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Project Natick : Microsoft immerge un datacenter de 864 serveurs

Project Natick : Microsoft immerge un datacenter de 864 serveurs

Le 10 juin 2018 à 14h30

Début 2016, la société présentait son projet : un conteneur posé sur les fonds sous-marins avec un fonctionnement autonome et une durée de vie de 20 ans (en théorie).

Le premier modèle a été construit et assemblé en France, puis envoyé en Écosse pour être immergé au large des côtes. Il est désormais au fond de la mer et servira de galop d'essai.

Le 10 juin 2018 à 14h30

Commentaires (31)

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Et là, ils se rendent compte que le Stagiaire avait inversé des switchs <img data-src=" />

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Chez Microsoft on trouve que les pôles ne fondent pas assez vite, du coup on a eu la brillante idée de réchauffer l’eau directement. C’est bien plus efficace que les gaz à effet de serre ! <img data-src=" />

Vivement que ce type de datacenter pullule au fond des océans ! <img data-src=" />

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Ça c’est le cadet de leurs soucis. Ce qui les intéresse surtout c’est, à terme,&nbsp; de réduire les coûts liés au refroidissement. On parle de micro$oft hein <img data-src=" />

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Oui mais le container est vert. Donc ils se soucient de l’écologie ! <img data-src=" />

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Les plus gros coûts liés au refroidissement sont justement qu’il faut consommer de l’énergie supplémentaire pour évacuer la chaleur des datacenters. Si la chaleur s’évacue naturellement sans avoir besoin de circulations forcées et autres compresseurs de fréon, on consomme moins d’énergie. Donc en plus d’économiser des sous, on réchauffe moins la planète.&nbsp;<img data-src=" />

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<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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Et ils déconnecteront le datacentre quand une faille critique nécessitant un accès physique sera découverte ?

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Quand l’énergie coûte chère on fait plus gaffe à ce qu’on consomme.

Là si la dissipation de chaleur est gratuite, on risque de moins réfléchir au gain performance/chaleur.



Par rapport à la photo, quelle est la procédure quand il faut changer un disque? :p



20 ans d’autonomie c’est cool. Je ne suis pas très sûr qu’il y ait des clients à louer dans le Cloud (liquide) un server de 98… même s’il est water-coulé.

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Sauf que certains pensaient utiliser cette chaleur pour d’autres besoins.<img data-src=" />

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skan a écrit :



Par rapport à la photo, quelle est la procédure quand il faut changer un disque? :p





S’il font comme leurs autres datacenters qui tournent dans des conteneurs, quand un disque doit être changé, ils … ne font rien. Le changement survient quand un nombre trop important de composants doit être changé et là ils prennent le conteneur en entier et retour en usine pour changer tous les serveurs et le réseau.

Je pense qu’ils feront pareil ici.



Par contre c’est vrai que des serveurs de 2018 en 2038, je pense que personne n’en voudra plus.


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zouzou a écrit :



Sauf que certains pensaient utiliser cette chaleur pour d’autres besoins.<img data-src=" />





Même si tu recycles au maximum, tu as des pertes au transport qui se diffusent dans l’environnement…


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C’est purement pour la tune… De toute façon l’énergie à dissipée, doit être dissipée… J’suis pas sûr que le faire directement dans la mer soit une bonne idée, écologiquement parlant. M’enfin…

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Je me demande quelle genre d’autorisation il faut. Sûrement la même chose que les boîtes qui gèrent les câbles transcontinentaux.

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Si.

Comme dit plus haut tu évites tous les systèmes de refroidissement habituels (clim, avec gaz, compresseur, tuyauterie etc.) c’est de l’énergie consommée en moins et moins de matières premières extraites/usinées/transportées.

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Et dans 20 ans quand il sera inutilisable, on le récupère ou on le laisse au fond vu que ça ne génèrait personne ?

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OK, mais chauffer directement l’eau des océans c’est la pire connerie qui soit (modification de la salinité, de l’acidité, de la composition gazeuse, etc). Y’a des relations de causalités entre le réchauffement de l’atmosphère et le réchauffement des océans et des mers, mais ça reste que des relations de causalités. Dans l’absolu, les deux phénomènes ne sont pas comparables en gravité. L’océan, au même titre que les forêts, se charge aussi de réguler les taux de carbone dans l’atmosphère.



