Professeure menacée : interpellations après la diffusion d’une vidéo, l’exécutif monte au créneau

Professeure menacée : interpellations après la diffusion d’une vidéo, l’exécutif monte au créneau

Professeure menacée : interpellations après la diffusion d’une vidéo, l’exécutif monte au créneau

La diffusion d’une vidéo sur laquelle on voit un lycéen menacer une professeure, arme (finalement factice) à la main, a suscité de nombreuses réactions durant le week-end.

Comme le rapporte BFMTV, les faits auraient eu lieu jeudi dernier, à la fin d’un cours, au lycée Édouard Branly de Créteil : « Alors que la professeure est assise face à son ordinateur en train de travailler, Lassana, 16 ans, s'approche d'elle et brandit une arme en sa direction en lui demandant de le noter "absent", puis "présent", réalisant son erreur, alors que lui et plusieurs de ses camarades n'avaient pas assisté au cours. »

Emmanuel Macron a notamment jugé ces faits « inacceptables ». Le président a en outre demandé à ses ministres de l’Intérieur et de l’Éducation de prendre « toutes les mesures » pour que ceux-ci « soient punis et définitivement proscrits de nos écoles ».

Hier, dans un communiqué commun, Christophe Castaner et Jean-Michel Blanquer expliquaient que deux personnes avaient été placées en garde à vue « dès vendredi » par les policiers du Val-de-Marne, « dans le but de faire toute la lumière sur ces agissements ». L’enquête se poursuit.

« Dès la semaine prochaine », un « comité stratégique » devrait se réunir « afin d'arrêter un plan d'actions ambitieux, visant à mettre un terme à de tels comportements ».

Interrogé par Le Parisien, le ministre de l’Éducation a déclaré que cet événement montrait « à quel point » la majorité avait « eu raison de systématiser l’interdiction du téléphone à l’école et au collège ». « À Créteil, on peut se demander si les faits n’ont pas été accomplis pour être filmés et diffusés », a poursuivi Jean-Michel Blanquer. Ce dernier a d’ailleurs encouragé les lycées à interdire les portables, faculté rappelée par la récente loi du 3 août 2018.

Commentaires (30)


booaf. ça s’insurge, ça dénonce et s’indigne, mais le gamin aura une vague tape sur la main, un rappel à l’ordre et un bon d’achat “digital” et ça recommencera, probablement avec une vraie arme <img data-src=" /><img data-src=" />


Il aurait pris des coup de règles plus tôt dans sa scolarité, il aurait respecté aujourd’hui l’autorité de l’enseignant.

Les bonnes vieilles méthodes se perdent : la double baffe, celle de l’enseignant et celle des parents lorsqu’ils apprennent les actes de leur progénitures. maintenant les enseignant n’ont même pas le droit de mettre au coins un élève et les parents élèvent à niveau de génie incompris leur fientes qui leur servent d’enfant.


On dit “professeuse”, respectez un peu le français SVP.

Sinon j’attends de voir le plan d’action en question, histoire de rigoler.


«&nbsp;Interrogé par&nbsp;Le Parisien, le ministre de l’Éducation a déclaré que cet événement montrait «&nbsp;à quel point&nbsp;» la majorité avait «&nbsp;eu raison de systématiser l’interdiction du téléphone à l’école et au collège&nbsp;». «&nbsp;À Créteil, on peut se demander si les faits n’ont pas été accomplis pour être filmés et diffusés&nbsp;», a poursuivi Jean-Michel Blanquer. »→ C’est moi qui comprends mal ce paragraphe, ou JMB est davantage scandalisé par le fait que l’événement ait été filmé, plutôt que par l’événement lui-même ??? Pour lui, on peut braquer un prof tant que c’est pas filmé avec un portable ? Et qu’est-ce qui lui permet de penser que la personne qui a filmé était complice de l’assaillant, comme il l’insinue ?


Un plan d’actions ambitieux, hein ? Comme… taper dans le budget de l’EN pour s’faire bien voir auprès des adorateurs du PIB et d’la croissance ? Parce que ça c’est ambitieux ! Ça c’est disruptif ! Du jamais vu !



J’attends avec impatience la résultante de cette réaction rapide et mûrement irréfléchie à un incident anecdotique qui fait remonter des problèmes de fonds qui ne seront bien évidemment pas abordés par l’ardente ambition du gouvernement en place.


