#Le brief du 12 octobre 2020

Crucible, le FPS gratuit et multijoueur d’Amazon, est officiellement abandonné

Crucible, le FPS gratuit et multijoueur d’Amazon, est officiellement abandonné

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Drôle d’histoire que celle de ce titre, qui avait généré une forte attente des joueurs. Il avait été lancé en mai… avant de repartir en bêta fermée deux mois plus tard, l’équipe avouant que le jeu n’était pas prêt pour un lancement.

Il ne le sera jamais : Amazon arrête les frais. « Nous apprécions énormément la manière dont nos fans se sont rassemblés autour de nos efforts, et nous avons adoré voir vos réponses aux changements que nous avons apportés ces derniers mois, mais en fin de compte, nous ne voyons pas d'avenir sain et pérenne pour Crucible », annoncent les développeurs dans un billet de blog.

Si vous êtes testeur, le jeu sera maintenu encore quelques semaines. Les développeurs organiseront un dernier évènement communautaire. Après quoi, le matchmaking sera coupé, mais il sera possible de créer des parties personnalisées jusqu’au 9 novembre. Tous les achats effectués en jeu seront intégralement remboursés.

Les développeurs seront répartis sur d’autres titres en préparation chez Amazon, notamment New World, le MMORPG maison devant sortir au printemps prochain.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Crucible, le FPS gratuit et multijoueur d’Amazon, est officiellement abandonné

La fusion Hadopi-CSA programmée pour le premier trimestre 2021

La fusion Hadopi-CSA programmée pour le premier trimestre 2021

Le 12 octobre 2020 à 08h30

« Une réflexion interministérielle en cours, menée dans le cadre du futur projet de loi relatif à la transformation numérique de l’audiovisuel, pourrait conduire à envisager un rapprochement ou une fusion de la Hadopi et du CSA à l’horizon du premier trimestre 2021 », annonce le Gouvernement. 

Pioché dans les documents annexés au projet de loi de finances pour l’année prochaine, cet extrait indique aussi que la fusion permettra « d’assurer en particulier une meilleure cohérence de l’action des pouvoirs publics concernant le développement de l’offre légale, la défense de la diversité culturelle en ligne et la vocation pédagogique de la réponse graduée ».

Le 12 octobre 2020 à 08h30

La fusion Hadopi-CSA programmée pour le premier trimestre 2021

DuckDuckGo propose des itinéraires pour piétons et voitures, toujours via Apple Plans

DuckDuckGo propose des itinéraires pour piétons et voitures, toujours via Apple Plans

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Cela fait maintenant un peu moins de deux ans que le moteur de recherche, qui mise sur le respect de la vie privée, utilise Apple Plans pour la cartographie.

Désormais, il est aussi question des itinéraires, avec des indications sur les directions à suivre, le temps de trajet et la distance (via MapKit JS d’Apple). Le moteur de recherche met de nouveau en avant le respect de la vie privée.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

DuckDuckGo propose des itinéraires pour piétons et voitures, toujours via Apple Plans

« Il faut repenser la CADA »

« Il faut repenser la CADA »

Le 12 octobre 2020 à 08h30

« Transparence : l’administration hors-la-loi », titrent les journalistes Coline Emmel, Alexandre Léchenet, Laura Motet et Pierre Januel dans une tribune publiée par Dalloz Actualité. Ils y déplorent les réticences des administrations à respecter le droit de demander compte à tout agent public de son administration, pourtant prévu par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

« L’État, se pensant souvent dépositaire de secrets, s’en contrefiche, et il est fréquent de devoir abandonner ou d’aller devant la CADA ou le tribunal administratif pour lui faire appliquer des lois qui devraient s’imposer à lui », déplorent-ils, avec moult exemples à l'appui.

Le gouvernement tend ainsi à « se réfugier derrière le secret de ses délibérations pour refuser de diffuser des documents qui sont parfois de simples sondages d’opinion », quand ce n'est pas le secret des affaires, le secret de ses délibérations, le secret de la vie privée ou encore un « droit à la vie privée des personnes morales ». 

De plus, il est courant que les données transmises le soient dans des formats inexploitables, quand bien même la loi pour une République numérique parle pourtant de mise à disposition « dans un standard ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé ».

Les quatre journalistes proposent plusieurs pistes afin d'améliorer la situation : développer les Freedom of Information Act (FOIA), à l'instar de nombreux pays, instaurer un principe de mise en balance des intérêts entre les secrets prévus par la loi et l’importance de l’information, repenser et renforcer les pouvoirs de la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA), ou encore améliorer l'accès aux bases de données.

Les signataires estiment qu'il faut « repenser la CADA. Il a fallu une impulsion politique pour transformer la Commission pour la transparence financière de la vie politique, une autorité indépendante inefficace et décrédibilisée, en une Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) qui s’est imposée dans le paysage. La CADA doit faire le même saut, et devenir l’avocate des principes constitutionnels de transparence de la vie publique ».

Pour y parvenir, « il faut non seulement élargir ses pouvoirs, qui ne sont actuellement que consultatifs, mais aussi changer son état d’esprit et sa composition », mais également « réduire les délais de procédures », tant devant la CADA que la justice administrative. En outre, « certaines institutions, comme le Parlement ou le Conseil d’État ne devraient plus être exclues de l’accès aux documents de par la loi ».

