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[Écosystème 5/7] Des services numériques légers comme l’air 


[Écosystème 5/7] Des services numériques légers comme l’air 


Dans le cinquième épisode d’Écosystème, la développeuse Anaïs Sparesotto détaille les enjeux que soulève l’écoconception de services numériques.

Le 16 juillet à 17h00

En 1965, le physicien Gordon Moore énonçait une loi empirique selon laquelle la puissance de calcul des ordinateurs doublerait chaque année grâce aux progrès des microprocesseurs. Jusqu’à la fin des années 2000, l’industrie de l’électronique a plutôt bien réussi à respecter cette théorie, ce qui a permis la miniaturisation de nos équipements numériques.

Mais pendant que la partie matérielle gagnait en capacité, la partie logicielle, elle, s’étendait sans trop se poser de question. La dynamique est telle qu’entre 2010 et 2020, le poids des sites web a été multiplié par 10, selon GreenIT.

En quoi est-ce que cet étalement joue sur les performances de nos outils numériques, donc sur leur impact environnemental ? Comment la contrer ? Dans quelle mesure réfléchir à l’écoconception de services numériques permet aussi de répondre à des enjeux de sécurité technique ou d’accessibilité ? Développeuse web chez Toovalu et formatrice à l’Ada tech School, Anaïs Sparesotto évoque tous ces sujets dans le cinquième épisode d’Écosystème.

Pour écouter « Des services numériques légers comme l’air », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

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Crédits :

Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

Van Sadano - Ayama / Van Sadano - Orbit / Daniel Jorge - Constellations / Van Sadano - Naiad / Blue Saga - Neutral State / Anthony Earls - Hydrogenic / Gridded - Experimental / Ryan James Carr - Lost Lover Undercover / MV - If I Wait (Instrumental Version) — Courtesy of Epidemic Sound

[Écosystème 5/7] Des services numériques légers comme l’air 


Next.ink explore l'empreinte environnementale du numérique

Dans le cinquième épisode d’Écosystème, la développeuse Anaïs Sparesotto détaille les enjeux que soulève l’écoconception de services numériques.

Durée : 00:39:45

Publié le 16 juillet à 17h00

Commentaires (5)

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Bonjour à tous , sinon il y a un lien (ou raccourci )pour accéder au précédent podcast Ecosystème :transpi:?
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Œuf corse ! next.ink Next
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Lien ajouter à mes favoris ; :merci:
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Cool : un nouvel épisode à écouter. :yes:
Comme toute la série jusqu‘à présent, vraiment très intéressant.
Ne les manquez pas.
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Une nouvelle occurrence du paradoxe de Jevons, impliquant qu'une recherche d'efficience de la production d'une ressource entraine mécaniquement une accroissement de la consommation totale de celle-ci.

L'"effet rebond" mentionné, l'absence d'envie de faire les efforts nécessaire pour maintenir/réduire la consommation des logiciels (et par conséquence de l'infrastructure, notamment réseau), s'inscrit directement dans l'accroissement de ressources de ce paradoxe : un des effets d'une ressource plus accessible est une réflexion moindre à sa plus grande consommation, impliquant son augmentation.
Sans augmentation de l'efficience, les nouveaux usages, ou les usages moins raisonnés, n'auraient pas eu lieu.

L'efficience est une notion technico-technologique, et elle est rarement abordée de manière sociétale, comportementale.
Les singes que nous sommes ne se réjouissent pas d'une ressource moins onéreuse à périmètre constant, mais se précipitent à en multiplier les usages, augmenter son périmètre, à coût constant (voire même à budget accru !). Elle est bien là, cette pente glissante.

Je le répète :
une recherche d'efficience de la production d'une ressource entraine mécaniquement une accroissement de la consommation totale de celle-ci
Plus on y est attentif, plus cela apparait évident, et plus cela semble inéluctable pour les animaux que nous sommes.

* Un axe de sortie intelligent serait de veiller à rester à périmètre constant pour un besoin donné : donc bien revenir à y besoin, s'y restreindre, et attacher de l'importance à la frugalité des ressources consommées par la chose que nous créons/mettons en place.

* Un axe de sortie en cas de manque d'intelligence (les gens qui se fichent de faire des efforts car la ressource est disponible massivement, de manière peu onéreuse; toute ressemblance à une situation ayant pu exister est purement fortuite) serait de ne plus participer à un accroissement de l'efficience et se concentrer sur le combat contre la voracité de la gabegie de ressources (incluant indirectement celle énergétique) des applications sur lesquelles nous pourrions avoir un impact.

À commencer par l'endroit où nous passons le plus clair de notre temps : notre emploi.

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Concernant l'urgence, il serait temps de prendre conscience que c'est une des néfastes partie de l'idéologique économique ayant déjà imprégné notre société.

Je vous conseille l'ouvrage La dictature de l'urgence de Gilles Fichelstein, afin en premier lieu de prendre conscience, la mesure de l'amplitude du problème de cette recherche permanente de vitesse.

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