#Le brief du 11 avril 2023

Loi de programmation militaire : les demandes inabouties de surveillance algorithmique de la DGSE

Loi de programmation militaire : les demandes inabouties de surveillance algorithmique de la DGSE

Le 11 avril 2023 à 05h23

Si le projet de loi de programmation militaire pour les cinq prochaines années « apparaît très profitable aux services de renseignement français », relève Intelligence Online, « plusieurs demandes ardemment portées par la DGSE n'ont pas passé les arbitrages finaux pour être insérés dans la LPM ».

La direction technique du service de renseignement extérieur aurait en effet voulu pouvoir allonger la durée de surveillance des URL, élargir le champ d'application de sa surveillance algorithmique, aujourd'hui centrée sur le seul terrorisme, « à l'espionnage ou à la détection de cyberattaques », mais également pouvoir transmettre les données collectées de la sorte à d'autres services de renseignement. 

La DGSE aurait aussi plaidé pour être dotée de « la possibilité d'acheter des lots de données de navigation internet (cookies) auprès d'opérateurs privés (afin d'améliorer la collecte de données en ligne à l'étranger) ».

Intelligence Online note que « ces demandes devraient néanmoins être traitées séparément dans des textes réglementaires futurs ».

Le 11 avril 2023 à 05h23

Loi de programmation militaire : les demandes inabouties de surveillance algorithmique de la DGSE

Le ministre délégué à la Transition du numérique se prononce contre l’interdiction de ChatGPT

Le ministre délégué à la Transition du numérique se prononce contre l'interdiction de ChatGPT

Le 11 avril 2023 à 05h23

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition du numérique, explique à La Tribune que la France n'interdirait pas ChatGPT : 

« On a vu se succéder une vague de technolâtrie, où on voulait nous faire croire que ChatGPT allait résoudre tous les problèmes du monde, puis une vague de technophobie où il faudrait imposer un moratoire, voire interdire ChatGPT. Aucune des deux postures n'est la bonne. La technologie n'est ni bonne ni mauvaise en soi, elle est toujours au service de l'Homme. [...] Mais comme tout outil technologique, elle présente un certain nombre de risques qu'il faut pouvoir maîtriser. »

Il précise que la France devrait « pouvoir maîtriser cette technologie plutôt que d'en subir des versions qui viendraient de puissances avec qui nous ne partageons pas toutes nos valeurs », et renvoie à la stratégie nationale qui a permis l'émergence des 3IA (instituts interdisciplinaires sur l'intelligence artificielle, cf notre article) : 

« La France a une carte à jouer. Parmi les géants numériques qui ont lancé certains des modèles d'IA, on retrouve souvent des Français à leur tête. Meta a installé en France un de ses principaux laboratoires de recherche en IA en Europe. Ce sont nos doctorants qui peuplent aujourd'hui les laboratoires de Meta. Il n'y a aucune raison que nous ne puissions pas développer à notre tour des modèles en France, avec des startups comme Dust. »

Jean-Noël Barrot rappelle en outre avoir saisi le comité national d'éthique du numérique, qui devrait rendre d'ici « quelques mois » une version actualisée de l'avis qu'il avait déjà émis en 2021 sur les chatbots, et que l'Union européenne travaille également à un projet de règlement sur l'IA : « je ne vais pas rentrer dans le détail, mais l'UE va fixer les usages pour lesquels l'IA va être interdite, par exemple la surveillance ».

Le 11 avril 2023 à 05h23

Le ministre délégué à la Transition du numérique se prononce contre l’interdiction de ChatGPT

Les PowerToys 0.69 intègrent un outil de prévisualisation pour les fichiers de registre

Les PowerToys 0.69 intègrent un outil de prévisualisation pour les fichiers de registre

Le 11 avril 2023 à 05h23

Vous manipulez régulièrement des fichiers .reg ? La dernière mouture des PowerToys pourrait vous intéresser.

Elle intègre un nouveau venu, Registry Preview, qui permet de prévisualiser et éditer les informations contenues. Une opération déjà possible avec des applications simples comme le Bloc-notes, mais avec une interface plus adaptée.

La version 0.69 apporte également une série de correctifs, ainsi que plusieurs améliorations, comme de meilleures performances dans PowerRename, la possibilité de désactiver la génération de miniatures dans Run, ou encore le support du DPI de la barre d’outils dans Mute.

