#Le brief du 17 juillet 2024

Le DRH de Zoom vante les mérites du présentiel, mais reste en télétravail

Le DRH de Zoom vante les mérites du présentiel, mais reste en télétravail

Le 17 juillet 2024 à 15h53

La direction de Zoom, qui s'était notamment illustrée en contribuant à généraliser le télétravail pendant la pandémie de COVID-19, a demandé à ceux de ses employés vivant dans un rayon de 80 km d'un de leurs quatre bureaux (à San José, Denver, Santa Barbara et Kansas City) de revenir y travailler deux jours par semaine, rapporte Fortune.

« Nous sommes toujours majoritairement à distance, mais je pense que beaucoup de gens oublient nos nombreux produits et solutions qui ne sont conçus que pour le travail au bureau », explique Matthew Saxon, directeur des ressources humaines de Zoom depuis 2022 : « Dès la première semaine du déploiement, les idées ont commencé à fuser pour améliorer les produits et accroître l'efficacité » de l'entreprise.

Ces deux jours au bureau pour les travailleurs locaux sont consacrés à des travaux qui seraient plus efficaces en présentiel, « comme la formation et les réunions de l'ensemble du personnel, avec un simple verre après le travail », précise Fortune.

Ironie de l'histoire, Matthew Saxon, vit quant à lui à Austin, qui est à 2 760 kilomètres de San José, 1 465 de Denver, 2 371 de Santa Barbara et 1 183 de Kansas City, ce pourquoi il continue de son côté à télétravailler.

« Je pense que je peux gérer efficacement le personnel de Zoom tout en travaillant à distance », a-t-il répondu à Fortune. « Je pense que nous pouvons très, très efficacement faire avancer les choses » sans avoir besoin de retourner au bureau, a-t-il ajouté, avant de préciser :

« Lorsque nous avons eu une approche de laisser-faire [en français dans le texte, ndlr] pour venir certains jours, cela a été sous-optimisé, nous ont expliqué des employés. Nous nous sommes donc dit : "D'accord, essayons différemment". Et je pense que cela a été un succès. »

Le 17 juillet 2024 à 15h53

Le DRH de Zoom vante les mérites du présentiel, mais reste en télétravail

TikTok est bien un contrôleur d’accès (DMA), le Tribunal de l’UE rejette le recours de ByteDance

Le 17 juillet 2024 à 14h05

En septembre 2023, la Commission désignait ByteDance comme « contrôleur d’accès » ou gatekeeper au titre du règlement sur les marchés numériques (DMA). En novembre, l’éditeur du réseau social TikTok contestait cette nomination et demandait son annulation auprès du Tribunal de l’Union européenne.

ByteDance avait également introduit une demande en référé dans laquelle elle demandait « la suspension de ladite décision », en attendant une décision sur le fond. En février, elle était rejetée : « ByteDance n’a pas démontré qu’il est nécessaire de suspendre la décision litigieuse jusqu’à la clôture de la procédure au fond afin d’éviter qu’elle subisse un préjudice grave et irréparable ».

En ce mercredi 17 juillet, le Tribunal vient de rendre sa décision sur le fond : « le recours de ByteDance (TikTok) contre la décision de la Commission la désignant comme contrôleur d'accès est rejeté ».

Le Tribunal explique que ByteDance n’a pas contesté atteindre « les seuils quantitatifs prévus dans
le DMA
 », aussi bien sur sa valeur marchande mondiale que sur le nombre d’utilisateurs dans l’Union européenne. Le Tribunal a, par contre, « rejeté l’argument de ByteDance selon lequel le fait que sa valeur marchande globale était due principalement à ses activités en Chine démontrait qu’elle n’avait pas un poids important sur le marché intérieur ».

Aux oubliettes également l’argument selon lequel ByteDance « ne disposait pas d’un écosystème et ne bénéficiait pas d’effets de réseau ou de verrouillage ». Le Tribunal explique que, « depuis son lancement dans l’Union en 2018, TikTok avait réussi à augmenter son nombre d’utilisateurs très rapidement et de manière exponentielle, atteignant en peu de temps la moitié de la taille de Facebook et d’Instagram, ainsi qu’un taux d’engagement particulièrement élevé, en particulier parmi les jeunes utilisateurs, qui passaient plus de temps sur TikTok que sur d’autres réseaux sociaux ».

Le Tribunal rejette aussi les arguments de la plateforme « visant à démontrer qu’elle ne jouissait pas d’une position solide et durable », reprenant en partie les éléments précédents. Même chose pour « la prétendue violation de ses droits de la défense et du principe d’égalité de traitement » mis en avant par ByteDance. Ils sont rejetés par le Tribunal.

Ce dernier rappelle enfin qu’un « pourvoi, limité aux questions de droit, peut être formé, devant la Cour, à l’encontre de la décision du Tribunal, dans un délai de deux mois et dix jours à compter de sa notification ».

