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Rozgann

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1106 commentaires

Le 06/10/2022 à 08h 08

Il pige pour nous depuis un certain temps pourtant :)

Au temps pour moi, j’ai pensé que c’était une nouvelle recrue !

Le 06/10/2022 à 06h 36

C’est le premier article de Cyril que je lis ici, j’ai bien aimé ! Il y a un ton, et il y a du fond, c’est cool et c’est prometteur pour l’avenir. Vous prévoyez une petite news de présentation ?

Le 27/09/2022 à 09h 27

Soutien à vous, vous aviez certainement déjà d’autres sujets de préoccupation, même si vous êtes dans votre bon droit sur le sujet, ça fait de la charge mentale supplémentaire à un moment où vous vous en seriez bien passé je suppose. Bon courage pour la suite !

Le 20/09/2022 à 09h 53

Si je comprends bien, vu la masse de Susie, le lanceur européen le plus puissant (Ariane 64) ne permet qu’un envoi en orbite basse. On a pas de lanceur suffisamment puissant pour envoyer Susie vers Lunar Gateway. Ca doit correspondre à la version “super lourde” qui est évoquée dans l’article, mais il n’y a pas de plan concret de développement.



Donc en gros, c’est la période de négociation des budgets, Ariane fait sa lettre au Père Noël en présentant ce qu’ils seraient capables de faire avec un budget illimité, communique au grand public avec de jolies images de synthèse inspirées de SpaceX pour faire monter les attentes et faire pression sur les décideurs politiques, mais c’est très probable que tout ça fasse pchit une fois qu’on parlera de budget effectif.

Le 08/09/2022 à 09h 44

C’est assez simple : je pense que le dérèglement climatique est le plus grand défi de l’humanité sur le siècle à venir. Dit comme ça, ça sonne un poil grandiloquent, j’avoue, mais je le pense vraiment.



Aussi, ça fait plusieurs années que je réfléchis à ce que je peux faire sur le sujet, d’où mon podcast l’Octet Vert (sur climat et numérique), mes articles, mes conférences, mon passage au vélo pour mes déplacement urbains etc.



Et puis je me suis posé la question de ce que je pouvais faire au niveau professionnel. Et Scaleway avait justement un poste ouvert. J’avais le choix entre plusieurs entreprises, et j’ai choisi celle qui me semblait la plus avancée dans le domaine, et la plus sincère. Je ne voulais pas servir de faire-valoir en mode greenwashing… Et puis je suis aussi très concerné par la problématique de souveraineté technologique, donc un acteur français avait en plus beaucoup de sens.

Félicitation à vous et bon courage dans ce nouveau poste. Faire changer les pratiques de l’intérieur n’est pas toujours le mode d’action le plus simple ni le plus gratifiant, mais nous aurons besoin d’activer l’ensemble des leviers, de l’intérieur et de l’extérieur, pour réaliser la transformation majeure dont nous avons besoin pour adapter notre civilisation aux contraintes liées aux limites planétaires.

Le 19/08/2022 à 18h 18


Cette surconsommation d’eau est d’autant plus problématique que des fermiers s’étaient opposés à l’ouverture de nouveaux data centers


La traduction de “farmers” en français, c’est “agriculteurs”, pas “fermiers”.



Ce qui compte quand c’est la sécheresse, ce n’est pas la consommation moyenne annuelle, mais la consommation journalière.



L’article dit que Microsoft prévoyait entre 12 et 20 millions de litre par an, en ne consommant de l’eau que quand la température dépasse les 25°C, soit 6 jours en 2021. Donc l’estimation basse, c’est donc 126 = 2 millions de litre par jour où il fait plus de 25°C. L’INSEE dit qu’en moyenne, un français consomme 145 L par jour, donc une consommation de 2 millions de litre par jour, c’est l’équivalent de plus de 13 000 personnes.



Quand le datacenter de Microsoft ouvre les vannes, c’est donc comme si tu venais de rajouter 13 000 habitants dans ta zone de distribution. En période de sécheresse, c’est très loin d’être négligeable !

Le 11/07/2022 à 08h 52

Salut, je crois bien que ce n’est pas pour le même marché. Ce fil twitter explique un peu le sujet, comme quoi les puces les plus fines ne sont pas les seules à exister

Ok merci pour le fil Twitter. Ce que j’en comprends, c’est que la technologie moyenne aujourd’hui c’est plutôt le 45 nm, et donc que le 22 nm peut être considéré comme une technologie avancée sur leur type de marché. Les ordres de grandeurs de volumes sont assez intéressants :




  • CPU / GPU ultra fins : 40 millions d’unités

  • Microcontrôleurs ARM : 25 milliards d’unités (x 625)

  • Ensemble des semi-conducteurs : 1 000 milliards d’unités (x 40)



Les technologies les plus fines ne sont pertinentes que pour le premier marché. La pénurie actuelle touche tout le secteur, donc c’est très pertinent d’investir dans du 22 nm.

Le 11/07/2022 à 08h 21

On parle beaucoup des finesses de gravure des SoCs smartphone et des CPU/GPU du PC, qui vont vers le 3 nm si je dis pas de bêtises. Là ils parlent d’un investissement pour faire du 22 nm (introduit en 2012 pour les CPU Intel si j’en crois Wikipedia). C’est qu’ils sont vraiment à la traine ou juste qu’ils sont pas du tout sur le même marché et que les finesses de gravure ne sont pas comparables ?

Le 06/07/2022 à 14h 33

Je pense qu’il y a moyen de faire de l’information assez fun sur le sujet de l’IA. La chaîne “Two minutes papers” sur YouTube fait des vidéos très intéressantes sur le sujet par exemple : youtube.com YouTube



Ce type de contenu aurait tout à fait sa place sur Next INpact selon moi.

Le 06/07/2022 à 10h 59

+1

Le 04/07/2022 à 12h 19

Je suis triste d’apprendre votre situation, et je ne suis pas rassuré par la réponse que vous voulez y apporter.



Vous parlez d’évolution de la structure juridique de Next INpact, mais je pense que le cœur du sujet est plutôt celui de la ligne éditoriale. J’ai peur que sans évolution de cette ligne, fond de dotation ou pas, on arrive au même résultat.



Aujourd’hui, vous êtes très à l’écoute de vos abonnés, mais du coup vous êtes peut-être pas assez à l’écoute des évolutions du marché pour attirer de nouveaux visiteurs et de nouveaux abonnés. Mon impression, c’est que vous avez un public fidèle, qui vous suit depuis longtemps, et qui se renouvelle très peu. Petit à petit, un partie des abonnés se lasse, passe à autre chose (rien d’anormal là dedans) mais personne ne vient remplacer ces départs (là est le problème). La solution, c’est d’essayer de toucher un public plus large, et pour moi ça passe nécessairement par une modification de ce que vous proposez pour que ça colle mieux avec les attentes de votre cible.



