#Le brief du 13 mai 2025

Odyssey G6 : Samsung passe à 500 Hz sur un écran OLED de 27 pouces

Le 13 mai 2025 à 14h00

La semaine dernière, Samsung annonçait le premier écran « au monde » avec une dalle OLED à 500 Hz : l’Odyssey OLED G6. Il sera d’abord disponible à Singapour, en Thaïlande, au Vietnam et en Malaisie, avant d’arriver dans le reste du monde.

Samsung annonce un « taux de rafraîchissement de 500 Hz, un temps de réponse gris vers gris de 0,03 ms et une résolution QHD (2 560 x 1 440 pixels), avec une dalle QD-OLED ». La luminosité est de 300 cd/m², le taux de contraste de 1 000 000 :1. La connectique comprend un DisplayPort 1.4 et deux HDMI 2.1. Tous les détails techniques se trouvent par ici.

500 Hz n’est pas une révolution non plus puisque des fabricants proposent des écrans à 480 Hz depuis un moment déjà, avec une dalle WOLED de LG. C’est le cas d’Asus avec son ROG Swift OLED PG27AQDP, LG UltraGear 27GX790A-B et Sony INZONE M10S. Ils sont vendus entre 1 000 et 1 350 euros chez des revendeurs français.

Sans compter que cette course aux Hz n’est pas vraiment utile. Si le passage à 60 Hz puis à 240 Hz est notable, grimper davantage l’est bien moins pour une grande majorité des joueurs. D'autant qu’il faut une carte graphique capable de suivre la cadence pour en profiter pleinement dans les jeux.

Le 13 mai 2025 à 14h00

Odyssey G6 : Samsung passe à 500 Hz sur un écran OLED de 27 pouces

Le code source de Firefox débarque sur GitHub

Le 13 mai 2025 à 12h21

Un important changement a lieu en ce moment pour la gestion du code source de Firefox. Mozilla l’a « déplacé » vers GitHub. Les guillemets sont de rigueur, car le processus de transition depuis les serveurs hg.mozilla.org est toujours en cours et la synchronisation avec les serveurs Mercurial est toujours active.

Dans l’immédiat, rien ne change donc pour les développeurs. Il s’agit cependant du début de la fin pour l’ancienne architecture utilisée par Mozilla. C’est la conséquence du choix de passer sur une infrastructure Git pour gérer le projet. Pour le moment, on ne parle que de stockage du code, sans impact sur le suivi des bugs, l’intégration continue et autres fonctions.

Notez qu’il ne s’agit pas du premier dépôt que Mozilla possède sur GitHub. La fondation utilise par exemple un dépôt miroir pour Gecko, bien qu’en lecture seule uniquement.

Logo de la fondation Mozilla

Le 13 mai 2025 à 12h21

Le code source de Firefox débarque sur GitHub

Crypto : l’investissement des petits acheteurs du meme coin Trump s’est effondré

Le 13 mai 2025 à 11h30

Donald Trump fait varier le cours de son jeton $Trump en annonçant des dîners pour les 200 plus gros acheteurs. Mais pour au moins 67 000 petits investisseurs, dont une grande partie se lançait dans le domaine pour la première fois, cela ne se traduit pour le moment que par des pertes.

Cette foule de personnes a versé près de 15 millions de dollars dans le crypto actif, mais plus de 80 % d’entre eux l’ont fait alors que le jeton était à son taux le plus haut, d’après une analyse du Washington Post. L’un de ceux qui avaient investi pour 10 000 dollars dans le $Trump en a déjà perdu 8 000 sur le papier.

Un résultat en contraste direct avec les gains amassés par Trump et ses proches, qui attirent d’ailleurs un lot croissant de critiques et de soupçons de corruption.

Le Washington Post s’est spécifiquement intéressé aux 67 000 personnes qui ont acquis des jetons via MoonPay, un service directement lié au site officiel du président des États-Unis. Le journal constate qu’en moyenne, ces acheteurs uniques ont dépensé 100 $ et en ont perdu 62 $ sur le papier – la moitié d’entre eux doivent encore vendre leurs jetons pour que l’étendue réelle des pertes soit réalisée. Seulement 3 % de ces acheteurs ont enregistré des gains, et 17 % détiennent des jetons d’une valeur à peu près égale à leurs prix d’achat.

Le même coin est géré conjointement par la Trump Organization et une société nommée Fight Fight Fight (le cri lancé par Donald Trump après sa tentative d’assassinat). Si celles-ci ont aussi perdu de la valeur, elles ont amassé des gains via le 1 % de frais sur chaque achat de crypto réalisé via leur système de transaction officiel.

Le Washington Post calcule par ailleurs que trois portefeuilles liés à la famille Trump ont engrangé 312 millions de dollars en vendant des jetons, et 43 millions de dollars de frais de vente.

Le 13 mai 2025 à 11h30

Crypto : l’investissement des petits acheteurs du meme coin Trump s’est effondré

iOS 18.5 et macOS 15.5 colmatent une trentaine de failles de sécurité

Le 13 mai 2025 à 11h00

Apple a publié hier soir la cinquième version intermédiaire pour les dernières versions de ses plateformes : iOS 18.5, macOS 15.5, watchOS 11.5, tvOS 18.5 et visionOS 2.5.