Donc euh… J’reste ultra-sceptique. C’est pas une solution si sa généralisation viendrait à amener plus de problèmes qu’elle n’est censée en résoudre à la base.



Le mieux ça aurait été de pas la construire du tout, cette ferme serveurs, et de s’poser deux secondes pour voir ce que l’on peut évacuer de nos quotidiens qui est totalement inutile. Comme… j’sais pas… l’électronique là où il n’en faut pas, des écrans à outrance, des réseaux à outrance, etc.

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piwi82 a écrit :



Chez Microsoft on trouve que les pôles ne fondent pas assez vite, du coup on a eu la brillante idée de réchauffer l’eau directement. C’est bien plus efficace que les gaz à effet de serre





Pas certain.

Les gaz a effet de serre ça agita la fois sur l’eau et sur toute la surface des calottes, alors que l’eau n’est en contact qu’avec le périmètre des calottes…

Dire “c’est plus efficace” c’est aller un peu vite a mon avis….



Le vrai souci c’est AMHA qu’on laisse les brols sous l’eau en fin de vie, et surtout qu’on prévoit par design une redondance inutile pour pallier aux défaillances inévitables qu’on ne saura pas aller réparer sous l’eau.


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Kevsler a écrit :



OK, mais chauffer directement l’eau des océans c’est la pire connerie qui soit (modification de la salinité, de l’acidité, de la composition gazeuse, etc).





Sachant que:

la chaleur massique de l’eau est de 1,1625&nbsp; Wh / kg / °C&nbsp;

l’humanité produit 24000 TWh = 2,4x10^16 Wh d’électricité par an

les océans contiennent 1,4×10^21 kg



En utilisant la totalité de l’électricité produit par l’humanité exclusivement pour chauffer les océans,&nbsp; il faudra…&nbsp; … … 1400 ans pour réchauffer ceux-ci de 0,01°C (n’hésitez pas à refaire les calcul, je ne suis pas infaillible ;) )

&nbsp;

Je pense que quelques datacenters ne vont pas avoir trop d’impact…


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Tu peux refaire le même calcul pour l’atmosphère ? Demande sérieuse.

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Kevsler a écrit :



Tu peux refaire le même calcul pour l’atmosphère ? Demande sérieuse.





Le réchauffement de l’atmosphère ne se fait pas par réchauffement direct, mais par variation du bilan radiatif de la Terre. Le calcul a déjà peu de sens pour les océans (qui ne sont pas un système fermé), alors pour l’atmosphère, ça doit être du grand n’importe quoi ;)



&nbsp;Ceci dit, tentons l’aventure:

la chaleur massique de l’air est de 0.28&nbsp; Wh / kg / °C&nbsp;

l’humanité produit 24000 TWh = 2,4x10^16 Wh d’électricité par an

l’atmosphère contient 5.15x10^18 kg



Ca nous ferait 1.6 année pour un réchauffement de 0.01°C de l’atmosphère (encore une fois, calculs à vérifier)

&nbsp;





Etant donné que la terre reçoit environ 10^21 Wh par an en provenance du Soleil, ce calcul n’a vraiment aucun intérêt en dehors de la curiosité ;)

&nbsp;


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C’est trop complexe pour moi… C’est pour ça que je suis dubitatif, et non pas certain, du fait que la mesure de M$ soit positive ou négative.



Il faut prendre en compte les interactions entre les océans et l’atmosphère, et les effets d’entropie, d’emballement, et les conséquences imprévisibles à moyen/long terme (fonte des permafrost, modification de la faune marine). C’est pour ça que j’suis plutôt d’avis de continuer à pourrir l’atmosphère que les océans, qui, je crois (à vérifier), sont moins bien, et bien moins, modélisés. Mon avis est du pipi de chat, bien entendu. #JeSuisPersonne

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skan a écrit :



Quand l’énergie coûte chère on fait plus gaffe à ce qu’on consomme.

Là si la dissipation de chaleur est gratuite, on risque de moins réfléchir au gain performance/chaleur.



Par rapport à la photo, quelle est la procédure quand il faut changer un disque? :p



20 ans d’autonomie c’est cool. Je ne suis pas très sûr qu’il y ait des clients à louer dans le Cloud (liquide) un server de 98… même s’il est water-coulé.