Encore faut-il que ce public cible soit clairement défini. Pour moi, le public de Next INpact, c’est tout ceux qui s’intéressent au numérique, en tant qu’industrie et en tant que phénomène sociétal. Et je pense qu’aujourd’hui vous captez qu’une très faible partie de ce public, en particulier chez les plus jeunes. La question à se poser, c’est celle des attentes de ce public qui pourrait être intéressé par ce que vous faites, mais qui ne vient pas. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il faudrait faire pour que ça change, tout en préservant les valeurs fondamentales de Next INpact ?



Je n’ai pas les réponses à ces questions, mais à la lecture du billet et de quelques réponses dans les commentaires, j’ai pas l’impression que vous vous soyez posé sérieusement ces questions. Si vous ne les avez pas non plus, ça vous ferait certainement du bien d’avoir du sang neuf, des personnes plus en phase avec les attentes du public que vous ne captez pas aujourd’hui. Étant moi-même un abonné qui vous suit depuis bientôt 15 ans, je ne suis pas le mieux placé pour ça.



Dans tous les cas, je continuerai à vous soutenir tant que ce sera possible, je vais contribuer au magazine papier même si je ne le lirait certainement pas, dans l’espoir que vous arriverez à rebondir. Je vous souhaite bon courage pour la suite.

Le 06/05/2022 à 09h 30

Ce n’est pas une demande nouvelle de la part de la FSF, mais c’est la première fois que je les vois utiliser l’argument des impacts environnementaux. On peut comprendre que des entreprises soient réticentes à permettre d’installer n’importe quel OS sur leurs appareils, mais il faudrait à minima qu’elles le permettent toutes une fois la durée de support commercial terminée. Et ça suppose évidemment de publier le code source de tous les pilotes.
L’UE a été permis de faire changer les pratiques de l’industrie du numérique via plusieurs réglementations (chargeurs de téléphone USB, RGPD, etc.), elle pourrait continuer sur la même veine avec une réglementation du genre.

Le 05/05/2022 à 09h 50

Joyeux anniversaire Next INpact ! Merci pour tout le travail accompli, je viens vous lire avec toujours autant de plaisir, et j’espère que vous continuerez à prospérer !

Le 05/04/2022 à 10h 04

Tu auras raison, il y a bien eu une variation de +5°C entre la dernière ère glaciaire et la période actuelle. La transition a eu lieu sur 10000 ans. Si on continue au rythme actuel à dépendre des énergies fossiles, à déforester et à élever du bétail qui émet du méthane, on aura le même ordre de grandeur de transition, mais sur moins de 2 siècles.



Pour faire une analogie, c’est le même genre de différence que de passer de 200 km/h à 0 km en freinant sur 3 km, ou en se prenant un mur. C’est pas la différence entre les deux états le problème, c’est la vitesse a laquelle le changement d’état a lieu.

Le 17/02/2022 à 10h 55

Donc on peut toujours pas mettre sa barre de tâche en vertical sur la gauche ou la droite ? Même Mac OS permet de mettre le dock sur le côté non ? C’est quand même un usage de l’écran bien plus optimal en ce qui concerne mon utilisation.

Le 15/02/2022 à 13h 32

Vous le trouvez pas trop lourd parce que vous le comparez à des environnements comparables (que ce soit sous Linux/Windows/MAC), mais dans le monde Linux, vous allez trouver plein de gens qui utilisent des environnements avec beaucoup moins de fonctionnalités et bien moins lourds, comme XFCE ou Enlightenment, voire encore plus légers. Et si pour vous ça n’a rien à voir en terme d’utilisation, sachez que c’est justement ce que vous répondront dans l’autre sens leurs utilisateurs si vous leur parlez de KDE, qu’ils n’ont pas besoin de tout ce “fatras” de fonctionnalités et ces Go de disque et de RAM consommés (en en rajoutant un peu évidemment :D).



Il y a plein de GUI légers à très légers sous Linux, donc dire que KDE est un GUI lourd, c’est juste la vérité (qui selon moi, n’altère en rien sa qualité). Qu’il se soit allégé par rapport au passé, c’est possible et c’est tant mieux, mais il reste parmi les plus lourds, voire le plus lourd. C’est juste comme ça qu’il est conçu depuis toujours.

Tu écrivais que c’était “le plus gros et le plus lourd des GUI disponibles sur Linux”. Je pense que c’est plus le cas et que ce titre revient certainement à un des environnements dérivés de GNOME (je pense à Budgie, mais je n’ai jamais essayé donc je me trompe peut-être). Dans tous les cas, le premier ordinateur entrée de gamme qui a moins de 10 ans permet de faire tourner à peu près convenablement n’importe quel DE aujourd’hui. Sur des machines de type Raspberry Pi ça peut se discuter, mais sur le reste je me vois pas conseiller un environnement dit “léger” à qui que ce soit.

Le 15/02/2022 à 07h 09


Inodemus a dit:


Léger c’est à relativiser, KDE n’a jamais été léger, c’est même le plus gros et lourd des GUI disponibles sur Linux, et c’est le reproche habituel que lui font nombre de ceux qui ne l’aiment pas. Il ne faut pas l’installer sur une brouette avec 3 miettes d’espace disque.



Mais sur une machine correcte ça tourne bien, et sur une bonne machine avec SSD et carte 3D c’est un régal !


La notion de légèreté est assez difficile à évaluer, on a pas tous les mêmes critères sur ce que ça recouvre. En matière d’usage de RAM, Plasma est équivalent à GNOME, Cinamon, Pantheon et autres environnements modernes, voire un peu en dessous. 4 Go ça suffit, ce qui couvre la très grande majorité des appareils sur le marché aujourd’hui.



Pour la carte vidéo, Plasma permet de désactiver la composition des fenêtres (quoique j’ai un doute avec Wayland), donc les exigences sur ce point sont plus faibles que les autres environnements modernes. Mais là encore, le GPU interne d’un laptop bas de gamme suffit amplement.



Sur la réactivité, je conseille en effet un SSD pour un usage confortable, sinon on peut avoir quelques ralentissements, mais honnêtement je pense que c’est pareil pour les autres environnements.



La lourdeur en matière de ressource était peut-être justifiée du temps de KDE 4 vs Gnome 2, mais Plasma a été optimisé depuis et tous les autres ont ajouté des fonctionnalités lourdes en resources, donc cette réputation n’est plus justifiée.