Le 17 juillet 2024 à 14h05

TikTok est bien un contrôleur d’accès (DMA), le Tribunal de l’UE rejette le recours de ByteDance

Élections américaines : les fondateurs d’Andreessen Horowitz financeront le camp Trump

Le 17 juillet 2024 à 11h45

Après Elon Musk, c’est au tour de deux financiers stars de la Silicon Valley d’annoncer qu’ils financeront le camp Républicain en amont de l’élection présidentielle.

Marc Andreessen et Ben Horowitz ont déclaré à leurs employés prévoir faire des donations de taille au camp du candidat Républicain, d’après CNBC.

Ce faisant, ils rejoignent les milliardaires de la crypto Cameron et Tyler Winklevoss, le co-fondateur de Palantir Joe Lonsdale (dont l’associé Peter Thiel a, par le passé, financé le colistier de Trump J.D. Vance), ou encore, donc, le patron de Tesla Elon Musk.

C’est la première fois que les deux investisseurs financent officiellement un parti. Critique récurrent de ce qu’il considère être des « tendances de gauche » de la Silicon Valley, Marc Andreessen avait publiquement soutenu le républicain Mitt Romney en 2012, rappelle Axios.

Au fil de son existence, Andreessen Horowitz a investi dans de nombreuses entreprises phares de l’industrie numérique, dont Facebook, Skype, AirBNB, Oculus VR, Figma, beaucoup d’acteurs du monde de la crypto ou, plus récemment, OpenAI et Mistral AI.

Le 17 juillet 2024 à 11h45

Élections américaines : les fondateurs d’Andreessen Horowitz financeront le camp Trump

Les sièges sociaux de X et SpaceX rejoignent Tesla au Texas

Le 17 juillet 2024 à 11h06

En juin dernier, Elon Musk a obtenu du conseil d'administration de Tesla la validation d'un plan de rémunération de 56 milliards de dollars pour lui-même ainsi que le déménagement du siège social de l'entreprise du Delaware vers le Texas.

Un mois après, il annonce déménager aussi les sièges sociaux de X et de SpaceX, selon The Verge. Cette fois-ci, explique le média américain, Elon Musk a indiqué ces changements en réaction notamment au vote d'une loi californienne. Cette loi permet aux enseignants de ne pas avoir à révéler aux parents le changement d'identité lié au genre de leur enfant sans son consentement, raconte le Los Angeles Times.

Mais le Wall Street Journal expliquait déjà, il y a plus d'un an, qu'Elon Musk planifiait de créer sa propre ville, Snailbrook, une « utopie texane » proche des bâtiments déjà existants de SpaceX et de sa Boring Compagny.

Le 17 juillet 2024 à 11h06

Les sièges sociaux de X et SpaceX rejoignent Tesla au Texas

États-Unis : malade, une parlementaire utilise l’IA pour continuer de s’adresser au Congrès

Le 17 juillet 2024 à 10h30

Atteinte de paralysie supranucléaire progressive (PSP), une maladie qu’elle décrit comme un « Parkinson sous stéroïdes », la représentante démocrate Jennifer Wexton ne peut plus s’exprimer comme autrefois à la tribune.

Pour pallier le problème, elle a déclaré le 10 juillet s’appuyer sur l’intelligence artificielle, et notamment la génération d’une voix proche de la sienne, afin de pouvoir continuer à remplir ses missions politiques.

Sur X, Jennifer Wexton a publié un exemple du fonctionnement de la machine, qu’elle explique avoir fait entraîner sur des heures de ses anciens discours.

Le procédé n’est pas sa première tentative d’utiliser la technologie pour dépasser sa maladie.

Au fil des derniers mois, elle a déjà formulé des remarques à l’aide d’une application de production de discours, pointe le Washington Post, mais celle-ci avait une restitution relativement robotique.

Cette fois-ci, aidée de la start-up new-yorkaise Eleven Labs, la voix qui les prononce ressemble de très près à celle de Jennifer Wexton avant que le PSP ne l’attaque.

La représentante démocrate se déclare consciente des risques que pose l’intelligence artificielle. Elle indique notamment avoir restreint le nombre de membres de son équipe en capacité de produire des générations de sa voix.

Le 17 juillet 2024 à 10h30

États-Unis : malade, une parlementaire utilise l’IA pour continuer de s’adresser au Congrès

L’Autorité de la concurrence confirme enquêter sur NVIDIA

Le 17 juillet 2024 à 09h30

L’annonce a été faite par Benoît Cœuré, président de l’Autorité de la concurrence, lors d’un point presse à l’occasion de la publication du rapport annuel de l’AdlC. L’enquête porte sur « des pratiques anticoncurrentielles présumées », précise Reuters, et pourrait déboucher sur des sanctions. Le président ajoute qu’une « notification de griefs » sera faite « si l’enquête est fructueuse ». Mais, « pas immédiatement (…) Il faut laisser le temps », ajoute-t-il.

