Une étude scientifique établit un lien entre forte expositions aux ondes et cancer chez des rats
Le 02 novembre 2018 à 09h43
2 min
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Dans un communiqué, le National Institutes of Environmental Health Sciences explique que le National Toxicology Program (NTP) est arrivé à la conclusion « qu'il était clairement établi que les rats mâles étaient exposés à des niveaux élevés de rayonnement radioélectrique comme ceux utilisés dans les téléphones 2G et 3G ont développé des tumeurs cardiaques cancéreuses ».
Ce rapport final est le consensus des scientifiques du NTP se basant sur les résultats de la gigantesque étude ayant duré une dizaine d'années.
Mais attention à ne pas généraliser cette conclusion : « Les expositions utilisées dans cette étude ne peuvent pas être comparées directement à l'exposition des humains lors de l'utilisation d'un téléphone cellulaire », explique le responsable de l'étude John Bucher.
En plus d'être entièrement exposés aux ondes, « les niveaux et durées d'exposition de nos études [sur les rats] étaient supérieurs à ce que les gens ressentent ».
La plus basse exposition sur les animaux correspondait au maximum local pour un humain avec un smartphone ; un « niveau de puissance qui se produit rarement avec l'utilisation classique d'un mobile », ajoutent les scientifiques. Pour les rats, le niveau d'exposition le plus élevé était quatre fois supérieur au maximum défini par la norme en vigueur.
Pour résumer : « Nous pensons que le lien entre le rayonnement radioélectrique et les tumeurs chez les rats mâles est réel », affirment les scientifiques. Mais il n'est pas question de transposer ce résultat chez les humains.
Le 02 novembre 2018 à 09h43
Commentaires (41)
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Abonnez-vousLe 02/11/2018 à 10h13
Intéressant mais je suis sur que Robin des toits et compagnie ne vont pas prendre en compte la.mise en garde surnle résultats et vont le transposer tel quel :)
Le 02/11/2018 à 12h08
Et NXI nous vante à longueur d’articles l’arrivée de la 5G sans jamais évoquer le drame que ce sera sur la santé.
Le 02/11/2018 à 12h13
Etude qui va être détourné dans tout les sens.
Le 02/11/2018 à 12h18
Vous plaignez pas. C’est déjà une première pierre.
S’il avaient dit directement que le lien est établi, l’étude ne serait pas sorti. Un peu comme celle de 2009 en France qui a du “corriger” ses conclusions après moulte discussion avec les opérateurs. In fine on nous conseillait de porter le mobile près des endroits à graisses. Donc plutôt sur la poche arrière du pantalon… Ca en dit long.
Tout le monde comprend bien que l’abus qui est fait de ces technologies est bien évidement susceptible d’apporter des dangers. Le problème ne vient pas seulement du type d’onde mais aussi de l’exposition constante et aussi de la prolifération des antennes. Avec une antenne qui émet dans la norme ça va. Mais quand tu vois que les toits commencent à être sacrément bien garnis… bin ça augmente le voltage au m².
Le 02/11/2018 à 12h51
“ça augmente le voltage au m²”
C’est-à-dire ?
Le 02/11/2018 à 12h58
Je fais bien de dormir avec le tel en mode avion donc. " />
Le 02/11/2018 à 13h02
Le 02/11/2018 à 13h30
Le 02/11/2018 à 13h43
…ont développé des tumeurs cardiaques cancéreuses…. le niveau d’exposition le plus élevé était quatre fois supérieur au maximum défini par la norme en vigueur.
Et ceux exposés à la norme en vigueur ont aussi fini cancéreux? " />
Le 02/11/2018 à 13h53
Le 02/11/2018 à 13h58
Dans la news citée:
“qu’une forte exposition aux ondes électromagnétiques chez les rongeurs a entraîné des tumeurs dans les tissus entourant les nerfs dans le cœur des rats mâles, mais pas des rats femelles ou des souris “ C’est sacrément suspect comme observation…
Le 02/11/2018 à 14h22
Je ne comprends pas l’intérêt de cette étude. Si ce n’est pas dans une proportion telle qu’on puisse comparer avec les humains, à quoi ça sert ?
Au final on ne sait pas quoi en comprendre.
C’est comme s’ils disaient “faire boire 30 litres d’acide à un rat peut lui causer des problèmes gastriques. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’un humain ne peut pas en boire 3 litres et se sentir bien”.
