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519 commentaires

Le 21/02/2013 à 17h 51

Moui, deux bemols:




  • Les editeurs ne sont pas contraints par les declarations de Sony. Certains s’amusent a verouiller tout ou partie du jeu par un code a usage unique: acheter le jeu d’occasion contraint a l’achat d’un nouveau code aupres de l’editeur, ce qui rend le marche d’occasion inutile pour ces jeux. Cette pratique devrait etre interdite.

  • Et Sony a deja beaucoup trop joue avec sa PS3, lui retirant des fonctionnalites lors de mises a jour. PS3, la seule console qui perdait des fonctionnalites avec le temps. Je me demande s’ils voient le jeu d’occasion comme une “fonctionnalite” qu’ils pourraient retirer plus tard?

Le 21/02/2013 à 17h 47



D’un autre côté, l’institution est menacée de tous les côtés.



Ca, c’est le moins qu’on puisse dire. Vu les “decisions” annulees depuis plusieurs annees, je m’etonne de voir que cette comission a encore le moindre droit de voter leurs “justes prix”.









HarmattanBlow a écrit :



Mais ça va bien les nouvelles taxes sur le secteur numérique ! On n’a même pas encore de plateforme légale digne de ce nom pour la vidéo et les voilà déjà assujetties à une nouvelle taxe ! Attendons au moins dix ou vingt ans que le secteur se développe !





Tu es fou? Negliger pendant 10 ans tout ce fric qui ne va pas dans leurs poches?

Non, ca va faire comme la Copie Privee: on monte une taxe/redevance injuste , voire illegale, puis 10 ans plus tard ils s’excuseront: “OK, c’etait illegal, mais on ne va pas vours rembourser parce que, vous comprenez, c’est trop complique. On va meme continuer encore un an ou deux pendant qu’on cherche un autre moyen de racketter les secteurs emergents sauver notre secteur en peril depuis l’invention de la cassette audio.”



Serieusement, j’attends de voir 1- les conclusions de la “mission”, et 2- de voir si les eventuelles bonnes idees seront appliquees. J’ai deja mes doutes sur le premier point, je suis encore plus sceptique sur le second. Mais qui sait, une bonne surprise peut se produire… meme en politique.


Le 19/02/2013 à 19h 10



Pourquoi ne pas imposer un droit de timbre sur l’email qui réduit considérablement l’intérêt de l’usage du courrier ?



Il y en a qui tiennent vraiment a handicaper l’innovation juste parce que ca nuit aux secteurs obsoletes.

Pour ma part, j’apprecierais plutot qu’on elimine les obsoletes de son genre de nos instances gouvernementales.



Imaginez une technologie de teleportation… propre et rapide… mais qui reduirait a peu de choses les industries de l’automobile, de l’aviation, du train… J’imagine deja les debats a l’Assemblee: “Bon, on va mettre une taxe kilometrique. Plus une salle d’attente (payante) ou l’on devra patienter pendant une duree proportionnelle au trajet prevu. Tous les benefices seront reverses aux industries de transport rendues inutiles.”

Le 19/02/2013 à 18h 53

Bon, laissons-leur le benefice du doute pour le moment.

Je suis d’accord sur le fait qu’un moteur de ce type necessite du temps pour “apprendre”, mais ils auraient du etre transparent sur leur utilisation de services-tiers.

Ca ne presage rien de bon de partir sur un mensonge (meme par omission).

Le 18/02/2013 à 23h 05







fred42 a écrit :



Comment faut-il comprendre “aidé par la CPD” ? Je ne pense pas qu’après avoir transmis ce cas à la justice, la CPD soit intervenue à décharge, mais je peux me tromper.





Je cite l’article: “La directrice adjointe de la commission de protection des droits avait fait également le déplacement pour être entendue…”

Je m’amuse de voir




  • la directrice adjointe se pointer en personne… en meme temps, vu le nombre de cas qui vont jusqu’au proces, elle doit pouvoir se le permettre.

  • la directrice adjointe de la CPD qui temoigne signifie qu’elle a quelque chose a rapporter. A-t-elle releve les faits? Non. A-t-elle identifie l’individu derriere son ordinateur? Encore moins. Elle n’est la que pour enfoncer le clou: telecharger c’est mal, meme quand ce n’est pas vous qui telechargez.







    fred42 a écrit :



    Je conseille même de demander comment sécuriser à chaque mail ou lettre recommandée à Hadopi. Poser la question après est trop tard.





    C’est evident, mais vu qu’ils ne semblent pas vraiment s’interesser a la correspondance avant le 3e avertissement… Et vu qu’ils n’ont toujours pas de reponse a la question… Il reste a faire valoir devant le juge que “à l’impossible nul n’est tenu” et que la charge de “non-securisation” ne peut etre retenue tant que la “securisation” n’est pas possible.


Le 18/02/2013 à 18h 48







enylsi a écrit :



Rien compris à ce chariabia <img data-src=" />



C’est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les Mr / Mme Michu ?





Ni l’un ni l’autre. L’idee est que c’est a l’appreciation d’un juge (aide par la CPD).

Selon l’humeur du juge, tu prendras une amende ou rien. Mais tu seras condamne, pour “l’exemple”.

Accessoirement, evitez d’avouer, ou de laisser votre femme avouer. Ca ne vous sauve pas et ca donne des munitions au camp d’en face. Par contre, n’hesitez pas a demander ce que vous devez maintenant faire pour “securiser” votre ligne. J’aimerais vraiment trouver un juge ou un membre de la CPD qui repondrait a cette question.


Le 16/02/2013 à 00h 29

Traduction: “Bon, on n’a aucune preuve de fiabilite, mais on n’a aucune preuve de triche. Valide.”



Sachant que les quelques demandes d’enquetes sont deboutees, il ne risquaient pas d’y avoir des preuves de triche.

Mais surtout, sachant l’importance du vote et des procedures attachees, je suis etonne que le Conseil valide sans se poser plus de questions, le dispositif entier etant une veritable “boite noire”.



Maintenant, quand on le voit valider des elections ou les morts votent, preuve a l’appui (avec le maigre pretexte que ca ne change pas le resultat), ce verdict n’est finalement pas etonnant.

