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kzwix

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141 commentaires

Blockchain et état-civil : la députée Laure de La Raudière peine à convaincre

Le 01/02/2018 à 11h 56

Tu as toujours le problème lié au fait que le processus électoral devrait être vérifiable par n’importe quelle personne, avec des pré-requis “simples” (du style, savoir lire ce qui est sur les bulletins, et compter pour vérifier que les totaux sont bons).

Soit tu peux garantir que ton vote est bien ce que tu as mis, mais le vote n’est plus anonyme, soit tu ne peux pas, et tu t’exposes à des tricheries, beaucoup plus simples et beaucoup plus graves, potentiellement, que la fraude aux “bulletins dans les chaussettes”, dans le sens où les gens auraient beaucoup plus de mal à les déceler, et, donc, on pourrait te faire croire que la “volonté populaire”, c’est ça, alors qu’en réalité, le résultat a juste été “décrété” par la personne qui a bidouillé le scrutin.


Que tu gères tes votes de manière centralisée, ou en blockchain, ça ne change rien à cette problématique: Soit on peut vérifier qui vote quoi, et le vote est fiable (mais il peut y avoir des pressions), soit on ne peut pas, et le vote n’a aucune valeur, car il est impossible de prouver qu’il n’a pas été modifié (pas juste en software, pense hardware, pense backdoors, mais aussi applications physiques peu ou pas connues, etc.)

Donc, pour l’instant, la blockchain pour les votes, ça n’a pas d’intérêt non plus.


Le 01/02/2018 à 11h 17

L’état civil, c’est, déjà, un truc qui n’est pas “public”, dans le sens où tout le monde n’a pas le droit d’accéder à toutes les infos.

Ensuite, l’état civil, c’est quand même une certaine somme de données. On doit enregistrer l’identité des parents (ou le fait que ce soit sous X), la date, le nom, prénom, etc. Même si on ne compte que quelques milliers de naissances par jour, il faut voir le volume que ça représente, tout de même, à terme. Et TOUT LE MONDE (enfin, tous les noeuds) doivent avoir l’ensemble de la chaîne.

Au final, ça ferait une consommation assez importante d’espace, pour des performances plus faibles qu’un enregistrement “centralisé”, et pour un intérêt nul, puisqu’on a déjà un tiers de confiance, qu’on appelle communément l’Etat.

De plus, l’organisation par blocs rend le truc moins adapté pour l’indexation (puisque tu ne peux pas organiser les données en fonction des valeurs intéressantes - donc, il faudrait des indexs externes), et même le classement par date/heure n’est pas “garanti” par la blockchain, puisque quand un bloc est refusé, à cause d’un autre bloc, tu peux avoir des soucis de classement temporel.

Bref, dans le cadre de l’Etat Civil, je ne vois aucun intérêt à cette technologie, sauf à dire qu’on ne fait pas confiance à l’Etat pour garantir l’intégrité, la perrénité, et l’accès du registre.
Je dis pas qu’on peut faire confiance à l’Etat pour “vouloir notre bien” ou “être honnête” dans tous les domaines, mais sur l’Etat Civil, normalement, ça devrait aller.


Le 01/02/2018 à 09h 23

L’intérêt de la blockchain, c’est d’utiliser la communauté pour fournir, de manière décentralisée, une “autorité” certifiant certaines choses. La propriété d’une certaine somme de monnaie (enfin, crypto-monnaie), ou d’un certain nombre d’actions (ICO Ethereum), ou que sais-je encore…

Donc, là où, pour créer une nouvelle monnaie “indépendante des états et des banques centrales”, ça pouvait se justifier, pour l’Etat Civil, c’est juste débile. Pour la bonne et simple raison que c’est l’Etat qui a déjà ce rôle d’entité garante de la bonne tenue de ce registre.

Quand on dispose déjà d’un tiers de confiance (en l’occurence, l’Etat, théoriquement impartial et “sérieux” dans ce rôle), on n’a pas besoin d’en inventer un comme avec la Blockchain. Alors, évidemment, on peut vouloir retirer ce pouvoir (et cette responsabilité, qui correspond aussi à une charge) à l’Etat, et le confier à une blockchain… Mais au vu de l’efficacité de ces dernières (ou du manque d’efficacité, plutôt), je pense que ce serait une très, TRES mauvaise idée.


La « démocratie numérique » ne doit pas être un leurre

Le 12/12/2017 à 16h 27

Il y a une condition à une prise de décision en conscience: l’information.

Si tu disposes des bonnes informations (que ce soit via ta formation, ou via une explication satisfaisante et non-partisane, ou via des explications plus ou moins partisanes, que tu es capable de croiser pour déméler le vrai du faux), tu peux voter en conscience, et en connaissance de cause.

Si on t’a uniquement servi une propagande massivement dans le même sens (genre, pro-UE, pro-libérale, pour le tout marché, etc.), il est difficile d’envisager que des alternatives crédibles puissent exister, et tu auras donc tendance à voter comme on t’a “dit” de le faire (même si l’injonction a été plus subtile qu’une grosse affiche de propagande dans le style “votez bien ou ça sera l’apocalypse”)

Déjà dans l’ancien régime, certains prônaient la “démocratie”, et disaient qu’ils n’avaient pas peur du peuple, car il voterait “comme on lui dirait de voter”.


Bref, donc, tout ça pour dire qu’on pourrait mettre en place une vraie démocratie directe, en France, mais qu’il faudrait aussi prendre des mesures pour garantir une véritable pluralité des sources d’informations (plutôt qu’avoir 80% des titres détenus par 10 personnes, toutes multimillionaires, et ayant donc, à priori, des intérêts “de classe” relativement convergeants).

Il faudrait aussi insister, dans l’éducation, sur l’importance de s’informer et de croiser les sources, recouper les informations, etc… bref, former de futurs citoyens, pas de futurs moutons à qui on demande de répéter ce qu’ils ont dû apprendre par coeur.


Le 12/12/2017 à 16h 06

Tu veux dire qu’il a été élu avec les voix de 42,05% des inscrits, non ?
Ce qui signifie qu’il n’a déjà pas la majorité. De plus, quand on sait qu’une GROSSE partie de ses électeurs du second tour ont voté CONTRE Marine Le Pen, bien plus que POUR Emmanuel Macron, on peut douter de l’adhésion réelle de ces électeurs à son programme.

Au final, le score réel d’adhésion doit être quelque part entre son score du premier tour (18,01% des inscrits) et celui du second.

Ca ne remet pas en cause le fait qu’il a été élu selon les règles (enfin - si on ignore les nombreuses irrégularités un peu partout en France, hein, vu que rien ne prouve qu’elles auraient changé le résultat final), mais dire (ou sous-entendre) que les Français ont massivement adopté les mesures proposées (ou même les connaissaient), faudrait quand même pas abuser.


Next INpact, le mag : retrouvez-nous en version papier pour fêter nos 15 ans !

Le 01/04/2017 à 18h 20

En tant que titre de presse Française (cocoricoo), vous devriez proposer un accès sur Minitel, technologie bien de chez nous également.

Et comme ça, vous réussiriez le mariage entre l’information “en ligne” et le vintage, comme vous semblez vouloir le faire avec le papier !


[Critique geek] Star Wars Rogue One : l'espoir plutôt que la force

Le 19/12/2016 à 07h 52

Vu en screener, et en VO non sous-titrée (justement parce que les critiques étaient en deux camps, certains qui adoraient, d’autres qui le trouvaient totalement nul, sans rythme, etc…)

Ben… honnêtement, je l’ai trouvé plutôt bon, au point de me dire que j’irai probablement le voir en vrai au cinéma.

Mon plus gros bémol concerne la musique, perso. Sur les premiers thèmes, ça fait remake cheap n’ayant pas les droits d’auteur (genre les parodies, où ils vont faire un truc ressemblant au thème, tout en changeant juste assez de notes pour qu’on puisse pas dire que c’est un plagiat, mais en ayant tout le monde qui reconnait l’intention derrière). Alors, oui, j’imagine qu’ils veulent préparer un après-John-Williams, mais ils auraient pu mieux s’y prendre. Cela dit, sur la fin, je n’ai vraiment plus eu ce sentiment, soit parce que la musique s’améliorait, soit parce que ça ne massacrait pas des thèmes aussi importants, ou peut-être, aussi, parce que le reste du film accaparait l’attention.

Pour les personnages recréés numériqument (gardez à l’esprit que je l’ai vu en screener - de bonne qualité, mais tout de même), honnêtement, j’ai pas vu de différence. Ils étaient totalement fondus dans le reste, et ça m’a donné de véritables airs d’Episode IV. Peut-être que, sur ce coup, au cinéma, ça marche moins bien, puisque moins de “flou artistique” autour, mais j’ai rien à redire dessus.

Pour les vaisseaux, j’ai beaucoup apprécié aussi, sauf un coup de gueule par rapport à la physique et au gros WTF associé. Rapport à deux destroyers stellaires, et un petit Hammerhead… Mais, sinon, c’était une partie très sympa du film.

Et pour l’esthétique dans les vaisseaux, époque oblige, ils ont repris ce qui faisait le succès de la trilogie originale. On a donc de gros boutons, des cadrans démesurés, etc… bref, ça fait peut-être bizarre de nos jours, mais ça évite de casser le lien avec l’oeuvre originale, donc c’est très bien comme ça.


Bon, après, pour les dialogues, j’ai raté quelques phrases, mais j’ai rien entenduu de “choquant”, que ce soient les “blagues” du droïde (qui passent très bien, à mon sens, en VO), ou les discussions plus sérieuses.