L’Autorité a pour rappel publié il y a quelques semaines un rapport sur ses inquiétudes dans le domaine de l’IA. Elle avertit notamment de « risques concurrentiels » dans le domaine de l’IA générative.

NVIDIA est à plusieurs reprises pointée du doigt, les GPU de l’entreprise étant devenus quasi incontournables. L’AdlC expliquait, par exemple, que CUDA est le « seul environnement parfaitement compatible avec les GPU devenus incontournables pour le calcul accéléré ».

L’enquête ne date pas d’hier : en septembre déjà, l’Autorité lançait « une opération de visite et saisie inopinée […] dans le secteur des cartes graphiques ». Elle ne faisait par contre « aucun autre commentaire ni sur l'identité de l’entreprise visitée ni sur les pratiques visées ». Il s’agirait néanmoins de NVIDIA.

Le 17 juillet 2024 à 09h30

L’Autorité de la concurrence confirme enquêter sur NVIDIA

MR-DIMM (DDR5) : Micron expédie ses premiers modules de mémoire Multiplexed Rank

Le 17 juillet 2024 à 09h00

Dans le petit monde des datacenters, il faut sans cesse augmenter les performances et la densité. Les CPU et GPU sont de plus en plus puissants, les SSD proposent davantage de capacité dans des formats contraints et la mémoire évolue.

L’année dernière, on parlait des MCR-DIMM (développée entre autres par Intel, Renesas et SK Hynix) et MR-DIMM (soutenue notamment par le JEDEC, AMD, Google et Microsoft). Dans les deux cas, le principe est le même : utiliser deux « ranks » simultanément pour doubler les débits. Au lieu de lire, par exemple, 128 bits sur une puce, on lit 2x 64 bits sur deux puces.

Micron passe la seconde et annonce que les premiers exemplaires sont en cours de distribution (sampling) auprès des partenaires. Il s’agit de Multiplexed-Rank (MR) DDR5 DIMM (Dual In-line Memory Module) prévue pour la prochaine génération de CPU Xeon de chez Intel, Granite Rapids. AMD aussi est intéressée pour rappel.

Dans la gamme de Micron, on retrouve des modules de 32 à 256 Go. Suivant les capacités, ils sont au format Low profile (LP) ou Tall form factor (TFF). Le fabricant annonce une hausse de 39 % de la bande passante et une baisse de la latence pouvant atteindre 40 % par rapport à la RDIMM.

Micron prévoit de lancer la production en masse durant le second semestre de l’année.

Le 17 juillet 2024 à 09h00

MR-DIMM (DDR5) : Micron expédie ses premiers modules de mémoire Multiplexed Rank

Le Royaume-Uni se penche à son tour sur l’accord entre Microsoft et Inflection AI

Le 17 juillet 2024 à 08h38

En début d’année, Microsoft mettait sur pied sa division IA, sobrement nommée Microsoft AI. En mars, la firme embauchait deux recrues de choix : Mustafa Suleyman et Karén Simonyan.

Les deux hommes étaient restés quelques années chez Google, où Mustafa Suleyman avait cofondé notamment DeepMind. Puis ils avaient quitté l’entreprise pour fonder la leur : Inflection AI. Microsoft les en a débauché, Mustafa Suleyman devenant au passage CEO de Microsoft AI et l’un des vice-présidents de la firme. Quelques employés les avaient suivis.

Le déroulement des opérations n’a cependant pas plu à tout le monde. Au début du mois dernier, le Wall Street Journal rapportait ainsi que la FTC (Federal Trade Commission) américaine se penchait sur l’affaire. Elle soupçonnait une manœuvre visant à acquérir les forces vives d’Inflection AI sans avoir à payer le prix fort d’un rachat de l’entreprise.

Au Royaume-Uni, la CMA (Competition and Markets Authority) vient d’ouvrir une enquête du même acabit.

« La CMA examine si l'embauche par Microsoft de certains anciens employés d'Inflection et la conclusion d'accords avec Inflection ont entraîné la création d'une situation de fusion pertinente en vertu des dispositions relatives aux fusions de la loi sur les entreprises de 2002 et, le cas échéant, si la création de cette situation a entraîné, ou pourrait entraîner, une diminution substantielle de la concurrence sur un ou plusieurs marchés au Royaume-Uni pour des biens ou des services »

La CMA demande aux parties intéressées de se signaler et de livrer leurs commentaires.

Les enquêtes de la FTC et de la CMA vont dans la même direction : une inquiétude grandissante face à la concentration dans le domaine de l’intelligence artificielle. Un danger contre lequel l’Autorité de la concurrence a averti récemment.

Le 17 juillet 2024 à 08h38

Le Royaume-Uni se penche à son tour sur l’accord entre Microsoft et Inflection AI

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