#Le brief du 18 septembre 2024

Qualcomm : l’amende pour abus de position dominante (presque) totalement confirmée

Qualcomm : l’amende pour abus de position dominante (presque) totalement confirmée

Le 18 septembre 2024 à 17h29

Dans un communiqué de presse (PDF), la Cour de justice de l'Union européenne explique que le Tribunal « confirme largement l’amende infligée à Qualcomm » par la Commission européenne en 2019. Celle-ci lui reprochait d'avoir abusé de sa position dominante en vendant ses produits à perte.

À l'époque, la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, avait réagi en expliquant : « Qualcomm a vendu ces produits à un prix inférieur aux coûts (de fabrication) à de gros clients dans le but d'éliminer un concurrent ».

L'enquête s'était concentrée sur le marché des puces 3G (UMTS). L’Europe reprochait à Qualcomm de vendre à deux de ses principaux clients (Huawei et ZTE) des puces « à des prix inférieurs à ses coûts, dans l’objectif d’éliminer Icera [une ancienne filiale de NVIDIA, rachetée en 2011, ndlr], sa principale concurrente à l’époque ».

Il rejette, de fait, tous les arguments de l'entreprise contre la décision de la Commission. Le tribunal ne reproche à la Commission que de s'être écartée (un peu mais sans justification) de la méthode de calcul du montant de l'amende prescrite par ses lignes directrices de 2006.

Le Tribunal réajuste l'amende qui passe de 242 042 000 euros à 238 732 659 euros.

Comme le rappelle la CJUE, « un pourvoi, limité aux questions de droit, peut être formé, devant la Cour, à l’encontre de la décision du Tribunal, dans un délai de deux mois et dix jours à compter de sa notification ».

Le 18 septembre 2024 à 17h29

Qualcomm : l’amende pour abus de position dominante (presque) totalement confirmée

Mobilisation chez Thales Alenia Space, qui prévoit la suppression de 980 postes

Mobilisation chez Thales Alenia Space, qui prévoit la suppression de 980 postes

Le 18 septembre 2024 à 14h41

700 salariés de Thales Alenia Space se sont réunis à l’entrée de son usine toulousaine le 17 septembre, à l’appel d’une intersyndicale FO, CFE-CGC, CFDT et CGT. En cause : un plan social « inédit », aux yeux d’un technicien syndiqué à Force ouvrière et présent dans l’entreprise depuis 1996.

De 2023 à 2025, la coentreprise détenue majoritairement par Thales et à 33 % par Leonardo prévoit de supprimer 1 237 emplois en Europe, dont 980 en France.

Le siège social de la branche française, à Toulouse, est directement concerné : sur 2 700 emplois, 650 devraient être supprimés, rapporte Le Monde. À Cannes, 330 postes sur 1 800 devraient être supprimés.

Auprès du Monde, l’entreprise indique prévoir de redéployer les personnes concernées ailleurs chez Thales, mais la promesse ne convainc pas : pour Cécile Larue, une ingénieure système interrogée par le quotidien, « l’entreprise liquide les compétences ».

Pour justifier le plan, l’entreprise indique que les commandes sont en baisse sur le marché des satellites de communication géostationnaires civils, et ajoute que les satellites de nouvelle génération, numériques et reconfigurables en orbite, nécessitent moins de main-d’œuvre.

Si le secrétaire adjoint CFDT au conseil social et économique (CSE) de Toulouse admet les difficultés de l’entreprise, il explique que la révolution technique en cours « implique des coûts » et qualifie la période de « moment-clé ». L’intersyndicale appelle donc à une réorganisation en interne et argumente en faveur de la captation de nouveaux marchés, dont le service après-vente et la maintenance.

Le 18 septembre 2024 à 14h41

Mobilisation chez Thales Alenia Space, qui prévoit la suppression de 980 postes

Bernard Arnault interdit à ses employés de parler aux journalistes d’investigation indépendants

La Lettre (ex Lettre A) révèle une « liste noire » de sept médias à qui les employés du groupe LVMH ont désormais « une interdiction absolue de parler » (termes soulignés et grassés dans le mail) : La Lettre, Glitz Paris (également publiée par Indigo Publications), Miss Tweed, l'Informé, Puck (US), Mediapart, Le Canard enchaîné, ainsi que « toutes les autres lettres confidentielles ou pages du même type qui existent ou pourraient être créées ».