Le 02/11/2018 à 14h54
On voit souvent des résultats différents entre rat/souris mâles et femelles donc ça ne remet pas forcément en cause leur protocole (qui semble solide, enfin pour le coup je me base sur le fait qu’il s’agit d’une méga-métaanalyse et pas une simple publication - le rapport final fait 400p, donc ça va être compliqué de l’analyser ^^ et comme je ne travaille pas directement avec des animaux j’ai pas vraiment l’expertise pour en juger).
Par contre ça devrait clairement faire comprendre qu’il est dangereux et non fondé de transposer cette étude à l’homme. Si on constate déjà des différences entre genre, ça devient impossible d’extrapoler à l’homme.
Pour info le rapport est là :https://www.niehs.nih.gov/ntp-temp/tr595_508.pdf
Le 02/11/2018 à 15h07
Le 02/11/2018 à 15h40
Le 02/11/2018 à 17h45
Le 02/11/2018 à 18h05
En fait c’set une lignée particulière (créer en labo) de rat, dont l’avantage est de pouvoir rapidement étudier la tumorigénèse, donc c’est normal d’utiliser ce type de rat pour l’étude sur les OGM (ici c’est pas le cas à priori).
Ce qui a été reproché aux auteurs c’est 1) de ne pas l’avoir expliqué lors de leur comm publique 2) d’avoir garder ces rats bien au delà du temps admis (ce qui n’est ni éthique, ni valable scientifiquement) et 3) d’avoir légèrement oublié pas mal de groupe témoin (et on passe aussi sur le nombre d’animaux insuffisant).
Juste pour dire que le choix de la lignée n’était en fait pas le problème, le reste si ^^ .
Concernant cette étude, j’ai pas l’impression à première vue qu’il y ait un problème de protocole. mais je suis pas spécialiste des animaux (je préfère de loin travail sur de simple cellules ^^)
Le 02/11/2018 à 18h31
Le 02/11/2018 à 18h33
Le 02/11/2018 à 19h41
Le 02/11/2018 à 19h47
Je ne vois qu’une réponse : imposer une future norme protégeant nos amis les rats utilisateurs de téléphone.
Le 02/11/2018 à 20h09
Le 02/11/2018 à 20h19
Et tu crois vraiment que les opérateur en tiennent compte?
Le 02/11/2018 à 20h24
C’est plus fort que vous hein :
http://controverses.mines-paristech.fr/public/promo12/promo12_G16/www.controvers…
Le 02/11/2018 à 20h29
Nous pensons que le lien entre le rayonnement radioélectrique et les tumeurs chez les rats mâles est réel
Il y a quand même quelques légers problèmes :
1/ pourquoi une telle différence entre rats mâles et souris mâles ? Entre rats et rattes ?
2/ comment expliquer que les rat mâles vivent plus longtemps que les autres (l’explication fournie est ad hoc et sans justification) ; on pourrait tout aussi bien voir un lien entre l’exposition et la survie allongée…
3/ les rats utilisés sont des Sprague-Daley dont l’étude a duré au moins 2 ans. Cette étude a donc les mêmes déficiences que celles de Séralini par l’utilisation d’une lignée connue pour développer spontanément et rapidement (à 90 jours) des cancers ;
4/ quel intérêt à étudier les effets des téléphones sur le corps entier autrement que pour favoriser l’émergence d’un lien statistique (pèche aux alpha) ?
5/ pourquoi utiliser le mot « consensus » alors que cette étude n’a visiblement aucune application ni théorique ni pratique ?
Le 02/11/2018 à 20h33
Merci de confirmer ce que j’ai écrit.
Le 02/11/2018 à 21h47
Le 02/11/2018 à 22h57
Pour atteindre et couvrir une zone il faut un minima d’énergie à émettre. Plus s’il on veut “cracher plus loin” (zone rurale par exemple). Un peu comme le son. Il y a des niveaux optimums. Ni trop, ni trop peu. Cela peut dépendre des fréquences aussi. Certaines plages de fréquences passent mieux les murs. Les fameuses fréquences en or.
Mais bon 3 opérateurs sur un toit (en moyenne) alimenteront et émettront aux puissances de la norme. Le problème que je décris n’est pas la puissance émise par une antenne mais le cumul des émissions du fait d’un grand nombre d’antennes et croissant. Le cumul de 2G/3G/4G n’arrange rien. C’est souvent un équipement supplémentaire. Celles qui font toutes les technos sont bien plus chères.