  1. La consommation coûte toujours (et ça risque d’augmenter avec le prix de l’électricité), que le refroidissement soit gratuit ou pas. Ce n’est pas pour rien qu’on travaille beaucoup sur l’efficacité énergétique de l’électronique.

  2. On met suffisamment de redondance pour que ça tienne des années.

  3. Pas faux cela dit en terme de puissance on ne fait plus que des progrès ridicules à chaque génération de processeurs (en particulier côté serveurs), en tous cas celle d’un coeur. On ne progresse plus que par multiplication des coeurs.







    La Mangouste a écrit :



    Par contre c’est vrai que des serveurs de 2018 en 2038, je pense que personne n’en voudra plus.





    20 ans ça paraît beaucoup, cela dit les progrès entre 2012 et 2017 ont été bien moindre qu’entre 2007 et 2012 (et auparavant), et on trouve des serveurs qui ont 10 ans qui sont toujours corrects. Les nouveaux ne vont pas forcément plus vite, sauf quand ils ont nettement plus de coeurs (mais par coeur ça n’a guère évolué).







    TheKillerOfComputer a écrit :



    Et dans 20 ans quand il sera inutilisable, on le récupère ou on le laisse au fond vu que ça ne génèrait personne ?





    Il y a divers éléments (métaux) intéressants à récupérer, dont de l’or comme dans toute électronique.







    Kevsler a écrit :



    OK, mais chauffer directement l’eau des océans c’est la pire connerie qui soit (modification de la salinité, de l’acidité, de la composition gazeuse, etc).





    Ah…

    Chauffer l’eau de mer ça va modifier sa salinité et son acidité et sa composition gazeuse ?







    Drepanocytose a écrit :



    Le vrai souci c’est AMHA qu’on laisse les brols sous l’eau en fin de vie, et surtout qu’on prévoit par design conception une redondance inutile pour pallier aux les défaillances inévitables





    <img data-src=" />

    Sinon plutôt d’accord avec ce que tu as dit et que je n’ai pas cité.







    Faith a écrit :



    En utilisant la totalité de l’électricité produit par l’humanité exclusivement pour chauffer les océans,  il faudra…  … … 1400 ans pour réchauffer ceux-ci de 0,01°C (n’hésitez pas à refaire les calcul, je ne suis pas infaillible ;) )

    Je pense que quelques datacenters ne vont pas avoir trop d’impact…





    Sans faire le calcul, je m’étais fait la même remarque vu le volume énorme des océans (et il y a une circulation d’eau dans l’Atlantique).


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Si on veut faire des prévisions à long terme sur le climat, on est obligé d’avoir un modèle qui prend en compte les océans ; on calcule les interactions avec l’atmosphère, non seulement du point de vue température et circulation des masses d’eau mais aussi sur l’absorption des gaz (CO² en premier), et pour les surfaces gelées ou non.



L’idée de mettre de l’informatique sous l’eau, ça revient au même qu’utiliser l’eau d’une rivière pour le refroidissement, de toutes façons la chaleur finit dans le système terrestre ; et comme déjà dit ici, ça évite de dépenser de l’énergie en climatisation avec les compresseurs (cela dit, il y a forcément un peu d’énergie pour faire circuler l’eau dans un échangeur quelconque).

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Petites rectifs.





  1. C’est Natick 2, le nom du projet.

  2. C’est Naval Group et sa filiale Naval Energies qui ont fait tout le boulot (design, fabrication, intégration des matériels informatiques, tests, transport et déploiement). Microsoft n’a contribué qu’au financement du projet.

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OlivierJ a écrit :



Ah…

Chauffer l’eau de mer ça va modifier sa salinité et son acidité et sa composition gazeuse ?





Oui

La solubilité des gaz change avec la T°.

Celle du CO2 aussi, donc. Si on perturbe le CO2, on perturbe l’équilibre des carbonates, donc aussi la chimie du calcium, et par électro neutralité la chimie de tous les autres ions


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Drepanocytose a écrit :



La solubilité des gaz change avec la T°.

Celle du CO2 aussi, donc.





Pour ça on est d’accord. Mais ça aurait pour effet de baisser le taux de CO², car on dissout moins de gaz avec l’élévation de la température (cf les bulles qui se forment dans l’eau froide qui se réchauffe dans une carafe).