Le 14/02/2022 à 14h 34

Ca fait plaisir de voir Plasma et l’ensemble de l’écosystème KDE arriver à maturité. Le travail fourni pour stabiliser le code, régler tous les petits détails qui comptent, réorganiser le panneau de configuration, et tout le polissage qui a été effectué ces derniers cycles de développement porte ses fruits maintenant. Bravo aux devs et à la communauté en général !

Le 28/01/2022 à 14h 36

Prévoir l’avenir est toujours un exercice périlleux. Personnellement, je serai moins catégorique que le monsieur. D’ailleurs je suis pas certain qu’un informaticien soit le mieux placé pour parler de ce type d’évolution. L’adoption d’une technologie et ce qu’on en fait relève plutôt de la sociologie. Mon avis sur la question :




  • Est-ce que c’est une technologie qui va remplacer les médias existants (texte, vidéo, etc…) ? Certainement pas : la radio n’a pas remplacé le journal, la télé n’a pas remplacé la radio, Internet n’a remplacé rien de tout ça. Donc ça s’ajoutera au reste, comme à chaque fois.

  • Est-ce que c’est une technologie qui a une chance de devenir un média mainstream au même titre que Facebook / Instagram, ou est-ce que ça va rester une niche comme Second Life ? Si l’expérience est suffisamment bonne, je pense que ça a le potentiel de devenir mainstream. Le chercheur parle de Second Life, mais il oublie Fortnite qui cartonne à mort, en particulier auprès d’un jeune public qui sera jeune adulte quand le metaverse sera mature.

  • Est-ce que c’est une technologie qui poserait tout un tas de problèmes ? Oui, assurément. Des problèmes de vie privée, des problèmes d’addiction voire d’atrophie des sens qui ne sont pas stimulés par la VR, des problèmes environnementaux du fait du grand nombre de données échangées et du matériel nécessaire à produire.

  • Est-ce que c’est une technologie qui peut représenter des opportunités ? Je pense aussi. Ca peut rendre les réunions professionnelles plus humaines, et éviter des trajets en avion. Ca peut permettre d’aller à un concert ou à un événement sportif sans bouger de sa ville (et éviter des trajets en avion). Ca peut permettre d’aller visiter un appartement sans bouger de chez soi. Ca peut permettre à un certain nombre de personnes qui vivent de l’accumulation de biens matériels de se reporter vers l’accumulation de biens immatériels, et ainsi de réduire leurs impacts environnementaux. Mais à vérifier quand même que c’est bien une bascule de l’un vers l’autre et pas simplement une couche en plus (ce serait pas le premier cas d’effet rebond).



Donc faire un bilan de tout ça et affirmer sans nuance que la technologie va être adoptée ou pas (en plus sans savoir exactement comment la technologie va être mise en œuvre), c’est quand même faire preuve d’un manque de modestie je trouve. La vérité c’est qu’on en sait rien du tout aujourd’hui.

Le 25/01/2022 à 21h 44


deathscythe0666 a dit:


Ils le font, mais qql que soit ta façon de concevoir et produire, la consommation de masse ne peut pas mener à la soutenabilité.


Le carbone est de mieux en mieux mesuré. Mais l’éco-conception (concevoir des produits et des services qui minimisent les impacts sur l’environnement) n’est pas encore une pratique majoritaire, loin de là. Et le changement climatique n’est pas la seule problématique environnementale.




deathscythe0666 a dit:


C’est toujours compliqué de définir une limite entre utile/futile (au delà de la simple survie), surtout quand ça dépend en grande partie de l’usage des services.


C’est toujours compliqué de savoir qu’est-ce qui est prioritaire entre l’éducation, la santé, la sécurité, l’armée, etc. Si tu demandes à chaque individu, il va te donner une réponse différente. Et pourtant, on décide du budget à allouer aux services publics chaque année (ou plutôt on délègue ce choix à nos gouvernants). On pourrait très bien avoir un processus de délibération démocratique pour discuter non pas du budget de l’état mais du budget carbone qui nous est collectivement alloué.

Le 25/01/2022 à 21h 38


wagaf a dit:


Si ça ne représente que 10-15% des emissions contre 80% pour les terminaux, ce n’est pas le sujet principal.


Pour atteindre la neutralité carbone, il faut pas émettre plus que ce que la biosphère est capable d’absorber. A l’échelle du territoire français, ça équivaut à diviser par quasiment 6 nos émissions de GES (sachant qu’on a déjà une électricité très faiblement carbonée). Donc ça va demander des efforts sur tous les aspects, ceux qui jouent pour 80%, et ceux qui jouent sur 20 % seulement. Les secteurs les plus émetteurs (le ciment et l’acier par exemple) contribuent pour quelque chose comme “à peine” 5 à 6%. Pourquoi chercher à les réduire eux, alors qu’ils contribuent si peu ? La France ? Moins de 1% des émissions mondiales ! Pourquoi devraient-on chercher à réduire nos émissions ?




wagaf a dit:


En clair, le coût pour la planète est intégré dans le prix d’un produit ou service, et les gens décident eux-même de ce qui est essentiel ou superficiel pour eux avec leur porte-monnaie.


Le principal problème de la taxe carbone, c’est qu’elle s’applique de manière indifférencié à tout le monde. Si tu es riche, ça n’aura quasiment aucune influence sur ton mode de vie. Si tu es pauvre, ça va affecter très significativement toutes les choses que tu peux faire. Sur la population mondiale, les 10% les plus émetteurs sont responsables de 45% des émissions, les 50% les moins émetteurs sont responsables de 13% seulement, et ce n’est pas la taxe carbone qui va changer ça), plus la taxe carbone devient élevée (pour 100% de la population). Mais ce système va affecter tout le monde de la même manière.



Sachant que toute action a un “coût pour la planète”, personnellement je pense que l’eau qu’on utilise pour boire ou pour se laver ne devrait pas coûter le même prix que l’eau qu’on utilise pour arroser sa pelouse, remplir sa piscine, ou pour prendre un bain par jour. L’énergie qu’on utilise pour se chauffer ou pour manger ne devrait pas avoir le même prix que l’énergie que d’autres utilisent pour partir en vacances à l’autre bout du monde, ou pour envoyer des fusées réutilisables et construire une colonie sur une autre planète… Et ceci, indépendamment du fait que le coût du carbone soit intégré au prix ou non.