Plutôt « professeuresse », comme « doctoresse » devrait être employé pour parler des femmes docteurs…



Mais tu as raison sur le point que le suffise « eure » n’est pas correct : en français, la terminaison « eur » ne connaît que trois formes féminines : « euse », « rice » (plus précisément « trice ») et « resse » (on devrait dire « mairesse » pour les femmes maires, vu que ce mot n’est normalement pas épicène).



Maintenant, tout le monde dit « prof » et là, pas de problème : ça marche pour tous les genres.


Tu comprends mal : il dit que ce fait a eu lieu dans le but d’être filmé, donc sans téléphone pour filmer, il n’aurait pas eu lieu.



En l’absence d’information plus précises, on peut douter de cette affirmation.



Aux US, il aurait dit qu’il fallait armer les profs et que problème aurait été vite réglé : l’assaillant aurait été descendu rapidement mettant fin au problème.


En même temps, qu’il ait assisté au cours ou pas, il s’est quand même donné la peine de se déplacer pour menacer sa prof.



C’est absolument pas valorisé et comme d’habitude, on se concentre sur le négatif.


Nan. Là tu as devant les yeux une manœuvre politique très subtile et très acrobatique qu’on pourrait appeler de “Récupération par la négation de la cause”. C’est un combo à 17 pts de dégâts :





  1. Faites porter le chapeau de tous les maux de l’Éducation Nationale, et de la Nation en général, à un simple dispositif de télécommunication (le smartphone)



  2. Faites voter une loi pour interdire les smartphones à l’école. On s’en moque de la mise en application. La Loi est divine, elle est appliquée par tous et par toutes par le truchement de sa simple existence. Amen.



  3. Commentez sur un incident grave qui a été filmé dans une classe en insinuant que vous avez bien fait d’interdire les smartphones puisque vous en avez la preuve : un incident grave est survenu, et il a été filmé, donc le smartphone est la cause de tous les maux. Peu importe la logique de votre propos, ce qui compte c’est votre conviction dans les non-faits !



  4. Bien que vous avez déjà résolu le problème en ayant fait voté une loi au préalable (ce qui prouve, si besoin était, que vous êtes un visionnaire), annoncez un plan “ambitieux” sic. N’ayez pas peur du ridicule, cela ne prouvera pas que votre première loi est inutile, cela montrera que vous êtes plus proactif que jamais !



    CO-CO-CO-Combo ! Vous avez pondu une loi à la con, vous n’avez rien changé au fond du problème, mais vous pouvez vous targuer de l’efficacité de la dites loi en inventant des causes bidons à des conséquences fâcheuse.


je l’ai compris comme “est-ce bien utile d’interdire à tout prix les portables, alors que sans eux on n’aurait jamais eu l’info ni cette vidéo” ? réaction typique de l’opposition qui cherche à démonter tout ce que fait l’autre (sans que l’une ou l’autre des positions ne m’en touche une réellement, notez <img data-src=" />)



Bref, la politique <img data-src=" />








Trit’ a écrit :



Plutôt « professeuresse », comme « doctoresse » devrait être employé pour parler des femmes docteurs…



Mais tu as raison sur le point que le suffise « eure » n’est pas correct : en français, la terminaison « eur » ne connaît que trois formes féminines : « euse », « rice » (plus précisément « trice ») et « resse » (on devrait dire « mairesse » pour les femmes maires, vu que ce mot n’est normalement pas épicène).



Maintenant, tout le monde dit « prof » et là, pas de problème : ça marche pour tous les genres.





J’ai beaucoup de mal, ces néologismes sonnent tellement faux à mon oreille. J’aurai du coup tendance à utiliser ces noms comme un titre ou une fonction, et du coup garder la forme de base.



C’est totalement ça : cet abruti est totalement obsédé par les smartphones qu’il ne voit même pas quel était le vrai problème, dans l’histoire !



&nbsp;Et prétendre, même indirectement, que cette agression n’aurait pas eu lieu si personne n’avait été en mesure de la filmer est complètement gratuit et infondé, dans la mesure où, pas plus que moi, il ne connaît le contexte de l’établissement parce qu’il n’y a jamais mis les pieds, et donc passé autant de temps là-bas que les personnes impliquées.








tazvld a écrit :



J’ai beaucoup de mal, ces néologismes sonnent tellement faux à mon oreille. J’aurai du coup tendance à utiliser ces noms comme un titre ou une fonction, et du coup garder la forme de base.