Niveau scénario, il n’a rien d’un chef-d’oeuvre, mais il n’est pas mauvais non plus. Si on accepte quelques postulats de base, il est tout à fait logique. Alors, non, on ne fonce pas de rebondissement en plot twist, ce n’est pas une enquête de Columbo, ce n’est pas un film avec des héros-immortels-qu’on-reverra-durant-toute-une-trilogie, mais ce n’est pas le but.

C’est un film qui montre des actions des rebelles, et des actions de l’Empire, situées avant l’Episode IV (d’abord 15 ans avant, puis peu de temps avant). Bref, au final, je dirais que c’est un bon film.


Le Conseil constitutionnel retoque le « reporting public » prévu par la loi Sapin 2

Le 14/12/2016 à 07h 30

C’est pas ce qui est écrit.

Ils disent qu’on ne peut pas consulter la déclaration (détaillée, donc), MAIS qu’il est possible d’avoir le montant total des revenus, le nombre de parts fiscales, et le montant d’impôts réclamé.

Et si lié par une pension alimentaire, on doit pouvoir consulter plus d’infos ( probablement pour pouvoir vérifier que les éléments dont on a connaissance ont bien été déclarés, puisque les pensions alimentaires sont généralement calculées sur la base de la différence de revenus… )


SFR condamné à dévoiler aux syndicats les détails de sa future restructuration

Le 02/12/2016 à 16h 44

Je ne te dis pas que le système soit immoral, il est AMORAL. Dans le sens où, par lui-même, il n’a aucune morale. Et si on laisse tout un chacun agir dans son intérêt financier le plus strict, on en arrive à une prédation par rapport aux autres humains, que ce soit sur la même génération (ceux qui s’enrichissent aux dépens des moins malins, ou des moins riches, en vérouillant le système, etc.), ou par rapport aux générations futures (le “après moi, le déluge”, en gros).


Pour te répondre:

L’argent est la seule métrique “moderne” de la taxation, mais l’impôt a existé de tout temps, en gros, dès que tu as eu une organisation sociale avec répartition des tâches, et des infrastructures communes. C’était plus ou moins organisé (par exemple, les villageois qui s’associaient pour construire une maison pour un couple de jeunes mariés), mais en gros, le processus de prise de certaines ressources, et d’une certaine redistribution, ça date carrément. A Rome, tu avais des impôts, et de la dépense publique (par exemple, l’armée, ou les Jeux du cirque, etc.)

Bref, non, c’est pas propre à notre société actuelle, c’est commun à toutes les communautés humaines. Tu connais des sociétés un minimum “étendues” qui fonctionnent sans aucun impôt, toi ?

De plus, ce ne sont pas les écolos qui “imposent” les biocarburants. Les biocarburants, c’est une réponse technologique à une future pénurie de pétrole. Et quand les agriculteurs voient qu’au lieu de vendre la tonne de nourriture produite à X €, pour qu’elle soit mangée, ils peuvent la vendre à 2X ou 3X €, pour qu’elle soit transformée en éthanol, pour les biocarburants, ben c’est là encore le merveilleux système d’offre et demande qui agit, et les incite à vendre aux industries. Ce qui, a son tour, fait que la nourriture coûte plus cher (il faut que les acheteurs concurrencent les industriels des biocarburants), etc.
 


Tu dis que si le système social ne peut s’adapter, c’est qu’il est mauvais. Donc, si je te mets dans un four, à 400°C, pendant une petite décennie, et que tu ne t’adaptes pas à ton nouvel environnement, c’est que tu es mauvaise, c’est bien ça ? On ne peut absolument pas supposer que l’environnement te soit néfaste, et doive être modifié ?

Aux USA, UK, et en Allemagne, tu as parfaitement raison, ils ont moins de chômage. Mais regarde les niveaux de pauvreté, et les inégalités: Elles sont largement supérieures à ce qu’on trouve en France, où notre système est justement conçu pour lutter contre.

Alors, certes, il est malmené, en grande partie par la concurrence déloyale venue d’autres pays, et par la fraude fiscale, mais il fait beaucoup contre la pauvreté.


Tu dis que le capitalisme fournit la “démocratisation des biens/services essentiels à un coût toujours plus bas”… C’est une affirmation sans fondement, puisque le but du capitalisme n’est pas de fournir un service au prix le plus bas, mais de maximiser le rendement de ton investissement, et que le “libre marché” n’a pas non plus pour but de fournir à tout le monde au plus bas prix, mais bien de mettre en adéquation offre et demande. Si il n’y a pas assez d’offre, la demande va devoir monter le prix d’achat, parce que le prix de vente de l’offre, lui, va augmenter. Et ceux qui n’ont pas de quoi se payer le bien ou service en question, même si il est essentiel, comme de la nourriture, peuvent toujours crever.


Soit, parlons de “l’émergence d’un ordre spontané” (c’est joli, tres marketing). Il n’est dit nulle part que cet ordre soit “moralement juste”, hein. En quoi est-ce “juste” pour la gazelle d’être mangée par le lion ? En quoi est-ce “juste”, pour des animaux confrontés à une surpopulation locale, d’être décimés par la famine, ou de s’entretuer pour le contrôle des maigres ressources disponibles ? C’est pas “juste”, mais c’est naturel.

Sauf que la société humaine a, à priori, l’ambition de nous sortir de l’état de Nature, et de faire qu’on soit capables de vivre ensemble, sans nous entretuer, de travailler ensemble en partageant les résultats, etc… Or, si tu laisses les plus forts piller les plus faibles, que ce soit dans le domaine des muscles/gourdins, ou dans le domaine des moyens de production, ou dans la sphère financière, tu peux effectivement te prévaloir d’un certain ordre “Naturel”, mais probablement pas de civilisation. Sinon, en quoi le fait de laisser agir les prédateurs financiers serait-il tellement différent de laisser agir les gens qui vont aller dépouiller le riche dans la ruelle sombre ?

Pour ma part, je considère que les logiques de prédation entre humains sont néfastes, nuisibles, et qu’on doit les éviter autant que possible.








kzwix a écrit :

Donc,
je te dis pas que le système libéral et capitaliste est mauvais “par
nature”. Je dis simplement que, par nature, il ne cherche pas à répartir
les richesses de manière “humaine”, ou “morale”, il va juste mettre en
adéquation offre et demande, et récompenser la propriété, sans
s’embarasser de critères comme la morale, ou de concepts comme “ne pas
affamer autrui”.


Mais le capitalisme n’a pas pour but
de distribuer les richesses uniformément, il a à l’inverse pour unique
but de les créer à partir de leur répartition initiale inégale
(=opportunités de profit) et d’en abaisser le coût progressivement par
une combinaison de maximisation du profit et de compétition pour que le
plus de monde possible y ait accès.

La répartition initiale
inégale des richesse ou des capitaux est une condition qui fournit aux
individus voulant arriver sur un marché les incitations nécessaires pour
y parvenir et en tirer profit. Le lien fournit plus haut démontre
justement que la généralisation du capitalisme et de la mondialisation
des échanges ont réduits globalement les inégalités.

Le système que tu critiques répond parfaitement à tes demandes.

=>
Ben, non. Quand je te dis “ne pas affamer autrui”, et que tu me réponds “ne pas distribuer les richesses uniformément”, tout en maximisant les profits, y’a déjà comme une inadéquation. Supposons, par exemple, une population dont la moitié peut payer 1000€ pour se nourrir, et l’autre n’a que 100€. Tu as de quoi nourrir tout le monde, mais ils vont tous acheter au même prix.

Si tu nourris tout le monde (au prix de 100€ / personne, donc), tu gagneras nettement moins que si tu en nourris seulement la moitié la plus solvable, en facturant 1000€ / personne nourrie. Et en laissant crever les 50% restants.

C’est exactement ce que je dénonce quand je te dis que ce côté “profit d’abord” est fondamentalement incompatible avec l’humanisme, avec la notion que, non, un autre humain n’est PAS principalement une source de profit ou de compétition potentielle, mais que c’est avant tout une PERSONNE, qu’il convient de respecter, et ne pas chercher à exploiter ou écraser dans ton intérêt égoïste.

 

Bon, au moins, on est à peu près d’accord sur les politiciens. Après, non, le chômage est nettement moins utile pour fabriquer une base électorale d’assistés, comme tu sembles le croire, que pour fabriquer une base de main d’oeuvre servile, corvéable à merci.

Et ça a effectivement été augmenté par les politiques néo-libérales, l’ouverture des frontières, le libre-échange, etc. Il est difficile d’être compétitif avec un étranger payé 10 fois moins cher, pour des compétences égales, une qualité de travail égale, une productivité égale, quand les seules différences sont, par exemple, le cours de la monnaie, ou le niveau de taxation dans le pays étranger, ou les normes environnementales, etc.


Tu dis que “le miracle quotidien et invisible du capitalisme de marché, c’est de parvenir à intégrer sans contrainte des myriades de décisions
individuelles égoïstes en un résultat collectif sociétalement efficient.”, je suis assez d’accord. Mais c’est le “marché”, par opposition à la planification centralisée de l’ensemble de l’économie - c’est à dire que ça n’a rien à voir avec le “capitalisme”, en soi.

Tu aurais des tas de gens qui utiliseraient des moyens de production collectifs, pour produire chacun son propre travail, sa propre production, qu’ils proposeraient ensuite à la vente sur le Marché, tu aurais exactement le même effet magique.

Ensuite, les pays pauvres le sont parce que les gens sont maintenus pauvres, et que l’environnement est pillé et dégradé, tu as parfaitement raison. Mais c’est moins “pour compenser cette pauvreté” que “par les pays riches et les dirigeants que ceux-ci soutiennent au pouvoir, dans ces régions, pour favoriser l’exploitation de leurs richesses”. Regarde le magnifique exemple de la Françafrique, par exemple (que tu peux décliner en Chinafrique, ou Anglafrique, etc.)



