#Le brief du 28 avril 2025

L’Europe veut renforcer le contrôle technique et vérifier « l’intégrité des logiciels »

Le 28 avril 2025 à 17h00

Dans un communiqué publié la semaine dernière, la Commission européenne présente une mise à jour des règles concernant les voitures et plus précisément le contrôle technique : « Afin d'améliorer la sécurité routière et la qualité de l'air dans l'ensemble de l'Union, la Commission propose une révision complète des règles de l'UE en matière de sécurité routière et d'immatriculation des véhicules ».

Un véhicule électrique, comme n’importe quel autre véhicule, est soumis au contrôle technique, avec 11 points de vérification spécifiques. Cela concerne entre autres le câble et la prise de charge, les batteries de service et de traction du moteur des roues, les câbles et connecteurs haute tension, etc. Dekra liste les points ici.

Problème, « les méthodes d'essai actuelles n'ont pas été adaptées aux progrès et au déploiement de nouvelles technologies, telles que les fonctionnalités avancées d'aide à la conduite (ADAS) et les véhicules électriques », explique la Commission dans sa foire aux questions.

Voiture électrique
Unsplash+ / Diana Light

La Commission veut ainsi revoir trois directives sur le contrôle technique périodique, les documents d'immatriculation et le contrôle routier des utilisateurs. Dans la liste des nouvelles mesures présentées, on retrouve une adaptation aux nouveaux véhicules (électriques, mais pas uniquement) avec de « nouveaux tests pour les systèmes de sécurité électroniques, y compris le contrôle de l'intégrité des logiciels des systèmes liés à la sécurité et aux émissions ». Comment l’intégrité des logiciels sera vérifiée ? Ce n’est pas précisé.

Il est aussi question de la « numérisation du certificat de contrôle technique et du certificat d'immatriculation du véhicule », de lutter contre la fraude kilométrique, notamment avec la mise en place d’« échange transfrontière des historiques des compteurs ». Signalons aussi la « reconnaissance transfrontière d'un contrôle technique » pendant six mois et des contrôles annuels (au lieu de tous les deux ans) « pour les voitures et camionnettes de plus de dix ans ».

La Commission explique que les « propositions vont maintenant être examinées par le Parlement européen et le Conseil dans le cadre de la procédure législative ordinaire ».

Le 28 avril 2025 à 17h00

L’Europe veut renforcer le contrôle technique et vérifier « l’intégrité des logiciels »

Au Ghana, un sous-traitant de Meta poursuivi en justice par des modérateurs de contenu

Le 28 avril 2025 à 11h51

Le 28 avril 2025 à 11h51

Au Ghana, un sous-traitant de Meta poursuivi en justice par des modérateurs de contenu

Nest : Google arrête les thermostats connectés en Europe

Le 28 avril 2025 à 10h42

Double mauvaise nouvelle pour les utilisateurs des premières générations de thermostats connectés Nest Learning : Google vient en effet d'annoncer la fin du support technique associé aux deux premières générations d'appareil, sorties entre 2011 et 2014.

L'échéance est fixée au 25 octobre 2025, date à partir de laquelle les thermostats concernés ne pourront plus recevoir de mise à jour et ne seront officiellement plus pris en charge au sein de l'environnement logiciel de Google. Le thermostat permettra toujours de régler la température, mais les fonctions connectées ne seront plus disponibles, résume l'entreprise.

Elle indique dans le même temps qu'elle arrête la commercialisation de thermostats connectés sur les marchés européens. « Les systèmes de chauffage européens sont uniques et nécessitent des exigences matérielles et logicielles variées, ce qui complique leur adaptation à la diversité des foyers. Par conséquent, nous ne lancerons plus de nouveaux thermostats Nest en Europe », ajoute Google.

Les modèles actuellement commercialisés (Nest Learning Thermostat de troisième génération, lancé en 2015) et Nest Thermostat E (2018) restent disponibles tant que des stocks européens subsistent. « Ces modèles continueront de recevoir des mises à jour de sécurité et vous pourrez les contrôler via les applications Nest et Home ».