Le 18 septembre 2024 à 11h39

Dans un mail de « recommandations » adressé en janvier dernier aux 16 membres du comité exécutif du groupe, le milliardaire Bernard Arnault, récemment tombé à la cinquième place des fortunes mondiales, puis remonté à la quatrième, rappelle qu' « en tant que propriétaire de grands médias, nous savons l'importance d'une information fiable et honnête », et que « nous ne pouvons pas prendre ce sujet à la légère » :

« Mais il faut compter avec le fait que les médias recherchent aussi de l'information "confidentielle", venant de sources internes en dehors des circuits de communication que nous avons mis en place dans nos entreprises et qui obéissent à des règles très précises, sans parler des publications orientées, la plupart du temps à caractère négatif, des lettres soi-disant confidentielles, des sites dits d'investigation qui se servent de l'attrait du public pour le luxe pour attirer de manière racoleuse, un nouveau lectorat. »

« Je condamne formellement tout comportement consistant à entretenir des relations avec des journalistes peu scrupuleux », conclut le patron du groupe de luxe, également propriétaire des médias Les Échos, Le Parisien et Radio Classique, rajoutant que « tout manquement à ces recommandations (et cela sera inévitablement connu) sera considéré comme une faute grave, avec les conséquences qui y sont attachées ».

La Lettre relève que les publications visées « ont pour point commun d'avoir choisi un business model sans soutien publicitaire des grands annonceurs », et que « cette indépendance prive nécessairement l'état-major du groupe de luxe de potentiels moyens de pression ».

LVMH, qui est en effet l'un des principaux annonceurs de la presse, est également connu pour faire pression sur les journalistes en cessant d'acheter des publicités dans les médias publiant des enquêtes déplaisant aux intérêts du groupe.

LVMH s'était également illustré pour avoir espionné François Ruffin et son journal Fakir pendant au moins un an, caviardé Wikipedia, et payé le cabinet d'intelligence économique Avisa Partners pour publier « un article pour dézinguer François Ruffin », comme l'expliqua un lanceur d'alertes à Fakir. Cet aveu déclencha le scandale des faux contenus journalistiques également révélé par Mediapart, et valut à Next, Arrêt sur Image, l'ADN et Reflets d'être poursuivis en Justice, Avisa nous accusant d'avoir relayé leurs articles.

Avisa ayant finalement retiré sa plainte, le tribunal judiciaire de Paris a estimé qu'il n'avait donc pas « eu un comportement abusif ». Ce pourquoi nous avons fait appel, estimant qu’il s'agit clairement d’une procédure-bâillon à notre encontre et que ces pratiques représentent un danger pour la liberté de la presse. La date des plaidoiries est fixée au 16 octobre, le délibéré quelques semaines plus tard.

Le 18 septembre 2024 à 11h39

Bernard Arnault interdit à ses employés de parler aux journalistes d’investigation indépendants

Data centers : inquiet pour ses ressources en eau, le Chili freine un projet de Google

Data centers : inquiet pour ses ressources en eau, le Chili freine un projet de GoogleLe collectif écoféministe MOSACAT protestant contre l’installation d’un nouveau centre de données Google à Cerrillos (via Fallen Clouds).

Le 18 septembre 2024 à 10h59

Une cour chilienne a partiellement tranché en faveur des défenseurs de l’environnement le 17 septembre : l’instance oblige Google à reprendre sa candidature pour la construction d’un data center à 200 millions de dollars dans la ville de Santiago. 


L’entreprise avait reçu en 2020 une autorisation pour son projet de Data Center de Cerrillos, mais la population locale s’est battue contre, rapporte Semafor, argumentant que la construction viendrait aggraver les effets des sécheresses en utilisant de l’eau destinée aux habitants.

Une précédente passe d’armes devant la justice avait permis d’apprendre que le data center nécessiterait 7,6 millions de litres d’eau par jour.

Le géant numérique a ensuite déclaré qu’il modifierait ses plans pour adopter un système de climatisation à l’air. La promesse n’a pas suffi à convaincre la cour, qui lui intime de revoir son estimation des coûts environnementaux du projet.

Le 18 septembre 2024 à 10h59

Data centers : inquiet pour ses ressources en eau, le Chili freine un projet de Google

Sept administrateurs de 23andMe démissionnent

Sept administrateurs de 23andMe démissionnent

Le 18 septembre 2024 à 10h33

Rendue publique début 2021, la société de biotechnologie 23andMe a vu sa capitalisation réduire sans cesse depuis.