Le 12 octobre 2020 à 08h30

« Il faut repenser la CADA »

La CNIL « constate » une « généralisation » de la reconnaissance faciale dans les aéroports

La CNIL « constate » une « généralisation » de la reconnaissance faciale dans les aéroports

Le 12 octobre 2020 à 08h30

La CNIL « constate actuellement une généralisation du recours à des dispositifs biométriques de reconnaissance faciale au sein des aéroports, en France, et particulièrement à l’international ».

Alors que 59 % des aéroports et 63 % des compagnies aériennes prévoient de déployer des dispositifs de reconnaissance faciale d’ici 2021, plusieurs gestionnaires d’aéroports français ou prestataires ont fait appel à elle pour « être accompagnés dans l’expérimentation de ce type de dispositif ». Ce pourquoi, et « compte tenu de la sensibilité des données biométriques et des enjeux pour les droits et libertés des personnes concernées », elle souhaite préciser sa position en la matière.

Rappelant que les dispositifs de reconnaissance faciale constituent également une technologie « sans contact », la CNIL estime dès lors qu'ils « peuvent engendrer des risques supplémentaires pour les personnes concernées puisqu’ils permettent le traitement des données à distance et potentiellement sans qu’elles le sachent ».

De plus, souligne-t-elle, « introduire dans le quotidien des passagers un processus de contrôles biométriques dématérialisés à chaque étape de leur parcours risque d’alimenter un sentiment d’accoutumance à ces technologies, porteur de risques pour les droits et libertés des citoyens à plus grande échelle ».

Au-delà des principes fondateurs du droit informatique et libertés (nécessité, proportionnalité, consentement libre et éclairé préalable), la CNIL « rappelle, de manière constante, la nécessité de privilégier leur conservation sur un support dont la personne a l’usage et le contrôle exclusif. L’objectif est de limiter le risque de piratage associé à la centralisation de gabarits biométriques dans une base de données ». En pratique :

  • soit la donnée biométrique est stockée sur un support individuel dont le passager a la maîtrise et l’usage exclusif (sur une application mobile sécurisée sur son téléphone portable, sur un badge, une carte, etc.) ;
  • soit la donnée biométrique est stockée en base sous une forme chiffrée la rendant inutilisable sans la communication par le passager d’un élément ou secret permettant de la déchiffrer.

L'objectif est en outre de répondre aux principes posés par le RGPD de protection des données par défaut et dès la conception, et de minimisation des données. Mais également de « soumettre le passager à une authentification biométrique à chaque étape du parcours et non à une identification biométrique, ce qui garantit une plus grande fiabilité du dispositif en réduisant les risques d’erreurs (faux positifs ou faux négatifs) ».

Le 12 octobre 2020 à 08h30

La CNIL « constate » une « généralisation » de la reconnaissance faciale dans les aéroports

L’ANSSI publie son panorama 2020 des métiers de la cybersécurité

L'ANSSI publie son panorama 2020 des métiers de la cybersécurité

Le 12 octobre 2020 à 08h30

« À l’heure où structures publiques et privées ont plus que jamais besoin de spécialistes de la sécurité des systèmes d’information ces derniers sont pourtant difficiles à dénicher », écrit l'ANSSI. Ce pourquoi, et afin d'accompagner le développement de cette filière d’avenir, elle publie l’édition 2020 du Panorama des métiers de la cybersécurité.

« Même si l’intérêt pour la filière est grandissant, le secteur continue de faire face à une pénurie de talents », constate l'agence en charge de la cybersécurité. « Et ces profils sont d’autant plus difficiles à dénicher que le champ des missions et compétences de la sécurité du numérique est vaste, complexe, hétérogène. Soit, difficile à appréhender pour qui n’y est pas familier ».

En 2015, un groupe de travail composé de représentants de l’enseignement supérieur, du monde industriel et de l’ANSSI avait élaboré une liste de 16 « profils métiers » dans le domaine de la sécurité du numérique. En 2019, le périmètre des acteurs consultés a été « très sensiblement élargi » et, en étroite collaboration avec Syntec Numérique, l'ANSSI a entamé sa mise à jour, afin qu'il soit « plus proche de la réalité du marché du travail cyber ». 

Le panorama enrichi comprend désormais de 26 fiches métier (du Bac+3 au doctorat), plus deux sections « métiers connexes », allant du délégué à la protection des données (DPD) au « chargé de communication spécialisé en cybersécurité ». 

Le 12 octobre 2020 à 08h30

L’ANSSI publie son panorama 2020 des métiers de la cybersécurité

Un tour de passe-passe financier permet à Qwant de diviser ses pertes par dix

Un tour de passe-passe financier permet à Qwant de diviser ses pertes par dix

Le 12 octobre 2020 à 08h30

« Le tour de passe-passe financier de Qwant pour minorer ses pertes », titre la Lettre A (LLA) : « une opération passée sous silence a permis à Qwant d'éviter des pertes consolidées de plus de 50 millions d'euros à la fin de l'exercice 2019 et de n'en afficher désormais que la moitié ».