Le 15/02/2013 à 22h 26

Sinon ma petite contribution au joli debat, mais qui ne refletent que mon point de vue. Je ne connais pas assez les autres joueurs pour estimer parler des “tendances”.




  • Les graphismes ont ete pendant un bon moment un des elements majeurs d’innovation… sur certains types de jeu surtout. On a cependant atteint un point “de confort” ou les graphismes (pour les jeux qui reposent lourdement sur ce critere) sont nettement suffisants pour une experience de jeu agreable. (Un peu comme la musique: passe une certaine qualite, la difference n’est plus perceptible.)

  • PC vs Console est un point sensible. Le PC accorde plus de liberte d’innovation, mais la console offre un cadre plus “stable”: si le jeu ne tourne par correctement sur ma console, il ne tournera sur aucune, et les editeurs sont obliges d’en tenir compte. Crysis a ete l’exemple parfait du jeu concu sans tenir compte de configurations materielles raisonnables. Cela etant, Nintendo a remporte un certain succes avec la Wii, qui apportait une reelle innovation de gameplay integree a la console. J’ai personnellement tres apprecie. Le “Move” de Sony n’en etait qu’une pale imitation. Le Kinect a, pour sa part, tente une nouvelle etape, mais a failli dans son exploitation. (On verra ce que ca donne a la prochaine “generation”.)

  • L’innovation n’est pas necessaire pour me motiver a acheter un jeu. Je suis par exemple tres friand de classiques “CRPG” a la Dragon Quest.

  • L’innovation dans le gameplay reste cependant un tres fort moteur d’achat. J’aime beaucoup acheter un jeu qui propose quelque chose de neuf. Le plaisir de decouvrir, a condition evidemment que l’ensemble soit raisonnablement bien realise. (Un jeu avec l’idee du siecle, mais qui tourne a 10fps, on peut oublier.)



    Je connais plusieurs joueurs qui ont un point de vue proche du mien (mais pas forcement identique). Les graphismes peuvent etre une motivation, mais je ne pense pas qu’il soit en haut de la liste de nos jours. Du moment qu’ils repondent a une exigence minimale (tres variable suivant les types de jeu), ils ne sont pas determinants pour moi.

    Ils doivent etre plutot corrects pour un jeu en vue subjective, sinon c’est plus un critere negatif (d’elimination s’ils sont trop mauvais) qu’un critere positif (qui me fera choisir “ce” jeu plutot qu’un autre).

Le 15/02/2013 à 21h 58







Onovanburace a écrit :



Perso, je rêve du jour où on pourra créer des environnements brique par brique sans se préoccuper du nombre de polygones, et soumettre chaque élément à de la physique. Histoire d’attaquer des châteaux au trébuchet… <img data-src=" />





Ca me rappelle que quelqu’un avait commence un travail la-dessus. Un moteur graphique base sur des “particules” et non des “polygones”. Ca semblait assez performant pour des animations precalculees, mais je ne sais ni ce que ca donnerait dans un jeu reel, ni ou en est le projet. (Pas entendu parler de ca depuis un moment. Il faudrait que je creuse un peu pour retrouver ca et voir s’il y a eu des progres.)


Le 14/02/2013 à 19h 17

Enchainer et ecraser le consommateur, et s’attendre en prime a ce qu’il en soit reconnaissant. Curieux, ce n’est pas mon trip. Et j’ai la furieuse impression que, quand il dit “consommateur”, ses pensees oublient les trois dernieres syllabes.



J’ai envie de mettre des baffes a ce gars. (Vous croyez qu’il “appreciera”?)

A defaut, boycotter EA me semble une solution raisonnable.

Le 15/02/2013 à 21h 50







Citan666 a écrit :



NÉGATIF




  • visualisation des passifs pas évidente (c con, mais j’aimerais bien pouvoir visualiser le chemin vers un passif précis par exemple).





    Globalement, je suis d’accord avec tous ces elements. Juste une note sur celui-la: l’interface en jeu n’est pas top pour visualiser des passifs specifiques ou trouver un chemin. Mais le site web du jeu propose un assez bon outil pour ca, base sur la meme interface, mais avec deux fonctions utiles: “plus court chemin” et “montrer les skills identiques”. J’apprecierais que ces outils soient integres au jeu lui-meme, mais je peux planifier sur le web et implementer en jeu.



    Apres, comme je joue surtout solo, je ne suis pas trop gene par le loot partage… un peu plus par le manque de tri automatique.



    (Par contre, desole, je joue plutot en semaine.)


Le 14/02/2013 à 18h 03

@lava & pochi:




  • J’ai teste le bonus Nephalem et les premiers niveaux Paragon et le systeme PM. J’ai arrete juste apres avoir fini le mode Inferno (Armageddon en francais). Donc non, je ne me suis pas arrete au mode Hell (moui, en anglais Hell et Inferno… XD). Je me suis accroche un minimum pour monter ma sorciere jusqu’a la fin du jeu. Mais le loot restait moisi (un objet vert correct, un autre inutile… un objet orange correct, tous les autres completement inutiles, meme pas vendables). Les deux seuls choses qui m’ont permit de terminer sans rager, ce sont mes amis et l’AH. (Oui, je n’aime pas ce systeme, mais je voulais jouer avec mes amis, donc je me suis equipe.)



  • On etait prevenu pour le mode Online exclusif. Ca reste un point negatif.



  • Monter des alts est un truc que j’apprecie quand le jeu est bon. Et pas besoin de 200h par perso, sauf a vouloir tout jouer en PM10 peut-etre. Ca parait peut-etre une “facon artificielle de prolonger le jeu” pour vous, mais je trouve ca bien plus fun que de jouer exactement le meme perso 200h a farmer pour 10 points de stats supplementaires sur un anneau.



  • PoE “promet”. Je lui reconnais une qualite technique nettement inferieure a D3, mais le systeme de jeu me plait bien plus. Je lui reconnais aussi d’avoir pique de nombreux elements a D2. Ca ne tuera probablement pas D3, mais je joue pour me faire plaisir, pas pour suivre une tendance. A noter aussi que PoE n’est pas acheve. Ca pourrait effectivement tourner au “petard mouille”, mais pour une version beta, ca me plait assez.