Le 28/11/2016 à 15h 07

tmt, le souci, c’est que l’Argent n’est pas la seule métrique valable: Regarde ce que fait le merveilleux système capitaliste, actuellement:




  • Production à l’étranger, parce que “en france c’est trop cher”

  • Faire travailler les enfants, parce que les adultes, c’est trop cher

  • Détruire l’environnement, polluer à outrance, tant que ça rapporte du pognon, parce que produire proprement, c’est plus cher

  • Sacrifier la santé des travailleurs, parce que les équipements de protection, ou des machines sécurisées (et plus récentes), ça coûte du pognon

    Alors, oui, grâce à ça, on a accès à pas cher à plein de jolis vêtements faits au Bangladesh, on a la joie de pouvoir changer de téléphone tous les 6 mois alors que le précédent fonctionnait encore parfaitement, on a le plaisir de pouvoir se payer des gadgets rigolos qu’on oubliera dans les deux jours… c’est super !

    Mais on oublie souvent le COÛT de cette “prospérité”, et de cette offre pléthorique et à prix cassé: La casse de notre système social, et un chômage important.


    Donc, une meilleure question à se poser, c’est “de quoi avons-nous besoin” ?  Et, ça peut te surprendre, mais il semblerait que l’immense majorité de l’humanité (à priori 100%, mais une marge d’erreur existe) aimerait avoir de quoi manger, se loger, se vêtir (au moins quand il fait froid), etc.

    Le souci, c’est que le système capitaliste actuel, l’économie “libérale” avec la fameuse main invisible du marché, chère à Adam Smith et ses disciples, il en a juste rien à battre, des humains. Ce sont des ressources dans le système, ni plus, ni moins. Et, tant qu’on reste dans une économie de la rareté, tant que les biens nécessaires à la survie ne sont pas disponibles gratuitement et à volonté, tant qu’il sera nécessaire d’avoir un revenu pour se les payer, ça sera un problème.

    Donc, je te dis pas que le système libéral et capitaliste est mauvais “par nature”. Je dis simplement que, par nature, il ne cherche pas à répartir les richesses de manière “humaine”, ou “morale”, il va juste mettre en adéquation offre et demande, et récompenser la propriété, sans s’embarasser de critères comme la morale, ou de concepts comme “ne pas affamer autrui”.


    On peut accepter ce fait, et se dire que, après tout, si on a 10% de chômeurs, c’est que c’est de la population inutile, donc les laisser mourir de faim sans ressources, ce qui règle naturellement le problème du chômage d’une manière ou d’une autre. Ou on peut mettre des lois obligeant à prélever une partie des richesses produites par la communauté (c’est le principe des impôts), et les affecter à certaines dépenses (oui, la dépense publique - armée, police, justice, et peut-être même “ne pas laisser les pauvres mourir de faim - via allocations chômage, ou soupe populaire, ou ce que tu veux”).

    Le fait de sortir du champ “régulé par le marché” certaines choses est-il honteux, et de nature à détruire le système ? Je ne pense pas, et j’irais même jusqu’à dire que, au contraire, il faudrait s’assurer que certaines choses en soient retirées pour de bon, et pas uniquement en France, mais bien au niveau international. Ce qui éviterait, par exemple, qu’un pays ne fasse de gros efforts environnementaux, juste pour voir un autre pays polluer deux fois plus, à côté…


Voitures  électriques : des milliers de stations de charge ultra-rapide en Europe d'ici  2020

Le 02/12/2016 à 14h 52

Ca dépend du modèle de voiture. Tu peux, idéalement, augmenter l’autonomie autant que le pilote de la voiture, et la mécanique, tiennent le coup.

Exemple avec un avion:http://www.solarimpulse.com/
Exemple d’une voiture ne consommant qu’UN litre de carburant:http://www.industrytap.com/2833-kilometers-on-one-liter-of-fuel-shell-eco-marath…

Voitures électriques solaires:http://www.solarcar.engin.umich.edu/


« Détruisons tous ensemble les machines à voter le 14 juillet prochain ! » lance un député

Le 15/11/2016 à 15h 20

Et il prouverait quoi, le test avec “fausse élection dont le résultat est connu” ?


Le souci ne vient pas d’un “bug” du code, qui ferait qu’on compte pour B un vote donné à A, hein… c’est beaucoup plus subtil: En gros, le souci, c’est que une machine à voter, c’est une boite noire.
Tu entres des votes, ça te sort un résultat, mais il est impossible pour un citoyen “lambda” de vérifier que la machine fait bien ce qu’elle prétend faire, et UNIQUEMENT ce qu’elle prétend faire.

Des bulletins, tu peux les compter, si quelqu’un en sort de ses chaussettes, tu as une chance raisonnable de le repérer, les autres citoyens (scrutateurs), même si ils ne dépouillent pas, peuvent vérifier que personne ne semble tricher, etc.

Alors, certes, c’est pas infaillible, et ça prend du temps, mais même un idiot peut vérifier qu’un bulletin sur lequel est écrit “B” est comptabilisé pour “B”, et pas pour “A”.


A l’inverse, avec une machine à voter, tu dois absolument faire confiance à quelqu’un d’autre: Le constructeur de la machine, le programmeur de la machine, et éventuellement la personne qui a “audité” la machine. Ceux-là te disent, peut-être en toute bonne foi, qu’elle est conforme. C’est bien, mais toi, tu n’as aucun moyen de vérifier par toi même, même si tu es ingénieur, sauf, peut-être, si tu es capable d’obtenir le code exact qui tourne dessus, de le comprendre, et de décortiquer également l’ensemble du matériel (ben oui, parce qu’une porte dérobée, ça peut être matériel, hein…)

Imagine par exemple que la saisie d’une séquence définie de votes  permette d’accéder à un menu secret, te laissant modifier les votes (un cheat code pour la machine à voter, en gros). Si la séquence est arbitrairement longue, et, encore plus si elle est temporisée particulièrement, elle sera quasiment indétectable. Imagine qu’il faille faire trois votes en deux secondes, puis attendre 15 secondes sans rien faire, puis à nouveau une séquence de trois votes, puis cinq secondes d’attente, puis dix votes formant une séquence particulière… quel protocole de test “naïf” irait penser à ça précisément ?

Bref, il y a donc un véritable risque de manipulation des résultats par des personnes ayant accès à une telle porte dérobée (si elle existe - mais on a déjà établi qu’il était quasiment impossible de la repérer, si c’est le cas).


De plus, tu as un AUTRE problème, qui est lié aux interférences électromagnétiques: Le soleil génère des rayons de haute énergie, des particules qui passent à travers beaucoup de choses, métal compris, et qui peuvent faire des erreurs dans les circuits électroniques. C’est arrivé sur des machines à voter, à l’étranger (2048 voix de trop pour un candidat, par rapport à ce qui aurait dû lui être donné, parce qu’un 0 est devenu un 1, tout bêtement). Alors, certes, le total des voix a été différent du total des votes enregistrés, et on s’est apperçu de l’erreur, mais imagine que, pas de bol, un SECOND rayon tombe sur un 1, le passe à 0, et que ça corresponde, pas de bol, au 2048 du candidat d’en face… ?  Ben là, indétectable, les chances sont infîmes, mais c’est pas impossible.

Alors, là, on parle de rayonnements à haute énergie “aléatoires”, qui ont donc réécrit un bit, sans savoir où, quand, comment. Mais il est peut-être possible, là encore, de développer une méthode de fraude permettant d’écrire la mémoire, à partir de l’extérieur de la machine, et ce, même si la machine elle-même ne dispose d’aucun mécanisme de tricherie. Et, là encore, une telle fraude serait indétectable (et, non, à ma connaissance, on ne sait pas encore faire, mais ça ne veut pas dire que ça n’arrivera pas… on craque déjà des cartes à puces via des attaques physiques, en n’alimentant que certaines parties du circuit, ou en le détruisant par petits bouts, pour trouver les codes cachés…)


Bref, c’est une question de confiance en la démocratie: Il n’est pas possible, dans l’état actuel de la technique, de garantir la SINCERITE d’un scrutin à bulletin secret, si celui-ci est réalisé électroniquement.

Evidemment, si tu le fais en votes publics, là, toutes les objections s’évanouissent, puisque chacun pourra vérifier que sa voix a bien été comptabilisée comme souhaité, et que la somme des voix exprimées correspond bien aux résultats annoncés. Mais là, on perd le secret du vote, qui reste cher à certains.


TL;DR: Les machines à voter, c’est mal.


Fichier de 60 millions de Français : le gouvernement sort la lance à incendie

Le 14/11/2016 à 16h 40

La gauche ? Quelle gauche ?

Le PS n’est pas “de gauche”, hein. Enfin, il ne l’est plus…


Un rapport sénatorial plaide pour une expérimentation du revenu de base

Le 21/10/2016 à 17h 14

Techniquement, le SMIC a été créé pour éviter le chantage à la misère (en gros, le “Tu as de quoi manger deux repas par jour ? C’est con, le mec à côté, qui lui est sans travail, est prêt à travailler pour UN repas par jour. Et encore, avec du pain sec et des restes de la veille, hein… Alors, tu t’alignes, ou je te vire et je le prends, lui ?”)

Sauf que, si tu mets en place un VRAI revenu de base, décent, permettant de vivre correctement (bien que chichement) SANS AVOIR A TRAVAILLER, tu n’as plus besoin de SMIC, plus besoin de protéger les gens. Un patron qui te proposerait de travailler à temps plein à 1€ / mois net (en plus de ton revenu de base, hein), ça serait pas “honteux” (après tout, y’a bien des trucs bénévoles, si tu es prêt à bosser pour un euro symbolique au lieu de te tourner les pouces, et que personne ne t’a forcé, libre à toi).

