. Il s’agit pas de crier au loup, simplement d’être vigilant.
Bloqueurs de publicité : la contre-attaque des membres du GESTE est lancée
21/03/2016
Le 23/03/2016 à 12h 43
J’ai souvenir d’une époque où c’était pas un site trop mal, c’est triste de voir l’évolution du bouzin…
Le 22/03/2016 à 17h 02
Je suis d’accord avec toi sur la plupart des points, cependant si une remise en question des pratiques des journaux en ligne est indispensable, en tant que lecteur on ne pourra pas s’affranchir d’une remise en question non plus. C’est-à-dire entre autres, qu’il y a un lien entre la qualité du contenu et son prix. Il n’y a pas forcément bijection entre gratuité du contenu et Internet.
Opera se prépare à intégrer un bloqueur de publicité natif et un test de rapidité
11/03/2016
Le 11/03/2016 à 21h 43
Y’a deux niveaux : la gratuité dans l’accès au contenu et le bénévolat pour ceux qui produisent le contenu c’est deux choses différentes. Le premier est tout à fait possible, le second, a priori non (ne serait-ce que pour les coûts liés à l’infrastructure).
La DGCCRF s’attaque aux contenus sponsorisés sans mention claire sur YouTube
08/03/2016
Le 08/03/2016 à 17h 38
Whoupsy :)
Le 08/03/2016 à 17h 22
C’était évident que c’était pour bien faire les choses, mais soit parce que ça commençait à fouiner là-dessus, soit parce que ces pratiques commençaient à être dénoncées (mauvais pour l’image).
Des députés veulent contraindre les cinémas, discothèques et salles de concert à baisser le son
03/03/2016
Le 08/03/2016 à 17h 16
Sauf qu’un bar (et a fortiori un café-concert), ça n’est pas quelque chose de silencieux. La question de l’acceptable ou pas a pas bien de rapport, il me semble. La question c’est est-ce que les riverains sont tolérants ? La réponse est non. Est-ce que les riverains en ont quelque chose à carrer de la vie socio-culturelle des villes : la réponse est encore non.
Ajoute à ça des comportements déplorables de certaines municipalités qui sautent sur ce pain béni que constituent ces plaintes de riverains pour museler toute expression culturelle qui ne passerait pas par les canaux officiels, et t’as un cocktail du tonnerre. Faudra pas s’étonner que les villes deviennent des dortoirs, des réceptacles à consommateurs après.
Le 03/03/2016 à 12h 37
Mouais. J’ai vécu dans une ville où les fameux riverains ont tué une large majorité de la vie culturelle de nuit du centre ville, à ce motif là de mauvaise foi. Ça vient vraiment comme une surprise qu’un appartement dans une rue constituée de bars, ça fait du bruit ? Je peux pas y croire. Si tu veux de la tranquillité, tu n’habites pas dans l’hyper-centre des villes. Même les circuits culturels plus ou moins officiels/subventionnés en ont fait les frais de cette pression des riverains.
Effet pervers de l’interdiction de fumer dans les bars, les gens vont dehors pour fumer…
Contrefaçon : des députés font le lien avec le terrorisme et réclament 30 ans de prison
01/03/2016
Le 02/03/2016 à 16h 53
Faut voir, on compte les kamikazes ou pas ?
Le 01/03/2016 à 16h 39
Vue l’élasticité du concept de terrorisme, faut espérer que ce genre de mesures ne passe pas…
« Vidéo sponsorisée par EA » : une mention claire dans une vidéo de Cyprien Gaming
01/03/2016
Le 02/03/2016 à 09h 56
Sympa, la défense du « oui mais les autres font pire ». L’avantage des « influenceurs », c’est que ça va beaucoup plus loin qu’un placement de produit.
Le 01/03/2016 à 18h 22
Le 01/03/2016 à 18h 18
Oui bien sûr, ils commencent, et pas par bonne volonté mais parce qu’il y a du remous et qu’ils sentent bien que ça peut leur nuire au final, à avoir un semblant de clarté là-dessus. Tant mieux. Cela dit ça ne change pas le fond du problème, en termes d’indépendance, ce genre de conditions on peut difficilement les qualifier d’optimales.
Et ensuite, le fond de la critique, c’est la défense candide du gars, sur le thème de « je vois pas le problème ». De deux choses l’une : soit ça démontre une incapacité à faire la part des choses (et c’est grave), soit c’est du cynisme et de la posture (chacun jugera de si c’est grave ou pas).
Le 01/03/2016 à 16h 41
« tous les gens qui pointent du doigt ce sponsoring, en fait, je trouve ça un peu bête »
L’inconséquence du type, c’est incroyable. Du moment que le flouze circule…
Les Beatles arrivent sur Qobuz en « vraie qualité CD »
01/03/2016
Le 01/03/2016 à 13h 35
Suivant le type de prod (et le côté ours du batteur…) tu peux aussi t’en sortir à moindre frais en utilisant des paravents, dans une pièce qui a une bonne acoustique. Si c’est un groupe électrique, ceux qui ont les instrus amplifiés jouent au casque, pas de pb de repasse finalement.