On restreint déjà la liberté individuelles de certains pour le bien commun (on restreint la liberté de rouler à toute vitesse sur la route sans ceinture, on restreint la liberté de fumer dans les lieux publics, on restreint le fait de marcher sur la pelouse dans les jardins publics). De la même manière, vu l’urgence climatique, l’effondrement de la biodiversité et les autres limites planétaires qu’on est en train de dépasser et qui menacent la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins basiques, je pense qu’on devra en passer par davantage de restrictions sur l’usage de notre budget carbone commun.




wagaf a dit:


C’est beaucoup plus efficace qu’un jugement de valeur arbitraire et biaisé sur l’“utilité sociale” de tel ou tel produit ou service.
[…]
Le marché carbone européen est adapté à cette contrainte, car il est basé sur une quantité totale limitée (quota) de crédits d’emissions, que les entreprises peuvent s’échanger (la quantité totale restant la même).


Le mécanisme européen d’échange de quotas ETS est aussi basé sur une approche sectorielle : il touche les industries les plus émissives (production d’électricité, ciment, acier, différentes industries lourdes, etc.), et on a associé un quota à chacun de ces secteurs. Ils sont partis de la capacité technico-économique du secteur à réduire ses émissions, mais le rythme de réduction est arbitraire : on aurait très bien pu donner davantage de quota à la production électrique, et un peu moins au secteur du ciment. Donc il y a une forme de jugement de valeur dans ce système, comme dans tous les autres, c’est juste qu’il n’est pas clairement explicité.

Le 25/01/2022 à 17h 00

L’approche principale est surtout d’augmenter la durée de vie de nos objects connectés. Permettre de les réparer plus facilement etc.



Pour une fois, l’étude met les pieds dans le plat en plaçant les consommateurs et fabricants devant leurs responsabilité, au lieu d’essayer d’accuser Google ou Facebook.



Comme pour la nourriture, l’essentiel du gâchis est causé par la surconsommation au niveau des consommateurs finaux : nouveau téléphone alors que l’ancien marche très bien ou pourrait être réparé, viande qui moisi dans le frigo etc.



Le reste de la chaine est organisée de manière industrielle et donc optimisée pour éviter les pertes. Les datacenters sont hyper-efficients, comme les réseaux de distribution de nourriture.



Perso je vois deux problèmes majeurs pour les consommateurs, qui limitent la durée de vie d’objets connectés:




  • Pour les smartphones, manque de mises à jour et de support du logiciel, surtout pour Android. Et prix parfois élevé de la réparation de l’écran ou du remplacement de la batterie. Il faut bien dire que sur ce sujet Apple est en avance.



  • Presque tous les objets connectés se connectent à des services propriétaires non-configurables et utilisent un protocole propriétaire au lieu de se baser sur des standards interopérables. Du coup, quand le fabriquant arrête le support ou fait faillite, l’object devient souvent inutile.


Je nuancerai quand même : les industriels ont aussi leur part de responsabilité parce qu’ils créent des besoins. Pourquoi change-t-on de smartphone alors que l’ancien fonctionne toujours ? Parce que le constructeur fait en sorte que l’ancien n’est pas les dernières fonctionnalités, parce qu’il fait de la pub pour faire en sorte que son objet soit désirable y compris quand tu n’en as pas besoin, etc…



Facebook a beau avoir des datacenters super optimisés, il les utilise pour traiter des données récoltées sur la quasi totalité des sites visitées, pour faire de la pub. On peut questionner l’utilité sociale de cette pratique. De même, ils développent le metaverse, qui risque de faire exploser la quantité de données échangées sur les réseaux. Dans un domaine différent, on peut aussi citer les constructeurs automobile qui dépensent des milliards en pub pour des SUV qui sont hyper lourds et qui consomment beaucoup, parce qu’ils font plus de marge sur ce genre de véhicule que sur des véhicules plus légers.



Si les industriels ne faisaient que répondre à des besoins existants en optimisant au mieux, je serai d’accord avec toi. Sauf que ce n’est pas le cas, ils créent aussi des besoins qui n’existaient pas. Le minimum c’est qu’ils prennent en compte l’environnement dans la conception de ces nouveaux services (éco-conception), ce qu’ils ne font pas encore. Mais on a aussi un budget maximum d’émissions de GES jusqu’à 2100, et il serait légitime qu’on discute de quels sont les services prioritaires qui auront droit à un quota carbone élevés, et quels sont les services superficiels qui auront un quota faible. Une partie du numérique permet d’optimiser les services essentiels, mais une bonne partie (dont celle qui consomme le plus de données) concerne aussi des service superficiels.

Le 21/01/2022 à 18h 25

Étrangement je n’ai jamais réussi à passer au format vidéo pour une news. Une vidéo ne me convient que dans les cas où le texte ne suffit pas.



Du coup toutes les news qui ne sont qu’en vidéo je les boycotte.

Les récap de news en vidéo, c’est pas mon truc non plus et Le Brief remplit déjà très bien ce rôle. Sur Twitch, je vais plutôt regarder des émissions avec plusieurs personnes qui échangent ou débattent sur un sujet. Sur YouTube, ce sera plutôt du reportage / dossier plus fouillés ou des interviews d’experts.



C’est des formats qui s’adapteraient très bien aux sujets traités sur Next INpact, et qui complèteraient bien le reste du site. Ça ferait un produit d’appel accessible à tous, qui permettrait de convertir certains viewers en lecteurs du site voire en abonnés.



Après ça introduit une forme ce dépendance à la plateforme d’Amazon ou de Google, mais pour toucher un public plus divers (et plus jeune), je pense que c’est sur ces plateformes qu’il faut aller les chercher. D’ailleurs je serai curieux de connaître la moyenne d’âge ici…

Le 21/01/2022 à 13h 29

Merci David pour tout le travail accompli sur Next INpact toutes ces années, bon vent dans tes nouvelles aventures, en te souhaitant avant tout de l’épanouissement, et au plaisir de lire tes futures contributions ici.
Longue vie à Next INpact, en espérant que ce départ sera aussi l’occasion d’un nouveau souffle, qui vous permettra de toucher davantage de monde et de renforcer votre rentabilité et votre résilience à long terme.
Si je peux faire part de mes habitudes personnelles en matière d’information, je me rends compte que je passe de plus en plus de temps ces dernières années sur les formats d’actualité vidéo, sur YouTube et Twitch. Que ce soit des chaines sur la tech (Underscore par exemple) ou des chaines d’actualité générales (Blast par exemple). J’ai l’impression que c’est un format qui peut toucher un public plus large, même si évidemment c’est un autre métier que le format actuel. Est-ce que vous envisagez d’explorer aussi ce genre de diversification ?