Par contre, je pense que la plupart des emplois seraient soient valorisants (en termes sociaux, sociétaux, etc, des emplois où tu sais que tu te rends utile pour les gens, et où ça te fait te sentir bien), ou correctement payés. Ce ou étant non-exclusif, d’ailleurs. Parce qu’il faudrait bien motiver les gens pour qu’ils daignent se lever et bosser, si c’est plus indispensable.


La vraie question, c’est la tronche de l’économie, si on met ça en place… Parce que, techniquement, on a probablement les richesses pour le faire, mais, sans aucune incitation à travailler (ou très peu), ça risque d’être assez moyen.

Y’a encore une autre possibilité, en fait, c’est que à peu près tout le monde travaille, mais pas à plein temps. Imagine, par exemple, qu’on en arrive à une société ou 50% de travailleurs suffit à faire tourner le pays… On peut parfaitement imaginer des mesures incitant à prendre du mi-temps, que ce soit sur la semaine, ou sur l’année (par exemple, bosser six mois, profiter six mois), pour plus de justice dans la mesure.


Le 21/10/2016 à 17h 05

Le souci de ta proposition, c’est que, si tu vas chez, disons, Carrefour (ou Auchan, ou Super U, ou même Tang Frères, hein), tu vas trouver des produits bien français (cocoricoo !), qui font donc tourner l’économie en France, mais tu vas aussi trouver plein de choses importées à bas prix depuis plein de pays ou les enfants sont tellement gentils qu’ils aident leurs parents à l’usine au lieu de demander des bonbons.

Et là, tu fais comment pour vérifier que tes Zeurros (les Euros du justicier) serviront à l’économie Française en priorité ?  Bah tu peux pas, sauf à interdire, comme les tickets restaurant, que ça serve à tel ou tel produit, ce qui serait un casse-tête abominable.


Il faut se rendre à l’évidence: notre modèle social ne peut PAS durer, à terme, dans une économie totalement ouverte, sans barrières douanières, et sans adaptation.

Donc, soit on adapte notre modèle, en mode “tout grand ouvert” (comme veulent le faire le PS, et LR, depuis des décennies), sur le moins-disant social, et là on sera “concurrentiels”, soit on force les autres à monter à notre niveau (et si tous les pays de la planète montent jusqu’à avoir notre niveau de vie, notre protection sociale, nos taux d’imposition, etc, on sera aussi compétitifs), ou, troisième possibilité, on ne fait PLUS de libre-échange, et on remet des barrières, visant à ADAPTER les prix en fonction des zones. De manière à ce qu’un pays exploitant les enfants, détruisant la nature, se foutant des accidents de travail, etc… ne soit pas “gagnant” en prix final, par rapport à un pays vertueux.
 


Le 21/10/2016 à 16h 56

Mais, Ricard, il faut bien voir que les “aides au logement”, par exemple, n’ont plus lieu d’être, au moins dans leur forme actuelle, si tout le monde dispose d’un “revenu de base” suffisant pour couvrir nourriture, loyer (ou remboursement d’emprunt, dans le cas d’accession à la propriété), vêtements, et autres besoins “basiques”.

Idem pour l’assurance chômage: Dans sa forme actuelle, elle a pour but de faire que, si tu perds un emploi, tu ne perds pas totalement tes ressources (histoire de ne pas te retrouver à crever la dalle, à la rue, etc, en quelques semaines). Si le revenu de base arrive, et est à un niveau suffisant, alors on n’a plus besoin de l’assurance chômage telle qu’on la connaît. On pourrait toujours avoir un truc permettant d’amortir la perte de revenus suite à la perte d’un emploi, mais, après tout, il n’y aurait plus besoin que ce soit obligatoire, ni nécessairement public, puisqu’un emploi serait un “bonus” permettant de gagner plus, si tu t’en donnes la peine.

Les allocs… ben, si le mouflet touche lui aussi (ou si tu touches, en son nom, jusqu’à sa majorité, par exemple - je vois mal le bébé faire un retrait tout seul), tu n’as plus besoin d’allocations familiales. Et ce, même si le montant est ajusté en fonction de l’age, d’ailleurs.

Et c’est à peu près la même chose pour toutes les aides sociales. Après, rien n’interdit de garder les subventions sur certaines choses (achat d’un véhicule non polluant, ou de X, ou Y, selon les priorités que les politiques veulent gérer), mais ce ne sont plus des “aides sociales”.


Le 21/10/2016 à 16h 47

Totalement d’accord, c’est peu ou prou ce pour quoi je milite depuis des années :)

Quitte à ce qu’une entreprise située dans un pays “non-vertueux” mais qui, elle, met en place des normes comparable aux nôtres, ne soit pas taxée plus qu’une entreprise française (tant qu’elle peut prouver ses “bonnes actions”, évidemment


Le 21/10/2016 à 09h 50

Le revenu de base, c’est une excellente idée. Maintenant, 500€, c’est ridicule, et largement en dessous du seuil de pauvreté.

Il faudrait que le revenu de base puisse permettre de vivre dignement. Sans luxe, mais de pouvoir se loger, s’habiller, se nourrir, et avoir les services de base (eau, électricité, téléphone/internet), le transport, etc.

Dans ce cas, oui, on peut supprimer les aides sociales, et les prestations chômage, puisque celles-ci, au final, deviennent redondantes. On peut également supprimer les structures qui les géraient, et les cotisations qui les alimentaient.

Et, évidemment, ça changera clairement la structure du travail en France, si on le met en place: Le chantage à la misère fait par certains patrons cesserait, et les emplois sous-payés disparaitraient d’eux-même. On aurait donc des gens qui ne travaillent pas, mais peuvent “vivre” (même chichement), et d’autres qui travaillent et sont récompensés correctement pour ça. Accessoirement, plus de SDF français, si ce revenu universel permet de se loger, se nourrir, etc…

Et, comme dit par beaucoup de monde précédemment, si la vie est trop chère sur les grandes métropoles, bah, n’ayant pas besoin d’être proche pour avoir un taf’ (dont on n’a plus besoin, au final), beaucoup retourneraient à la campagne, ce qui lutterait contre la désertification des provinces.


Après, par contre, gros risque de fuite des sous vers l’étranger, pour acheter des produits à bas prix, en ne produisant plus en France. Mais les barrières douanières sont là pour éviter les abus, et, si l’UE gêne (ou l’OMC), on peut aussi l’envoyer se faire voir.


Taxe Copé sur les opérateurs : 1,5 milliard d'euros collectés entre 2009 et 2015

Le 05/10/2016 à 12h 32

Bah, la question, c’est de savoir si les gens regardent le journal “à cause de” (ou “grâce à”) PPDA, ou Harry Roselmack, ou Anne Sinclair, ou… à cause des nouvelles diffusées.

Sur Naked News, que les présentatrices aient une certaine importance, je veux bien, mais sur les journaux standard, c’est probablement nettement moins vrai.


LDLC change de nom et construit un nouveau siège social

Le 03/10/2016 à 21h 40

“L’armoire à Bébé”… réfrigérée ?


Microsoft veut racheter 40 milliards de dollars d'actions et augmenter ses dividendes

Le 23/09/2016 à 14h 56

En France aussi: Usinor-Sacilor a été racheté par Mittal, qui a viré les gens, et transféré les haut-fourneaux vers l’Inde, ou d’autres pays à encore plus bas coût.

Et je suis au courant pour le trading haute-fréquence.


Mais je maintiens que je ne vois pas ce que ça a comme rapport avec la news, en fait: Ici, on parle de dividendes et de rachat d’actions, ce qui n’a, à priori, aucun lien avec les “requins” (en tout cas, pas plus de lien qu’avec n’importe quel investisseur en bourse, que ce soit un investisseur “à long terme”, en bon père de famille, ou en mode spéculateur à court terme…)


Le 23/09/2016 à 13h 05

Je suis d’accord avec le début de ton analyse: L’argent “gagné” en bourse est forcément, quelque part, payé par quelqu’un d’autre.

Par contre, je ne vois pas en quoi ça favoriserait certaines entreprises par rapport à d’autres, ni ce que les “requins” viennent faire ici. On parle pas spécifiquement de bulle spéculative, ou d’attaque sur une entreprise, ou sur la dette d’un pays, ou autre, via une spéculation à la baisse.

On parle d’une entreprise qui décide de chouchouter ses actionnaires, en:




  1. Versant plus de dividendes (donc, des sous qui vont aller dans la poche des actionnaires)

  2. Augmentant le cours de l’action, via un rachat d’actions (les actionnaires qui le souhaitent vont pouvoir vendre à un prix intéressant, et prendre leurs bénéfices, et les autres, qui resteront, verront la valeur de leurs actions augmenter en proportion: Si on rachète 50% des actions, mécaniquement, les actions restantes représentent le double, en proportion de l’entreprise. Alors, certes, l’entreprise a payé des sous pour racheter, et vaut moins sur le coup, mais par contre, les bénéfices futurs, eux, seront partagés entre deux fois moins de titres (et si on verse autant de dividendes, en montant global, par exemple, il y en aura alors deux fois plus par action, etc.)


