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Piratage : l’industrie culturelle veut la transaction pénale et le blocage instantané des sites pirates

Piratage : l’industrie culturelle veut la transaction pénale et le blocage instantané des sites pirates

Le 02 mars 2020 à 09h46

En prévision de l’examen du projet de loi sur l’audiovisuel cette semaine, plusieurs organisations, dont l’ALPA, la SACD, la SCAM ou encore la SACEM, plaident pour « une action efficace contre le piratage ». 

« Le piratage, aujourd’hui encore, en pair à pair ou en « streaming » constitue un pillage des œuvres et une limite évidente au financement de nouvelles œuvres » affirment ces structures qui militent également pour l’adoption d’outils dédiés également à la lutte contre le piratage des droits sportifs. 

Ils imaginent déjà deux « réponses concrètes » et cumulatives. « D’un côté, le blocage efficace et instantané de l’accès aux sites et aux services pirates par l’ensemble des intermédiaires techniques, dont les fournisseurs d’accès à internet ». 

De l’autre, l’instauration de la transaction pénale au bout de la réponse graduée chère à la Hadopi. « Une sanction simple, après deux rappels à la loi, pour réaffirmer que le piratage est un vol que le pays de l’exception culturelle ne peut tolérer plus longtemps ». 

Ces deux mesures ne sont pas prévues dans le cadre du projet de loi. Du moins pour l’instant. 

Le 02 mars 2020 à 09h46

Commentaires (55)

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Sauf que tu ne peux pas dire que les ventes ont baissé si le problème est que les ventes rapportent moins.



Et du coup si c’est vendu mais moins cher, peut être que le soucis vient des sociétés qui ont acceptés des prix trop bas.



Sachant que, comme ça a été dit dans d’autres commentaires, la vente à l’unité permet de ne pas acheter 12 musiques si tu n’en veux que 2-3.

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Je ne mens, pas, avant que la copie par internet ne soit possible il se vendait plus de produits culturels. Surtout dans la musique. Et donc les créateurs étaient mieux rémunérés. Et donc la création était moins démago/formatée. Ce n’était pas parfait mais c’était moins la misère.



Seul le cinéma tire son épingle du jeu au final, mais au prix de la transformation des films en supports publicitaires et des salles en déversoirs à malbouffe. Ca ne vend pas du rêve non plus.

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Les ventes ont baissé en montant d’argent rentré. Sachant que le pb de la copie est le financement de la création donc le montant d’argent qui rentre.



Le souci vient du mépris des consommateurs pour les créateurs. Ca va de pair avec la montée des valeurs d’extrême droite globalement dans la société (surtout que la thune “économisée” sert à acheter des tels portables ou des merdes markettées genre fringues…). Le mépris pour les artistes est un classique de cette famille politique tout comme la précarisation des “faibles” en général… La question n’est pas la quantité de musique que les gens veulent mais de financer les créateurs.

Tant que la copie était difficile les auteurs pouvaient se financer en créant de la rareté, aujourd’hui ce n’est plus le cas. C’était naze, mais la situation actuelle est encore pire…



C’est le seul sujet politique ce financement des auteurs.

C’est la seule question de fond qui justifie de lutter contre la copie tant que n’est pas inventé un système plus pérenne que la monétisation à l’achat actuelle. (La licence globale était une piste intéressante même si trop liée à l’état - donc à la démagogie politique- mais totalement abandonnée)

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Arkeen a écrit :



Ben justement, depuis que les plateformes de streaming musical sont à la hauteur (prix, catalogue, accessibilité, etc.), le piratage musical à sacrément baissé … existe-t-il encore d’ailleurs ?





Oui, mais plutôt via du DDL que via torrent.







Arkeen a écrit :



Ben ça résout au moins le problème du piratage / de l’offre légale. Après je suis d’accord : concernant les revenus reversés aux artistes, le modèle actuel est loin d’être idéal (et c’est rien de le dire). Mais je pense justement que c’est là-dessus que devrait se porter les efforts des AD concernant la musique. Et concernant la vidéo, ils devraient d’abord se concentrer sur l’élaboration une offre légale vraiment accessible ( = pas 15 abonnements pour voir des séries/films), et sur la répartition, plutôt que sur le piratage, éternel bouc-émissaire des difficultés du secteur …





Ce ne sont pas les mêmes qui défendent la rémunération par droit d’auteur et ceux qui exploitent les catalogues. Je doute fortement que les ayant droit n’aient pas des discussions dans ce sens avec les distributeurs de contenus… Juste ils ne font pas le poids seuls. Sauf à passer par du lobbying auprès des états (copie privée etc.). Ce qu’ils font dans le cas du sujet de cet article en défendant l’exception culturelle. 







Arkeen a écrit :



J’adore bandcamp perso, et j’y dépense pas mal beaucoup trop d’argent. Mais clairement, on ne trouve pas tout. Parce qu’il n’y a pas de DRM, et que ça ne plait pas aux majors. Majors qui du coup, préfèrent se plaindre du piratage au gouvernement (cf le plaidoyer de l’article, ironiquement appelé « vive la liberté », sérieux …), pour obtenir des blocages de masse automatisés (tant pis pour les faux positifs), des Hadopi et autres ARCOM, et bientôt des filtres généralisés de partout.