Le 15/01/2022 à 08h 03

Ce type de déclaration marque quand même une évolution notable du discours à la Commission Européenne. Jusqu’à présent on était quand même dans : “pas besoin d’intervention politique dans l’économie, le marché s’equilibrera tout seul, il faut supprimer au maximum les obstacles à la libre concurrence”.
Maintenant ils se rendent compte qu’on est les seuls à jouer avec ces règles du jeu, et que les concurrents américains et asiatiques sont beaucoup moins dogmatiques et ne respectent pas ces mêmes règles quand elles n’ont pas de sens. C’est pas trop tôt… Mais bon, c’est au mieux une inflexion de la politique économique, là où on aurait besoin d’une refonte totale : une monnaie commune sans politique économique et sociale commune, ce n’est pas tenable sur le long terme. Soit on supprime l’euro, soit il faut mettre en place des redistributions entre états pour équilibrer les différentes balances commerciales qui existent pour des raisons structurelles.

Le 03/01/2022 à 21h 10


fofo9012 a dit:


C’est bien le pb cette moyenne ne représente pas grand-chose (comment peut-on la réaliser, il n’y a pas de mouchard sur les téléphones pour savoir combien de mails on reçoit).


Ah bon ? Tu as lu les conditions d’utilisation de ton service mail ? Bien sûr que tous les fournisseurs email ont aujourd’hui des statistiques très détaillées sur l’usage de leurs applications par les utilisateurs. La plupart du temps, ils savent aussi très bien caractériser le profil d’utilisateurs de leurs applis. Tu peux ensuite faire des sondages pour déterminer l’utilisation moyenne du smartphone par les utilisateurs.



Mais globalement, les données génériques NegaOctet sont surtout là pour comparer des ordres de grandeurs, des solutions avec et sans numérique. Exemple : je veux installer un système de vidéosurveillance dans mon entreprise, est-ce que c’est mieux d’un point de vue environnemental de tirer X km de câbles ou de passer par des systèmes 4G ?




fofo9012 a dit:


Moi ce que j’aimerais lire c’est :




  • Est-ce que le push mail est plus écologique que d’interroger ces mails toutes les 2h par ex…

  • Ou vaut-il mieux des règles très complexes côté serveur pour filtrer les spams et éviter de les charger, ou au contraire ne rien faire côté serveur et les supprimer manuellement. Je ne suis pas certain que les réponses à ces questions soient si triviales. Et pourtant je peux agir facilement sur ces points.


Pour des questions plus précises comme celles là, tu peux appliquer la même méthodologie d’ACV, mais tu auras besoin de données plus précises que celles qui sont disponibles dans la base de donnée NegaOctet.



Sans être expert, a priori pour tes deux exemples, il semble que tu auras besoin des mêmes exacts équipements côté client ou serveur, et que l’une ou l’autre des solutions ne vont pas affecter la durée de vie des équipements. Donc la seule chose qui va changer, c’est la consommation électrique des deux côtés, et le transport sur le réseau télécom. Pas besoin d’inclure la production des équipements dans la comparaison dans ce cas. Mais il existe des comparaisons pour lesquelles il est essentiel de prendre en compte le matériel.

Le 03/01/2022 à 21h 09


(reply:1920423:Idiogène)



(quote:1920423:Idiogène)
Ce qui ne change rien au problème du greewashing. Tu peux déclarer n’importe quoi ou payer pour qu’un tiers le déclare pour toi.


Tu as raison, on peut vérifier la méthode cohérence scientifique de la méthode utilisée pour traiter les données d’entrée (comme pour les articles scientifiques, il y a une revue critique par des experts indépendants des commanditaires et des réalisateurs pour valider les études ACV), mais il n’y a aucune vérification par tierce partie des données d’entrées, donc pas d’assurance que le résultat soit juste.



Mais en tant qu’entreprise, il faut raisonner en matière d’opportunités et de risques : qu’est-ce que ça t’apporte de mentir sur les chiffres et qu’est-ce que tu risques ? En général, les entreprises quantifient d’abord en interne, se comparent aux concurrents, et ne communiquent sur leurs résultats que s’ils sont bons. Surtout dans un domaine comme le numérique où ce n’est clairement pas une attente des clients pour le moment. Quel intérêt à déclarer volontairement quelque chose de faux ? Par contre en matière de risques, déclarer des données environnementales fausses s’apparente à de la publicité mensongère, et c’est répréhensible si c’est démontré. Et c’est justement la concurrence qui incite à jouer le jeu dans les règles : à partir du moment où une entreprise commence à communiquer, ses concurrents directs vont faire leurs propres calculs, et si les chiffres sont anormalement bas par rapport aux leurs, ils peuvent creuser, et éventuellement porter plainte.




(quote:1920423:Idiogène)
Le jour où le gramme d’étain sera l’objet d’une mesure règlementaire on en reparlera…


Pour la quantité d’étain, NegaOctet explique comment ils ont procédé : ils ont démonté et analysé les composants pour déterminer la composition massique des équipements. Pour les émissions liées à la production et au recyclage des différents métaux, ils ont utilisé des données issues de la littérature scientifique et de bases de données environnementales génériques, qui viennent des industries extractrices.

Le 02/01/2022 à 09h 52

On associe pas tout l’impact de production du téléphone à l’envoi d’un email, seulement une partie. Le téléphone est un système qui rend de très nombreux services, on doit donc allouer les impacts de sa production, de son usage et de sa fin de vie aux différents services. C’est le même principe quand tu évalues le coût moyen d’un service pour fixer le prix auquel tu veux le vendre à ton client : si une même ressource contribue à plusieurs services, tu vas répartir ses coût entre les différents services. Typiquement si tu as un salarié qui travaille sur plusieurs projets, tu vas prendre son coût horaire et regarder combien d’heures il travaille sur les différents projets. C’est le même principe pour les calculs ACV.



Il existe plusieurs règles d’allocation possibles :




  • le volume de données transmises : on sait qu’en moyenne, un smartphone transmet X Go de données sur sa durée de vie et que l’envoi de l’émail émet Y kO, on alloue donc Y / (X . 10^6) des impacts du téléphone au service “envoyer un email”.

  • la durée d’utilisation : on sait qu’en moyenne un téléphone est utilisé X heures par an, et a une durée de vie de D année. L’utilisation du service par l’utilisateur lui prend Y heures. On alloue donc Y / (X.D) des impacts du téléphone au service.

  • la consommation électrique : même principe avec des statistiques sur la consommation totale du téléphone sur sa durée de vie et la consommation mesurée de l’application sur le téléphone.



Et on fait aussi cette allocation pour tous les autres équipements qui sont utilisés pour rendre le service, côté réseau télécom et côté serveur. Toutes ces hypothèses doivent être décrites de manière transparente dans la documentation de chaque donnée, et dans l’idéal, tu dois pouvoir les modifier pour voir l’influence.