    Bref, c’est juste pour s’assurer d’être bien vue sur les marchés (et peut-être, aussi, pour permettre à certains cadres du groupe, disposant de nombreuses actions, de s’en mettre plein les fouilles au passage…)


Le 23/09/2016 à 12h 56

Ben, vu que racheter des actions a tendance à faire monter le cours des actions (par DEUX mécanismes, puisque la société se positionne en tant qu’acheteuse “qui a des sous”, et que, même si le cours de l’action monte, elle achètera -> donc bon investissement, l’action Microsoft, tant qu’il reste des sous à dépenser en rachat, EN PLUS du second effet Kiss Cool, qui est qu’il y a moins d’actions, pour une même “valeur” d’entreprise - même si ça réduit son capital social - et que chacune “vaut” plus, mécaniquement), je pense que la formulation disant que le rachat va soutenir le cours de l’action n’est pas erronnée (si le cours était bas, ça va avoir tendance à le faire remonter).


Quant au dividende, il ne réduit pas la valeur d’une action. Certes, si on SAIT que, à une date donnée, tous les possesseurs d’actions X recevront une somme Y par action, les actions X “valent” mécaniquement un peu plus cher juste avant le versement, et un peu moins juste après. Mais ça ne change rien au cours de l’action, qui, lui, ne dépend que de la valeur accordée à ces actions par le marché.

En général, si une société se met à verser de généreux dividendes, le cours de l’action va augmenter, parce qu’il sera désirable de détenir des actions aussi rentables. Inversement, si l’entreprise ne verse JAMAIS de dividendes, l’action sera probablement moins prisée, surtout si la valeur de l’entreprise n’augmente pas beaucoup (auquel cas les perspectives de bénéfices sur la valeur de l’action ne motiveront pas grand monde à investir).


Il ne faut pas oublier que l’action, c’est un investissement, et qu’en général, il est attendu un RETOUR sur investissement. Que ce soit via les dividendes, ou via une augmentation du cours (et, si possible, les deux à la fois).


Linky : l'ANFR confirme des émissions d'ondes minimales chez des particuliers

Le 23/09/2016 à 06h 17

Perso, c’est pas les radiofréquences, qui m’ennuient sur le Linky.

Ce qui me gêne, c’est le côté “connecté” qui permet de savoir ce que je consomme, et quand, pour toute personne qui s’y connecte avec les bons codes (ou qui intercepte la communication, et sait la déchiffrer).

C’est un souci de vie privée, et peut-être même de sécurité si un hacker peut aussi le reprogrammer à distance (et, par exemple, couper le courant dans l’habitation, modifier la puissance d’abonnement, ou que sais-je encore).

Et, si c’est possible, on risque aussi que quelqu’un falsifie notre consommation, à la baisse ou à la hausse.


Bref, c’est tout ce côté “manageable” qui me gêne.


Emploi : bientôt une commission d’enquête sur les conséquences de l’automatisation ?

Le 09/09/2016 à 11h 12

Salaire universel, salaire à vie, revenu de base… on s’en fout un peu des différences (en gros, doit-on l’imposer, ou pas, etc…)

Non, ce qui est important, c’est de savoir à quel niveau le fixer. Si c’est pour le mettre à 600€, et vaguement permettre à tout le monde de manger des trucs pourris, et consommer ce qu’il y a de moins cher, ok, c’est la vision de droite (ça remplace juste les aides sociales, pour qu’elles coûtent moins cher à gérer, mais les gens ont encore besoin de travailler pour avoir une vie décente).

Si c’est pour le mettre à 1500€, par exemple, là, ce serait plutôt la vision de gauche: En gros, les gens ne travailleraient plus QUE si ils en ont envie (pour se payer un peu mieux que ce qu’un SMIC autorise), etc.


Dans les deux cas, il faut être conscient que les salaires deviendraient uniquement des “bonus” par rapport au revenu de base, et que, pour l’instant, on ne peut pas se permettre que 80% de la population cesse de travailler.
Par contre, il faut voir aussi à quel point ça faciliterait la vie, un revenu de base correct: Plus de stress lié à la perte d’emploi (vous me virez ?  M’en fous, j’ai pas besoin de bosser pour vivre !), ça améliorerait donc la santé, en réduisant grandement le stress au travail, et les emplois à qualité de travail faible (parce que, dans ce cas, personne ne voudra y travailler, sauf salaire complémentaire très élevé).

Ca éliminerait aussi la nécessité des contrôles sur les aides sociales et autres ASSEDIC, et recadrerait de nombreux services de l’état vers la fourniture de véritables services à la population, plutôt qu’en machine de fliquage.


Le 09/09/2016 à 11h 04

Oui, mais ça ne veut pas dire que la robotisation est une mauvaise chose.
Il faut simplement augmenter la redistribution de richesse, via l’impôt (et lutter contre la fraude fiscale, et contre “l’optimisation” fiscale, qui, bien souvent, n’en est pas loin)


Une version éducative de Civilization pour 2017

Le 25/06/2016 à 08h 08

Faudrait aussi expliquer le moyen-age sur Crusader Kings II.


Application « attentats » plutôt que SMS géolocalisés : l'exécutif sommé de s'expliquer

Le 16/06/2016 à 06h 36

Je pensais que c’était des ordis (éventuellement intégrés, mode “box”) qui géraient les antennes, auquel cas, je maintiens que c’est facile à faire.

Si c’est de l’équipement “hard” qui gère les envois, et que les ordis sont un peu plus loin, avec moins de contrôle sur les antennes, là, effectivement, c’est peut-être plus complexe, cher, et pas “négligeable”.


Mais, oui, les entreprises ont une responsabilité, et si ça coûte pas grand chose, ça m’apparaît pas choquant de considérer que c’est “déjà” compensé par les bénéfices réguliers, et que l’intérêt public prime.


Le 15/06/2016 à 14h 59

Et je maintiens que les obligations de service public peuvent être associées à des concessions faites par l’Etat. Du style: Ok, vous avez les fréquences, mais vous avez l’obligation, à vos frais, de prévenir en cas d’attentat.

De toutes façons, le coût reste vraiment infîme au regard du chiffre d’affaires d’un opérateur de téléphonie mobile, et il faut voir aussi le déficit d’image de l’opérateur qui déciderait de ne pas le faire “parce que le gouvernement veut pas payer”. Rien à voir avec l’image de “chevalier blanc” quand ils refusaient de filer les IP à Hadopi, parce que non rémunérés, hein, ce serait même tout le contraire.

Faut juste un peu de volonté politique, et une loi.


(Ou des initiatives privées, pour le même effet)


Le 15/06/2016 à 11h 42

On parle d’acteurs qui ont la connaissance technique de ce qui se passe sur leur réseau, et la maîtrise physique dudit réseau.

Alors, certes, ils n’ont pas la maîtrise des terminaux, mais c’est quand même pas très compliqué de coder un petit script à déployer sur les PC qui gèrent les antennes-relais, lequel script, lorsqu’il reçoit un message à “broadcast”, se charge de le diffuser à tous les téléphones enregistrés sur l’antenne.

Et ce, sans protocole spécifiquement étudié pour avoir un “vrai” broadcast (tu peux simplement faire une boucle qui envoit un SMS standard à chaque téléphone enregistré sur l’antenne - C’est plus coûteux et plus long qu’un simple multicast / broadcast, mais ça demande presque 0 R&D)


Certes, on peut aussi dire qu’il y aura des tests, et autre… mais le but n’est pas d’avoir une fiabilité à toute épreuve, des accusés-réception, et autre. Non, c’est plus proche de UDP, une approche “best-effort”, quoi, soit il y a quelqu’un pour recevoir, il est prévenu, tant mieux, soit il reçoit pas, et on peut espérer qu’il courra dans la même direction que les autres.

Bref, je maintiens que ça peut parfaitement être fait à pas cher.


Le 15/06/2016 à 08h 47

Tu rêves, le coût de développement d’un tel système est minuscule (même si on comptait 50 jour/homme, ce qui me semble déjà très, très surévalué), à l’échelle d’un opérateur télécom physique.

De plus, ça peut parfaitement être intégré aux obligations légales standard (comme le fait de mettre GRATUITEMENT en relation les gens, via numéro d’urgence, avec les services de secours). Je doute très fortement que les appels au 18, 15, 17, 112, ou autres numéros spéciaux d’urgence soient ensuite refacturés à l’Etat.

En gros, la logique est la suivante: “Vous faites du blé avec la téléphonie, mais on impose certaines règles d’intérêt général avec”. Même logique que pour les autoroutes, quoi (non, la police ne paye pas le péage).


GOG Connect : récupérez des versions sans DRM de certains jeux Steam

Le 03/06/2016 à 19h 05

4 jeux récupérés, ça marche très bien.

C’est très malin, comme politique, ça va inciter ceux qui ont plein de jeux Steam à passer de temps à autre chez Gog, juste pour voir si ils peuvent pas en ajouter certains gratos à leur compte.

Tout le monde y trouve son compte, donc (y compris Steam, puisque même ceux qui sont allergiques aux DRM pourraient maintenant se laisser tenter en cas de promo, et espérer le récupérer sur GoG plus tard).


Bravo GOG !


CJUE : peut-on revendre une licence Microsoft d’occasion sur un disque non authentique ?

Le 31/05/2016 à 09h 01

Mouais, sauf que c’est un raisonnement circulaire:

L’installation se fait légalement si le support a été acquis légalement. Mais comme ici, justement, les messieurs affirment que leurs CD gravés sont légaux (et que la cour elle-même ne sait pas encore trop), c’est pas un argument contre la légalité de leurs CD gravés.

Après tout, tout le principe d’une copie de sauvegarde, c’est bien de pouvoir continuer à installer et utiliser le logiciel, même si le disque d’origine est endommagé, perdu, ou autre. Si on a le droit de revendre une licence d’occasion, je ne vois aucune raison pour interdire la revente sur copie de sauvegarde.