Bandcamp c’est la plateforme de gentils qui s’adresse aux passionnés et aux musiciens qui ne veulent pas d’intermédiaires. C’est selon moi un bien meilleur modèle.

Pour que ça fonctionne au delà des quelques pourcents (pour milles?) d’enthousiastes qui financent la création contemporaine il faut néanmoins aussi que son usage soit moins contraignant que le piratage… carotte/baton <img data-src=" />


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TriEdge a écrit :



Commence par lanextinpact.com Next INpact <img data-src=" />





Les quelques dizaines de pourcents rognés à chaque fois suffiraient à mettre à plat n’importe quelle industrie à par peut être les géants du logiciel…

Ce genre d’étude de l’europe est plutôt à 100% dans le sens de ce que je dis dans les commentaires depuis le début : Rentrées moindres globalement, atténuées par la pub et la musique live donc rien pour les auteurs… et donc problème et donc légitimité des sociétés de droits d’auteur à chercher à atténuer le phénomène par la répression.







TriEdge a écrit :



Que l’UE en est à cacher une étude qui détruit tout l’argumentaire des nayants-droits, c’est bien que certain mentent comme de gros connard, non ? <img data-src=" />





Je pense que tu as mal lu l’article. Le fait que ça invalide les crises d’hystérie de P. Negre n’indique pas pour autant que la copie n’est pas très néfaste au secteur culturel.

Et j’attends toujours des refs d’artistes qui vivent mieux en donnant leur musique qu’avant ou qui ont émergé ainsi.

(indice, tu peux chercher longtemps <img data-src=" />)


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Le piratage n’est pas un vol…celui-ci implique la disparition de la chose prétendument volée.



Mais bref…

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On bat des records dans les budgets des films, mais le piratage est une « limite évidente au financement de nouvelles œuvres »

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Ca fait disparaître la rémunération de l’auteur et de son éditeur. Je pense que c’est ça qui les concerne.



Et là dessus on ne peut que difficilement leur donner tort.

Maintenant quand la copie était moins facile la production était aussi moindre… leur argumentaire ne tient pas pour cette raison, pas parce que ce n’est pas le vol d’un objet physique.

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Tant que les “ayants droits” n’auront pas compris que prendre leurs clients pour des vaches à lait très bêtes n’est pas la solution, le piratage va perdurer. Ils en sont les principaux pourvoyeurs.



On avait un bon début de solution avec les streaming payant. Presque plus de piratage, tous le monde peut regarder / écouter ce qu’il veut, quand il veut, le tout pour un abonnement raisonnable.



Et là, les ayants droits inventes les contenus personnalisés. Des sites de streaming qui se mettent à faire des contenus exclusifs. Du coup, si toi, pauvres client, tu as l’outrecuidance de vouloir voir des contenus différents, tu es juste bon à prendre des abonnements très semblables, sauf sur les petits pourcents spécifiques, et te faire pomper le portefeuille ce qui est beaucoup moins agréable.



Il y aurait bien des solution, rendre une sorte d’obligation de partage des contenu après quelques mois, années de publication par exemple. Mais il semblerait que les “ayants droits” préfèrent faire mourir la poule aux œufs d’ors (ça c’est nous), plutôt que de mettre en danger leurs revenus. Ils n’ont pas encore compris que le revenu vient de la poule. Et qu’ils participent ainsi directement à entretenir le besoin de pirater.



Puisse l’intelligence leur venir (ce qui me semble désespéré).

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Surtout que film téléchargé =/= perte de la vente.

De plus, ceux qui téléchargent le&nbsp; + sont ceux qui consomment le&nbsp; +.

&nbsp;

Ils prennent le parti de dire que ceux qui téléchargent ne consomment pas et ruinent la production culturelle française (qui est déjà bien naze…) alors que le piratage et la consommation c’est plutôt un cercle vertueux…



Je n’aurai jamais découvert autant d’artiste musicaux sans le piratage, même des séries ou des films…

Après je suis d’accord que le piratage est de moins en moins justifiable avec toutes les offres à dispositions.



Mais dire qu’il ruine l’industrie est faux.

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Tu remarqueras qu’ils utilisent aussi le terme « pillage » (piller : emporter violemment les biens)…

Non seulement, un pirate « emporte » des « biens », mais en plus avec « violence » <img data-src=" />

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Si tu prends la musique, le CA et la capacité à produire des albums s’est effondré dans la décennie 2000 qui est une décennie perdue en terme de création.

C’est moins vrai pour le cinéma ou les livres, là dessus je suis d’accord.



Leur objectif avec Hadopi n’a jamais été d’empêcher les enthousiastes de pirater mais d’empêcher le grand public de pirater. C’est en parti réussi d’ailleurs pour les torrents et sur le streaming énormément de gens sont passés à netflix donc plutôt un succès également… mais pas pour la création française.