On ne peut pas dire que les nouveautés visibles se bousculent, après des versions « .4 » particulièrement intenses. Sur iOS par exemple, on trouve quelques nouveaux fonds d’écran et aménagement dans Mail, une meilleure prise en charge des eSIM chez Free ou encore un léger enrichissement du contrôle parental. L’ajout le plus significatif reste l’activation des communications d’urgence par satellite sur les iPhone 13.

Du côté de macOS, c’est encore plus léger. Tout au plus le bouton « Tous les e-mails » est devenu plus visible dans Mail, pour les personnes utilisant les catégories introduites par la version 15.4 du système. Pour les autres systèmes, la récolte est tout aussi maigre. On note quand même la possibilité sur Apple Watch de valider les achats réalisés sur l’application Apple TV sur des appareils tiers, ainsi que deux nouvelles voix pour Siri.

En revanche, ces mises à jour corrigent plusieurs dizaines de failles de sécurité. On trouve également ces correctifs dans des mises à jour disponibles pour d’anciennes versions des systèmes, comme macOS 14.7.6 et 13.7.6. L’installation de ces nouvelles versions est donc chaudement recommandée.

Le 13 mai 2025 à 11h00

iOS 18.5 et macOS 15.5 colmatent une trentaine de failles de sécurité

Le Mexique poursuit Google sur la nouvelle nomination du golfe du Mexique

Le 13 mai 2025 à 10h04

La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a annoncé poursuivre Google sur la question de la dénomination du golfe du Mexique.

À la suite du décret pris par Donald Trump en janvier, Google a gardé le nom « golfe du Mexique » pour les utilisateurs mexicains, affiche « golfe d’Amérique » pour les internautes états-uniens, et « golfe du Mexique (golfe d’Amérique) » pour les usagers extérieurs aux deux pays.

« La seule chose que nous cherchons est la conformité avec le décret du gouvernement des États-Unis », a déclaré Sheinbaum dans une conférence de presse, mais le pays « n’a pas l’autorité de renommer l’intégralité du Golfe, puisqu’il s’agit d’une attribution internationale ».

Et d’expliquer que si elle ne peut rien avancer pour les États, montagnes ou lacs du territoire états-unien, le pays dirigé par Donald Trump, en revanche, ne peut se prononcer sur la dénomination d’une région située au Mexique ou à Cuba.

Carte représentant un oeil sur le monde
Flock

En février, la présidente du Mexique s’était déjà publiquement adressé à Google pour qu’il renonce à nommer la région « golfe d’Amérique », et avait partagé la réponse du responsable des affaires publiques de l’entreprise, Cris Turner.

Celui-ci déclarait ne pas prévoir de changer sa politique.

Aux États-Unis, souligne The Verge, le gouvernement fait pression sur toutes les entités susceptibles de le faire pour qu’elles adoptent la nouvelle dénomination.

The Associated Press s’était ainsi retrouvée interdite d’accès aux conférences de presse de la Maison-Blanche pour avoir refusé d’adopter le nouveau nom – une interdiction que la justice a ordonné de lever en mars.

Le 13 mai 2025 à 10h04

Le Mexique poursuit Google sur la nouvelle nomination du golfe du Mexique

L’Open Document Format (ODF) a 20 ans

Le 13 mai 2025 à 07h52

L’ODF a fêté son vingtième anniversaire le 1ᵉʳ mai. L’occasion pour la Document Foundation, qui édite aussi bien le format que la suite LibreOffice, de rappeler ses objectifs.

À sa création, la situation était très différente. La suite Office de Microsoft régnait en maitre et les usages étaient bien moins connectés. L’offre de Microsoft était la seule garantie d’ouvrir correctement les documents associés. Mais Sun rachète l’éditeur allemand Star Division en 1999, et avec lui sa suite bureautique StarOffice, qui deviendra OpenOffice.

En 2002, Sun propose à l’OASIS (Organization for the Advancement of Structured Information Standards) de standardiser son format de document, basé sur le XML. L’organisme va aller nettement plus loin, créant une nouvelle norme, publiée dans sa forme finale le 1ᵉʳ mai 2005 : l’ODF ou Open Document Format. L’année suivante, il devient une norme ISO/IEC.

De son côté, Microsoft a voulu faire de même, car le danger était grand. Son format Office Open XML a ainsi d’abord été validé par l’ECMA, avant de devenir à son tour une norme ISO/IEC en 2008. Problème, comme le souligne la Document Foundation, ce standard n’a pas été implémenté dans Office, c’est une autre version d’OOXML que l’on y trouve.

« Le format Open Document (ODF) a été conçu comme une norme documentaire pour les 20 à 50 prochaines années, afin de libérer les utilisateurs de la stratégie de verrouillage des formats propriétaires d'hier et d'aujourd'hui et de favoriser l'interopérabilité », affirme ainsi la fondation. Par opposition, elle évoque une « stratégie de verrouillage pour les 20 à 50 prochaines années » pour l’OOXML de Microsoft.

Bien que Microsoft continue de régner en maitre sur la bureautique, l’ODF a remporté quelques succès notables. Il est ainsi le format de document par défaut dans certaines administrations, dont l’OTAN, le Brésil, l’Inde ou encore l’Afrique du Sud. En France, le référentiel général d’interopérabilité préconise également l’ODF dans les administrations.

Le 13 mai 2025 à 07h52

L’Open Document Format (ODF) a 20 ans

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