Après deux ans de silence, Qwant a en effet et enfin déposé ses comptes au greffe. « Sans les apports réguliers de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et, dans une moindre mesure, de la Banque européenne d'investissement (BEI), l'entreprise serait déjà au tapis », écrit LLA, qui note que « le déficit se creuse année après année ».

Une « opération dite du "coup d'accordéon"- une augmentation suivie d'une diminution de capital (ou l'inverse) a été mis en œuvre par Qwant, qui confirme », de sorte d'apurer les pertes. Alors qu'elles « auraient dû être de 30,8 millions d'euros l'an dernier, l'entreprise peut afficher un report à nouveau dix fois moins déficitaire, de moins 3,2 millions d'euros. Mais les pertes consolidées s'établissent bien à moins 26,7 millions d'euros ».

« La société n'a toutefois jamais fait mention jusqu'ici de cette opération, s'étonne LLA, alors qu'il s'agit d'une obligation. Le procédé est d'autant plus étonnant que le moteur de recherche est normalement placé sous le contrôle de la CDC, son actionnaire de référence ».

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Un tour de passe-passe financier permet à Qwant de diviser ses pertes par dix

SpaceX : la mission habitée Crew-1 Dragon vers l’ISS est repoussée à novembre

SpaceX : la mission habitée Crew-1 Dragon vers l’ISS est repoussée à novembre

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Alors que le lancement de la première mission commerciale de la capsule habitable Crew Dragon devait avoir lieu à partir du 23 octobre, il ne devrait pas se faire avant mi-novembre au moins.

Ces semaines supplémentaires permettent de « donner plus de temps à SpaceX pour terminer les tests matériels et les examens des données, alors que la société évalue le comportement non nominal du premier étage Falcon 9 lors d'une récente tentative de lancement d’une mission », qui n’était pas pour le compte de la NASA.

Quatre membres d’équipage seront présents à bord de Crew-1 : Michael Hopkins, Victor Gloveret, Shannon Walker et Soichi Noguchi. Lors de la seconde mission, Crew-2, Thomas Pesquet sera du voyage.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

SpaceX : la mission habitée Crew-1 Dragon vers l’ISS est repoussée à novembre

Huawei présentera ses Mate40 le 22 octobre

Huawei présentera ses Mate40 le 22 octobre

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Le fabricant donne rendez-vous jeudi de la semaine prochaine. L’image accompagnant le tweet laisse penser que la photo sera à l’honneur, comme quasiment toujours sur cette gamme de smartphones.

Pour rappel, Huawei est toujours placé sur liste noire par les États-Unis, l’empêchant de se fournir chez des fabricants américains pour construire de nouveaux produits. 

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Huawei présentera ses Mate40 le 22 octobre

Après les Pages Blanches, les Pages Jaunes tireront leur révérence en novembre

Après les Pages Blanches, les Pages Jaunes tireront leur révérence en novembre

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Ce n’est pas une surprise puisque leurs fins avaient été actées en février 2019. Les derniers annuaires Pages blanches ont été livrés fin 2019, tandis que la fin de la version pour les professionnels – Pages jaunes – était prévue pour fin 2020.

Le Journal du Dimanche explique que « c’est en novembre que seront distribuées les dernières Pages jaunes imprimées dans une poignée de départements. Après quoi, leur version papier disparaîtra ». 

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Après les Pages Blanches, les Pages Jaunes tireront leur révérence en novembre

SpaceX : livrer du fret n’importe où sur Terre en moins d’une heure, pour le compte de l’armée américaine

SpaceX : livrer du fret n’importe où sur Terre en moins d'une heure, pour le compte de l’armée américaine

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Comme le rapporte Futurism, SpaceX et Exploration Architecture Corporation (XArc) sont partenaires du Pentagone afin de proposer une solution pour livrer des armes et/ou du fret.

L’annonce a été faite par le général Stephen Lyons : « Pensez à déplacer l'équivalent d'une charge utile d’un C-17 n'importe où sur le globe, en moins d'une heure ». Le McDonnell Douglas C-17 peut transporter jusqu’à 77 tonnes de charge utile.

Pour rappel, Elon Musk avait déjà fait part d’un tel projet il y a trois ans lors de la présentation de sa fusée BFR (devenue depuis Starship). Il était alors question de transporter des personnes n’importe où dans le monde en moins d’une heure, après un petit tour dans l’espace.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

SpaceX : livrer du fret n’importe où sur Terre en moins d’une heure, pour le compte de l’armée américaine

Fibre optique : Orange « suit le mouvement » et pourrait vendre une partie de son réseau en zone rurale

Fibre optique : Orange « suit le mouvement » et pourrait vendre une partie de son réseau en zone rurale

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Ses trois concurrents – Bouygues Telecom, Free et SFR – se sont déjà séparés d’une partie de leur fibre optique afin de récupérer du cash. Selon Les Échos, ce serait au tour d’Orange de se lancer dans ce genre d’opération.