Le 13/02/2013 à 23h 34







lava a écrit :



DIII n’est pas un pay to win, faut arrêter un peu quand même.





Pas loin: finir le mode Inferno en solo sans passer des mois a farmer son equipement, c’est pas faisable. Et trouver des equipiers pour finir le jeu sans farmer son equipement est faisable, mais avec la sale impression d’etre un boulet.

Ou alors, tu as un bol monstre et tu lootes du bon matos en un temps raisonnable. Vu la chance que j’ai dans ces jeux, c’est pas pour moi.



Apres, mon principal reproche a ce jeu n’est pas l’AH. C’est le jeu lui-meme qui vient ecraser les grands concepts que j’apprecie dans un RPG ou un ARPG: le solo et le build.




  • Le solo sur D3 requiert une connexion Internet. Impossible de jouer en deplacement ou en cas de panne Internet. (Bah oui, ca arrive.) D3 n’est pas un MMO, aucune raison a mes yeux qu’il soit exclusivement online.

  • Les personnages de D3 n’ont aucun interet a etre recommences: tout perso lvl max a acces a tout. Il est juste limite dans le nombre de competences utilisables a un instant donne. Aucune “personnalite”.

    La question du loot ou de l’AH est presque accessoire. Ca deviendrait probablement majeur si je comptais passer du temps dessus, mais la, bof.



    Comme mentionne plus haut, Path of Exile promet beaucoup plus.

    Pas de mode hors-ligne, mais pour un jeu gratuit, c’est un tout petit peu moins genant… Et le reste est sympa. Meme si ca reprend pas mal de concepts a D2, il y a certains points originaux pour compenser.

    J’attends de voir la version finale.



    Me reste quand meme a trouver un bon RPG solo, maintenant. Ca manque ces derniers temps.


Le 14/02/2013 à 19h 28

Ses critiques sur l’OS peuvent globalement etre les memes pour Windows. Pas grand chose de neuf ici.



Quant au marche d’applications, c’est une question de modele economique, pas de probleme technique de la console. C’est debile, je l’accorde (en particulier le droit d’entree de $10k), mais ce n’est pas un reproche envers la console a proprement parler. Et c’est plus une occasion manquee qu’autre chose. La console s’est quand meme pas trop mal vendue. De meme pour le manque d’exploitation de la Kinect. Il y a du potentiel, mais rien de vraiment correct. C’est probablement lie au problemes de droits d’entree, encore une fois.



Au final, seules les critiques envers les bugs de l’UI sont franchement justifiees a mon sens. Et encore, quel systeme est reellement exempt de bugs?



(nb: Mon reproche personnel est “l’installation de jeux sur disque”. Quand j’ai lu ca, je me suis dit “chouette, je vais pouvoir jouer a plusieurs jeux sans changer de disque”. Rate, c’est juste une fonctionnalite pour accelerer (et encore, juste un peu) les temps de chargement.)

Le 12/02/2013 à 19h 35

Apres, il faut voir que les US sont le pays ou l’un des lobbies les plus puissants considere que la solution au probleme des armes a feu, c’est plus d’armes a feu.



C’est aussi le pays ou la Constitution autorise la possession d’armes a feu car c’est le dernier recours pour resister a un etat oppresseur, mais ou le discours pour le justifier au quotidien est la lutte contre les “hors-la-loi”. (“If guns are outlawed, only outlaws will have guns.”) Un joli glissement depuis “la resistance a l’oppression” (qui est aussi un droit reconnu en France) vers la justice privee.



Un pays dont certains etats considerent juridiquement que la priorite en cas d’agression est d’abord de repondre par la force avant d’envisager la fuite. (“Stand your ground”.)



La legislation et le lobbying tolerent bien plus la violence la-bas. Paradoxalement, la morale et la religion le tolerent moins bien, ce qui n’est pas etonnant vu que les “accidents” (irony inside) y sont bien plus nombreux.

C’est donc une culture a double sens qui souhaite autoriser la violence “justifiee”… mais refuse de reconnaitre les consequences que cela entraine logiquement.

Il faut alors trouver des boucs-emissaires, et le jeu video est si pratique. Pas de puissant lobby pour le defendre, le stereotype le plus repandu du “joueur moyen” est “l’ado introverti” (donc mal dans sa peau, socialement isole, etc. un bon “sujet a risque”), et il est statistiquement facile de nos jours de trouver un jeu violent auquel le dernier tueur en serie aura joue.

Le 06/02/2013 à 23h 21







methos1435 a écrit :



Sil elles servent réellement à ça, alors leurs études sont bidons, totalement (si elles ont été réellement fait, c’est pas tout mais une étude ça doit leur couter de l’argent, pas bon pour eux ça …).

Leurs études bidons ne leurs servent qu’à justifier et légitimer des augmentations de taxes (donc de revenus pour eux) sur des bases foireuses.





Comme le montre l’article que j’ai rappelle, les etudes sont bidons, c’est deja assez evident mais ce n’est pas tout. Ce qu’ils en font l’est aussi.

Toujours est-il que c’est ce que les etudes etaient supposees determiner.


Le 06/02/2013 à 21h 55







anagrys a écrit :



De la même manière, un produit acquis par un particulier peut ne pas être utilisé pour stocker des œuvres couvertes par leurs droits d’auteurs, il peut s’agir des droits de ce particulier uniquement. Mais ces œuvres là, les “études d’usage” doivent pudiquement les laisser de côté…





Les “etudes” ne les laissent pas de cote. Elles servent justement a mesurer la proportion d’usages d’oeuvres sous droits. Mais les problemes sont nombreux a plusieurs niveaux:




  • la methodologie des etudes, avec des questions tres louches.

  • et surtout la maniere dont ces etudes sont utilisees pour calculer la redevance.

    Voir a ce sujet cette news de PCI sur les bidouilles du calcul.


Le 06/02/2013 à 21h 32



la console de Microsoft serait conçue pour nécessiter une connexion Internet permanente.