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Le piratage revient à cause de la segmentation de l’offre chez différents acteurs (Netflix, Amazon Prime Video, etc.)



On en revient au principe du câble qui était probablement une des causes de l’émergence rapide du piratage.



Le piratage se nourrit de la frustration de ne pas réussir à trouver facilement le contenu que l’on recherche. Besoin qui provient lui même de la publicité constante que l’on subit de la part de ces majors. Le cercle vicieux



Par contre je suis d’accord que le piratage permet de faciliter la consommation d’oeuvre qui entraîne lui même une consommation qui aura une part d’offre payante dans le lot. (Que ce soit des films ou des produits dérivés difficilement téléchargeable (tshirts, mugs, concerts, figurines, etc.)). Le cercle vertueux.



En gros, les majors gagnent toujours plus de frics mais on toujours de quoi se plaindre, magnifique.

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“un blocage efficace et instantané”… rien que ça.

Quant à la mention de l’exception culturelle, je ne vois pas bien le rapport.

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Les sommes perçues permettent de financer du franco français.



Ce n’est pas forcément si super au final selon moi mais c’est bien une spécificité Française.

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yvan a écrit :



Si tu prends la musique, le CA et la capacité à produire des albums s’est effondré dans la décennie 2000 qui est une décennie perdue en terme de création.

C’est moins vrai pour le cinéma ou les livres, là dessus je suis d’accord.



Leur objectif avec Hadopi n’a jamais été d’empêcher les enthousiastes de pirater mais d’empêcher le grand public de pirater. C’est en parti réussi d’ailleurs pour les torrents et sur le streaming énormément de gens sont passés à netflix donc plutôt un succès également… mais pas pour la création française.





Pour la musique j’ai l’impression que les petits artistes sont + dans la mouise ouais.

Mais c’est paradoxale, la musique c’est pas ce qui coûte le + cher (avec la littérature) à produire.



&nbsp;





TheMyst a écrit :



Le piratage revient à cause de la segmentation de l’offre chez différents acteurs (Netflix, Amazon Prime Video, etc.)



On en revient au principe du câble qui était probablement une des causes de l’émergence rapide du piratage.



Le piratage se nourrit de la frustration de ne pas réussir à trouver facilement le contenu que l’on recherche. Besoin qui provient lui même de la publicité constante que l’on subit de la part de ces majors. Le cercle vicieux



Par contre je suis d’accord que le piratage permet de faciliter la consommation d’oeuvre qui entraîne lui même une consommation qui aura une part d’offre payante dans le lot. (Que ce soit des films ou des produits dérivés difficilement téléchargeable (tshirts, mugs, concerts, figurines, etc.)). Le cercle vertueux.



En gros, les majors gagnent toujours plus de frics mais on toujours de quoi se plaindre, magnifique.





La segmentation de l’offre c’est assez récent.

Canal remonte la pente que depuis récemment, Disney n’est pas encore en France et Amazon je ne connais personne qui l’utilise.



Après oui, ça encourage le piratage, comme avec les jeux vidéo, j’ai tipiaké Metro Exodus à sa sortie, ne voulant pas de l’EGS, ce qui ne m’empêche pas de l’avoir racheté sur Steam 1 an plus tard.



Mais pour moi l’un des meilleur exemple, c’est Game of Thrones, série la + piraté, pourtant des profits pharaoniques…je n’aurai jamais acheté le coffret avec toutes les saisons + les livres en VF + VO sans avoir piraté la série avant.


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yvan a écrit :



Si tu prends la musique, le CA et la capacité à produire des albums s’est effondré dans la décennie 2000 qui est une décennie perdue en terme de création.



A peu près en même temps qu’ils ont fait fermer Napster, quoi.


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TheMyst a écrit :



En gros, les majors gagnent toujours plus de frics mais on toujours de quoi se plaindre, magnifique.





Là dessus ce que j’en ai lu ne va pas dans ce sens, les majors de la musique ont beaucoup maigri et la production de séries est beaucoup financée par des abonnements (une autre forme de prise en otage des consommateurs comme dit par Lesgalapagos) plus que par du droit d’auteur… Celle de films par la pub, le placement produits, les produits dérivés qui ne rapportent pas principalement aux majors.



Pour le reste les ayant droit ce n’est pas la même chose que les majors même s’il y a des liens importants entre les deux.


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Il restait emule puis torrent ainsi que les newsgroup…

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certes mais l’exception culturelle est une notions de droit international. ça dit en gros que les bien culturels peuvent être exclus des accords de libre-échange (par exemple).



là on parle d’une réglementation locale sur un phénomène local (au sens : la législation française sur le piratage ne s’applique pas en Allemagne).



Si le but du jeu était seulement de souligner à quel point la France tient à sa “culture”*, ce n’est à mon avis pas le bon angle ni la bonne tournure.



*encore une fois on confond sciemment culture et industrie culturelle, mais bon…

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dylem29 a écrit :



Pour la musique j’ai l’impression que les petits artistes sont + dans la mouise ouais.