Thermostat Google Nest

Le 28 avril 2025 à 10h42

Nest : Google arrête les thermostats connectés en Europe

B&You Pure fibre (8 Gb/s) passe au Wi-Fi 7 tri-bandes, pour 23,99 euros par mois

Le 28 avril 2025 à 10h06

En novembre dernier, Bouygues Telecom lançait son offre Pure fibre et mettait un coup de pied dans la fourmilière. Cet abonnement ne propose qu’un accès à la fibre optique – jusqu’à 8 Gb/s en téléchargement, 1 Gb/s en upload –, sans téléphone ni télévision.

Attention, « votre logement doit tout d'abord être éligible à la technologie XGS-PON » pour en profiter pleinement. Le déploiement est en cours, précise le FAI. Dans le cas contraire, la vitesse de téléchargement peut être limité à 2 Gb/s et à 900 Mb/s en upload (cf la capture ci-dessous).

La box proposait alors du Wi-Fi 6E, mais Bouygues Telecom vient d’annoncer le passage au Wi-Fi 7. Un répéteur Wi-Fi 7 (tri-bandes lui aussi) est proposé en option pour 4 euros par mois. Le FAI affirme au passage avoir « la seule box Wi-Fi 7 tri-bandes à être certifiée par la Wi-Fi Alliance en France », c’est-à-dire sur les bandes de 2,4, 5 et 6 GHz. Bouygues Telecom tient à cette certification, il avait en effet attaqué Free en justice sur ce sujet.

Le tarif est toujours le même : 23,99 € par mois, sans engagement (ni promotion durant la première année). Les frais de mise en service sont de 48 euros, contre 69 euros pour les frais de résiliation.

Il s’agit d’une réponse à la Freebox Pop S de Free. Cette dernière a été lancée au début du mois, avec 5 Gb/s « partagés » et du Wi-Fi 7 pour 24,99 euros par mois. Orange propose aussi du Wi-Fi 7 avec ses Livebox 7 v2 et S, mais sur deux bandes seulement. Le FAI a en effet décidé de laisser tomber la bande des 6 GHz, pourtant bien pratique (plus de place et moins de monde).

Le 28 avril 2025 à 10h06

B&You Pure fibre (8 Gb/s) passe au Wi-Fi 7 tri-bandes, pour 23,99 euros par mois

Sony démonte sa PS5 Pro et explique ses choix techniques

Sony démonte sa PS5 Pro et explique ses choix techniques

Le 28 avril 2025 à 09h14

Fin 2024, Sony présentait la version « Pro » de sa console de jeux PlayStation 5. Elle reprend le même CPU (Zen 2 avec 8 cœurs et 16 threads) que la PlayStation 5 classique, mais avec une partie GPU (RDNA 2) qui passe de 36 à 60 Compute Units. La puissance de calcul augmente de 63 % pour atteindre 16,7 TFLOPS sur la partie GPU.

Dans un billet de blog publié la semaine dernière, le fabricant revient sur le design de sa console PS5 Pro, et notamment la présence de « trois lames au milieu de la console ». Comme on peut s’en douter, elles « contribuent à une meilleure ventilation ».

Elles dirigent également le bruit du ventilateur sur les côtés et non devant, là où se trouve généralement le joueur. Le nombre de pales du ventilateur ne change pas, mais la forme a été repensée. Il est plus haut que sur les précédentes Playstation 5 et, « si vous regardez plus attentivement, vous remarquerez qu’il y a des pales encore plus petites entre chaque pale principale ».

Le système de refroidissement de la version Pro dispose aussi de plus de caloducs.

Plus en profondeur, le PCB de la Playstation 5 Pro a été amélioré, affirme Sony. La carte mère dispose de « de couches internes supplémentaires […] ce qui permet d’avoir des performances encore plus rapides sur la mémoire ».

