Faisant suite à la publication du nouveau code de conduite pour tous les participants au noyau Linux, une quinzaine de patchs a été publiée par Jarkko Sakkinen de chez Intel, tous avec le même but : remplacer « fuck » par « hug ».
Linus Torvalds lui-même, après une retraite de quelques semaines pour réfléchir à son comportement, évite depuis son retour toute vulgarité dans ses échanges et dans le code. Mais sur les 3,3 millions de lignes environ que compte actuellement le noyau, certains commentaires avaient besoin d’une dose de câlins.
Comme le note Phoronix, il contient désormais des phrases telles que « Hug, we are miserable poor guys... » ou « IOC3 is hugging hugged beyond belief ». Si elles donnent un aperçu du type de langage contenu dans les commentaires, elles ne sont au final que peu nombreuses : 33 lignes pour l’ensemble du code.
Commentaires (22)
#1
on répondra RTHM, du coup, désormais ?
#2
Tu essaieras au moins de donner la page à lire. Voir ce qu’il y a comprendre (parce que parfois les man page sont très cryptiques)
#3
le mot “parfois” n’a jamais été autant étiré " />
#4
D’après une étude publiée dans la revue “Social Psychological and Personality Science”, nous aurions tendance à considérer les personnes qui jurent comme plus honnêtes.
#5
Donc Linus peut toujours écrire f*ck, ouf !
#6
15 patchs pour remplacer 33 fois le même mot ? Yen a qui aime branler les mouches avec leurs combats d’arrière garde. " />
#7
Et l’utilitaire fsck il devient quoi dans tout ça ?
#8
Schtroumpfisme 2.0
Allez tous vous faire câliner, bande de câlineurs !
#9
Il y a bien
man man
qui donne la théorie de comment lire un manuel… en théorie.#10
man man qui est long comme un jour sans pain d’ailleurs " />
#11
Ou comment le noyau linux va devenir l’ouvrage référence du passif-aggressifsme.
On peut jurer sans être un connard et être un connard sans mettre un mot plus haut que l’autre.
#12
man woman
Aucune entrée de manuel pour woman
Il y a encore du boulot pour que GNU/Linux ne soit pas sexiste !
#13
Ça va, c’est pas si long que ça. Il y a pas mal d’options, mais c’est normal pour un tel outil. En plus, il est même traduit en français chez moi.
#14
J’ai toujours trouvé le blocage sur les mots fascinant.
On s’offusque du mot ‘fuck’, mais en le remplaçant par autre chose, tout le monde sait toujours exactement ce que ça signifie. C’est contre cet assemblage de lettre qu’on veut lutter ou contre le sens sous-jacent? dans la second hypothèse c’est raté.
Un peu comme les américains avec leur n-word (ou dans une moindre mesure les français avec le mot race).
#15
bah 11 “pages” quand même " /> (en français certes et vu que c’est effectivement une porte d’entrée, ça mérite d’être touffu)
#16
#17
33 lignes sur des millions.
Ça valait vraiment le coup
#18
Sauf erreur de ma part, même aux US, le fait de tirer sur les gens est non seulement illégal, mais aussi assez mal vu (encore plus que de jurer).
Après j’y suis jamais allé, je me trompe peut-être.
#19
Chez moi, c’est 485 lignes. À peine deux fois plus que ls, à peu près autant que grep. La page de rsync que j’ai dû utilisée récemment, c’est 2300 lignes.
D’accord, les pages d’outils standards, c’est plutôt 100-200 lignes.
#20
#21
Je me suis dis la même chose : tout ça pour ça ? Y’a des baffes qui se perdent …
Ah, ben, non; interdit aussi maintenant …
#22
Ca perd tout son charme !
Qui pour une pull request pour rétablir ça ?