Mais c’est paradoxale, la musique c’est pas ce qui coûte le + cher (avec la littérature) à produire.





Ca s’est restructuré autour de la musique live pour les petits artistes, mais le temps de la restructuration a été fatal à beaucoup.

Sinon la musique bien produite ça coûte cher, si. C’est la variété genre rap français fait à l’ordinateur qui ne coûte pas cher uniquement. Ca vieillit mal comme son. Ca fait partie de ce que je qualifie de “décennie perdue”.







dylem29 a écrit :



Mais pour moi l’un des meilleur exemple, c’est Game of Thrones, série la + piraté, pourtant des profits pharaoniques…je n’aurai jamais acheté le coffret avec toutes les saisons + les livres en VF + VO sans avoir piraté la série avant.





Les séries et les films sont devenus des supports à placements produits. C’est je pense pourquoi ils invoquent l’exception culturelle, censé maintenir une indépendance et une certaine qualité des créations…


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La même industrie culturelle française dont les organismes parasites se font épingler chaque année par la cour des comptes pour leur comptabilitée douteuse et leurs nombreuses irrégularitées ? <img data-src=" />



Effectivement, ça fait bien plus de 2 rappels, donc sanction financière immédiate et blocage de leurs sites de propagande nauséabonde, hop hop hop. <img data-src=" />

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C’est l’exception culturelle française dans toute sa splendeur que l’on a vu lors de la cérémonie des Césars.



Et moi, je vois bien un lien avec la justice qui doit passer, mais je ne suis pas sûr qu’un des lauréats soit d’accord pour aller l’affronter aux États-Unis.



La justice, c’est bon pour le peuple.

Quant au clown qui était sa vedette, qu’il quitte le pays, comme il l’a annoncé, s’il ne voit pas de problème après #Meetoo ou #Balancetonporc, autant qu’il nous épargne son indifférence. <img data-src=" />

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yvan a écrit :



Leur objectif avec Hadopi n’a jamais été d’empêcher les enthousiastes de pirater mais d’empêcher le grand public de pirater. C’est en parti réussi d’ailleurs pour les torrents et sur le streaming énormément de gens sont passés à netflix donc plutôt un succès également…





Hadopi a été créé en 2009, Netflix est arrivé en France en 2013. Le succès de Netflix s’explique par son modèle (et son catalogue bien moins fragmenté à l’époque), la Hadopi n’a rien à voir là-dedans … Le piratage de musique avait déjà décliné depuis des années (grâce aux plateformes de musique genre Spotify), toujours rien à voir avec la Hadopi.

Et si tu va sur n’importe quel site de torrent généraliste aujourd’hui, tu y trouvera beaucoup plus de contenu vidéo, pour très peu de musique, à l’inverse des années 2000. Parce que l’offre musicale légale est aujourd’hui accessible et quasi-unifiée (en terme de catalogues), tout l’inverse de la vidéo.

Les organisations citées dans l’article continuent de mettre leur échec sur le dos du seul piratage, mais pas un mot sur la fragmentation du marché et des offres, sur l’accessibilité, sur les prix, etc.


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Oui, je te rejoint sur ce point, mon analyse est très générale et est plus le fruit d’un ressenti que d’une analyse sérieuse.&nbsp;<img data-src=" />

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Je pense que la segmentation dans le streaming musical va arriver. On le voit avec les abonnements hi-res destinés à une clientèle specifique. Mais aussi en filigrane dans les interviews des dirigeants de Spotify ou Deezer. Les majors se sont servi du streaming pour compenser la baisse du cd mais une fois celui-ci majoritaire elles deviendrons plus gourmandes. De plus les business model de spotify et co restent fragiles.

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Je m’incruste dans votre conversation pour dire que je partage vos deux avis.



Je pense qu’une “défragmentation” (si elle est réelle, je doute qu’elle soit totale) du marché de la musique à permis d’accéder beaucoup plus facilement au monde de la musique. Avec mon abonnement GPM j’écoute beaucoup plus de musique et je n’en télécharge plus, mais je me rend compte aussi que GPM n’a pas la totalité du catalogue que j’aimerais, c’est qui me fait de plus en plus regarder pour retrouver un tracker privé musical (RIP what.cd, à jamais dans mon coeur, une perte pour le monde de la culture)



&nbsp;Par contre, je pense aussi que la peur du gendarme avec Hadopi, à permis qu’une partie de la population, celle qui se situe entre le néophyte totale qui ira vers la facilité d’un abonnement et le g33k qui à accès à des trackers privés ou des newsgroups, à migré naturellement vers une offre légale. La fermeture ou la peur d’être attrapé sur les sites torrent (torrent411, qui a aussi été une perte pour le monde de la culture) public à forcé ces gens à migrer, que ce soit sur du légal ou sur du DDL/streaming, mais où la qualité et la disponibilité ne suit pas l’évolution des ménages. Pourquoi regarder un stream mal encodé sur sa télé 4K payé avec son premier salaire.