Je viens de voir que « professoresse » (oui, avec un O) était attesté depuis 1897 au plus tard (et « professeuse » depuis au moins 1827) : 121 et 191 ans d’existence, c’est encore des néologismes, pour toi ? Moi, je place la limite à 10-15 ans maximum…



HS

Pour info (pour avoir travailler dessus), ces mots existaient en français (genre poetesse, plombière, etc), ils ont jute été supprimés il y a quelques siècles par l’académie française (en meme temps que l’instauration de la règle “le masculin l’emporte”), composée évidemment à 100% d’homme (le but étant justement de dénigrer la position de la femme dans la société. Donc on a pas vraiment affaire à du néologisme mais à un retour en arrière.

A priori ici on serait plutot sur du professeuse :https://fr.wiktionary.org/wiki/professeuse

/HS



Pour en revenir à l’article, ces prof ont tous bien du courage quand on voit à quel point leur hiérarchie est incompétente et ce jusqu’au ministère (je parle même pas de l’extreme droite/droite qui revient avec pour seule réponse la violence physique, comme si on pouvait éduquer un ado à problème par des baffes …).



Ces situations demandent des réponses sur de nombreux points, à la fois au niveau des parents, de la situation économie, des possibilités d’avenir pro et des moyens humains/financiers de l’EN. Mais quelques soient les méthodes mises en place, le minimum serait d’avoir un soutiens sans faille de la hiérarchie vis à vis des enseignants. Bordel, comment faire comprendre à un ado qu’il y aura des conséquences s’il sait parfaitement que le proviseur/inspection brimera plutot l’enseignant que lui ? C’est le monde à l’envers.



Ayant enseigner à l’université, au moins on a pas ce problème (bon on a pas non plus ces types de problèmes) : si un étudiant fout le bordel (ça y en a), il prend la porte. Et perso j’ai jamais eu de compte à rendre à qui que ce soit.


C’est surtout qu’il n’y aurait pas eu de polémique et qu’il aurait pu continuer à rien branler de sa journée.

Là faut faire le taf et étant incompétent il a peur que ça ce voit.





C’est ça ou c’est juste un abruti. J’hésite encore.








Drepanocytose a écrit :



On dit “professeuse”, respectez un peu le français SVP.





Avec les nouvelles règles de féminisation des noms de métier on dit “professeure” au féminin. “Professeuse” est tombé en désuétude. D’ailleurs ce mot est signalé ici par le correcteur d’orthographe.

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Trit’ a écrit :



C’est moi qui comprends mal ce paragraphe, ou JMB est davantage scandalisé par le fait que l’événement ait été filmé, plutôt que par l’événement lui-même ??? Pour lui, on peut braquer un prof tant que c’est pas filmé avec un portable ? &nbsp;





C’est toi qui comprends mal. Ou fait exprès de mal comprendre, parce que ça t’es difficile de ne pas critiquer quelqu’un que tu n’aimes pas, même si tu n’es pas fondamentalement en désaccord avec lui.

(note bien que ça s’applique à pas mal d’intervenants sur cette news)





Et qu’est-ce qui lui permet de penser que la personne qui a filmé était complice de l’assaillant, comme il l’insinue ?

Passe 1 minute à regarder la vidéo, et tu sauras pourquoi il affirme ça.&nbsp;









odoc a écrit :



[…]composée évidemment à 100% d’homme (le but étant justement de dénigrer la position de la femme dans la société.



A ce sujet, je suis tombé sur cet article un peu long mais tellement disruptif :

https://www.lepoint.fr/debats/pourquoi-la-science-n-est-pas-a-l-abri-de-la-censu…

&nbsp;









odoc a écrit :



Mais quelques soient les méthodes mises en place, le minimum serait d’avoir un soutiens sans faille de la hiérarchie vis à vis des enseignants. Bordel, comment faire comprendre à un ado qu’il y aura des conséquences s’il sait parfaitement que le proviseur/inspection brimera plutot l’enseignant que lui ? C’est le monde à l’envers.&nbsp;





Il faut s’intéresser à la sociologie des enseignants/directeurs.

Pendant/depuis des générations, les enseignants refusent le lien de hiérarchie entre eux et la direction de l’école où ils travaillent. Les enseignants ont refusé catégoriquement de donner le moindre pouvoir aux directeurs sur l’enseignement, la pédagogie, etc.