Deja meme pas la peine d’aller plus loin. Ce point est deja de trop.

Si en plus cela sert a limiter l’utilisation des jeux a un seul compte, ca donne une sensation de plus en plus forte de desincitation.



Comprendront-ils un jour que ces verrous qui brident les joueurs, en particulier les joueurs assez honnetes pour acheter des jeux, sont des arguments tres valables pour les sentiments de revolte et les envies de piratage?



Comprendront-ils que ces systemes sont des insultes directes envers leurs clients? (“Vous etes des voleurs, surtout si vous avez achete legalement votre jeu.”)



Reconnaissent-ils au moins qu’ils abusent tres clairement et que leurs pratiques deviennent tres limites legalement? (La notion “d’epuisement des droits” fait que le jeu vendu peut etre, entre autres, revendu.) Ils s’arrogent des droits de plus en plus larges qui se resument en une phrase: l’acheteur ne possede plus ce qu’il “achete”. Dans leur tete, “acheter” n’est qu’un synonyme de “louer a vie”. Et evidemment, les prix ne refletent meme pas cet etat d’esprit.



Ces pratiques sont tres proches de celles du monde de la musique ou du cinema, et ca va finir par leur attirer les memes ennuis.



Il conviendrait que les gouvernements se decident a freiner leur ardeur. La Loi n’est pas la solution a tout, mais en l’occurence reaffirmer les notions elementaires du droit et en adapter les termes pour lever toute ambiguite a leur application au numerique semble devenir une necessite.

Le 05/02/2013 à 01h 17







HarmattanBlow a écrit :



Mais le rôle du CSA n’est pas de censurer les contenus, simplement d’instituer les règles : équité du temps de parole en période électorale, limitation de la pub et assimilés, respect des classifications d’âge pour les films en fonction des horaires.





Tel que je vois les choses, c’est l’inverse.

Le CSA peut proposer des regles, mais autrement son role est celui du censeur: reguler les contenus en fonction des regles etablies.

Il ne decide pas de la regle d’egalite du temps de parole, par exemple. C’est une regle qui est inscrite dans la loi. Mais il veille a la faire appliquer en consultant les programmes en mesurant les temps de parole et en les comparant.

Il n’est donc pas suppose censurer arbitrairement, et n’est pas celui qui decide au final des regles a imposer. (Sauf quand elles sont assez floues pour lui laisser de la marge.)


Le 05/02/2013 à 01h 11







HarmattanBlow a écrit :



Mais fichez-moi la paix avec votre purisme. Ça fait vingt ans que tout le monde utilise au quotidien “Internet” pour dire “web”, il va peut-être falloir s’y habituer. Ce changement de sens-ci est consensuel, lui (contrairement à la restriction que tu apportes au sens de “média”).





Ce n’est pas juste du purisme. C’est important parce que ca permet, par exemple, de se lever contre les offres “Internet” proposees par des FAI (les FAI mobiles en particulier) ne proposant que l’acces web, et bridant voire filtrant les autres usages. (La VOIP en particulier. Ca leur fait de la concurrence.)


Le 04/02/2013 à 21h 10







Winderly a écrit :



Quelle est la raison officieuse ?





Comme d’habitude, le “bon peuple” n’a pas besoin de savoir.

Et il n’a qu’a manger de la brioche…


Le 04/02/2013 à 20h 28



La copie privée perçue là où réside le client final

(…)

La copie privée prélevée chez le détaillant, non chez l’importateur ou le distributeur



Donc le detaillant devra

1- demander leur passeport a tous ses acheteurs

2- connaitre les tarifs CP de tous les pays

3- reverser les redevances nationales separement a chaque organisme (a la limite, les organismes de prelevement peuvent aussi s’arranger entre eux, comme ils le font souvent et moyennant des frais de gestion supplementaires, evidemment.)

Joli. Voyons la suite…





Mais problème : le formalisme et les conditions sont tels que ces remboursements sont quasi illusoires.



Le “formalisme” n’est pas le pire. On en est ou avec le “bug de TVA”? Celui-la ne rend pas le remboursement difficile, mais carrement impossible.





Une copie privée visible aux yeux du consommateur



Ca on est deja cense en avoir discute, et meme je crois que ca avait ete adopte. Evidemment, l’application n’est pas encore en place. Curieux comme les trucs qui rapportent des sous est une urgence, ce qui en coute est… disons juste “oublie”.





Harmoniser la notion de préjudice

(…)

Une analyse que réfutent Aurélie Filippetti ou encore Patrick Bloche pour qui « la rémunération pour copie privée ne doit pas être considérée comme la réparation d’un préjudice », mais une rémunération…, mais la ministre et le député sont contredits par la CJUE et la directive de 2001.



Ils feraient mieux de relire le droit ces deux “representants du peuple”. (directs ou indirects, peu importe.) Leur “interpretation” est la porte ouverte a une n-ieme amende de la CJUE envers la France, et je commence a fatiguer de lire la liste des claques qu’on se prend alors qu’ils sont parfaitement avertis des problemes.





Vitorino considère ce préjudice à la base de tout (…) il serait judicieux de faire en sorte que la notion de «préjudice» soit interprétée uniformément dans toute l’UE.



Logique: un accord europeen portant sur une notion precise doit voir celle-ci definie et interpretee de maniere identique, sans quoi l’accord n’a aucun sens. Dommage que le bon sens soit si rare en politique.





Une situation qui a été dénoncée par plusieurs députés lors de la dernière audition à l’Assemblée nationale quand Pascal Rogard (SACD) devinait dans ces chiffres une parité.



Totalement paritaire dans une vision du monde “nous contre tous les autres”. Moui. Et encore, c’est a considerer que “nous” a autant de poids que “tous les autres”. Ce type merite des baffes. Ou un manuel d’histoire, de sociologie… ou un bon psy… ou juste un soupcon de bonne foi. Je penche pour ce dernier, mais je ne sais comment en offrir.



Bref, tout ceci ressemble effectivement a un gros dossier a charge contre le modele francais, mais pas seulement. C’est une vision lucide via un point particulier (la “Copie Privee”) d’une Union Europeenne… qui n’a d’union que le nom.