En cause : un intérêt décroissant dans les kits de tests génétique, son principal produit, et la fuite des données de 6,9 millions de ses utilisateurs, volées par des hackers.

Pour faire face, un board d’administrateurs indépendants a été constitué en mars 2024, board auquel la fondatrice de 23andMe Anne Wojcicki a soumis en juillet une proposition pour rendre la société privée à nouveau. 


L’offre a été refusée, et les sept directeurs viennent de démissionner, regrettant de n’avoir toujours pas reçu de proposition convaincante – et ne pas être convaincus qu’une telle offre serait un jour formulée.

Le 18 septembre 2024 à 10h33

Sept administrateurs de 23andMe démissionnent

Mozilla abandonne son instance Mastodon

Mozilla abandonne son instance Mastodon

Le 18 septembre 2024 à 09h15

Le 18 septembre 2024 à 09h15

Mozilla abandonne son instance Mastodon

Apple stoppe la diffusion d’iPadOS 18 à cause de blocages sur les iPad Pro M4

Apple stoppe la diffusion d’iPadOS 18 à cause de blocages sur les iPad Pro M4

Le 18 septembre 2024 à 08h44

Les derniers iPad Pro, équipés de puces M4, semblent avoir un problème avec le dernier système d’exploitation. Sur Reddit, on peut lire les retours d’utilisateurs mécontents de se retrouver avec une tablette « briquée », comme le rapporte MacRumors.

Le symptôme est une interruption pendant l’installation d’iPadOS 18, aboutissant à une tablette qui refuse de s’allumer. Le problème n’a pas surgi chez tout le monde. Il semblait se manifester uniquement chez les personnes qui avaient d’abord installé iPadOS 17.7. Ce dernier est sorti pour rappel lundi soir en même temps qu'iPadOS 18, qui n'était proposé qu'optionnellement.

« Nous avons temporairement supprimé la mise à jour iPadOS 18 pour les modèles M4 d'iPad Pro, car nous travaillons à la résolution d'un problème qui a un impact sur un petit nombre d'appareils », a déclaré Apple à MacRumors.

La mise à jour sera bien sûr de retour quand le problème aura été résolu. En attendant, des personnes avec des iPad Pro M4 briqués ont indiqué être allées en Apple Store pour se faire remplacer leur tablette.

Le 18 septembre 2024 à 08h44

Apple stoppe la diffusion d’iPadOS 18 à cause de blocages sur les iPad Pro M4

La Federal Aviation Administration réclame 633 009 dollars à SpaceX

La Federal Aviation Administration réclame 633 009 dollars à SpaceX

Le 18 septembre 2024 à 08h24

L’administration reproche à la société d’Elon Musk de « ne pas avoir respecté les exigences de sa licence lors de deux lancements en 2023 ». « Le non-respect par une entreprise des exigences de sécurité entraînera des conséquences », ajoute Marc Nichols de la FAA.

La première infraction remonte en mai 2023 quand SpaceX a demandé deux changements : une nouvelle salle de contrôle et la suppression d’une procédure à T-2 heures avant le lancement. Le 18 juin, sans attendre l’accord de la FAA, SpaceX a procédé au lancement de la mission PSN Satria avec ces deux modifications. Résultats des courses : 350 000 dollars d’amende (175 000 dollars chacune).

Rebelote en juillet 2023 avec, là encore, un changement mis en place et utilisé lors du lancement de la mission EchoStar XXIV/Jupiter, sans attendre le feu vert de la FAA. Cette dernière parle d’un « rocket propellant farm », sans entrer dans les détails. Montant de l’amende cette fois : 283 009 dollars.

SpaceX a désormais 30 jours pour répondre à la FAA.

Le 18 septembre 2024 à 08h24

La Federal Aviation Administration réclame 633 009 dollars à SpaceX

#LIDD : une analyse de l’architecture de la Game Boy (Color)

#LIDD : une analyse de l’architecture de la Game Boy (Color)

Le 18 septembre 2024 à 06h00

Le 18 septembre 2024 à 06h00

#LIDD : une analyse de l’architecture de la Game Boy (Color)

#LIDD : mon bleu est-il le même que ton bleu ? (spoiler : peu de chance…)

Le 18 septembre 2024 à 06h00

Le 18 septembre 2024 à 06h00

#LIDD : mon bleu est-il le même que ton bleu ? (spoiler : peu de chance…)

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