Bref, les deux ont eu un effet sur le monde du piratage.

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Mihashi a écrit :



Tu remarqueras qu’ils utilisent aussi le terme « pillage » (piller&nbsp;: emporter violemment les biens)…

Non seulement, un pirate « emporte » des « biens », mais en plus avec « violence&nbsp;» <img data-src=" />







Ils n’osent pas trop encore utiliser le mot viol, à cause sans doutes d’Atchoum … mais ça viendra…


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yvan a écrit :



Ca fait disparaître la rémunération de l’auteur et de son éditeur. Je pense que c’est ça qui les concerne.



Et là dessus on ne peut que difficilement leur donner tort.







faux et c’est justement à cause des gens répétant ce genre de fausses idées que les ayants droits font n’importe quoi.

Quelqu’un qui pirate une oeuvre ne l’aurait pas forcement acheté. Si il ne peut plus pirater et n’achète toujours pas, il n’y a donc pas de “gain”, mains en aucun cas il y a “perte”.



Il y a aussi pas mal de gens qui au vu de la merde cachée qu’on nous sert désormais régulièrement comme à des lobotomisés, préfèrent pirater pour tester, et acheter ensuite.

C’est comme les jeux, avant il y avait des démos. Plus maintenant, et on s’étonne du résultat …



Perso ma caisse avant de l’acheter, j’ai pu la conduire et la tester. Plusieurs fois.


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yvan a écrit :



Il restait emule puis torrent ainsi que les newsgroup…





Napster était LA plateforme pour la musique. Les newsgroups ont toujours été confidentiels, eDonkey est sorti plusieurs mois après, et Bittorrent encore plus tard. Ce qui a laissé largement le temps à l’industrie musicale de perdre tout ce qu’ils avaient gagné avec Napster.


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…Le piratage est un vol que le pays de l’exception culturelle ne peut tolérer plus longtemps.





Mais les habitants de ce pays ne “peuvent plus tolérer plus longtemps” les mafias de “l’exception culturelle”, et la corruption politique évidente qu’elle entraine <img data-src=" />

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La France, le pays de “l’exception culturelle”. je ne vois pas trop quelle exception nous sommes, à part si l’on prend en compte les revenus exceptionnellement élevés qui sont pompés pas ces lobbies de l’industrie culturelle.

C’est comme dire que la France est le pays des droits de l’Homme, alors que la France n’est que le pays de la déclaration des droits de l’Homme (plus ou moins bien respectée, même en France)

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C’est avec emule et torrent que le phénomène s’est massifié je dirais.

Au moins pour la France puisque c’est l’époque du dégroupage.



Napster était gros et spécialisé mais je pense que c’est le torrent qui a le plus eu d’impact économique.

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Alderic a écrit :



Quelqu’un qui pirate une oeuvre ne l’aurait pas forcement acheté.





Je n’ai pas dit l’inverse. Juste que pour le grand public c’était très majoritairement download OU achat. Surtout les moins de 30-35ans qui ont cessé d’écouter des albums pour beaucoup ayant découvert la musique avec des sources nativement numériques ils écoutent à la piste.

Effectivement les plus gros consommateurs actuels sont aussi les plus gros pirates mais à l’ère d’avant, les disques c’était des cadeaux d’anniversaire/noel, achetés pas forcément parce qu’ils plaisaient, c’était des médias où pour avoir une chanson il fallait en acheter 10 autres etc.

C’est là dessus que les producteurs de musique ont perdu. Et dans ce cadre la copie de morceaux leur fait bien un manque à gagner. Les chiffres d’affaire du secteur de la musique dans les années 2000 sont assez éloquents pour ne pas aller contester l’évidence… Après ça ne leur donne pas forcément raison sur le fait d’aller chercher par l’impôt à maintenir leur CA vu que les musiciens qui jouent live se passent globalement plutôt bien de ces intermédiaires.


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yvan a écrit :



C’est avec emule et torrent que le phénomène s’est massifié je dirais.

Au moins pour la France puisque c’est l’époque du dégroupage.



Napster était gros et spécialisé mais je pense que c’est le torrent qui a le plus eu d’impact économique.



Pour la musique oui c’est Napster qui a tout amplifié et qui a permis d’avoir de super résultats jusqu’à sa fermeture. D’ailleurs on a vu les ventes de médias audio s’écrouler par la suite…


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Arkeen a écrit :



Les organisations citées dans l’article continuent de mettre leur échec sur le dos du seul piratage, mais pas un mot sur la fragmentation du marché et des offres, sur l’accessibilité, sur les prix, etc.





Les organisations de gestion des droits d’auteur comme SCAM ou SACD n’ont absolument pas la main sur les catalogues diffusés et comment, les plateformes de distribution ou autre. Ce sont des sociétés de collecte/versement des droits d’auteurs qui n’ont que les droits d’auteurs pour fonctionner.

Quelle que soit la raison pour laquelle les gens copient et le niveau de légitimité à le faire, leurs auteurs touchent moins d’argent et n’en sont pas responsables.