Selon des sources concordantes, nos confrères affirment que le groupe « a mandaté la banque d'affaires Crédit Suisse pour conduire la vente de la moitié de ses réseaux en zone rurale, soit 4 millions de lignes, dont les trois quarts restent à déployer »

« Un premier tour d'enchères est attendu lundi », et cette vente pourrait permettre à Orange de récolter près de 2 milliards d’euros.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Fibre optique : Orange « suit le mouvement » et pourrait vendre une partie de son réseau en zone rurale

Razer continue sa diversification : après les chewing-gums, une carte de paiement

Razer continue sa diversification : après les chewing-gums, une carte de paiement

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Il y a tout juste un mois, le fabricant lançait des chewing-gums « pour joueurs » avec  Mars Wrigley. Il vient de faire pléthore d’annonces lors de sa Razercon 2020 (fauteuils, boîtiers, portable Blade Stealth 13, micro…) avec notamment une carte bancaire Visa prépayée. « Les utilisateurs peuvent s'inscrire et utiliser la carte virtuelle sans abonnement, avec la possibilité de passer à une carte physique Standard ou Premium », sans plus de détail sur les tarifs. 

Comme c’est la mode, du cashback est proposé : « 1 % pour les achats effectués dans toutes les catégories [et] jusqu'à 5 % sur les achats RazerStore », sans plafond affirme le constructeur.

Le service est pour le moment disponible en bêta et uniquement à Singapour pour le moment. Tous les détails sont disponibles sur cette page. Pour rappel, nous avons récemment consacré un dossier aux cartes de paiement pour les adolescents.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Razer continue sa diversification : après les chewing-gums, une carte de paiement

Health Data Hub : le ministère de la Santé prohibe (vainement) les transferts hors UE

Health Data Hub : le ministère de la Santé prohibe (vainement) les transferts hors UE

Le 12 octobre 2020 à 08h30

« Aucun transfert de données à caractère personnel ne peut être réalisé en dehors de l'Union européenne ». Au Journal officiel du 10 octobre, le gouvernement a publié un arrêté interdisant à la plateforme des données de santé la réalisation de transferts hors UE de ses données. 

La mesure s’inscrit dans le sillage de l’arrêt Schrems II, qui a invalidé le Privacy Shield, accord de la Commission européenne qui permettrait ce genre de traitement vers les États-Unis. L’arrêté a été publié par ailleurs alors qu’une décision au Conseil d’État est attendue pour écarter Microsoft de ce « Hub Data Health ». Dans cette procédure, la CNIL a adressé ses observations

Elle a considéré que les transferts vers les États-Unis étaient effectivement illégaux au regard de la jurisprudence européenne. Elle a surtout souligné qu’une interdiction comme celle publiée au Journal officiel samedi ne changerait rien au regard de l’appétit des programmes de surveillance de l’Oncle Sam. 

En effet, dès lors que des fournisseurs américains détiennent des renseignements relatifs à des personnes situées en dehors des États-Unis, ils y ont accès. Peu importe la législation protectrice locale. 

Pour l’autorité, la seule solution serait donc de retirer la plateforme des mains de Microsoft, ou bien de ne confier à Redmond qu’un rôle d’expertise, tout en plaçant le hub dans le giron d’une société européenne.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Health Data Hub : le ministère de la Santé prohibe (vainement) les transferts hors UE

Données de santé : la société française Alan explique pourquoi elle utilise Amazon Web Services

Données de santé : la société française Alan explique pourquoi elle utilise Amazon Web Services

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Alors que la question de l’hébergement du Health Data Hub remonte à la surface, Alan apporte sa contribution sous la forme d’un retour d’expérience : « On lit souvent qu’il faudrait héberger les données en France coûte que coûte. Par transparence, nous avons décidé de faire le point sur notre choix d’héberger les données de nos membres chez le prestataire américain Amazon Web Services », qui est certifié HDS (Hébergement de Données de Santé).

La société explique : « en chiffrant les données hébergées, on empêche que des personnes qui y accèderaient éventuellement de manière non autorisée (y compris l'hébergeur lui-même) puissent en prendre connaissance. Toutes nos données sur AWS sont chiffrées au repos. Ce qui veut dire que même quelqu’un qui aurait accès physiquement aux serveurs […] ne pourrait pas lire les données ». L’entreprise ne donne aucune information supplémentaire sur ce « chiffrement » ni sur l'origine et/ou la détention de la clé.

Alan reconnaît néanmoins que « quand on choisit un hébergeur, il y a aussi un certain nombre de choses qu’on ne peut pas contrôler, comme la transparence dont fait preuve l’hébergeur, les lois de son pays d’origine, ou le contrôle qu’on laisse à l’hébergeur sur ses serveurs et l’accès qu’il y donne à des tiers ».

Au final, la société doit bien reconnaître que, « si, suite à une saisine, un tribunal américain demandait à accéder aux serveurs d’AWS de manière valable et incontestable en droit américain, ils le pourraient. Le fait que nous chiffrions les données nous permet d’ajouter une barrière technique à la lecture dans ces cas. ». 

Elle ajoute : « si nous avions choisi un hébergeur français, le problème serait finalement assez similaire […] Certes, le droit français est un petit peu plus protecteur que le droit américain à ce titre, et il serait plus facile pour nous de nous “battre” devant un tribunal français, en terrain connu, si nous étions prévenus d’un tel cas ».