Comme nous l’avions déjà expliqué, la PS5 Pro dispose (comme toutes les PS5) de 16 Go de mémoire, via huit puces de GDDR6. Mais une neuvième puce fait son apparition : 2 Go de DDR5 pour « des opérations plus lentes pour le système d’exploitation » et ainsi laisser la GDDR6 pour les jeux.

« Ces GDDR6 ont par ailleurs été améliorées et sont plus rapides encore que celles présentes sur les PS5 précédentes », précise Sony. Enfin, Sony annonce que « sur la face supérieure de la carte mère, vous trouverez le module Wi-Fi 7 ».

La Playstation 5 existe en trois versions. La PS5 originale (à gauche), la PS5 actuelle (au milieu) et la PS5 Pro (à droite). iFixit avait aussi démonté la PS5 Pro pour rappel.

Le 28 avril 2025 à 09h14

Sony démonte sa PS5 Pro et explique ses choix techniques

PyTorch : version native pour Windows on Arm, extensions Intel et faille critique

Le 28 avril 2025 à 08h06

La semaine a été riche en actualités pour ce framework dédié à l’apprentissage automatique (machine learning), écrit en Python et s’appuyant sur Torch de Meta. C’est aujourd’hui l’une des bibliothèques les plus couramment utilisées dans ce domaine. Depuis l’automne 2022, son développement se fait sous l’égide de la fondation Linux.

Parmi les actualités, on commence avec la disponibilité de builds compilés nativement pour Arm par Microsoft, à destination des PC basés sur ces puces, dont les Snapdragon X présents dans les machines Copilot+. Il s’agit de la dernière révision de PyTorch (2.7), qui peut fonctionner avec la version 3.12 de Python.

Pour faire tourner ces builds, il faut quand même quelques composants. Il est ainsi nécessaire d’avoir soit une installation complète de Visual Studio, ou au moins la partie associée au développement avec C++, les outils C++ pour ARM64/ARM64EC et Rust, en partie par le site officiel pour ce dernier. Le reste se fait via des commandes pip fournies par Microsoft sur la page d’annonce.

Aujourd’hui, Intel a également publié sa nouvelle extension pour PyTorch 2.7. À la clé, diverses optimisations de performances pour les puces du fondeur, dont le support de la précision INT8 pour les dernières générations de Xeon. La nouvelle mouture apporte également le support de plusieurs modèles, dont DeepSeek-R1 et la famille Phi-4 de Microsoft. La nouvelle version peut être téléchargée depuis son dépôt GitHub.

Faille critique dans les anciennes versions

Enfin, dans les nouvelles moins réjouissantes, une importante faille de sécurité a été divulguée le 18 avril dans toutes les versions de PyTorch jusqu’à la 2.5.1. Estampillée CVE-2025-32434, elle possède un score CVSS de 9.3 sur 10, la catégorisant comme critique. L’exploitation peut se faire via un modèle d’IA malveillant qui, sous certaines conditions, va pouvoir déclencher l’exécution d’un code arbitraire.

Plus précisément, la faille réside dans la manière dont PyTorch gère certains paramètres. Les modèles entrainés sont stockés dans des fichiers permettant d’enregistrer les poids associés. Ces poids sont chargés via la méthode torch.load().

Comme l’explique notamment Kasperksy, les modèles sont souvent proposés depuis des dépôts publics. Pour éviter les problèmes de sécurité, il est recommandé d’activer le paramètre weights_only=True, qui n’autorise que les types primitifs de données (dictionnaires, tenseurs, listes…). La faille permet de contourner cette barrière afin que le paramètre ait l’effet inverse, autorisant le chargement de tous les types de données. Y compris donc la charge malveillante.

La version 2.6.0, intégrant le correctif, est sortie le 29 janvier. Il est donc recommandé de basculer sur une version récente de PyTorch si ce n’est pas encore fait.

Le 28 avril 2025 à 08h06

PyTorch : version native pour Windows on Arm, extensions Intel et faille critique

  • Faille critique dans les anciennes versions

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