Le 04/02/2013 à 19h 57



Selon le président de la BNF, « les œuvres en question, accessibles sous forme numérisée à la BnF, restent bien entendu dans le domaine public : tout autre éditeur peut demander à publier les mêmes textes s’il le souhaite ».



J’ai l’impression que quelqu’un a un probleme avec le terme “exclusivite”.




  • ou bien les details qui ont fuites ont inclus ce terme alors qu’il ne fait pas partie des accords BFN-secteur prive.

  • ou bien le president de la BNF ne realise pas qu’une “exclusivite” signifie le contraire de ce qu’il affirme la: d’autres editeurs seraient interdits de diffusion, au mieux sur les versions numeriques uniquement, au pire sous toute autre forme aussi.



    Etant donne qu’il a confirme la periode d’exclusivite, je propose de lui offrir un dictionnaire a son prochain anniversaire.



    nb: Et accessoirement, pourquoi un autre editeur aurait-il a “demander” a publier les memes textes? S’ils sont dans le domaine public, personne n’a plus le droit de l’autoriser… ou de l’interdire. (Sauf droit moral de l’auteur. Cas tres particulier quand meme.)

Le 04/02/2013 à 19h 43



Rappelons en effet que la Hadopi programme +40 % d’’avertissements en 2013…



C’est assez evident: tant qu’ils ne paieront pas les FAI pour les identifications et avertissements, ce poste est celui qui peut comprendre le plus de montee en charge avec le minimum de couts supplementaires.



Toujours pas de nouvelles de ce cote, d’ailleurs?

Le 01/02/2013 à 21h 03







danyel76 a écrit :



J ‘ entends P. Negre frapper à la porte, ça fait une heure qu ‘il piaffe <img data-src=" />





Il a commence il y a quelques jours deja.

Et je pense qu’il y a une longue file derriere lui. XD


Le 01/02/2013 à 21h 02







pti_pingu a écrit :



Oui mais notre présipautaire à fait de l’ironie à la fin, c’est bien la preuve qu’il l’a mis profonde a gagné … ou pas <img data-src=" />





Ah oui, j’avais oublie de mentionner notre cher president. Il a pu montre son cote mediateur qui trouve des solutions: menacer de faire une loi moisie pour pousser Google a lacher des sous. Sachant qu’il y a un precedent, ce n’est pas trop difficile. (Google a bien “cede” devant la presse belge. Pas sans contrepartie, comme ici, mais il faut pas le dire trop fort.)


Le 01/02/2013 à 20h 25

C’est une issue un peu minable.

La presse fait semblent d’avoir gagne, mais a surtout gagne un an (durant lequel il “vendent” de l’espace publicitaire a Google… ca manque de detail, mais ca ressemble a ca vu les communiques). Apres, ca repart comme en 40.

De son cote, Google va s’afficher, ou afficher ses annonceurs, plus largement, devenant encore un peu plus “omnipresent”. Et il a evite une loi tordue et malsaine. Pour l’instant.



Bref, personne n’a rien resolu, personne n’est content, mais tout le monde sourit pour la photo. (Au sens figure parce la, sur la photo de l’article, ca ne rigole pas trop.)

Le 01/02/2013 à 20h 04







Mana Peer a écrit :



Pas compris.





Version courte:



L’Etat (dans les decrets de mission de la BNF) et la BNF (dans ses CGU et accords de numerisation) jouent sur les notions de domaine public artistique (qui concerne le livre-oeuvre, et sur lequel il n’ont aucun droit) et le domaine public adminstratif (qui concerne le libre-support).



C’est un abus de droit decoulant de deux notions distinctes portant le meme nom.



L’idee est de dire qu’ils ont la propriete du livre-support, donc ils ont les droits sur le livre-oeuvre. Tout le monde sait que c’est completement faux (exemple courant: ce n’est pas parce que vous possedez un CD de Johnny que vous avez les droits sur les chansons qui y sont gravees), mais le langage employe genere la confusion.


Le 01/02/2013 à 19h 49







John Shaft a écrit :



Ok, selon mes recherches (pas encore super réveillé pour ce genre de choses <img data-src=" />), la BnF fait l’amalgame entre le domaine public que l’on connait (issu du code de la Propriété Intellectuelle) et de le domaine publique d’une personne publique (issu du droit administratif). En bref : les bouquins (je parle des livres physiques) appartiennent au domaine public mobilier de la personne publique et le hic c’est qu’une fois numérisé, on ne sait pas à quel domaine trop à quel domaine public appartient le fruits des scans et tout le noeud du problème semble être là.



Note : une autre lecture pour quand le café aura fait effet <img data-src=" />





Merci. Ca rejoint ce que je disais plus tot: ils font l’amalgame entre le support et l’oeuvre.

Le livre (objet) est un bien public au sens administratif, pas au sens de la propriete intellectuelle. Il tombe donc dans leur definition de “domaine public mobilier”. D’ailleurs, ils le disent eux-meme dans l’un de ces liens: “Il est certain que la numérisation n’a pas d’effet sur le statut du livre qui en fait l’objet. Celui-ci demeurera ancien, rare et précieux, même s’il trouve un nouveau support et une nouvelle diffusion.” Le livre-objet a donc son existence distincte (mais pas vraiment independante) du livre-oeuvre.

Le livre (oeuvre), quand il tombe dans le domaine public, n’appartient a personne, pas meme a l’Etat ou a une entite publique. Cela n’ote pas la propriete de l’objet qui lui sert eventuellement de support, mais inversement la propriete du support n’implique aucunement un droit sur le contenu.

En ce sens, la BNF, pas plus que l’Etat francais lui-meme, n’ont le droit d’accorder une exclusivite sur ce contenu.

Cela vaut aussi pour les versions numeriques: l’entreprise qui aura effectue la numerisation sera proprietaire des supports et bases de donnees, dont elle pourra commercialiser l’acces, mais toujours pas de l’oeuvre. Le contraire signifie reellement une “reprivatisation du domaine public” qui est un non-sens complet.