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Données de santé : la société française Alan explique pourquoi elle utilise Amazon Web Services

Le noyau Linux 5.9 disponible

Le noyau Linux 5.9 disponible

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Comme toujours, on y trouve des améliorations en pagaille, à commencer par un support initial des cartes Radeon RX 6000 (RDNA 2), qui seront présentées par AMD le 28 octobre. Même chose côté Intel pour la partie graphique de Rocket Lake et les cartes DG1 Xe.

Pour le matériel « existant », on note en particulier la finalisation du travail sur FSGSBASE d’Intel, ce qui devrait fournir un petit gain de performances pour l’ensemble des processeurs remontant jusqu’à la génération Ivy Bridge. Les processeurs AMD doivent également en profiter.

On trouve également toute une série d’améliorations pour les systèmes de fichiers, plus particulièrement une augmentation des performances de FSCRYPT pour Btrfs et le support du TRIM sécurisé pour F2FS. À noter aussi la prise en charge des ZND (zoned namespaces) pour NVMe (spécifications 2.0 de la norme).

Le support général du matériel est bien sûr amélioré, notamment pour les processeurs POWER10 d’IBM et l’USB 4.0. Les appareils ARM/ARM64 se servent désormais de Schedutil pour obtenir des informations plus précises sur l’ordonnanceur, afin de prendre des décisions plus précises sur l’état des performances de la puce.

Pour les développeurs, signalons la possibilité désormais de compiler le nouveau noyau en utilisant LLVM Clang pour la plateforme x86 32 bits. Cet ajout vient en complément du support de Clang existant pour AArch64 et x86_64.

Rappelons que l’arrivée d’un nouveau noyau ne se traduit pas forcément par la publication d’une mise à jour pour les distributions. C’est même rarement le cas, les équipes préférant le plus souvent attendre la version suivante.

Les sources sont bien sûr disponibles, pour les passionnés ou connaisseurs qui souhaiteraient compiler leur propre noyau.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Le noyau Linux 5.9 disponible

Martine Aubry se félicite du moratoire de Lille sur la 5G, Cédric O contre-attaque

Martine Aubry se félicite du moratoire de Lille sur la 5G, Cédric O contre-attaque

Le 12 octobre 2020 à 08h30

« Parce que nos doutes persistent tant du point de vue sanitaire que de la sobriété numérique sur le déploiement de la 5G, nous avons voté au Conseil Municipal de Lille ce soir un moratoire. Il est urgent d’attendre ! », lâchait la maire dans un tweet. Pour rappel, elle avait été élue de justesse en juin dernier, avec un score proche d'Europe Écologie Les Verts.

Dans son communiqué, la Ville de Lille réaffirme au passage son doute sur « la santé publique », « la dimension économique », « la sobriété numérique » et « l’opportunité ». Parmi les arguments avancés : « est-il bien raisonnable de déployer une nouvelle technologie, dont l’utilité réelle et l'innocuité restent à démontrer, en sachant qu’elle contraindra tant les particuliers que les professionnels à renouveler leurs produits électroniques ? ».

Rappelons que la 5G ne signera pas la mort de la 4G ni même celle de la 3G ou de la 2G, loin de là même. Les technologies continueront en effet de coexister pendant de longues années et ceux qui disposent d’un smartphone 4G n’ont pas (et n’auront pas dans un avenir proche) besoin d’en changer pour continuer à accéder à Internet ou aux appels. 

La Ville de Lille précise au passage que son moratoire – qui concerne les autorisations d’implantation ou d’allumage d’antennes – prendra effet « au moins jusqu’à la publication du rapport attendu de l’ANSES en 2021 ». Sans attendre le rapport final, un représentant de l’ANSES avait déjà affirmé cet été qu’« on ne peut pas démontrer qu’il n’y a pas de risques, on ne pourra jamais [...] la science ne peut pas donner une réponse totalement tranchée sur ces questions ». 

Cédric O est monté au créneau ce week-end pour répondre à Martine Aubry : « Il y a quelques mois encore, la #5G était pour l’équipe de Martine Aubry un formidable outil pour l’environnement... Elle avait raison ! Dire que des questions sanitaires se posent, ce n’est pas à la hauteur d’une ancienne ministre ».

Au Parisien, il parle même d’une « tartufferie incompréhensible ». Il en profite pour annoncer des mesures : « Nous souhaitons, dans le cadre d'un plan de contrôle transparent dédié à la 5G, systématiser l'information des maires avant le déploiement des nouvelles antennes et renforcer les contrôles des téléphones qui sont, encore plus que les antennes, la première source d'exposition aux ondes électromagnétiques ».

C’est évidemment l’ANFR qui montera au créneau : elle « va doubler le nombre de contrôle des smartphones en 2021. Elle effectuera donc 140 contrôles de l'exposition du public aux ondes, c'est-à-dire du Débit d'absorption spécifique (DAS) d'un appareil ». Le rythme étant cependant d'un peu moins de 100 tests par an, on ne peut pas vraiment parler d'un doublement.

