Windows 11 : Microsoft explique comment le poids des mises à jour a été réduit de 40 %

Windows 11 : Microsoft explique comment le poids des mises à jour a été réduit de 40 %

Windows 11 : Microsoft explique comment le poids des mises à jour a été réduit de 40 %

Dans un billet technique, l’entreprise explique la différence de méthode dans la détection, le téléchargement et l’installation des mises à jour dans Windows 11, par rapport à Windows 10.

À l’aide de plusieurs diagrammes, Microsoft montre comment le processus de Windows Update calculait un delta dans Windows 10 1809 et versions ultérieures. À partir de cet écart, une mise à jour cumulative était préparée.

Avec Windows 11, changement de méthode. Nommée « reverse update data generation », elle permet de calculer des deltas sans avoir besoin de données spécifiques pour cette tâche. Une méthode plus douce côté client, mais plus intensive pour les serveurs.

Selon Microsoft, ce type d’effort est essentiel pour que toutes les machines puissent être servies dans de bonnes conditions, y compris là où les connexions sont peu performantes ou soumises à des quotas.

Commentaires (15)


Relativement peu de choses à voir sur le système avec Windows 11, mais finalement des améliorations bienvenues sous le capot. Il ne reste plus qu’à patienter que tout ça soit fini, et que Windows 11 soit vraiment reconnu comme tel déjà par son propre compte Microsoft (parce que Windows 10 Home build 10.22000.194 affiché sur mon compte, ça fait drôle)


Je ne sais pas si on peut considérer ça comme une amélioration, pour deux raisons.



La première est que le calcul côté serveur des différences nécessite de prévoir de la capacité de calcul à cette seule fin, alors que si le calcul était fait sur la machine cliente, elle mobiliserait sa capacité de calcul souvent inutilisée.



La seconde est que cette méthode nécessite l’envoi de plus de données de configuration du système vers les serveurs de Microsoft. Et c’est un pas de plus dans la perte de contrôle de nos données.


Tout le monde n’a pas forcément un PC apte à prendre cette charge de calcul sans déranger les tâches de l’utilisateur.
Aussi, les données d’états et télémétrique émises par Windows, n’appartiennent pas à l’utilisateur a priori.



JeremyF a dit:


Relativement peu de choses à voir sur le système avec Windows 11, mais finalement des améliorations bienvenues sous le capot. Il ne reste plus qu’à patienter que tout ça soit fini, et que Windows 11 soit vraiment reconnu comme tel déjà par son propre compte Microsoft (parce que Windows 10 Home build 10.22000.194 affiché sur mon compte, ça fait drôle)




Windows NT 10.0.22000.258 depuis la CU publiée mardi.



Mais oui : comme c’est toujours un noyau Windows NT 10.0, il n’y a aucun moyen de différencier Windows 10 de Windows 11 si on ne regarde pas le numéro de build (ce qu’aucun logiciel ni navigateur ne fait, en tout cas à ce jour).


:troll:
Un moyen efficace de réduire drastiquement la taille des mises à jour serait de fournir directement le code qui marche correctement plutôt que d’empiler les patchs, les corrections de patchs, les corrections de corrections de patchs, etc



(quote:1907440:Trit’)
Windows NT 10.0.22000.258 depuis la CU publiée mardi.




Oui, enfin j’ai remis le Windows 10 original du PC avant cette mise à jour, le système était corrompu par mes manipulations.
Du coup j’attends que la mise à jour vers Windows 11 sorte officiellement sur Windows Update et que HP supporte bien le tout.



fseraphine a dit:


Je ne sais pas si on peut considérer ça comme une amélioration, pour deux raisons.



La première est que le calcul côté serveur des différences nécessite de prévoir de la capacité de calcul à cette seule fin, alors que si le calcul était fait sur la machine cliente, elle mobiliserait sa capacité de calcul souvent inutilisée.



La seconde est que cette méthode nécessite l’envoi de plus de données de configuration du système vers les serveurs de Microsoft. Et c’est un pas de plus dans la perte de contrôle de nos données.




???



W10: le patch envoyé par le serveur contient la paire “upgrade code”+“downgrade code”.



W11: le patch envoyé par le serveur contient “upgrade code”. Le client construit tout seul le “downgrade code” à partir du contenu de “upgrade code”.



(reply:1907465:33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48)




Tu te caches derrière un emoji pour dire une grosse bêtise. Si tu penses que le zéro bug existe tu te mets le doigt (et le reste) dans l’oeil.


Je ne me cache derrière rien du tout. Il se fait que je suis développeur (et si ça se trouve, depuis avant ta naissance :phiphi: ), et j’ai écrit ma part de bugs, donc oui, je sais très bien comment ça se passe. Autant je suis d’accord qu’il y a des soucis entre le code écrit par Microsoft et les drivers écrits par les constructeurs (le blog de Raymond Chen regorge de c*ries écrites dans les drivers d’imprimante, etc. que Windows doit gérer). Mais zut, quand le client d’impression Microsoft ne peut pas se connecter à un serveur d’impression Microsoft, et que la correction efface des fichiers via le driver NTFS de Microsoft… bin, bon, y’a clairement un souci de test et des limites aux bornes.


Il précise que c’est un troll velu, ça n’a rien de choquant (et ça m’a fait sourire).
Après, sur le fond, tu as raison, le zéro bug n’existe pas. Mais il devrait tout de même être possible d’en réduire le nombre, en passant plus de temps sur le développement, au lieu de tenter d’aller au plus rapide.



Et, oui, je suis dev aussi :)


J’en rajoute une couche pour dire que je suis aussi développeur et que ça m’a fait sourire.


Ce n’est pas forcément le top. Avec de faibles débits c’est effectivement mieux. Avec la fibre patcher les fichiers est parfois plus long que de les retélécharger intégralement sans compter que ça nécessite temporairement plus d’espace disque.


D’ailleurs à ce sujet, git, notamment pour des question de performance préfère stocker chaque version d’un fichier qu’une liste de patch.



linconnu a dit:


Ce n’est pas forcément le top. Avec de faibles débits c’est effectivement mieux. Avec la fibre patcher les fichiers est parfois plus long que de les retélécharger intégralement sans compter que ça nécessite temporairement plus d’espace disque.




Disparition des commandes diff/patch: les GNU-istes en colère !



(quote:1907609:Zone démilitarisée)
J’en rajoute une couche pour dire que je suis aussi développeur et que ça m’a fait sourire.



kzwix a dit:


Il précise que c’est un troll velu, ça n’a rien de choquant (et ça m’a fait sourire). Après, sur le fond, tu as raison, le zéro bug n’existe pas. Mais il devrait tout de même être possible d’en réduire le nombre, en passant plus de temps sur le développement, au lieu de tenter d’aller au plus rapide.



Et, oui, je suis dev aussi :)




Ce n’est que mon avis base sur mes connaissances en dev ;)



Mais je pense que Windows subis Windows update qui est devenu tellement énorme et baser sur plusieurs os que ca reviens moins cher d’optimiser l’existant car recréer un système de 0 serait une tâche trop colossale / coûteuse.


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