Pour le reste je suis convaincu par l’observation des gens autour de moi -même si je ne vois pas de manière de le prouver “scientifiquement”- que pour les contenus mainstream la hadopi a poussé les gens vers netflix etc. quand ils ou leurs amis ont reçu des lettres (en 2013 entre 4 et 5 millions de lettres avaient été envoyées donc le volume critique pour qu’aucune famille n’ignore le dispositif).


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Si tu regardes les courbes de ventes ça s’écroule très longtemps après Napster en France

https://www.numerama.com/magazine/11654-le-marche-du-cd-en-france-passe-sous-la-…



J’étais musicien à l’époque et je peux te garantir que les ventes ont effectivement complètement sombré à cette époque.

Avant 2005 disons tu pouvais financer un disque par les ventes du précédent et tu pouvais gagner de l’argent via la SACEM si tu vendais quelques milliers de chaque disque. Après il était exclu de vendre quelques milliers de CD dans les mêmes conditions et les labels ont commencé à fermer les uns après les autres ou à repasser sur des modèles associatifs etc. (dans tous les cas à cesser de financer la création puisque c’est prendre des risques) et les artistes ont du tourner énormément pour rentrer de l’argent. Les seuls à continuer de vendre et à masquer l’effondrement des revenus pour les auteurs étaient les artistes “pour vieux” dont le public continuait d’acheter du disque (johnny, cabrel, goldman…).



Napster a potentiellement joué aux US ou initié le mouvement mais le pb qu’a eu l’industrie et le moyen de partage de masse de contenus de la décennie 2000 c’est le torrent.

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Sur ton graphique il n’y a pas les ventes de musiques numériques. Je crois qu’a l’époque itunes a commencé a vendre des titres à l’unité.

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Ils sont gentils je trouve en demandant seulement le blocage du site…. Moi j’aurais demandé le blocage de tout le range IP du pays comme le .me, .ru et autres trucs folkloriques.



Car soyons clair, en matière de culture (tout comme en matière d’épidémie ou d’économie), la seule solution pour rester PUR c’est le géoblocage.



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@dylem29:youtube.com YouTube

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A la Sacem ça fait 20 ans qu’ils parlent de “bloquer les sites”…..

En 2040 on y est encore.



On se rend bien compte qu’au final ça dérange pas grand monde cette histoire, c’est juste des postures.

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yvan a écrit :



Les organisations de gestion des droits d’auteur comme SCAM ou SACD n’ont absolument pas la main sur les catalogues diffusés et comment, les plateformes de distribution ou autre.



&nbsp;

Ils n’ont pas non plus la main sur le piratage, mais ils essayent quand même. Avec un certain succès d’ailleurs. Par contre pour le reste …







yvan a écrit :



Quelle que soit la raison pour laquelle les gens copient et le niveau de légitimité à le faire, leurs auteurs touchent moins d’argent et n’en sont pas responsables.





Toujours pas. Cet argument est toujours brandi par les AD (y compris dans cet article), et c’est selon moi symptomatique de leur mauvaise foi.

Ça a déjà été mentionné dans les commentaires : toute œuvre piratée n’aurait pas systématiquement été achetée : manque d’argent, manque d’intérêt, disponible sur un catalogue inaccessible (coucou Disney+), la liste est longue.

À titre personnel, je n’avais pas les moyens d’accéder auxquelles j’ai accédé “autrement” à l’époque ou je n’avais pas de salaire. Sans le piratage/la copie, je me serais occupé autrement, je n’aurais pas fini mes mois dans un rouge encore + foncé “juste” pour voir des films (encore que, il m’est arrivé d’acheter des places de cinéma à cette époque). Les AD et les auteurs n’ont pas perdu d’argent.

&nbsp;





yvan a écrit :



Pour le reste je suis convaincu par l’observation des gens autour de moi -même si je ne vois pas de manière de le prouver “scientifiquement”- que pour les contenus mainstream la hadopi a poussé les gens vers netflix





Pourtant si ça avait été efficace, et si la majorité des gens avaient migré sur Netflix, le nombre de mail/lettre aurait dû baisser non ? Et si je dis pas de conneries, c’est globalement l’inverse

Sur un autre registre, l’autorité avait envoyée 12 millions de lettres (depuis sa création) l’été dernier. 12 millions ! Sur 66 millions d’habitants (certes, il doit bien y avoir quelques doublons), ça fait 18% de la population, c’est énorme ! Quand on s’acharne sur autant de monde, mais qu’on se plaint encore et toujours du problème du piratage, c’est peut-être que le problème … c’est pas que le piratage ?



Je ne nie pas que le piratage fait partie du problème, mais comme l’ont montré Spotify & co (de même que la Hadopi à montré son inefficacité sur le long terme), il diminue tout seul quand l’offre légale est à la hauteur. Mais la Hadopi a abandonné la promotion de l’offre légale, de même que les AD.



Tout ça pour dire que je pense qu’ils se trompent de bataille, et qu’en attendant c’est les gens (et l’Internet en général) qui trinquent.