Quoi qu’il en soit, « ce volume permettra de cibler les smartphones 5G les plus vendus et de faire des tests complets sur des versions logicielles différentes. Il y a eu 3 066 contrôles d'exposition aux antennes en 2019, nous en ferons 6 500 en 2020 et 10 000 en 2021 dont 4 800 mesures en priorité sur les équipements Télécom 5G ».

Pour rappel, et depuis des années, « toute personne peut faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques aussi bien dans les locaux d’habitation que dans des lieux accessibles au public (parcs, commerces, établissement recevant du public...). Cette démarche est gratuite ». Le formulaire de demande se trouve par ici.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Martine Aubry se félicite du moratoire de Lille sur la 5G, Cédric O contre-attaque

Selon la Quadrature du Net, il faut briser le « totem » de la 5G

Selon la Quadrature du Net, il faut briser le « totem » de la 5G

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Ses positions, esquissées en septembre, se précisent. « La Quadrature du Net refuse le futur promis par les promoteurs de la 5G » écrit l’association dans une position commune. « Si l’industrie de la surveillance a fait de la 5G le totem de son monde fantasmé, il nous faut briser ce totem ».

Elle épingle les usages que cette technologie drainerait : « smart surveillance », « vidéo surveillance », « fantasme sécuritaire ». « Nous refusons l’ambition de l’ancien employé de Safran, Cédric O, de procéder au déploiement de la 5G quoi qu’il en coûte ». Pour taper sur les usages, possiblement en contrariété avec le RGPD, la directive ePrivacy et les autres textes, faut-il frapper la technologie ? 

« Notre opposition ne porte pas tant sur un protocole que sur la logique qui le produit et qu’il reproduit, à savoir l’informatisation de tout au travers de choix arbitrés technocratiquement, au mépris des droits et de la démocratie », explique Felix Treguer, dans un billet cette fois personnel.  

« La 5G, toujours à lire les industriels qui planchent dessus, c’est notamment la fuite en avant programmée de la société de surveillance » ajoute le membre de la Quadrature. « Les discours des défenseurs de la #5G contribuent d’ores et déjà à instituer le monde-machine qu’ils fantasment, à le banaliser, à le rendre incontournable et désirable, à orienter les investissements et la R&D ».

Selon lui, « les gains en puissance de calcul, en capacités de stockage, ou comme en l’espèce en vitesses de transmission et de latence, ont essentiellement pour effet de renforcer l’informatique de contrôle que l’on est censés combattre ».

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Selon la Quadrature du Net, il faut briser le « totem » de la 5G

Un député voudrait un crédit d’impôt pour les dépenses de réparations notamment informatiques

Un député voudrait un crédit d’impôt pour les dépenses de réparations notamment informatiques

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2021, le député François-Michel Lambert (Libertés et Territoires), veut instaurer un crédit d’impôt pour les dépenses de réemploi ou de réparation de plusieurs biens.

Les bicyclettes, les chaussures en cuir, les vêtements et linges de maison, l’ameublement, mais aussi « les biens électroménagers, électroniques grand public et informatiques » sont cités dans son amendement.

Le crédit d’impôt sur le revenu s’élèverait à 50 % des dépenses effectivement supportées pour ces travaux de réparation et de réemploi. Un plafond par foyer fiscal serait établi, à hauteur de 2 500 euros. 

Et « si le crédit d’impôt excède l’impôt dû, l’excédent est restitué ». Selon le parlementaire, la mesure pourrait contribuer à « faire face au réchauffement climatique et à l’épuisement des ressources et dans l’objectif de promouvoir l’économie circulaire ».

Encore faut-il que son texte soit adopté. 

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Un député voudrait un crédit d’impôt pour les dépenses de réparations notamment informatiques

La nomination du prochain président de l’Arcep inquiète

La nomination du prochain président de l’Arcep inquiète

Le 12 octobre 2020 à 08h30

À la tête du régulateur des télécoms depuis janvier 2015, Sébastien Soriano laissera sa place en janvier prochain. Plusieurs noms reviennent pour lui succéder : Antoine Darodes, Delphine Gény-Stephann, Gabrielle Gauthey et Mathieu Weil, comme le rapporte Le Figaro. Le premier aurait les faveurs d’une partie du gouvernement selon nos confrères, mais il « récuse être officiellement candidat »… tout en glissant « avoir souvent succédé à Sébastien Soriano ».

Inquiet, Jérôme Nicolle lance une pétition « pour qu'on aie pas encore un technocrate incompétent de la "Procrasti-Nation!" qui bloque le marché et l'innovation pendant six ans » : « Cette nomination digne de l'Ancien régime, si elle vient à se réaliser, illustre le grave problème de gouvernance du secteur des télécoms en France et l'entre-soi qui prévaut dans les nominations au Collège du régulateur, un système dont les citoyens et les entreprises de notre pays font hélas les frais depuis l'ouverture du marché à la concurrence », peut-on lire sur la page dédiée.

La pétition se demande : « comment est-il possible que la nomination du président de l'ARCEP, principal régulateur du numérique – c'est-à-dire de la grande force de transformation du monde – se prépare dans le secret des cabinets ministériels sans que le secteur et les représentants élus des Français n'aient pu exprimer leur appréciation de son action passée et leurs attentes et exigences pour l'avenir ? ».