Après, évidemment, si ils vendent plusieurs fois la même licence, ou continuent de les utiliser eux-même en parallèle, il y a contrefaçon… mais, à priori, c’est pas ce qu’ils font.


La prolongation de l'état d'urgence adoptée en commission sans modification

Le 24/05/2016 à 12h 24

Oh, je ne doute pas que la Nature (si par là tu entends “La planète et les éléments chimique dessus”) soit très résiliente. Par contre, les écosystèmes, et les conditions nécessaires à une vie humaine convenable, eux, sont assez fragiles.

En gros, ce que je dis, c’est que même radioactive de partout, et avec une atmosphère en Methane, ça resterait la Terre. Sauf que, nous, humains, on aurait tout de même un peu plus de mal à vivre dessus.


Ensuite, pour les villages et autre, ce que je voulais dire, c’est que cette échelle d’organisation directe marchait très bien sans technos avancées. Mais que, MAINTENANT, avec les infrastructures de communication et d’automatisation, on pourrait très probablement étendre ce modèle.

En gros, dans le village, y’a un chef qui sait de quoi les gens ont besoin, etc. Et c’est par lui que ça passe, sauf qu’il peut pas gérer tout seul si ça monte à 10.000 personnes. Mais, avec des logiciels adaptés, et une dose d’automatisation, au final, tu peux avoir un fonctionnement similaire avec plus de gens. Donc, le nombre que tu m’as sorti, il est valable historiquement, mais, DANS L’ETAT TECHNIQUE ACTUEL, on pourrait très probablement l’augmenter.

Jusqu’où, par contre, je ne saurais dire. Est-ce que ça rate au-delà de 10.000, ou 1.000.000, ou 10^9, ou jamais ? Ca, je sais pas, et j’ai l’honnêteté de le reconnaître.


N’empêche que y’a pas de fatalité à opposer public et privé sur l’efficacité.  Rien n’interdit de mélanger, par exemple, des structures publiques à but non-lucratif, et des structures privées à but lucratif, en concurrence sur un même marché, hein. On pourrait avoir du public “de droit privé” (avec une ou plusieurs collectivités locales comme “actionnaires”, et les mêmes règles sociales et fiscales que pour une entreprise).

Je maintiens que, à contraintes équivalentes, un modèle non-lucratif sera moins cher pour le consommateur que le modèle à but lucratif de la boite privée à côté. Et avec service et/ou produit équivalent.


Le 24/05/2016 à 10h 00

Tu sais que les gains de productivité ne sont pas l’apanage du privé, hein ?  Même la fonction publique arrive, de temps à autre, à se moderniser…

Et ton “modèle naturel” n’en est pas un. Historiquement, les villages s’organisaient plutôt en communautés, sans monnaie, avec travaux communs, et répartition des richesses (tu sais, tout le village qui vient t’aider à bâtir ta maison, un grenier à grain commun, etc.)
Les monastères aussi, par exemple, sont un bel exemple “hors loi du marché”. Alors, certes, ce sont des exemples avec peu de gens, et probablement pas avec le plus de richesse, mais c’est pour te dire que ça marche.
Il y a des villages autogérés en espagne, et les habitants ne se plaignent pas. Et pourtant, c’est pas basé sur ta sacro-sainte “main invisible”, si naturelle…


Bref, sérieusement, renseigne-toi. Le marché est très efficace pour répartir les richesses, beaucoup moins pour le faire de manière équitable, et totalement inefficace pour ce qui est de la protection de ce qu’on ne fait pas payer (par exemple, la pollution de l’air, l’eau qu’on peut prélever dans un ruisseau, etc.)

Au final, on ne peut pas laisser la planète aux mains de personnes cherchant, chacune, à maximiser son profit personnel, en se foutant royalement de l’effet sur les autres - tout simplement parce que ça tend à maintenir les logiques impérialistes actuelles, une logique d’affrontement (militaire, et/ou économique), au lieu d’une logique de coopération. Pas si on veut avancer, et améliorer la qualité de vie globale.


Après, je comprends ta vision égoïste. Je comprends parfaitement que tu ne souhaites pas réduire ton train de vie, de la même manière que je n’ai pas très envie de réduire le mien (qui n’est déjà pas énorme, je pense). Mais, éthiquement, tu arrives à justifier le fait de bien vivre, ici, parce que des gamins bossent 12 heures par jour pour faire des jeans, des chaussures, ou des téléphones ?  Parce que des travailleurs sont sacrifiés dans des pays où les libertés sont réduites à la portion congrue (c’est honnêtement plus proche du statut d’esclave qu’on avait dans l’antiquité que du statut de “travailleur libre”) ?  Parce que l’environnement, dans ces pays, est “secondaire”, par rapport aux profits engendrés par sa destruction ?

Si oui, alors… toute discussion est vaine.


Le 23/05/2016 à 22h 59

Donc, le fait que des moyens de communication totalement inexistants il y a 70 ou 80 ans soient apparus, le fait que la production à la demande se développe, le fait qu’on ait de plus en plus de buisness model en flux tendu, ça n’a aucun impact sur ton analyse.

Soit, j’arrête de nourrir le troll, puisque, visiblement, tu prends comme “preuve” des tentatives qui ont été vérolées par la corruption, et qui ont, de plus, été sabotées de l’extérieur (la guerre froide n’était pas “nécessaire”, mais avait pour but de déglinguer le modèle alternatif proposé - il était vraiment pas démocratique, certes, mais si il n’y avait pas eu toutes ces tensions géopolitiques, il y aurait probablement eu beaucoup moins de dépenses militaires, et donc un niveau de vie bien supérieur).

J’espère simplement que d’autres y réfléchiront un peu plus.


Le 23/05/2016 à 07h 11

Réfléchis deux secondes: Qu’est-ce qui est le plus efficace, en termes de ressources:




  1. Prendre les besoins de tout le monde, et réagir aux besoins pour construire uniquement ce qui est NECESSAIRE ?


  2. Laisser plein de gens produire ce qu’ils espèrent que les gens souhaiteront acheter, sans concertation entre eux ?


    Y’a même pas de “piège” dans cette question, hein. Dans le premier cas, tu as de la planification (économie gérée par l’Etat, ou éventuellement gérée par le privé, d’ailleurs, si des règles sont mises en place pour éviter les surproductions, le gâchis, etc.), et dans le second cas, tu as l’économie “de marché” classique, où tu as plein de trucs produits, dont une certaine proportion inutile, qui sera détruite dans la foulée (livres invendus, jouets “démodés”, vêtements et autres accessoires de mode, et dans une moindre mesure, on pourrait citer les appareils électroniques, dont le coût unitaire de production est très, très inférieur au prix de vente - comme les smartphones, par exemple).

    Bref, la planification permet d’éviter de dégommer les ressources inutilement. Après, si ça te gêne que l’Etat s’en charge, ça pourrait être un truc organisé via une “centrale de commandes”, hein, sur laquelle ensuite le privé viendrait “enchérir” pour répondre à la demande, ou autre.

    Je te dis pas que c’est souhaitable pour tous les produits (parce que c’est pratique d’avoir des magasins avec du stock dans lesquels tu peux acheter directement ce dont tu as besoin, sans attendre que ça soit fabriqué), mais, dans beaucoup de cas (la grande majorité, en fait), tu pourrais prévoir légèrement à l’avance ton besoin, et avoir, ainsi, une production adaptée.



    Ensuite, tu as beau dire qu’on ne sait pas quels seront les besoins futurs, je te parle pas de pétrole, ici. Je te parle d’espèces animales et végétales (et toute espèce éradiquée, c’est autant de diversité génétique en moins, et donc de possibilités de recherche biomédicale, par exemple, en moins - et tu as les autres aspects, comme la nourriture, la chaîne alimentaire, etc, que ça peut boulverser), je te parle d’atmosphère respirable, d’eau consommable, etc.

    On peut raisonnablement supposer que, à court terme, les générations futures respireront de l’oxygène, seront vulnérables aux effets des poisons actuels, ou des cancérigènes, qu’elles auront toujours besoin d’eau et de nutriments pour faire fonctionner leur métabolisme, etc. Donc, préserver ces choses-là, ça semble être une politique pas totalement débile, en fait. Si tu laisses n’importe qui pourrir ces ressources au nom du profit et de la libre entreprise, je suis désolé, mais y’a comme un petit souci de priorités. En utiliser une petite partie, raisonnablement, parce que y’a un vrai besoin, pourquoi pas, mais ça devrait pas être à l’industriel en question de décider si, oui ou non, il doit pouvoir polluer pour produire.

    Et là, je t’ai parlé que du plus évident. Dans l’ensemble, il faudrait limiter le gâchis (que ça soit la production de beaucoup plus de biens que ce que la demande peut absorber, ou la création de 3-4 réseaux mobiles ou internet fixe parallèles, par exemple - un unique réseau fournissant tout le monde, avec les mêmes ressources, aurait été plus intéressant). Et tu peux me dire que la concurrence fait baisser les prix, certes… mais ça n’est vrai que par rapport à un acteur seul sur son marché, et dont le but est le profit. Un acteur dont le but est le SERVICE PUBLIC, par exemple (et n’ayant PAS pour finalité de faire du profit, juste d’investir et d’entretenir), n’a aucune raison d’être plus cher, au contraire.