Le 01/03/2016 à 11h 05
Le 01/03/2016 à 09h 47
On exploite bien l’idiophilie latente chez Qobuz (tout intéressant que peut être le service par ailleurs)…
AMP : déjà des extensions pour surfer sur le web « light » et réduire cookies et trackers
29/02/2016
Le 29/02/2016 à 15h 51
Ah ah, back to basics ?
Y’a un côté vaguement ironique à tout ça. « Eh les gars, on fait ptet de la merde sur le web là, non ? ».
The X-Files ou le symbole d’une offre légale défaillante
27/02/2016
Le 29/02/2016 à 13h 12
C’est pas vraiment le sujet en fait, là on parle du traitement imposé à la série, et de ce que ça révèle en termes de pauvreté de la distribution numérique.
On parlerait d’un long métrage de Maitre Gims que ce serait pareil :)
Le 29/02/2016 à 10h 35
Plutôt que d’exiger d’un contenu pas prévu pour les enfants qu’ils soit regardables par eux, on peut aussi demander aux parents d’être vigilants, plutôt que de se cacher derrière une prétendue morale pour dénoncer le contenu. Ça me fait penser aux gens qui râlent après des jeux violents comme Far Cry ou GTA… Sauf que ce sont des jeux destinés aux adultes, laisser des enfants y jouer c’est juste mal jouer son rôle de parent. Pour X-Files c’est pareil.
Le 29/02/2016 à 10h 32
D’accord avec une partie de l’analyse, mais je pense que ton point de départ n’est pas tout à fait juste. Le succès de sites comme Megaupload a bien montré que beaucoup de gens étaient prêts à payer pour accéder à du contenu (la majorité des abonnements n’étaient pas pour pouvoir partager des photos de vacances hein).
Donc je pense que pour le contenu vidéo aussi, l’émergence d’une offre légale crédible contribuera à faire baisser le piratage.
Optimisation fiscale : la Commission européenne songe à imposer la transparence aux multinationales
24/02/2016
Le 26/02/2016 à 09h 14
Ben c’est tout le problème : grandes largesses auprès des grosses entreprise, mais faut bien que quelqu’un paye la facture : PME, TPE, auto-entrepreneurs et particuliers à la caisse !
Il n’y a pas trop de fiscalité, elle est simplement mal répartie (ou alors, répartie selon des intérêts différents de ceux du plus grand nombre…).
Xiaomi dévoile son Mi 5 : un smartphone haut de gamme intéressant
24/02/2016
Le 25/02/2016 à 10h 50
OK merci.
Le 25/02/2016 à 09h 28
Oui sur les bandes des 1800 et 2600 MHz (plus sur la seconde que la première). Comme Free n’a pas de bande dans les 800 MHz, je ne sais pas comment ça marche sur les téléphones qui sont compatibles : ça passe par le réseau Orange ou c’est juste de la 3G ?
Le 24/02/2016 à 15h 47
Perso j’ai un Mi 4i, j’en suis plutôt content. En prime, la ROM officielle a ajouté le français lors de la dernière mise à jour, plutôt cool (c’était déjà la ROM custom qui m’avait le plus plus avant de passer sur le 4i). Je suis chez Free, donc la bande des 800 MHz, ça a peu d’influence sur mon usage. Si j’ai à changer, le Mi 5 est plutôt attractif.
Revue de presse : Far Cry Primal est-il plus qu’un simple copier-coller ?
22/02/2016
Le 23/02/2016 à 00h 35
Erm. Me semble pas avoir vu de tours à débloquer dans le Far Cry premier du nom.
Le 2e a été un gros changement niveau gameplay, le 3e une très bonne utilisation de l’open world et un scénario pas pire. Le 4e, on sent le manque d’inspiration flagrant. C’est le 3e avec une skin tibétaine. Et si ça se répète (c.-à-d. le 4e avec une skin préhistorique), oui, on est dans la licence faignante, où le principe est « puisque ça se vend comme ça… », et où une équipe de modeurs aurait fait aussi bien.
Copie privée et projet de loi Création : on fait le point
22/02/2016
Le 22/02/2016 à 13h 45
Qu’est-ce qu’il a reçu en affectations ce Paul Bismuth…
Avec le MateBook Huawei passe à l’hybride sous Windows 10 et vise les professionnels
21/02/2016
Le 22/02/2016 à 09h 11
Unifab : le levier du terrorisme pour accentuer la répression de la contrefaçon
19/02/2016
Le 19/02/2016 à 14h 01
Ben, si le lobby du troc ou de l’occasion (s’il existe) se tirerait une balle dans le pied en disant que ses potentielles rentrées peuvent servir à financer le terrorisme.
Si on va par là, le carburant des voitures sert au terrorisme. Les ventes d’armes françaises aussi.
Le 19/02/2016 à 13h 24
Tu veux dire un lobby contre l’économie liée au troc ?