Les directeurs sont donc dans une situations complexe où ils doivent organiser des gens sur lesquels ils n’ont aucun pouvoir.



Tout n’est donc pas blanc ou noir. Les enseignants ont obtenu la liberté, mais y ont perdu une certaine protection. Revenir en arrière pourrait être une solution, mais il y aurait des effets de bords.

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Le timing est suspect, un dimanche ? really ?



Le probleme c’est pas l’ecole ou les jeunes, c’est les parents



S’ils ne s’occupent pas de l’éducation de leurs gosses ben faut envisager a supprimer les allocs / amande / TIG / interdiction de procréer




« Dès la semaine prochaine », un « comité stratégique » devrait se réunir « afin d’arrêter un plan d’actions ambitieux, visant à mettre un terme à de tels comportements ».





ENFIN !!! Une loi contre les comportement idiots ! Depuis le temps qu’on attendait ça !








heret a écrit :



A ce sujet, je suis tombé sur cet article un peu long mais tellement disruptif :

https://www.lepoint.fr/debats/pourquoi-la-science-n-est-pas-a-l-abri-de-la-censu…

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Consternant <img data-src=" />



J’suis pas bien convaincu de l’existence de cette liberté dans le secondaire, maintenant je n’y suis pas donc j’ai pas d’info réel de terrain.



Mais même si c’était le cas, je vois pas en quoi c’est un problème : à l’université il n’existe pas vraiment de hiérarchie puisqu’on a des décisions collégiales et dans ce type de cas (bon c’est jamais aussi grave hein, enfin pas à ma connaissance), on ajoute pas de conflit hiérarchique pour régler le problème.



Donc quand bien même les prof seraient autonomes, en quoi ça implique de voir sa hiérarchie “locale” (proviseur) ou régionale (inspection), voir nationale (ministre) contre soi ? La je pige pas trop le raisonnement.








odoc a écrit :



J’suis pas bien convaincu de l’existence de cette liberté dans le secondaire, maintenant je n’y suis pas donc j’ai pas d’info réel de terrain.&nbsp;&nbsp;



Avis de toute ma famille enseignante.

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on ajoute pas de conflit hiérarchique pour régler le problème.

Il n’y a pas de conflit hiérarchique, à part dans la bouche des commentateurs.D’une part parce qu’il n’y a pas de hiérarchie, comme je te l’expliquais à l’instant, et d’autre part parce que le directeur de cet établissement n’a à aucun moment “accablé l’enseignante” comme tu l’as avancé.&nbsp;

Donc quand bien même les prof seraient autonomes, en quoi ça implique de voir sa hiérarchie “locale” (proviseur) ou régionale (inspection), voir nationale (ministre) contre soi ? La je pige pas trop le raisonnement.

Parce que tu restes accroché au mot hiérarchie.Je précise:Les profs ont refusé catégoriquement que la direction puisse intervenir dans les classes pour mettre de l’ordre. Refusé catégoriquement que les profs bordellés puissent être formés/mis au placard/virés sur avis de la direction.&nbsp;Ils ont donc décidé collégialement d’assurer la totalité de la fonction d’autorité au sein des classes.Seulement ils ont surestimé leurs capacités (certes à une époque où la situation était sans doute plus facile) et maintenant, les directeurs n’ont plus la possibilité d’intervenir dans les classes directement pour faire la loi. Un directeur intervenant avant que la situation ne soit catastrophique se fait lyncher par le corps enseignant.Ils n’ont donc pas le choix et doivent laisser la situation pourrir jusqu’à ce que ce soit trop tard.Et après que ce soit trop tard on vient leur reprocher de n’avoir pas “soutenu le corps enseignant”.&nbsp;C’est trop facile.Si vous voulez des établissements mieux tenus, militez pour que la direction est un pouvoir sur les enseignants.&nbsp;









Faith a écrit :



Avis de toute ma famille enseignante.





 ok







Il n’y a pas de conflit hiérarchique, à part dans la bouche des commentateurs





mouais, alors à lire la réaction de pas mal d’enseignant, il semble quand même que dans de nombreux cas (attention je parle pas du cas présent) les remontées de problème aient été bloquées soit par la direction de l’établissement, soit par l’inspection.