Le manifeste de la pétition est coécrit par Jérôme Nicolle, Pierre Beyssac, Quentin Adam et François Lacombe. Elle regroupe pour le moment une centaine de signatures, dont celle de Joël Mau.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

La nomination du prochain président de l’Arcep inquiète

Des chercheurs ont trouvé 55 failles de sécurité dans les infrastructures d’Apple

Des chercheurs ont trouvé 55 failles de sécurité dans les infrastructures d’Apple

Le 12 octobre 2020 à 08h30

11 vulnérabilités critiques, 29 importantes, 11 moyennes et 2 faibles : ce sont les résultats de la moisson lancée par une équipe de cinq chercheurs Sam Curry, Brett Buerhaus, Ben Sadeghipour, Samuel Erb et Tanner Barnes. Il ne s’agit même pas d’un travail réalisé dans le cadre d’une entreprise, mais d’un projet né d’un défi qu’ils se sont lancés, et qui a presque commencé par un jeu. Bien leur en a pris.

Les cinq chercheurs ont plongé leurs griffes dans l’infrastructure d’Apple, touchant aussi bien aux services internes qu’externes, et concernant donc tout iCloud.com. Ils rappellent combien l’infrastucture d’Apple est « massive ». L’entreprise possède toute la plage 17.0.0.0/8, comprenant 25 000 serveurs web, dont 10 000 consacrés à apple.com, 7 000 domaines uniques et leur propre TLD, .apple.

Certaines failles trouvées étaient « évidentes » car connues. Mais beaucoup ont été des découvertes. Or, plusieurs permettaient en théorie à des pirates de s’infiltrer dans les propres services internes de l’entreprise, d’y lancer des malwares et d’y dérober aisément des données, dont le code source des produits. Il était également possible de prendre le contrôle des sessions utilisateurs. Du très lourd donc.

Les chercheurs indiquent qu’Apple a été « très réactive ». La grande majorité des failles a été très rapidement corrigée, la plupart étant colmatées en quelques heures. Au 8 octobre, 32 des 55 failles avaient déjà fait l’objet d’une récompense, pour un montant de 288 500 dollars. Apple paye a priori par « lots » et devrait s’acquitter du reste de sa dette au cours des prochains mois.

Le rapport publié le 8 octobre a reçu l’aval d’Apple, les vulnérabilités abordées ayant été corrigées il y a environ trois mois.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Des chercheurs ont trouvé 55 failles de sécurité dans les infrastructures d’Apple

Arcep et CSA définissent leur programme de travail commun

Arcep et CSA définissent leur programme de travail commun

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Le 2 mars dernier, ARCEP et CSA signaient une convention créant un pôle numérique commun. Sa mission ? « Approfondir l’analyse technique et économique des marchés du numérique relevant de leurs champs de compétences, afin notamment de les accompagner dans la mise en place de leurs nouvelles missions de régulation dans le domaine du numérique ». 

Le 7 octobre, les collèges se sont réunis pour approuver le programme de travail, articulé sur quatre axes. D’abord, des études communes sur les sujets numériques porteront sur l’offre de vidéo à la demande par abonnement, les enjeux environnementaux de la diffusion et de la distribution de contenus audiovisuels, et les principes et enjeux économiques de la recommandation algorithmique.

Les deux autorités travailleront aussi sur la mise à disposition du grand public des données de référence communes. « Un forum des terminaux présentera l’ensemble des données, informations et études relatives aux terminaux (smartphones, enceintes connectées, etc.), à leur utilisation et aux questionnements qu’ils soulèvent ». 

Des ateliers de travail entre Arcep et CSA aiguiseront les bonnes pratiques « des analyses sur les enjeux liés au numérique et à la régulation dans son ensemble ».  Enfin, les autorités vont conduire les travaux « sur la protection des mineurs contre les contenus pornographiques en ligne ». 

Ils s’inscrivent dans le cadre du protocole d’engagements signé par les FAI, les opérateurs, les moteurs, les éditeurs d’OS, etc. Tous se sont engagés à déployer et promouvoir les logiciels de contrôle parental, outre à installer des indicateurs sur le niveau d’utilisation.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Arcep et CSA définissent leur programme de travail commun

OxygenOS 11 (Android 11) en version stable pour les OnePlus 8 (Pro), d’autres suivront

OxygenOS 11 (Android 11) en version stable pour les OnePlus 8 (Pro), d’autres suivront

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Après des mois de bêta, le fabricant vient d’annoncer que son système d’exploitation passait en version stable, mais pour deux smartphones uniquement : les OnePlus 8 et 8 Pro. 

Il précise aussi que son système sera « disponible pour OnePlus 7T Pro, 7T, 7Pro, 7, 6T, 6 et Nord à l'avenir », sans plus de détail sur le calendrier. Pour rappel, OnePlus va annoncer son 8T (sous OxygenOS 11) ce mercredi 14 octobre.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

OxygenOS 11 (Android 11) en version stable pour les OnePlus 8 (Pro), d’autres suivront

Sérieuse faille de sécurité dans les puces T2 d’Apple, l’accès physique obligatoire

Sérieuse faille de sécurité dans les puces T2 d’Apple, l’accès physique obligatoire

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Si les découvertes récentes de failles dans son infrastructure ont une fin « heureuse », Apple a moins de chance avec sa puce T2. Celle-ci a été pour rappel intégrée dans les Mac à partir de 2017, fournissant aux machines des fonctions matérielles de sécurité. Elle est notamment utilisée pour le chiffrement du stockage et Touch ID. Elle est donc aujourd'hui cruciale.