Le gouvernement guère favorable à l’instauration d’un revenu de base
11/02/2016
Le 16/02/2016 à 17h 08
Déception et incompréhension pour ma part (tu t’en tapes probablement, à raison sans doute), c’est un constat d’échec pour cette discussion, qui n’a – en fait – pas eu lieu.
Tu refuses d’admettre ce simple fait que ta position n’est pas neutre (loin s’en faut, mais ça n’est pas un problème). Tu nies le fait même qu’elle puisse être une position (dit autrement : tu ne ferais qu’énoncer une vérité objective, donc indiscutable). Je ne parle même pas du contenu de ce que tu défends, je respecte ton avis sur la question (quand bien même je ne suis pas d’accord).
J’adore les discussions contradictoires sur Internet, surtout quand on me montre que j’ai tort, au moins j’ai progressé. Là, pas d’échange possible puisque tu refuses de faire un pas vers l’autre.
Le 15/02/2016 à 22h 48
Le 15/02/2016 à 20h 27
Le 15/02/2016 à 15h 40
Je passe sur ta capacité à confondre désaccord avec ton opinion et petitesse d’esprit, deux notions qui n’ont rien à voir.
Au reste, je suis tout à fait au courant (pour les utiliser quasiment tous les jours) des méthodes d’analyse de sensibilité des modèles. C’est d’ailleurs une partie de mon métier d’interpréter lesdites analyses. Donc, tu gardes pour toi tes présomptions sur ce que je saurais ou ne saurais pas.
J’ai l’impression que tu poses le curseur (à dessein ou pas) à un endroit différent. Tu as l’air de croire que je ne suis pas capable d’apprécier les conclusions des théories et des méthodologies que tu cite. Alors que ça n’est pas là où se situe la critique. Je ne doute pas que, dans le cadre délimité par les études que tu cites, la méthodologie soit juste (ou plutôt je ne suis pas compétent pour juger de leur justesse, mais à défaut je te fais confiance là-dessus). Mais ça n’est pas la question, la contestation se situe au niveaux des prémisses qui sous-tendent cette façon de voir et, partant, la discussion des conclusions n’est pas pertinente.
En revanche, les échanges montrent que tu refuses qu’il y ait d’autres prémisses que celles sur lesquelles tu bases la réflexion. C’est le sens des TINA qui ont ponctué les commentaires, non ?
Le 15/02/2016 à 11h 57
Ta suffisance et ton mépris sont aussi des preuves de bonne volonté ?
On peut faire toutes les modélisations que l’on veut, elles dépendent toutes des hypothèses de travail. Par exemple, faire peu de cas du social, ou imposer la maximisation aux « agents économiques » servant de base aux modèles. Cela étant, ce scientisme est en vogue aussi dans les autres sciences humaines et sociales, où la modélisation (sous-entendue mathématique), la rationalisation uniquement via des indicateurs chiffrés, bref la repique d’un formalisme issu des sciences expérimentales (bien que pas adapté aux phénomènes étudiés par les sciences humaines et sociales), a le vent en poupe.
Le déni, l’irréalisme, il est pas dans le « camp » de ceux que tu appelles collectivistes.
Le 15/02/2016 à 09h 48
Le 12/02/2016 à 12h 20
Renseigne-toi, il y a des structures comme le Réseau Salariat qui proposent des concepts opérationnels. Ça va autrement plus loin qu’un salaire unique. Concrètement c’est une mutualisation des salaires en une caisse unique et une redistribution selon les différents niveaux de qualification. Utopie ? Je ne sais pas. Est-ce que c’est 100% fonctionnel ? J’en sais rien non plus (quel système l’est ?), mais en tous cas il y a des propositions concrètes, qui vont au-delà de la discussion de comptoir.
Le 12/02/2016 à 09h 02
Le 11/02/2016 à 16h 41
Ah oui, c’est réservé aux abonnés, au temps pour moi. Un autre lien, qui parle du même sujet :http://www.rosa-lux.fr/bernard-friot-histoire-enjeu-securite-sociale-cotisations…
Pour le reste… Cette blague… Pierre Laroque et Ambroise Croizat, aux manettes sous Vichy ? C’est plus du révisionnisme à ce niveau là…
Le 11/02/2016 à 16h 25
Le 11/02/2016 à 16h 10
Le 11/02/2016 à 15h 36
Le 11/02/2016 à 14h 35
Pour moi il faudrait aller plus loin que le revenu de base et instaurer le salaire à vie.
Own-Mailbox revoit son modèle et proposera un système pour Raspberry Pi
10/02/2016
Le 11/02/2016 à 09h 44
Pour toi il faudrait donc cesser d’utiliser (et de militer pour) un Internet comme il a été conçu, et accepter le Minitel 2.0, avec rustines à droite à gauche ?
Apple, Facebook, Google, Microsoft et Twitter attendus à Matignon le 25 février
09/02/2016
Le 10/02/2016 à 13h 58
Le 09/02/2016 à 21h 40
On progresse, tu admets que l’économie est aussi porteuse de politique (d’idéologie si tu préfères).