Les données génériques comme celles de la base Negaoctet sont à considérer comme des ordres de grandeur. On utilise donc des données moyennes assez grossières, issues de statistiques générales. Si tu veux une évaluation plus précise, tu vas aller mesurer une donnée de consommation ou d’usage plus précise pour faire ce calcul (pas une moyenne nationale de consommation de données mais la moyenne des utilisateurs de ton service). Les “configurateurs” qu’ils proposent permettent justement d’utiliser tes propres données pour l’évaluation. Si ça t’intéresse , il y a des explications plus précises dans le référentiel méthodologique : c’est le fichier pdf qui s’appelle Referentiel Services Numériques dans le zip.

Le 31/12/2021 à 17h 13

Bravo à NegaOctet pour ce travail très intéressant ! C’est seulement avec ce genre d’évaluation quantifiées (ACV) qu’on peut avoir un réel discours sur les impacts du numérique. Grace à ce type de données, chaque fournisseur de service sera capable de mesurer les impacts de ses activités, d’identifier les pistes d’amélioration les plus pertinentes, et de communiquer sur ses impacts pour qu’on puisse les comparer à ceux de concurrents proposant des services équivalents.



Sur le site Negaoctet, ils disent que la version gratuite est incluse dans la base IMPACTS de l’ADEME. Il faut s’inscrire (gratuitement) pour y accéder. Tu peux trouver le référentiel méthodologique expliquant comment utiliser les données pour évaluer un service numérique dans la partie Documentation, disponible en accès libre.
Ca complète très bien le Référentiel Général d’Eco-conception des Services Numériques qui donne des recommendations plus générales.

Le 31/12/2021 à 13h 23

Exact. On peut d’ailleurs voir que le JWST est en train de ralentir. Sur la capture de l’article, il voyageait à 0.82 km/s. Au moment de la rédaction de ce commentaire, il est à 0.73 km/s, et il va continuer à décélérer lentement jusqu’à la dernière phase d’insertion sur le point L2.

Le 08/12/2021 à 16h 00


(reply:1917036:Goliath II)
J’ai simplement regardé le lien mis dans la brève, qui est en anglais. Je trouve pas la version française sur le site d’Ubisoft. Le service RSE leur a peut-être dit que c’était un peu gros le NFT éco-responsable et ils l’ont retiré ?


Tu connais la station service zéro carbone ? C’est tellement beau !
https://vimeo.com/486888655

Le 08/12/2021 à 13h 12


(reply:1916977:Goliath II)


Je suis allé lire le communiqué et j’ai regardé la vidéo, et je n’ai pas lu les mots “éco-responsable” ou “sustainable”. Ils parlent de “technologie NFT efficace énergétiquement”, ce qui est plutôt correct comme formulation. Ils expliquent qu’une transaction est équivalente à 30s de streaming vidéo avec la techno Tezos sur laquelle ils s’appuient, à comparer à une année de streaming pour Bitcoin. Et ils disent enfin qu’ils restent engagés à réduire leur empreinte carbone globale (comment auraient-ils pu dire l’inverse de toute façon ?).



Donc pour le coup, ça m’a l’air d’être plutôt le journaliste de Next INpact qui l’interprète comme ça, ce qui est très bizarre vu l’utilisation des guillemets dans le titre :cartonjaune:

Le 08/12/2021 à 10h 50

Ca y est, on commence à avoir du greenwashing dans le secteur du numérique !



Leur système de blockchain se base sur du “Proof-of-Stake” plutôt que sur du “Proof-of-Work”, donc il est “éco-responsable”. Quelle blague ! Qu’ils communiquent sur les émissions carbones moyennes par heure de jeu et par utilisateur, et qu’ils se comparent à d’autres de leurs jeux. Ensuite on pourra parler. Tant qu’ils ne feront pas ça, ce sera du vent.

Le 17/11/2021 à 10h 57

Ils ne pouvaient pas rester sans réagir face à l’arrivée de VLC 4 ! ^^

Le 28/10/2021 à 10h 45

Exact ! Après avoir regardé de nouveau la bande annonce, en plus de la palette graphique, ce robot à 1:08 me fait aussi penser à Wall-E : youtube.com YouTube

Le 28/10/2021 à 09h 41

La palette graphique me fait penser à Wall-E. Je me demande si ça se déroule dans le même univers et si on aura droit à un clin d’oeil !

Le 29/09/2021 à 20h 56

J’avais fait une réponse détaillée avec des liens, mais mon Firefox a planté. Je vais donc faire court.



Les offres commerciales en FH sont limitées à 2 Gbps (et souvent moins).
J’ai trouvé du 40 Gbps sur un kilomètre par un institut de recherche allemand en 2018.
Les 139 Gbps d’Ericsson sont probablement un record sur une faible distance (qu’ils se gardent bien de donner) dans le cadre de travaux de recherche. Ça n’est probablement pas opérationnel avant quelques années de façon industrielle.
Donc, 1 à2 Gbps en FH pour de la 5G, c’est trop juste.

La promesse des constellations de satellite type StarLink c’est pas justement le THD depuis n’importe où ? Si on a la technologie pour avoir un débit suffisant entre une antenne au sol et une station de base par l’intermédiaire d’un satellite, pourquoi on serait pas capable de faire la même chose sans utiliser cet intermédiaire du satellite (dans un rayon bien plus faible évidement…) ?

Le 29/09/2021 à 16h 30

Et tes antennes 5G, tu les relies comment au reste du réseau ?



La congestion risque de se produire sur la partie radio qui est partagée entre utilisateurs. En fibre, même si c’est (un peu) partagé en GPON, le débit global est meilleur.

En montagne, il est parfois plus pertinent d’avoir recours à des technologies sans fil que de tirer des câbles : on peut avoir des lieux qui sont pas très loin l’un de l’autre à vol d’oiseau, mais qui prennent demandent de faire plusieurs dizaines de kilomètre par la route. En zone dense, les stations 5G sont reliées par de la fibre, mais en zone moins dense, tu peux aussi avoir des liens par Faisceaux Hertziens : voir cet article sur le site d’Ericsson par exemple.



Et non, on ne réutilise pas tous le temps l’infrastructure cuivre pour faire passer la fibre. Il faut souvent réinstaller de nouveaux poteaux. Et dans tous les cas, le cuivre avait été déployé à une époque où il y avait pas de technologie sans fil compétitive, donc c’est possible que le sans fil soit plus optimal y compris si aujourd’hui il y a du cuivre.

Le 29/09/2021 à 10h 45

La 4G ou la 5G fixes ne sont intéressantes que comme solutions temporaires ou transitoires, sinon il y a un risque massif de congestions sur des antennes. Le déploiments de la fibre permet de mieux absorbé ces problématiques (si le réseau est bien construits).