En gros c’est comme une scène de concert mais avec 5 groupes qui jouent en même temps. Enfin il suffit de lever le bec pour voir que certains toits/pylônes sont plein a craquer. Certains ressemble à des sapins de Noël.
Bref.
Le 03/11/2018 à 07h20
Don’t feed the troll, ça lui fait trop plaisir et en plus tu perds ton temps.
La seule action pertinente reste de faire comme 99% des gens ici en le blacklistant.
Le 03/11/2018 à 09h09
Intéressant.
Ceci m’interpelle :
“These studies did not investigate the types of RFR used for Wi-Fi or 5G networks.
“5G is an emerging technology that hasn’t really been defined yet. From what we currently understand, it likely differs dramatically from what we studied,” said Wyde.”
De quoi permettre de gloser encore très longtemps…
Le 03/11/2018 à 12h35
Oui je sais, mais le problème c’est que si une personne lit les comm, elle aura uniquement son point de vue.
Ici on est dans le hors sujet, je vais pas me lancer dans une contre-argumentation sur un HS.
Le 03/11/2018 à 12h39
Le 03/11/2018 à 14h52
1 et 2/ Ce n’est pas parce que c’est « courant » et que les conclusions restent valables : quand on ne peut expliquer une telle différence entre sexes ainsi que l’augmentation inattendue de la survie des seuls rats mâles exposés, alors qu’a priori rien ne justifie physiologiquement une plus forte sensibilité ou survie rallongée étant donné l’objet de cette recherche, on ne peut pas prétendre que la conclusion ne peut pas être « remise en cause ».
3/ Et la durée de l’étude alors ? Comme indiqué dans le lien fourni plus haut, les instances scientifiques recommandent 90 jours max. pour éviter les faux positifs des cancers survenant naturellement chez cette lignée. Ici on est à 2 ans comme chez Séralini. Il est donc inévitable que la conclusion, bien trop certaine, est suspecte. Comme chez Séralini
4/ Le mot « application » est tout à fait raisonnable, l’étude n’ayant aucune intérêt pratique (les auteurs le reconnaissent puisqu’ils appellent à ne pas extrapoler à l’Homme) ni théorique (ils ne fournissent aucune explication clinique, physiologique et/ou moléculaire). Quel est le but alors ?
Le mot « consensus » n’est qu’un terme politique qui n’a rien à faire en Science. Il est généralement employé quand, justement, la Science n’est pas claire. La publication de ces résultats en préétude en 2016 [1] avait fait l’objet de commentaires généralement assez peu élogieux à l’époque. Même les experts (un petit nombre) consultés (sur quels critères ?) avaient été (très) critiques.
Cette étude, qui n’est pas une méta-étude, n’a pas été évaluée par les pairs (sauf erreur). Elle ne précise pas non plus que certains des cancers observés sont tout à fait bénins. Un oubli probablement… Sur quels critères ont été choisis les experts ? Mystère.
Enfin les résultats nuls d’autres études (australienne par ex., sur 36 ans et 24 millions de personnes avec 0 incidence) ne sont pas discutés au regard de leurs étranges résultats. Pourquoi ? Seul le CIRC (IARC en anglais) dont on connaît l’activisme, la sélectivité et l’absence d’objectivité est discuté. Pourquoi ?
Bref tout cela semble suspect. Avant de pourvoir prendre au sérieux cette étude, on attendra une réplication correcte.
Personnellement, j’estime que financer encore ce type de recherche est de l’argent gaspillé en pure perte et la porte ouverte à tous les abus.
[1]https://www.biorxiv.org/content/early/2016/05/26/055699
Le 03/11/2018 à 15h53
Le 04/11/2018 à 12h42
Le 04/11/2018 à 16h47
non non, je parlais de son comm vis à vis du mien sur Séralini. Que oui j’allais pas lui répondre mais uniquement parce que c’est du HS.
Le 04/11/2018 à 19h11
C’est quoi l’algorithme de conversion âge humain/rat. Vu que ce sont des rats de laboratoire ils doivent être blancs. Mâles, blancs, si en plus ils ont 40 ans et sont hétérosexuels ils devraient déjà s’excuser d’être encore en vie.
Le 05/11/2018 à 13h07
Le 05/11/2018 à 15h33
Le 05/11/2018 à 18h58
Le 07/11/2018 à 12h10