Pour la salinité je ne crois pas qu’elle soit modifiée avec la température ; elle varie déjà dans la Méditerranée, et pas forcément avec la température de l’eau (j’ai vu un graphique récemment). En tous cas chauffer l’eau de mer localement ne change pas sa salinité, je ne vois pas comment.



Maintenant, comme on l’a vu, ce ne sont pas quelques conteneurs qui pourront avoir une influence quelconque sur la question de la température, vu les ordres de grandeur.


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OlivierJ a écrit :



Pour ça on est d’accord. Mais ça aurait pour effet de baisser le taux de CO², car on dissout moins de gaz avec l’élévation de la température (cf les bulles qui se forment dans l’eau froide qui se réchauffe dans une carafe).

Pour la salinité je ne crois pas qu’elle soit modifiée avec la température ; elle varie déjà dans la Méditerranée, et pas forcément avec la température de l’eau (j’ai vu un graphique récemment). En tous cas chauffer l’eau de mer localement ne change pas sa salinité, je ne vois pas comment.



Maintenant, comme on l’a vu, ce ne sont pas quelques conteneurs qui pourront avoir une influence quelconque sur la question de la température, vu les ordres de grandeur.





Écoute c’est simple : prend de l’eau dans une casserille et chauffe la. Tu verras des sels sédimenter


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Pour les solides (comme le sel), c’est l’inverse en effet : la dissolution est meilleure avec la température.

Donc ça ne risque pas de sédimenter.



En revanche, en refroidissant un liquide avec pas mal de sel(s) dissous quand il était chaud, on voit des précipités se former.

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OlivierJ a écrit :



Pour les solides (comme le sel), c’est l’inverse en effet : la dissolution est meilleure avec la température.

Donc ça ne risque pas de sédimenter.



En revanche, en refroidissant un liquide avec pas mal de sel(s) dissous quand il était chaud, on voit des précipités se former.





On voit que tes connaissances en chimie sont limitées : la plupart des solides ioniques sont plus solubles a chaud qu’a froid effectivement, mais pas tous.

Le carbonate de calcium, vulgairement appelé calcaire, est plus soluble a froid qu’a chaud, d’où les dépôts de tarte dans les casseroles chaudes, et accessoirement les chaudières et les ballons d’eau chaude.



Et je te le répète : l’océan qui se réchauffe reabsorbera du calcium des fonds calcaires, donc sa salinité sera modifiée. Et on aura une perturbation du cycle des carbonates, donc une modification du pH (car le CO2 est transformé en “acide carbonique” dans l’eau sous certaines conditions”)



La chimie réelle c’est un peu plus compliqué que dans les livres de collège, hein.

Pour ton info tu parles a un chimiste formé a ca, et qui bosse dans les eaux industrielles….


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Drepanocytose a écrit :



On voit que tes connaissances en chimie sont limitées : la plupart des solides ioniques sont plus solubles a chaud qu’a froid effectivement, mais pas tous.





Vu que c’est le cas de la plupart, t’es pas obligé de faire comme si j’étais un ignare.







Drepanocytose a écrit :



Le carbonate de calcium, vulgairement appelé calcaire, est plus soluble a froid qu’a chaud, d’où les dépôts de tarte dans les casseroles chaudes, et accessoirement les chaudières et les ballons d’eau chaude.





Le dépôt dans les casseroles chaudes, c’est surtout dû à l’évaporation qui concentre un peu le calcaire. T’es sûr que ce n’est pas en refroidissant ensuite que le calcaire se dépose ?







Drepanocytose a écrit :



Et je te le répète : l’océan qui se réchauffe reabsorbera du calcium des fonds calcaires, donc sa salinité sera modifiée. Et on aura une perturbation du cycle des carbonates, donc une modification du pH (car le CO2 est transformé en “acide carbonique” dans l’eau sous certaines conditions”)





Ben là pas la peine de répéter vu que tu ne l’avais pas mentionné (re-dissolution du calcaire des fonds), et c’est cohérent avec ce que j’ai dit sur la solubilité. En revanche c’est contradictoire avec ton paragraphe au-dessus sur le calcaire qui se dépose plus quand l’eau est chaude.







Drepanocytose a écrit :



La chimie réelle c’est un peu plus compliqué que dans les livres de collège, hein.





Sans blague ?

Et pour la cohérence de ton commentaire (cf juste au-dessus la contradiction), ça donne quoi ?


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