Apres, ca demontre un autre point que j’ai souleve il y a longtemps deja: la “propriete intellectuelle” est un concept de droit tellement tordu que meme les experts ne peuvent s’entendre. Comment s’attendre a ce que des citoyens normaux ne “l’ignorent” pas?


Le 31/01/2013 à 22h 30







risoto a écrit :



Attention, le contrat ne porte que sur les versions numérisées des œuvres et non l’œuvre originale. Celle-ci reste “normalement” propriété de la BNF. cf. juste au dessus.





Et attention a ne pas confondre l’oeuvre et son support. La BNF n’est pas “proprietaire” d’une oeuvre dans le domaine public. Elle possede un support (livre, disque) et non l’oeuvre (recit, musique). Qu’elle reserve ou accorde des droits d’exploitation aux supports si ca l’amuse, elle n’a toujours aucun droit sur l’oeuvre, et en particulier aucun droit a conceder une exclusivite d’exploitation.



Apres, de nouvelles versions d’une oeuvre du domaine public peuvent etre soumis a certains droits (exemple: droits d’interpretation pour une oeuvre musicale). Mais cela n’a rien a voir avec ce que la BNF “concederait”.







John Shaft a écrit :



D’ailleurs, je suis en train de jeter un oeil au décret n°94-3 du 3 janvier 1994 qui a fixé les missions actuelles de la BnF, et je lis :

(…)

Si quelqu’un peut éclairer ma lanterne <img data-src=" /> (j’ai l’impression qu’une partie du problème se trouve là)





Ca, c’est un excellent point, et qui induit de troubles questions de droit. Supposons que je diffuse une oeuvre du domaine public (gratuitement ou a titre lucratif, cela n’a aucune importance). La BNF en possede une copie et la fait numeriser en echange d’une exclusivite. Je bascule dans l’illegalite si je n’interromps pas ma propre diffusion? Quid des oeuvres derivees ou traductions? Qu’en est-il de ceux qui procedent de meme apres coup, en numerisant ou rediffusant leurs propres copies de cette oeuvre?

Plus fondamentalement, sur quelles bases ce decret se fonde-t-il pour accorder ce droit de “privatiser” le domaine public a la BNF? Le decret est plutot vague (“vu le code de la propriete intellectuelle”). Il va falloir etre plus precis parce que jusque la je ne vois aucune base legislative autorisant la reappropriation du domaine public, encore moins sur la decision arbitraire d’une entite morale “simplement” proprietaire d’un support.


Le 31/01/2013 à 20h 01







risoto a écrit :



Pour l’heure il est à mon avis prématuré de parler de privatisation de biens nationaux sans connaitre les contreparties d’un tel contrat.





Lien



Version courte du point que je veux souligner:

Le domaine public n’est pas un “bien national”: l’Etat n’est pas proprietaire du domaine public. Personne, qu’il soit entite physique ou morale, n’est proprietaire du domaine public. Donc l’Etat ou la BNF n’ont aucune base legale sur laquelle justifier qu’ils “accordent” une exclusivite, quelles que soient les contreparties.



Copyfraud pur et simple.



(nb: Cela n’empeche pas de “commercialiser” le domaine public via des oeuvres derivees, reeditions, traductions, etc. Cela empeche juste… exactement ce qui est fait ici: accorder une exclusivite sur l’oeuvre elle-meme.)


Le 31/01/2013 à 19h 06



Le président de la République et le Premier ministre ne se sont jamais exprimés sur le sujet



Certes, mais le candidat avait ete clair, du moins aussi clair qu’un politicien peut l’etre, sur tout ce qui touche le numerique: ce n’est pas son probleme. En France, ca n’a jamais ete le probleme du gouvernement, et seuls quelques deputes tentent de defendre une evolution legislative concordant avec le progres technique. Rarement avec succes helas.

Le plus souvent, nous voyons fleurir des lois encourageant voire forcant le retour a des modeles juridiques et economiques datant du minitel, voire de la television (parfois en remontant au modele ORTF). Et cela ne change pas malgre “l’alternance” qui n’est qu’une vaste farce: on change quelques details en surface, mais la politique de fond ne devie pas reellement.

C’est d’ailleurs amusant, “l’opposition” denonce une politique, puis pratique la meme une fois au pouvoir. Une “opposition” de principe, juste pour amuser la gallerie.

Le 31/01/2013 à 01h 45

La condamnation a ete particulierement faible a cause du manque de preuve. L’accusee a reconnu un telechargement, ce qui ne l’a pas aide. Ca rappelle encore une fois le cas francais.



L’article de TorrentFreak ajoute que les avertissements sont censes apporter une “presomption d’infraction”… Cette notion est grave. “On n’a pas de preuves, mais on peut s’en passer puisqu’on a averti l’utilisateur deux fois.” Nous vivons maintenant dans un monde formidable ou une accumulation de soupcons remplace les preuves, que ce soit en France ou en Nouvelle-Zelande… et d’autres pays en prennent le chemin.

Vu que, dans ce domaine, il est difficile de prouver la culpabilite (mais on s’en moque puisqu’il suffit d’accuser) et carrement impossible de prouver l’innocence (dommage, hein?), ca promet un bel avenir.

Le 30/01/2013 à 22h 07



Cette “ingénuité” numérique de nos décideurs fait en effet exploser le cadre juridique mis en place pour, par exemple, limiter la collecte des données personnelles à celles strictement nécessaires à l’accomplissement d’une finalité dont la légitimité est elle-même sujet à évaluation



Normalement, c’est deja le cas. La loi Informatique et Liberte pose deja ce principe, mais il n’est pas toujours bien respecte. Et la CNIL n’a pas les moyens de controler tout les fichiers de donnees nominatives.



Maintenant, il s’alarme pour rien: les fichiers Open-Data a ce jour ne sont pas (ou tres peu… auquel cas, il serait interessant de controler) des donnees nominatives. Les donnees inquietantes sont helas collectees et diffusees hors du cadre Open Data, dans le cadre de partenariat prives opaques et parfois aux pratiques tres limites.



C’est plus de cela dont il devrait s’inquieter.