Le 11 avril 2023 à 05h23

Les PowerToys 0.69 intègrent un outil de prévisualisation pour les fichiers de registre

Android : les développeurs devront prévoir la suppression du compte ou des données

Android : les développeurs devront prévoir la suppression du compte ou des données

Le 11 avril 2023 à 05h23

Dans un billet publié le 5 avril, Google avertit les développeurs qu’ils devront bientôt se mettre à la page : toute application permettant la création d’un compte devra afficher une procédure pour le supprimer aussi facilement.

Cette obligation, déjà active sur iOS depuis deux ans environ, pourra se faire avec un peu de souplesse. Il peut arriver par exemple que l’utilisateur souhaite supprimer une partie de ses données, sans effacer son compte, auquel les développeurs d’applications devront prendre ce cas en compte.

Point intéressant, le site web associé devra proposer ces fonctions de suppression pour ne pas forcer les personnes à réinstaller l’application.

Les éditeurs ont cependant le temps de se faire aux nouvelles démarches. Les entreprises vont devoir remplir un formulaire de sécurité, où elles devront notamment indiquer si certaines informations doivent être gardées, par exemple en réponse au cadre juridique selon les marchés. Ces réponses doivent avoir été données d’ici au 7 décembre, avec possibilité de demander une rallonge jusqu’au 31 mai 2024 depuis la Play Console.

Le 11 avril 2023 à 05h23

Android : les développeurs devront prévoir la suppression du compte ou des données

Google et Amazon découvrent le droit du travail en Europe

Google et Amazon découvrent le droit du travail en Europe

Le 11 avril 2023 à 05h23

Alors qu'elles ont annoncé chacune un nombre important de licenciements ces derniers mois, les multinationales américaines du numérique « découvrent aujourd'hui à quel point il est difficile de réduire les effectifs en Europe », explique Bloomberg.

Aux États-Unis, Google, Amazon et leurs concurrents ont pu licencier sans rencontrer le moindre obstacle des milliers de salariés. Mais après des années d'implantation en Europe, elles semblent découvrir ses lois sociales et voient leurs plans de licenciements bloqués car hors des procédures adéquates.

Bloomberg explique qu'en France, la société mère de Google, Alphabet, doit finalement se reporter vers une procédure de proposition de départs volontaires, en espérant que suffisamment de salariés acceptent le montant des indemnités de départ. Selon le média économique américain, Amazon aurait proposé à certains cadres de démissionner en échange d'un an de salaire.

En Allemagne, Google est obligée de négocier avec des comités d'entreprises avant de procéder aux licenciements.

« En raison de ces exigences, les filiales de Google en Allemagne et en France seront parmi les dernières à être affectées par les réductions, si tant est qu'elles le soient », explique Bloomberg.

Le média américain compare cette situation à celle du Royaume-Uni, « où les protections du travail ne sont pas aussi strictes, on estime que 500 des 8 000 employés de Google devront partir ». Bloomberg donne aussi le chiffre de 240 licenciements chez Google en Irlande et plus de 200 en Suisse.

Le 11 avril 2023 à 05h23

Google et Amazon découvrent le droit du travail en Europe

Conflit entre agriculteurs néerlandais et Microsoft sur le droit à produire de l’azote

Conflit entre agriculteurs néerlandais et Microsoft sur le droit à produire de l'azote

Le 11 avril 2023 à 05h23

Wired raconte le conflit actuel aux Pays-Bas entre les agriculteurs du pays et Microsoft. L'enjeu tourne autour des droits à rejeter de l'azote. Le pays est un gros émetteur en Europe : il en produit quatre fois plus que la moyenne européenne.

Les Pays-Bas se sont engagés à en réduire les émissions de moitié d'ici 2030. Le gouvernement a donc mis en place des politiques pour viser certains secteurs émetteurs de ce gaz dont les agriculteurs et la construction de bâtiments. Les agriculteurs sont poussés à réduire leurs cheptels et la construction de bâtiments de taille importante sont soumis à un permis prenant en compte le rejet d'azote.

Mais le pays attire depuis quelques années la construction de centres de calculs évolutifs, des « hyperscalers » dont la taille peut faire 1 km², construits par Google ou Microsoft.

Wired explique que l'un des hyperscalers continue sa construction alors qu'il n'a pas encore obtenu le permis pour le rejet d'azote, provoquant l'indignation des agriculteurs. Selon Microsoft, interrogée par le magazine, l'entreprise aurait reçu le feu vert des autorités locales de continuer à construire à ses risques et périls dans l'attente d'un permis définitif.

Le 11 avril 2023 à 05h23

Conflit entre agriculteurs néerlandais et Microsoft sur le droit à produire de l’azote

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