De plus, une connexion fibre doit être moins énergivore (ou économe/écolo) qu’une connexion 4G ou 5G.

Tout dépend du contexte géographique dont on parle. Tirer plusieurs centaines de kilomètres de fibre pour relier des hameaux de quelques dizaines d’habitants dans plusieurs vallées reculées de zone montagneuse, c’est pas forcément plus avantageux en matière de coûts économiques et environnementaux que quelques antennes 5G qui permettent de tous les couvrir d’un coup. Mais on est bien d’accord que pour plus de 95% des cas, déployer la fibre est la solution la plus adaptée.

Le 23/09/2021 à 17h 12


Une porte-parole d’Amazon rétorque que les accidents ont diminué de 48 % et que les infractions au code de la route de 77 %, que la conduite sans ceinture de sécurité a diminué de 60 %, le non-respect des distances de sécurité de 50 %, et la distraction au volant de 75 %.


Curieux de voir les statistiques sur les burnouts, les dépressions, les cas d’hypertension et les ulcères à l’estomac. Mais ils s’en foutent, ce sont des pathologies qui se déclarent dans le temps, et d’ici là ils auront licencié ces employés ou les auront poussés à la démission.



Je le demande si la loi française autorise ce type de pratique. Le travail à la chaine en usine ai début du XXème siècle avait déjà contribué à déshumaniser les individus et à tuer toute forme d’épanouissement dans son travail, ici on passe encore un niveau supplémentaire. C’est pas rassurant pour la suite.

Le 19/09/2021 à 15h 55

Maintenant que Plasma fonctionne aussi avec le pilote propriétaire Nvidia, pourquoi pas une nouvelle carte ;)

Le 17/09/2021 à 10h 23


(quote:1899814:Trit’)
Quoi qu’il en soit, on comprend bien que le but de Canonical, à terme, est de tout passer en snap et se débarrasser totalement du DEB dans Ubuntu (qui restera relégué à Debian ?)


Si j’ai bien compris, le plan à terme est de conserver les .deb pour tout ce qui touche au système (les pilotes, les framework, les environnements de bureau, etc.), et que toutes les applications à destination des utilisateurs soient distribuées sous forme de snaps.

Le 16/09/2021 à 19h 49


fred42 a dit:


Cela ne répond pas vraiment à ma question.




  1. Comment on établit le coût de la taxe ? Ce qui revient à poser la question de comment on évalue le coût des émissions des GES ? Pour prendre un exemple récent : les inondations dans le sud-est de la France ces derniers jours, quelle partie des dégâts est liée aux GES et quelle partie est liée à une politiques irresponsable d’imperméabilisation des sols, de constructions en zones inondables, etc. ?

  2. Que deviennent les sommes ainsi récoltées ? On les envoient aux pays dont tu parles et qui vont le plus souffrir des changement climatiques ou est-ce qu’on les gardent égoïstement chez nous ? Comme les conséquences sont mondiales et les émissions le sont aussi (mais pas forcément au même endroit), on fait comment pour se mettre d’accord sur la taxation afin qu’elle soit juste ?


Questions complexes, surtout qu’il y a plusieurs approches possibles pour la prise en compte des externalités carbones.



D’une part, tu as le principe de quota et de marché de quota. On attribue à chaque acteur un certain droit à émettre du carbone (c’est le principe du système ETS en Europe pour les émissions des industries lourdes, mais on pourrait aussi envisager un quota carbone personnel attribué à chaque citoyen), et on laisse les acteurs s’échanger leurs quotas au prix qu’ils le souhaitent. C’est l’Etat qui fixe la valeur du quota, en s’assurant que ça diminue chaque année selon un scénario compatible avec une limitation de l’augmentation de la température moyenne globale à 1,5 ou 2°C. C’est l’offre et la demande qui fixe le coût du carbone. Si un tel système était mis en place au niveau individuel, ça voudrait dire que si tu veux te payer un petit voyage de 3 jours dans l’espace, il faudrait non seulement que tu achètes ton billet à SpaceX, mais que tu achètes aussi ton quota carbone auprès d’autres citoyens qui veulent bien te le vendre.



D’autre part, tu as le principe de la taxe carbone (pour lequel tes questions sont plus pertinentes).
Là c’est l’Etat qui fixe un coût pour l’émission d’un kg de gaz à effet de serre. Le principe est toujours de faire évoluer les émissions selon un scénario d’émission prospectif établi par les scientifiques. On a pas besoin d’évaluer précisément les dommages qui sont causés par une émission donnée. L’Etat fait évoluer le montant de cette taxe en fonction des émissions constatées, pour faire varier l’offre et la demande et faire en sorte que la trajectoire respecte les recommandations des scientifiques. Ca va faire augmenter le prix de pas mal de choses, et le pouvoir d’achat, notamment celui des plus pauvres, va diminuer. Mais l’Etat aura une manne financière qu’il pourra redistribuer sous forme d’allocation et de subventions.



Evidemment, ce sont des principes généraux théoriques, la mise en œuvre pratique est bien plus compliquée, d’autant qu’on mettra pas ça en place d’un coup partout dans le monde, donc il faudra gérer les ajustements aux frontières entre deux zones qui ne sont pas soumises au même système. Mais de nombreux économistes travaillent sur ce sujet, c’est même un sujet majeur de recherche actuellement. Le Prix Nobel d’économie de 2018 était notamment sur ce type de sujet.

Le 16/09/2021 à 15h 07

Bravo ?



1115t CO2 en estimation basse par lancement de Falcon 9, 278.5t CO2 pour 4 jours dans l’espace.



Pour info les accords de Paris c’est 2t eqCO2 / an / personne.



Donc non pas bravo, on fait quoi ? on continue à éteindre les lumières pendant que des riches détruisent la planète ? faut redescendre sur terre (dans tous les sens du terme)

J’avoue que j’ai aussi du mal à me réjouir de ça. Ceci dit, pour jouer à l’avocat du diable, ils contribuent quand même à financer l’industrie aérospatiale, qui contribue elle-même à des avancées scientifiques pour l’humanité. On est d’accord que ça aurait été mieux de faire un simple don d’une partie de leur fortune et de se passer de l’émission de quelques centaines de tonnes de CO2. Mais les vols en jet privés pour un week-end, les yatchs privés, et toutes ces joujous pour utlra-riches c’est pas bien mieux en terme d’émissions de CO2, et ça ne contribue pas à rien d’utile pour les autres humains vivant sur Terre.