    Ensuite, si tu as encore l’argument habituel comme quoi le public, c’est inefficace, et que le privé, c’est mieux… bah, c’est simple, on peut fournir les mêmes OBJECTIFS au public. Et on peut même rémunérer les dirigeants en fonction des objectifs atteints, en fonction de l’efficacité, etc. Comme dans le privé, avec juste moins d’actionnaires à satisfaire, en somme…

    Tu pourras dire ce que tu veux, mais entre une société qui cherche à faire du profit, et une autre dont le seul but est de produire les biens et services d’une manière “viable”, les deux ayant, par ailleurs, les mêmes contraintes et coûts de production, celle qui cherche à faire du profit sera nécessairement plus chère, à un moment ou à un autre (ou, sinon, ne réalisera PAS le profit qu’elle cherche à faire).


Le 22/05/2016 à 09h 31

Comme j’ai tenté de te le dire, les DEUX modèles peuvent fonctionner, économiquement. Sauf que, dans un cas, tu autorises de grosses inégalités (aux US, les différences entre riches et pauvres sont énormes), alors que, dans l’autre cas, tu peux fixer des limites.

Il faut juste savoir si un humain est un “outil” comme un autre, qu’on jette dès qu’il est moins rentable qu’un autre, ou si un humain doit être géré différemment. Savoir si l’environnement n’est qu’une ressource ayant un prix (souvent bien plus faible que ce qu’on devrait exiger, au vu des dommages infligés), ou si c’est quelque chose qui doit être protégé pour les générations futures. Savoir si on accepte que certains soient rémunérés dix ou vingt fois moins pour un travail équivalent, simplement à cause de différences de taux de change (ce qui n’est PAS une bonne raison, et est, dans les faits, un dumping économique organisé par le pays à monnaie faible - comme la Chine l’a longtemps pratiqué, par exemple).


Et tu peux affirmer ce que tu veux sur les modèles économique, mais même une économie qui serait 100% planifiée par l’état pourrait satisfaire un grand nombre de besoins (à peu près comme l’économie de marché satisfait, elle aussi, un grand nombre de besoins - sauf que le critère du marché, pour savoir quelle demande satisfaire, c’est la rentabilité, alors que si c’est l’Etat qui décide, ça peut être plein de choses. Ensuite, que ce soit “souhaitable” ou pas, c’est un autre débat, mais c’est pour dire que non, il n’y a pas que la dérégulation qui marche)

Et, comme je te le disais, si on arrêtait de payer les banques qui vivent en parasites sur notre dos, bizarrement, on aurait beaucoup plus d’argent pour faire des choses. Argent qui servirait donc à payer des gens, localement, lesquels auraient de quoi s’acheter des produits, et on aurait une croissance bien meilleure…


Faut pas gober tout ce que dit la télé, c’est pas nécessairement objectif…


Le 20/05/2016 à 18h 24

Le souci, c’est que ton argumentation, c’est du libéral pur jus.

Et que tu as faux. Je ne dis pas que ta solution (s’aligner sur les autres) ne marcherait pas, mais elle conduirait à une (encore) plus grande inégalité, puisque les riches ayant les moyens de détenir les entreprises et les moyens de production (en gros, d’être des patrons) s’enrichiraient encore plus, en exploitant des pauvres encore plus pauvres qui seraient contraints d’accepter des salaires encore plus faibles, juste pour ne pas crever de faim.

Mais il y a une AUTRE solution pour éviter que les boulots partent à l’étranger, c’est de s’assurer qu’ils ne puissent pas, ou, tout du moins, que ça ne soit pas rentable. Via des taxes, via des lois, etc. Si tu taxes le travail fait dans un pays où ça coûte trois fois moins cher, et que, à cause de ta taxe, ça revient AU MOINS aussi cher qu’en produisant en France, au prix Français, il n’y a aucun intérêt à tenter le dumping via production délocalisée, puisque ça ne rapporte rien. Je ne dis pas de taxer TOUT ce qui vient de l’étranger, mais seulement ce qui vient de pays qui n’ont pas des règles similaires de protection (à voir, au cas par cas, comment ça se traduit). Avec possibilité de payer moins, ou pas du tout, sur la taxe, si on montre qu’on a des standards acceptables (en gros, l’entreprise produit au Bangladesh, mais fait bosser les gens 35h, avec congés payés, éduque les gamins, s’occupe des retraites, etc… bah, pas de taxation, elle fait comme ce qu’on a, en gros). Par contre, l’autre entreprise, qui fait bosser des gosses 15h par jour pour à peine de quoi se nourrir, elle, on taxe à mort, pour que le “crime ne paye pas”.

Dans ce cas, au lieu d’aligner par le bas les salaires et les protections sociales, ce serait le contraire, un alignement vers le haut, parce que, si c’est pour que le produit ne puisse, de toute façon, pas arriver en dessous d’un certain prix, autant améliorer les conditions de travail, ce qui améliorerait la productivité (horaire) des employés, leur loyauté, et l’image de marque de l’entreprise.


Bref, donc, en supprimant la concurrence déloyale venue d’autre pays (en taxant les avantages indûs liés à des réglementations sociales, environementales, fiscales différentes), on peut obtenir soit la fin de cette concurrence (ils ne tentent plus de venir chez nous, trop compliqué, pas rentable, etc), soit le fait qu’elle devienne enfin loyale, et que les conditions s’améliorent à l’étranger.

Et là, tu n’as plus de soucis avec des prix élevés, vu qu’on a soit des grosses rentrées d’argent en taxes permettant de payer les vilains-chômeurs-qui-travaillent-pas-et-sont-payés-grassement-à-rien-faire, soit plein d’emplois à occuper, puisque ça redevient intéressant de produire en France (cocoricoo !)




Ensuite, on pourrait aussi s’intéresser au problème de la dette liée à la création monétaire (pas TOUTE la dette liée au financement de l’état - après tout, si l’Etat emprunte à un particulier, il est normal qu’il finisse par rembourser, parce que le particulier s’est privé pour prêter à l’Etat, et mérite de ne pas être floué dans l’affaire), mais, quand une banque a simplement dit: “Ok, je vous prête 1M€ que je crée par une simple écriture comptable qui ne me coûte rien, pensez bien à m’en rendre 1.02M dans un an !”, tu conviendras peut-être qu’il y a comme un souci. Parce que, la grande, l’immense majorité de notre dette, elle vient de ce système… Et le fait qu’on paye plus de 40Md€ par an à ce titre, qui engraissent juste les banques, sans aucune justification, ça contribue FORTEMENT à l’apauvrissement général, et au creusement des inégalités.

Regarde aussi la fraude fiscale (généralement plus du fait de riches qui vont placer à l’étranger que de pauvres qui osent ne pas déclarer quelques trucs faits au noir), encore plein de sous qui devraient être dans les caisses de l’Etat.

Et devine quoi ?   Avec tout cet argent, on ne SERAIT PAS DEFICITAIRES, au contraire !  C’est pas que l’Etat dépense trop, c’est qu’on lui VOLE trop de fric. En fait, il aurait même plein de sous pour lancer tout un tas de travaux (et embaucher plein de vils-chômeurs-fainéants-etc., soit directement, soit via de gentilles-entreprises-qui-contribuent-à-la-richesse-du-pays).


 C’est pas merveilleux, l’économie, quand on s’y intéresse ?


Le 19/05/2016 à 12h 19

La manière dont je comprends sa réponse, c’est surtout “D’accord pour que les prix augmentent, si, en échange, ça relocalise le travail, et augmente les salaires”.

J’ai bon ?


NSA : The Intercept débute la publication des documents de Snowden sur GitHub

Le 22/05/2016 à 09h 35

https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_d’Isra%C3%ABl

Cadeau. L’ “Etoile de David”, c’est la jolie figure faite de deux triangles tête-bêche (en bleu sur fond blanc).
C’est pour ça que les vils nazis utilisaient une étoile jaune pour signaler les juifs, entre autre (sauf que, eux, ils la faisaient jaune).

Bref… tu la vois mieux ?


Le 19/05/2016 à 13h 31

Tu sais, si l’incapacité à écrire Français était un critère d’incohérence politique ou de fascisme, on pourrait le débusquer au Bac, ou avant, hein…

Voire n’autoriser le vote qu’à ceux et celles dont les dictées donnent une note minimale. Disons 1620, pour ne pas être trop élitistes.


Après, y’a quand même de nombreuses personnes qui vont dire que tout discours contre la politique Israëlienne (colonisation, bombardement de civils, et autres exactions du même style) est un discours contre les Juifs, et donc antisémite (alors qu’il est surtout anti-sioniste, ce qui n’a rien à voir). On peut comprendre un certain niveau de précautions, hein…

Sinon, je trouve que tu fais certains amalgames douteux, toi aussi.
“Les gars qui écrivent “comme même” au lieu de “quand même” sont en général anti-Israël et pro-arabes.“, perso, j’attends de voir les statistiques qui justifient cette affirmation. Aurais-tu un lien (vers un site autre que le CRIF ou l’UEJF, dont les positions sont pas nécessairement très, euh… impartiales, disons ?)


Le 19/05/2016 à 12h 41

Regarde leur drapeau, l’étoile de David figure en plein centre (de la même manière que plusieurs pays arabes et musulmans ont un croissant clairement visible sur le leur).

Donc l’amalgame, sur ce coup-là, je suis pas certain que ce soit lui qui le fasse, vu que Israël s’en est chargé tout seul, et depuis bien longtemps.


Accessoirement, dire que les USA et Israël (leur principal allié au proche-orient) dénoncent certains régimes “pas démocratiques” pour leur profit, je suis désolé, mais c’est vrai. La Syrie n’était pas démocratique, mais vouloir remplacer par l’opposition intégriste (qui a, depuis, formé Daesch), c’était pas franchement uns super idée.

Sauf que Assad est allié des russes (comme l’était Saddam, hein… Parti Baas, tout ça), alors que le nouveau régime ne le serait vraisemblablement pas (voire, si possible, serait allié des US). C’est donc bien de la géopolitique, et une lutte d’influence (et une sorte de poursuite de la guerre froide), et pas juste un combat pour la liberté.