Alors je veux bien qu’il ne s’agit là que de témoignage particulier et sur le net (donc difficile à quantifier) mais ça ne semble pas être entièrement de la faute des enseignants non plus







.D’une part parce qu’il n’y a pas de hiérarchie, comme je te l’expliquais à l’instant, et d’autre part parce que le directeur de cet établissement n’a à aucun moment “accablé l’enseignante” comme tu l’as avancé. [/i]





Pour ma part je parlais plutot de cas généraux et non de ce cas particulier.







Parce que tu restes accroché au mot hiérarchie.Je précise:Les profs ont refusé catégoriquement que la direction puisse intervenir dans les classes pour mettre de l’ordre. Refusé catégoriquement que les profs bordellés puissent être formés/mis au placard/virés sur avis de la direction. Ils ont donc décidé collégialement d’assurer la totalité de la fonction d’autorité au sein des classes.Seulement ils ont surestimé leurs capacités (certes à une époque où la situation était sans doute plus facile) et maintenant, les directeurs n’ont plus la possibilité d’intervenir dans les classes directement pour faire la loi. Un directeur intervenant avant que la situation ne soit catastrophique se fait lyncher par le corps enseignant.Ils n’ont donc pas le choix et doivent laisser la situation pourrir jusqu’à ce que ce soit trop tard.Et après que ce soit trop tard on vient leur reprocher de n’avoir pas “soutenu le corps enseignant”.







Comme dit ça contredit d’autres témoignages. Alors soit la direction ne peut intervenir d’elle même si je comprends bien, mais une fois le signalement fait, pourquoi il ne se passe rien ?



De plus une gestion collégiale des problèmes est en réalité une bonne chose, généralement parce que les administrations ne sont tenues que par des RH qui n’y connaissent pas grand chose en pédagogie (on a la même chose à l’université), et de deux parce qu’il est plus facile de faire comprendre à un jeune la décision quand elle provient d’un groupe plutot que d’une personne.



Bref tout rejeter sur les prof me paraient tout aussi simpliste.





C’est trop facile.Si vous voulez des établissements mieux tenus, militez pour que la direction est un pouvoir sur les enseignants.





Je vois pas en quoi permettre au RH de gérer leur prof va changer quoique ce soit ? comme dit j’ai du mal avec ces explications à comprendre les nombreux cas où les remontées de problèmes sont bloquées.



perso je militerais plutot pour plus de moyens humains et financiers, avec notamment des classes plus petite et des aides après les cours …
















odoc a écrit :



Je vois pas en quoi permettre au RH de gérer leur prof va changer quoique ce soit ? comme dit j’ai du mal avec ces explications à comprendre les nombreux cas où les remontées de problèmes sont bloquées.





Virer les profs bordellés, les profs sans autorités, les profs qui nuisent aux enfants permettrait de mettre en place un sentiment de sérieux au sein de l’école.

Les enfants n’auraient plus l’impression d’être dans un centre de loisirs avec juste quelques enseignants ayant de l’autorité.

&nbsp;

Tous ceux qui ont des collègues bordellés savent qu’il est très difficile de faire cours à l’heure d’après.

Les enfants, même les plus studieux, sont dans un état d’esprit très dissipé, totalement inadapté à l’étude.

&nbsp;



perso je militerais plutot pour plus de moyens humains et financiers, avec notamment des classes plus petite et des aides après les cours … &nbsp;

Avant de faire “plus”, il faut faire “mieux”: des bons profs et uniquement des bons profs.&nbsp;



euh vous êtes au courant que la situation est telle qu’on lEN a du mal à remplir ses concours ? au passe d’ailleurs sur l’idée même d’un concours basé uniquement sur la somme de connaissances acquises pour recruter des pédagogues ou encore la suppression par sarko de l’année de formation. Sans compter la difficulté d’évaluer un prof comme “bon”.





C’est un peu simpliste que de penser que tout ça c’est du qu’à des incompétents qui seraient, de fait, majoritaires dans l’EN.



Franchement y a quand même bcp de témoignages actuellement sur twitter https://twitter.com/hashtag/PasDeVagues?src=tren&data_id=tweet%3A10543420587… pour se rendre compte que ça va plus loin que de mauvais prof (ou alors on en a un sacré paquet) . Alors ok ce ne sont que des témoignages et donc forcément biaisés mais quand même.








odoc a écrit :



euh vous êtes au courant que la situation est telle qu’on lEN a du mal à remplir ses concours ?





Et pourquoi cette situation ?