(reply:1899466:fred42)


Le but de taxer le CO2, c’est d’intégrer le coût supporté par la société dans le prix d’achat.



Par exemple, dans le cas de la gestion des déchets, il y a le principe de la responsabilité élargie du producteur. Ca coûte cher d’enfouir des déchets ou de les recycler, et ce sont tes impôts qui supportent ces coûts, la plupart du temps sans tenir compte de ton niveau de responsabilité dans la production de déchets. On a donc introduit une contribution à l’achat de certaines catégories de produits, qui fait que le coût de gestion de déchets est supporté par le fabricant (et par extension par le client).



La taxation du CO2, c’est le même principe de pollueur-payeur. Les émissions de CO2 anthropiques sont à l’origine du changement climatique actuel. L’adaptation au changement climatique va coûter extrêmement cher, la transition vers une économie bas carbone aussi. Et c’est même les pays les moins responsables et qui ont le moins de moyens financiers pour y faire face qui seront les plus durement touchés. Plutôt que ce soit l’ensemble de la société qui supporte ces coûts de manière indistincte, via des impôts, ce sont les principaux responsables, ceux qui émettent des gaz à effet de serre, qui sont mis à contribution.



La taxation carbone permet donc que le prix ne reflète pas uniquement le coût de production, mais plutôt le coût global du produit (y compris les externalités environnementales).

Le 16/09/2021 à 08h 52


(quote:1899163:brice.wernet)
En gros:




  • La sécurité peut être attaquée comme étant un vice caché - sauf qu’il faudrait faire l’achat en prouvant que le vice était connu avant il me semble

  • Par contre, la sécurité n’est pas un dû de la part du constructeur

  • Il faudrait que l’on puisse basculer en mode “neutre” (sans aucune fioriture/modification constructeur) et que ce mode puisse au moins être maintenu par la communauté



Bref, dissocier le Hard du Soft - limite vendre des téléphones sur lequel on puisse charge un android nous-même par exemple?


Je pense pas que la législation actuelle permette de considérer une faille logicielle comme un vice caché. Mais là n’est pas la question. La réglementation, ça peut évoluer. Pour l’électroménager, il existe maintenant en Europe une obligation de fournir des pièces détachées pendant une durée minimale après la fin de la commercialisation du produit. On pourrait très bien envisager que ce type d’obligation s’applique aussi à la partie logicielle.



Et oui, personnellement je pense qu’on pourrait mettre une clause qui permette de libérer de l’obligation de faire des mises à jour de sécurité un peu plus tôt si l’équipement est suffisamment ouvert pour pouvoir y lancer un OS alternatif (avec l’ensemble des pilotes mis à disposition).

Le 15/09/2021 à 17h 11

Je te donne un exemple très concret auquel j’ai été confronté : les smartphones Samsung depuis 2014 souffrent d’une faille de sécurité 0-click, qui fait qu’on peut t’envoyer un MMS et prendre le contrôle total de ton téléphone : nextinpact.com Next INpact
Cette faille a été découverte en 2020 et corrigée uniquement sur les téléphones encore supportés à cette date (donc pas plus vieux que le Galaxy S8 sorti en 2017, et encore, trois mois après l’annonce publique de la faille). Un Galaxy S7 par exemple est très facilement piratable.



En utilisant un smartphone qui n’est pas à jour, tu exposes tes données personnelles à de gros risques. Et je parle pas d’une utilisation professionnelle où tu aurais à manipuler des données confidentielles. Pour toutes ces utilisations, un smartphone qui ne reçoit plus de mise à jour de sécurité est à remplacer, même s’il remplit encore tout à fait son rôle en terme de fonctionnalités. Imagine si on t’imposait de remplacer ton PC tous les 3 ans parce que la nouvelle version de Windows ne le supporte pas…

Le 15/09/2021 à 15h 20


Plutôt que de multiplier les rapports aux propositions parfois farfelues en matière de réconciliation de l’écologie avec le numérique, voilà un champ d’action où il paraît très aisé de trouver des marges de progression importantes. L’écoconception, c’est aussi ça.


L’éco-conception dans le contexte du numérique, c’est même surtout ça ! Etendre la durée d’utilisation des équipements et ne pas en produire de neufs, c’est le principal levier de réduction des impacts du numérique. La loi impose aux metteurs sur le marché une durée légale de garantie, elle pourrait tout à fait imposer également une durée de support logiciel minimale.



Mais sans aller jusque là, imposer d’afficher la durée de support logiciel (mise à jour majeure et mise à jour de sécurité) pour tout produire sur le même modèle que les étiquettes énergies, ce serait déjà un premier pas très simple à mettre en œuvre et qui aurait une influence sur le choix des consommateurs.

Le 15/09/2021 à 14h 09

Même Google n’assure pas un support aussi long sur ces propres téléphones Android. Le Pixel premier du nom est sorti fin 2016 (à peu près en même temps que l’iPhone 7), et il n’est plus supporté depuis fin 2019. Google s’engage à des mises à jours de sécurité pour au moins 18 mois après la fin de commercialisation du téléphone, qui dure en général 18 mois également. Donc 3 ans de support, pour du matériel qui a une durée de vie technique bien plus longue.



Mouais, tout est relatif. On peut installer sans souci Windows 10 sur du matériel d’il y a 10 ans et ça fonctionnera parfaitement. Ca n’a longtemps pas été possible sur smartphone car les exigences matérielles augmentaient fortement d’une version majeure d’Android à l’autre. Ce n’est plus autant le cas ces dernières années, il n’y a donc pas vraiment de raisons techniques à ce qu’on ne puisse pas avoir un support de plus de 5 ans sur des appareils mobiles.



J’ai un Galaxy S8, sorti en 2017 et plus supporté alors qu’il est encore techniquement supérieur à beaucoup de smartphone commercialisés aujourd’hui, et qu’il tourne parfaitement bien. Je regarde aussi du côté de /e/ OS, mais je ne suis pas certain que ce soit encore vraiment mature pour un usage sur un téléphone principal. Du coup j’envisage sérieusement de prendre un iPhone reconditionné comme prochain téléphone…

Le 15/09/2021 à 10h 18

Je ne suis pas utilisateur Apple, mais on ne peut que souligner la qualité de leur support logiciel. Sortir une nouvelle version majeure compatible avec l’iPhone 6S sorti en 2015 sous iOS 9, c’est quand même très éloigné de la pratique des autres constructeurs. On aimerait bien que d’autres suivent cet exemple (ou que la loi l’impose :sm: )

Le 14/09/2021 à 14h 27

Ah bon? Tu as une référence de console portable techniquement supérieure ?

store.steampowered.com Steam



Mais c’est pas tout à fait le même prix…