De la même manière que les opérations en Ukraine sont assez troublantes: Un gouvernement corrompu (et pro-Russe) est attaqué par des manifs pacifiques, ça tient bon, ça dégénère pas trop. Puis, d’un coup, les flics tirent dans la foule (certains disent qu’ils ont riposté à des tirs), et là, paf !, révolution, l’Europe soutient (avec les US en mode marionettiste) le nouveau pouvoir (lequel est un chouïa nazi sur les bords, du genre à glorifier l’action de tel ou tel bataillon du 3ème Reich, mais, par contre, est ultra-nationaliste, et anti-Russe), les Russes, qui étaient prêts, à priori, à évacuer la base de Sevastopol dans un délai “raisonnable” (il leur restait, quoi, 15 ans de bail ?), montrent - comme à leur habitude, avec Poutine, qu’ils faut pas leur marcher sur les pieds, et on a une jolie guerre…


Alors, certes, y’a pas de preuves de l’implication de services secrets US (ou autres) en Ukraine. Mais c’est quand même très, très étrange, la manière dont ça s’est passé. Il est donc POSSIBLE que ce soit une jolie manoeuvre style CIA (remarquez l’usage du conditionnel - plus malin, tout de même, qu’une affirmation sans preuves, dans un sens ou dans l’autre). A titre personnel, je dirais même probable, mais là…

Bref, merci de ne pas brûler quelqu’un en place publique simplement parce qu’une périphrase vous déplait.


SFR : derrière les hausses et l'option Presse au prorata mystère se cache parfois une TVA négative

Le 21/05/2016 à 00h 20

D’ailleurs, David (pardon pour le double post, j’ai voulu éditer, mais c’était trop tard…),

Quel est ton point de vue, au niveau juridique (et indépendemment de la magouille TVA), sur cette combine ?
Crois-tu qu’ils aient le droit de forcer l’utilisateur à prendre une option PAYANTE (c’est pas une modification du prix du service fourni, c’est l’ajout d’un autre service, alors que le service d’origine, lui, reste tarifié au même prix - qu’une réduction vienne, ultérieurement, s’y appliquer, ne change rien au prix HT “de base” du service souscrit).

Là encore, la méthode (interdire de refuser l’option avant la première facture reçue) me semble plus que discutable. Serait-il possible de contester le payement de l’option (après tout, celle-ci est facturée près de 19€ HT), et de conserver les réductions gracieusement offertes sur le prix du service d’origine ?  Après tout, le fournisseur de service est libre de baisser ses prix, mais si la réduction n’est pas sur le service supplémentaire, mais bien sur le service de base, les deux ne sont pas liées, juridiquement… si ?

Ton expertise serait précieuse, sur ce sujet. Je trouverais hilarant que des milliers de clients obtiennent une baisse de prix sur les mois litigieux (allant probablement, dans ce cas, jusqu’à la gratuité) si ça pouvait se contester ainsi.

Une sorte de justice poétique, en quelque sorte…


Le 21/05/2016 à 00h 05

Oui, mais moi, j’ai été “honnête”, hein. Aucune TVA négative dans mon super exemple <img data-src=" /> (et augmentation, en ce cas, de plus de 20% de la rentabilité, puisque au lieu de 20k, je toucherais 24k et des brouettes - enfin, si on oublie le coût d’achat du journal, évidemment).


Bref, tout ça pour dire que je trouve SFR doublement malhonnête, sur ce coup là. De par la volonté clairement visible de gruger la TVA, d’une part, et par les calculs conduisant à la TVA négative, qui, soyons sérieux, ne sont PAS un simple bug. Parce que c’est pas compliqué de vérifier les taux, c’est même un truc “de base”, et n’importe quel informaticien un minimum compétent sait le gérer.

Or, SFR, ça serait la petite start-up agile du coin, qui code sur un coin de table, et livre à son client dès que possible, en l’utilisant comme testeur, je serais prêt à le croire. Là, on parle d’une boîte qui, techniquement, n’est pas à la ramasse (éthiquement, c’est autre chose, mais c’est pas le sujet, ici. Quoique…)

Donc, ça n’accrédite vraiment pas la thèse du bug. Surtout quand on sait que tout ce qui touche à la production ou à la facturation est généralement doublement, voire triplement vérifié, justement à cause des conséquences en cas de ratage.


Bref, ils peuvent toujours dire à Bercy que c’est le stagiaire qui a fait l’erreur, mais je serais juge, je collerais un redressement direct…



En tout cas, j’apprécie fortement l’article, et j’espère que ça sera largement relayé, parce que, comme avec les lanceurs d’alerte, la meilleure manière de lutter contre ça, c’est de faire que ça soit largement connu, pour qu’on ne puisse pas juste le glisser sous le tapis.


Le 20/05/2016 à 18h 56

Mais même sur la première facture que tu publies, David:

Regarde les réductions:

Tu as un accès internet, 27.99€ HT. TVA 20%
Remise là-dessus, de 24.92€ HT, TVA 20% aussi. Pourquoi pas.

Ensuite, tu ajoutes l’option presse, 19.58€ HT, TVA 2.1%
Mais là, tu ne rembourses que 7.83 à 2.1%, et 10€ à 20%…

Sauf que… même là, il n’y a pas assez sur le prix de l’accès internet, pour justifier une telle ristourne. Ca voudrait dire qu’on rembourse 34.92 pour un truc payé 27.99… y’a déjà un gros, gros souci.



Et, tel que présenté sur la facture, normalement, ça n’est pas censé être lié au mobile SFR. D’ailleurs, ceux qui n’ont pas de mobile, ils ont les mêmes montants, ou la ristourne magique diminue ?



En tout cas, si Bercy est un minimum honnête, il tapera du poing sur la table. Parce que, sinon, moi, je fais un super prestation informatique d’ingénieur conseil, 20.000€ HT, TVA 20%, et j’ajoute un journal, que j’offre au client (enfin, je le lui facture 24.485€ HT, TVA 2.1%, mais comme je suis grand seigneur, je le lui offre, via une ristourne de 20.000€ HT (TVA 20%), comme ça il paye pas plus cher, il raque 25.000€ TTC, et gagne un journal au passage.

C’est une bonne idée, je trouve, ça fidélise la clientèle, d’offrir un journal. Je vais le faire plus souvent.


Pénitentiaire : des yeux électroniques derrière les barreaux

Le 19/05/2016 à 13h 02

Non, faut que ce soit elle qui explique. Sinon, tu t’excuses tout seul (et là, ça marche pas, vu que, elle, elle t’a pas excusé).


Les chauffeurs indépendants Uber requalifiés en salariés par l'Urssaf

Le 19/05/2016 à 12h 56

Ah, pardon, mes chiffres ne sont peut-être plus très frais. J’avais retenu cette équivalence service de la dette ~= recette de l’IR, mais il faut croire que ça a changé.

Le retour des exilés fiscaux ? :P


(Ok, ok, patapé, on est pas vendredi, mais… je trouve que l’augmentation par rapport à ce dont je me rappelais est tout de même énorme. Sur Wikipedia, je vois que les chiffre s’en rapprochant datent, en gros, de 2010. Ca signifie, tout de même, qu’on récupère presque 50% de plus en impôt sur le revenu, que 5 ans plus tôt. Ou, du moins, si on peut en croire certaines sources, que les PREVISIONS tablent sur un tel montant.

Parce qu’il paraît que, en fait, on ne récupèrerait que 65Md €, au lieu des 75 prévus de manière un peu trop optimiste:http://votreargent.lexpress.fr/impots/pourquoi-l-impot-sur-le-revenu-a-rapporte-… )


Le 19/05/2016 à 12h 45

Mais non !

Parce que, jusqu’à preuve du contraire, le gouvernement Français (cocoricoo !&nbsp; Ahem, pardon) reste capable de créer des lois qui protègent le travail.

Oui, c’est contraire à un certain nombre de traités signés (comme les traités européens, par exemple), mais ça n’empêche que le gouvernement en a le POUVOIR. Après, par contre, les gouvernements n’en ont pas la volonté, mais ça, c’est autre chose.

Le jour où on décidera de lutter vraiment contre les paradis fiscaux, et contre l’évasion fiscale, bizarrement, les choses iront bien mieux pour ceux qui n’en profitaient pas.


Le 17/05/2016 à 18h 54

Mais ils ne peuvent pas se le permettre, justement, de dire “merde” au gouvernement.

&nbsp;Ils peuvent profiter de la complaisance de celui-ci (quelle qu’en soit la raison, même si la corruption semble probable, ou, plus simplement, l’existence de lois maintenues en place parce qu’elles arrangent les copains, et dont d’autres entreprises profitent…)

Mais, si tu regardes bien, quand le gouvernement est décidé à taxer un truc, il peut le faire, et peu importe que l’entreprise soit immatriculée au Luxembourg, ou en Irlande, ou aux îles Caïman…


Le vrai problème, c’est le manque de volonté politique. Ils n’ont pas voulu lutter trop agressivement contre les paradis fiscaux (normal, sinon, on aurait risqué de bloquer leur pognon), ils n’ont pas voulu lutter trop fort contre la fraude fiscale (estimée à environ 80 milliards d’euros par an, soit environ le DOUBLE de ce que rapporte l’impôt sur le revenu, ou de ce que coûte le “service” de la dette).

Maintenant, si on augmentait les inspecteurs dans un certain nombre de domaines (impôts, ou inspecteurs du travail, par exemple), on aurait des fonctionnaires RENTABLES, sur le coup. Pourquoi on le fait pas, là… demande au gouvernement.