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Et au passage, malgré les gesticulations des AD concernant le piratage (audiovisuel) : il semblerait qu’il soit en forte baisse

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TheMyst a écrit :



Pourquoi regarder un stream mal encodé sur sa télé 4K payé avec son premier salaire





La question qu’il faudrait se poser avant d’évaluer la pertinence de regarder un stream illégal sur un tel engin serait de savoir si c’est pertinent d’y consacrer son premier salaire sachant qu’il y a peu de contenu 4K et qu’il faut une très bonne connexion.

Pour la majorité d’entre-nous 4K=achat blue ray

Après il est possible de ddl du 4K correctement encodé mais avant de faire un tel achat, il faut savoir qu’un REMUX fait une 40ène de Go et ne parlons par de la taille d’un ISO… ^^



Le full hd me convient très bien. <img data-src=" />


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yvan a écrit :



Quelle que soit la raison pour laquelle les gens copient et le niveau de légitimité à le faire, leurs auteurs touchent moins d’argent et n’en sont pas responsables.







Encore le coup de la fameuse perte d’argent sur des achats qui n’auraient jamais été fait. <img data-src=" />



Et quand après avoir piraté, apprécié une oeuvre/un artiste et que les pirates passent à la caisse parce qu’ils sont devenu fans d’untel ou de trucmuche. Les auteurs touchent toujours moins d’argent où c’est tabous de parler de toutes les études qui démontrent que le piratage à un effet positive sur les ventes et donc les revenus des auteurs ?





quand ils ou leurs amis ont reçu des lettres (en 2013 entre 4 et 5 millions de lettres avaient été envoyées donc le volume critique pour qu’aucune famille n’ignore le dispositif).





Jamais reçu ni rencontré quelqu’un qui en a eu une dans sa boite au lettre en 10ans. Et perso j’y vais pas de main morte. <img data-src=" />


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TriEdge a écrit :



Jamais reçu ni rencontré quelqu’un qui en a eu une dans sa boite au lettre en 10ans. Et perso j’y vais pas de main morte. <img data-src=" />







L’expression correcte est : le dos de la main morte. Sinon, tu laisses à penser que Marc Dorcel est une victime de ton comportement. <img data-src=" />


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J’ai un ami qui a un tracker de film de vacances qui encode de plus en plus en 2160p.

Avec le H265 la place est bien réduite aussi.



Mais je ne saurais te dire la taille d’un film de vacances encodé de cette façon en 2160p, je regarderais plus tard.

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TheMyst a écrit :



J’ai un ami qui a un tracker de film de vacances qui encode de plus en plus en 2160p.

Avec le H265 la place est bien réduite aussi.



Mais je ne saurais te dire la taille d’un film de vacances encodé de cette façon en 2160p, je regarderais plus tard.





5,5 Go pour le 1er iron man sur un site de ddl et avec le tag 4KLight. :oui2:



Je me satisfait de SD à 1,4 ou 2 Go sur un moniteur 32” et pour certains films je monte au 1080p.



J’ai été biberonné à l’ORTF donc ceci explique peut-être cela ! <img data-src=" />


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TriEdge a écrit :



Et quand après avoir piraté, apprécié une oeuvre/un artiste et que les pirates passent à la caisse parce qu’ils sont devenu fans d’untel ou de trucmuche. Les auteurs touchent toujours moins d’argent où c’est tabous de parler de toutes les études qui démontrent que le piratage à un effet positive sur les ventes et donc les revenus des auteurs ?





Ca ne se vérifie pas dans les faits, et quasi seuls les artistes déjà bancable mettent leurs productions en libre téléchargement.

Si ce que indiques était vrai, les artistes au plus grand succès ces dernières années devraient tous donner leurs oeuvres comme des goodies publicitaires… ce n’est pas le cas. Et je doute que beaucoup de ceux qui mettent leur musique creative en commons vivent de leur art également, ceci pour les mêmes raisons.



Sans compter qu’un pur auteur s’en fout que le pur interprête ait du succès avec ses oeuvres ensuite et puisse monétiser ça en merch si les droits d’auteur ne rentrent pas il ne touche rien dans le système actuel.



Je suis preneur de références d’artistes dont le succès financier est lié au piratage plus globalement <img data-src=" />

(creusons le sujet…)


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Arkeen a écrit :



Ils n’ont pas non plus la main sur le piratage, mais ils essayent quand même. Avec un certain succès d’ailleurs. Par contre pour le reste …





Et c’est tout à fait normal. Autant les majors tentent de faire survivre un système dépassé, autant le droit d’auteur est quelque chose d’important pour financer la culture.

Si elle se finance au nombre de places de concerts vendus on va en bouffer du Jul et du Booba…







Arkeen a écrit :



Ça a déjà été mentionné dans les commentaires : toute œuvre piratée n’aurait pas systématiquement été achetée : manque d’argent, manque d’intérêt, disponible sur un catalogue inaccessible (coucou Disney+), la liste est longue.





Personne ne dit l’inverse. Juste que toute oeuvre copiée n’est jamais achetée.