La faille a été dévoilée par Checkra1n, le même groupe à qui l’on doit de nombreux outils de jailbreak. Exploitée, elle permet de sonder la puce et d’explorer ses fonctions. Entre les mains de pirates compétents, elle peut servir à couper des protections comme Secure Boot et SIP (System Integrity Protection). Couplée à une autre faille de la puce T2 révélée en juillet, elle peut même permettre une récupération des clés de chiffrement de Filevault.

La très mauvaise nouvelle pour Apple est que cette faille ne peut pas être corrigée. Elle est présente dans le code de bas niveau présent dans la puce, non prévu pour être mis à jour. Cependant, la faille n’est pas simple à exploiter, l’empêchant de devenir l’équivalente pour Apple de Meltdown et Spectre pour Intel et de plonger l’entreprise dans la crise de sécurité.

La plus grosse limitation est qu’il faut un accès physique à la machine, car l’exploitation ne peut être lancée que depuis un périphérique USB. Pas d’exploitation massive et/ou à distance en perspective donc.

Deuxième limite : la compromission de la puce T2 n’est pas permanente, elle ne peut rester active que tant qu’elle n’a pas été redémarrée. Cependant, ce n’est pas forcément le cas à chaque redémarrage du système, ou même après une extinction complète de la machine. L’utilisateur peut fermer cette éventuelle porte en restaurant le firmware du Mac, via Configurator 2.

Enfin, la faille n’est pas une solution miracle. Elle ne donne pas directement accès aux informations sensibles. Il est nécessaire de prendre le relai avec un malware suffisamment évolué. De l’avis même de l’équipe Checkra1n, interrogée par Wired, « il y a beaucoup d’autres vulnérabilités, y compris [exploitables] à distance, qui ont indubitablement plus d’impact sur la sécurité ».

En considérant que la puce T2 n’a été réellement généralisée aux Mac qu’au cours de la dernière année, la faille ne représente pas un grand danger, malgré le sérieux de la situation. Elle invite surtout à la réflexion sur l’effet à double-tranchant des puces de sécurité, qui apportent de puissantes fonctions, mais peuvent être elles-mêmes vectrices de failles.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Sérieuse faille de sécurité dans les puces T2 d’Apple, l’accès physique obligatoire

Une nouvelle version de StopCovid (ou « TéléCovid ») prévue pour le 22 octobre

Une nouvelle version de StopCovid (ou « TéléCovid ») prévue pour le 22 octobre

Le 12 octobre 2020 à 08h30

« TéléCovid (…) n’a pas eu les effets escomptés », constate le Premier ministre. « Vous le savez tous ».  Ce dernier s’est d'ailleurs un peu emmêlé les pinceaux évoquant « TéléCovid » plutôt que « StopCovid ».   

Peu importe : développée à la demande du « gouvernement et du Président de la République », une nouvelle version de Télé…StopCovid est prévue pour le 22 octobre, a annoncé Jean Castex sur l’antenne de France Info. « À ce moment, je la téléchargerai ». 

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Une nouvelle version de StopCovid (ou « TéléCovid ») prévue pour le 22 octobre

Partenariat pluriannuel entre Microsoft et GameStop, qui devient revendeur agréé Xbox All Access

Partenariat pluriannuel entre Microsoft et GameStop, qui devient revendeur agréé Xbox All Access

Le 12 octobre 2020 à 08h30

L’enseigne, qui reste le plus gros vendeur physique de jeux au monde avec plus de 5 000 boutiques sur la planète, a annoncé un important partenariat courant sur plusieurs années.

GameStop devient un revendeur Xbox All Access agréé, signifiant qu’une personne peut se rendre dans l’une des boutiques et repartir avec une console sans coût initial. La formule permet pour rappel de s’abonner pour deux ans, incluant la Xbox Series S ou X et le Game Pass Ultimate.

En outre, GameStop utilisera plusieurs produits Microsoft dans ses magasins, notamment des tablettes Surfaces et Teams pour gérer les ventes et communications dans l’entreprise.

La nouvelle a été très bien accueillie par le marché, puisque l’action de GameStop a fait un bond de 21 % à la suite de l’annonce. Un bond qui illustre la situation actuelle, car la société a enchainé les mauvaises nouvelles. L’année dernière, elle a par exemple fermé près de 200 boutiques Micromania dans le monde, pour ralentir l’hémorragie.

GameStop fait en effet face à de gros changements dans la distribution du jeu vidéo. Selon GeekWire, la part des ventes physiques est passée de 80 % à seulement 17 % entre 2009 et 2018. GameStop a donc besoin de s’adapter, voire de se réinventer.

Le 12 octobre 2020 à 08h30

Partenariat pluriannuel entre Microsoft et GameStop, qui devient revendeur agréé Xbox All Access

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