Le 28/01/2013 à 18h 36

Ils ratissent large dans leurs revendications:



On demande clairement que les Google, que les fournisseurs d’accès… puissent à un moment donné être taxés et que ce soit reversé au profit de la création française



Je propose aussi de taxer les fabricants de PC, les editeurs d’OS, les vendeurs de voiture, les coiffeurs, les cremiers…



Quelqu’un s’est demande comment les americains font pour avoir une telle diffusion et de tels revenus sans la moindre subvention? Tout n’est pas genial dans ce qu’ils vendent, mais ca a un point tres positif: ils ne parasitent pas les autres secteurs. (Enfin, pas avant qu’ils commencent le copyright-trolling sur Internet.)



Apres, ca illustre le probleme pose par l’idee que Google cederait face a la presse: tout le monde va vouloir sa part. Ceux-ci n’attendent meme pas de voir le resultat qu’ils veulent deja etre les suivants.

Le 22/01/2013 à 21h 26

Une blague que j’ai lue il y a longtemps:



Il y a trois grands mensonges en informatique:




  • Ca marche

  • C’est compatible

  • Ca sort bientot

Le 21/01/2013 à 21h 48



Je vois des industries mourir dans notre pays mais certainement pas les industries culturelles et notamment pas la musique



Donc, il faut sauver (a grand coups de subventions et de lois abusives) ce secteur pretendument en “crise”… meme s’il est le dernier a subir la vraie crise.

Il y a des baffes qui se perdent, vraiment.

Le 17/01/2013 à 22h 07







ActionFighter a écrit :



Pourquoi les sites de presse ne développent-ils pas leur propre agrégateur de news en commun ?





Parce que

1- ils savent que ca coute cher alors qu’ils ont la un aggregateur gratuit

2- ils savent qu’il faudra (au mieux) un temps fou pour toucher le meme public

Bref: ils preferent parasiter qu’investir.


Le 17/01/2013 à 00h 10

Encore une marque d’incomprehension du “president normal” face a Internet. Et probablement les nouvelles technologies en general. On a deja vu lors de sa campagne a quel point le numerique etait une non-priorite pour lui.



Il entend “ses” gentilles entreprises de presse francaises se plaindre et le vilain geant americain qui repond, donc il prend parti pour “les gentils”.



Sauf que, si Google est loin d’etre exempt de fautes (evasion fiscale en particulier), il n’est pas en tort ici. On a affaire ici a des entreprises qui mettent volontairement leur contenu a disposition de tous y compris (et explicitement) a disposition des moteurs de Google… et qui se plaignent que Google leur fait de la publicite gratuite sans les payer.

Google y gagne, n’en doutons pas. Pas forcement en argent (ou pas directement), mais en traffic (donc en donnees de navigation, tout ca). Mais les journaux y gagnent tout autant en traffic. S’il ne parviennent pas a en tirer profit, c’est leur souci, pas celui de Google.



Et au lieu de reconnaitre les demandes abusives du secteur presse francaise (et encore, principalement les “anciens” de la presse papier), Hollande soutient leur exigences par un chantage pur et simple: “vous payez volontairement ou je vous fais payer de force”.

Il y a juste une faille dans son chantage: Google peut tres bien se passer de la presse francaise. Et cette derniere a montre que l’inverse n’est pas aussi vrai.



Je vois donc plusieurs grandes issues possibles:

1- Google se barre, simplement, du marche francais. Et les journaux peuvent aller pleurer pour qu’il revienne.

2- Google obtient un accord du genre “on paie, mais on peut afficher l’integralite de vos articles”. La presse obtient son financement, mais perd la majorite de son traffic.

3- Une loi passe, Google reste parce que les sommes sont minimes, mais d’autres secteurs se faufillent a l’Elysee pour reclamer leur tour. Retour a l’issue 1.

Le 15/01/2013 à 18h 36

Je ne vois pas comment on pourrait accorder plus de 10E a une location de 48h.

Et, personnellement, hors de question de payer pour un format bride sur la duree.

Format numerique ok, mais pas avec de telles conditions, donc je choisis “autre format”: pas de duree limitee pour moi.



Quant a payer un cout exhorbitant pour “la nouveaute obtenue a la minute de sa sortie”, tres peu pour moi. (2E/episode pour 48h, c’est bien au-dela du raisonnable.)

Le 11/01/2013 à 22h 29



En dépit de la popularité des smartphones bon marché, ce ne sera jamais le futur des produits Apple.



Ca me fait penser a une phrase que j’aime beaucoup:

“Jamais est un trop long mot pour un etre humain.”

Le 04/01/2013 à 01h 34

On a passe des annees a tout reduire.

Maintenant, c’est passe de mode: on fait tout regrandir.

A quand l’ecran mesure en metres cubes?

Le 03/01/2013 à 22h 15

Quelques reponses tordues…



Mais comment se fait-il que de telles informations soient données aussi facilement ? « Pour le moment pas de réponse ».



Traduction: Question genante. Une autre, s’il vous plait.



Autre chose, la « préfecture de Police de Paris n’a pas été la seule à être victime. Il y a eu d’autres genres d’appel en province » apprend-on.



Traduction: On s’est avoir comme des bleus, mais on n’est pas les seuls.





Enfin, dernier détail important : le STIC relate des infractions constatées, non des condamnations contrairement à ce qu’indiquent les auteurs de ces « canulars ». Quand tel chanteur est mis en cause, cela veut dire qu’il y a eu une enquête, ni plus ni moins. « Il a été mis en cause, non condamné et nous n’avons pas accès au fichier de la justice qui centralise ces informations » qu’on retrouve dans le casier judiciaire. « Une voisine vous met en cause, vous serez fiché au STIC comme auteur potentiel » relativise la Préfecture.



C’est exact (et meme pire vu que, dans votre exemple, la voisine aussi s’y retrouve fichee) mais vu que le STIC n’est pas mis a jour correctement, le flou et les fuites peuvent etre tres dommageables. “Vous etes fiches au STIC”, ca n’a aucun sens: comme victime, comme temoin, comme suspect, comme accuse, comme vague connaissance d’un accuse? Vous etes totalement mis hors de cause dans une affaire? Vous restez fiches des annees durant. Une erreur est commise a la mise a jour? Difficile a savoir, a signaler et a corriger.