En grande partie parce que les futurs enseignants ont peur d’arriver dans des établissements pourris.&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;

Sans compter la difficulté d’évaluer un prof comme “bon”.&nbsp;

On pourrait déjà commencer à ne plus laisser travailler ceux qui sont mauvais, ça ferait du bien à tout le monde.&nbsp;

incompétents qui seraient, de fait, majoritaires dans l’EN.&nbsp;

Ai-je dit cela ? Non.Les incompétents pourrissent la vie de tout l’établissement. Il suffit de quelques profs bordellés pour transformer plusieurs classes en foutoir. Et ça se reporte sur les autres enseignants, qui s’épuisent à rétablir la discipline de classes dissipées.&nbsp;Ceci a des conséquences fortes sur le moral et la santé psychologique même des meilleurs profs. Ca propage la peur pour les aspirants-profs qui du coup ne candidatent pas.Le laisser-aller sur la qualité des enseignants a pourri l’éducation nationale.Revenir en arrière va être terriblement difficile.









Trit’ a écrit :



«&nbsp;Interrogé par&nbsp;Le Parisien, le ministre de l’Éducation a déclaré que cet événement montrait «&nbsp;à quel point&nbsp;» la majorité avait «&nbsp;eu raison de systématiser l’interdiction du téléphone à l’école et au collège&nbsp;». «&nbsp;À Créteil, on peut se demander si les faits n’ont pas été accomplis pour être filmés et diffusés&nbsp;», a poursuivi Jean-Michel Blanquer. »→ C’est moi qui comprends mal ce paragraphe, ou JMB est davantage scandalisé par le fait que l’événement ait été filmé, plutôt que par l’événement lui-même ??? Pour lui, on peut braquer un prof tant que c’est pas filmé avec un portable ? Et qu’est-ce qui lui permet de penser que la personne qui a filmé était complice de l’assaillant, comme il l’insinue ?






  Tu as bien compris.       






 Sans portable, pas de vidéo. Pas de vidéo, pas de polémique. Car ça n'empêchera pas le petit branleur de menacer qui il veut avec son pistolet à billes. La politique de « pas de vagues » si chère à l'éducation nationale aurait donc été maintenue sans accrocs. Après, rien ne l'empêche de la maintenir même après cette histoire, il faut juste noyer le sujet d'une façon ou d'une autre et ce sera sûrement fait d'ici une semaine.       






 Et puis bon, il peut toujours interdire les portables, jamais les élèves des REP/ZEP ne joueront le jeu alors...       






 En plus l'on parle d'un ministre ex-dirigeant d'un rectorat où il a justement rien fait sur la question de l'insécurité envers les professeurs. On peut affirmer sans se tromper que rien ne va changer.       






 A se demander si cette politique de l'enfant-roi et des parents ratés est rationnelement souhaité, ou si c'est un malaise plus profond d'abandon systématique (à quoi bon de toute façon, on ne peut rien tirer de gens ayant trop de tares) voir idéologique (mai 68 ?).       






 En plus une partie du problème n'est même pas relatif à l'éducation nationale mais à la politique de natalité. Les familles de ces zones sont peut-être en difficulté ou autres, mais elles ne sont pas totalement stupides : faire trois enfants ou plus DOUBLE les allocations familiales mensuelles (sans compter le complément familial...). Peu importe après si ces mêmes familles sont INAPTES à s'occuper de plus d'un enfant en même temps, car l'important est d'en tirer une source de revenus. Pas étonnant que cela donne de vrais branleurs à la fin, mal-aimés et mal éduqués. Pour régler une partie du souci, on devrait ne pas donner d'aides après 2 enfants -mais non rétroactif, autant ne pas aggraver les choses-.   Ces familles seront obligés de trouver autre chose et ça améliorera un peu la situation à long terme.   






 On n'a pas besoin d'autant de "richesses pour la France" comme dirait Valérie Boyer qui prétend que chaque enfant l'est. J'aimerai d'ailleurs savoir en quoi le gamin avec son pistolet à billes l'est d'ailleurs ainsi que le caméraman hilare, mais je suis sûrement trop idiot pour comprendre.


De toute façon quand tu vois que maintenant la manière d’éduquer de ces parents c’est “attention arrête ou le monsieur (boulanger, vigile de Lidl, le voisin) va te gronder”, tu sais qu’on va dans le mur…

Il faut un permis de parenter


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