Arkeen a écrit :



Pourtant si ça avait été efficace, et si la majorité des gens avaient migré sur Netflix, le nombre de mail/lettre aurait dû baisser non ? Et si je dis pas de conneries, c’est globalement l’inverse





Quasi tous les gros consommateurs de séries sont sur netflix. Il faudrait savoir si le nombre de lettres augmente parce que la capacité de hadopi à en envoyer augmente ou si ils envoient un nombre de lettre proportionnel au piratage réel.

Je doute que ce soit le cas, ils surveillent principalement les torrent et la plupart du piratage récent se fait via du streaming…







Arkeen a écrit :



Quand on s’acharne sur autant de monde, mais qu’on se plaint encore et toujours du problème du piratage, c’est peut-être que le problème … c’est pas que le piratage ?





Un avertissement que “c’est mal” ce n’est pas de l’acharnement.

Et le pb est en partie le piratage bien sur, s’il suffisait d’une offre légale pour faire disparaître le piratage et rémunérer les créateurs ça se saurait.

Les offres légales réduisent juste l’ampleur du phénomène parce que beaucoup de gens sont prêts à payer pour ne pas s’embêter ou pour être dans les clous légalement mais au final les offres légales sont aussi des machines à niveler le niveau de droits d’auteurs versés aux artistes donc ne résolvent rien (comme à peu près toutes solution consistant à libéraliser un domaine économique… ça consiste à précariser le bas de la chaine de production et à uniformiser/industrialiser).


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Les ventes numériques rapportent peanuts aux artistes, sauf via bandcamp, qui n’existait pas à l’époque.

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yvan a écrit :



s’il suffisait d’une offre légale pour faire disparaître le piratage





Ben justement, depuis que les plateformes de streaming musical sont à la hauteur (prix, catalogue, accessibilité, etc.), le piratage musical à sacrément baissé … existe-t-il encore d’ailleurs ?







yvan a écrit :



au final les offres légales sont aussi des machines à niveler le niveau de droits d’auteurs versés aux artistes donc ne résolvent rien





Ben ça résout au moins le problème du piratage / de l’offre légale. Après je suis d’accord : concernant les revenus reversés aux artistes, le modèle actuel est loin d’être idéal (et c’est rien de le dire). Mais je pense justement que c’est là-dessus que devrait se porter les efforts des AD concernant la musique. Et concernant la vidéo, ils devraient d’abord se concentrer sur l’élaboration une offre légale vraiment accessible ( = pas 15 abonnements pour voir des séries/films), et sur la répartition, plutôt que sur le piratage, éternel bouc-émissaire des difficultés du secteur …

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yvan a écrit :



Les ventes numériques rapportent peanuts aux artistes, sauf via bandcamp, qui n’existait pas à l’époque.





J’adore bandcamp perso, et j’y dépense pas mal beaucoup trop d’argent. Mais clairement, on ne trouve pas tout. Parce qu’il n’y a pas de DRM, et que ça ne plait pas aux majors. Majors qui du coup, préfèrent se plaindre du piratage au gouvernement (cf le plaidoyer de l’article, ironiquement appelé « vive la liberté », sérieux …), pour obtenir des blocages de masse automatisés (tant pis pour les faux positifs), des Hadopi et autres ARCOM, et bientôt des filtres généralisés de partout.


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yvan a écrit :



Ca ne se vérifie pas dans les faits, et quasi seuls les artistes déjà bancable mettent leurs productions en libre téléchargement.

Si ce que indiques était vrai, les artistes au plus grand succès ces dernières années devraient tous donner leurs oeuvres comme des goodies publicitaires… ce n’est pas le cas. Et je doute que beaucoup de ceux qui mettent leur musique creative en commons vivent de leur art également, ceci pour les mêmes raisons.



Sans compter qu’un pur auteur s’en fout que le pur interprête ait du succès avec ses oeuvres ensuite et puisse monétiser ça en merch si les droits d’auteur ne rentrent pas il ne touche rien dans le système actuel.



Je suis preneur de références d’artistes dont le succès financier est lié au piratage plus globalement <img data-src=" />

(creusons le sujet…)







Commence par lanextinpact.com Next INpact <img data-src=" />



Que l’UE en est à cacher une étude qui détruit tout l’argumentaire des nayants-droits, c’est bien que certain mentent comme de gros connard, non ? <img data-src=" />


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yvan a écrit :



Juste que toute oeuvre copiée n’est jamais achetée.









Ce qui est totalement faux, dans le cas contraire on attend ta source qui affirme ça preuve à l’appui que 100% du contenu piraté n’est jamais acheté. A ce demander comment les contenus arrivent sur internet si jamais personne n’achète rien.



Et manque de chance j’serais au moins la pour démontrer personnellement qu’une oeuvre piraté/copié peut être acheté après coup. <img data-src=" />



T’as des intérêts à venir mentir comme ça ?


Piratage : l’industrie culturelle veut la transaction pénale et le blocage instantané des sites pirates

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