Les critiques sur ce fichier ont ete nombreuses, et une faille de securite aussi beante ne va pas les calmer.

Le 02/01/2013 à 19h 24



D’un, il s’agit d’identifier et d’analyser « les obstacles pratiques et juridiques à la circulation internationale des œuvres dans un format accessible »



J’en vois deja un: un droit d’auteur de plus en plus rigide, qui force quiconque veut profiter d’une exception (meme en tout bonne foi) a avancer des frais de justice considerables.





  • Le “fair use” a l’americaine est interessant pour sa souplesse, mais ce systeme presuppose que les cas sont tranches en justice au cas par cas si l’ayant-droit tient a nier l’exception. Et vu l’alea que cela implique (et les moyens investis par les detenteurs de copyright), payer meme une licence indue est souvent preferable.



  • Le systeme francais est un peu rigide en ce qu’il liste des exceptions tres specifiques, excluant l’ajout simple de nouvelles pratiques se rapprochant des exceptions existantes sans en faire strictement partie. Et vu que les lobbies d’ayants-droits defendent bec et ongles contre l’ajout ou l’extension d’exceptions, notre systeme courant accuse un retard important sur les pratiques reelles, en particulier quand on parle de numerique.



    Apres, je ne connais pas trop les autres legislations, mais je crois qu’elles rentrent a peu pres dans l’un de ces deux modeles.



    Dans ce cadre, les handicapes sont donc “plombes” par une legislation complexe qui rend difficile, ou au moins soumise au bon vouloir de quelques editeurs, la diffusion d’oeuvre a leur intention.

Le 02/01/2013 à 19h 07







anonyme a écrit :



Et en quoi les systèmes ‘personnel’ et ‘entreprise’ sont différents ?





Le systeme “personnel” n’est pas different, mais la societe le traite differemment.

Ainsi, tu commences ta vie par une dette enorme… envers tes parents, mais il y a une obligation pour eux de subvenir a tes besoins, au moins pendant une certaine duree. Cela permet ensuite de commencer sa vie active sans avoir a assumer 18 ans (minimum) de dettes incluant logement, vetements, nourritures, soins, education, etc.

Cette dette est donc une pure dette morale puisque tu n’as pas a l’assumer juridiquement. Tu la “rembourses” le plus souvent en participant a la societe: tu paies la retraite de tes parents (indirectement); tu paies “l’investissement” de tes propres enfants; tu contribues plus globalement a la societe par tes impots.



Bref, le niveau individuel n’est pas exempt de “dettes initiales”, meme si on presente les choses un peu differemment.



De la meme maniere, une entreprise a besoin d’un investissement pour demarrer. Si tu en as les moyens, tu le couvres en grande partie, mais la plupart du temps tu passes par un emprunt ou une levee de fonds. C’est la naissance et la croissance de ton entreprise. Quand elle est stable, elle peut s’assumer elle-meme.



Cela etant, tu marques un point quand tu signales que SFR n’est plus une “jeune entreprise”. Mais la comptabilite d’entreprise est plus complexe que la comptabilite individuelle, ce qui entraine des astuces financieres un peu douteuses. SFR n’est cependant pas la seule entrprise a pratiquer des “optimisations comptables” qui rendrait les comptes d’individus completement illegaux.


Le 02/01/2013 à 18h 16



Cet affichage permet du coup aux professionnels de réclamer le remboursement de ce supplément conformément aux textes d’application de la loi du 20 décembre 2011 sur la copie privée.



A la reclamer, oui. Mais a l’obtenir? Ils ont resolu le bug de TVA?

Le 31/12/2012 à 17h 29







Ph11 a écrit :



Si les lobbies avaient eu raison à chaque fois qu’ils eurent sorti cet argument pour que l’état leur fasse une faveur en agissant contre un concurrent, on serait toujours au Moyen Age…



Vous imaginez le protocole “IP par Moines Copistes”?

(Reference au IPoAC, evidemment.)





Ph11 a écrit :



Encore la fameuse exception culturelle qui fait qu’en France, les lois naturelles ne sont pas les mêmes que dans le reste du monde.

D’ailleurs, même le nuage de Tchernobyl s’est arrêté à la frontière.



Il n’y a pas de “lois naturelles”. Par definition, les lois ne sont pas naturelles.

Cela dit, il est vrai que nous nous evertuons a definir des regles d’exception dans bien des domaines, et pas necessairement ceux qu’il faudrait.


Le 27/12/2012 à 17h 41



Malheureusement çà entache un secteur qui n’a rien a voir avec les déséquilibré qui font la UNE, alors qu’on est des millions a jouer.



C’est un autre point que l’on souligne regulierement: le nombre de joueurs a explose cette derniere decennie, donc le simple “hasard” statistique fait que n’importe quel illume qui fait un carnage a de grandes chances d’avoir joue a un jeu video. Tout comme il y a des chances qu’il ait vu des films violents, vu ou lu les faits divers, entendu de la musique pop, mange de la viande, etc.



Mais meme quand il a subi un entrainement chez Al-Qaida ou utilise la reputation des jeux video pour cacher ses entrainements en reel, ou encore eu acces a des armes en vente libre, pour certains le jeu video reste le seul critere a retenir.



Ce serait hilarant si ce n’etait pas fonde sur des evenements si dramatiques.

Le 27/12/2012 à 17h 30







NeOmega a écrit :



Quoi ?! Ils n’utilisent pas le parfeu d’OpenOffice ?! <img data-src=" />





Chez Orange, ils ont embauche la meilleure experte en securite informatique qui soit. Les autres restent dans l’ignorance de ce superbe outil de securisation. Meme a la Hadopi, ils ne le connaissent pas.


Le 27/12/2012 à 16h 09

Bon, on sait parfaitement ce que ca vaut, mais il est amusant de montrer ca a des “officiels” et de leur demander de couper leur acces Internet parce qu’ils ne savent pas “securiser leur adresse IP”.

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