Limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C n’est pas impossible, mais demande « un effort historique »
Le 09 octobre 2018 à 09h29
2 min
Sciences et espace
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Hier, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a présenté son 5e rapport, commandé par les Etats lors de la COP 21.
Il livre un bilan très inquiétant car « le changement climatique est une réalité, avec un réchauffement planétaire de 1 °C au-dessus du niveau préindustriel dû aux activités humaines ». Alors qu'on se dirige actuellement plutôt vers 3 °C, le rapport affirme que limiter la hausse du réchauffement à 1,5 °C au lieu des 2 °C envisagés jusqu'à présent est encore possible, à condition de mettre rapidement en place des changements profonds.
« Il s’agit d’un effort historique, associé à des transitions profondes des systèmes énergétiques, urbains, industriels et de la gestion des terres. L’ambition de contenir le réchauffement à 1,5 °C demanderait d’agir plus tôt et plus rapidement que pour le limiter à 2 °C », explique Valérie Masson-Delmotte, climatologue au CEA et coprésidente du 6e cycle d'évaluation du Giec.
Selon le rapport, tout dépend de l'action qui sera menée entre maintenant et 2030, mais l'humanité fait face à deux montagnes : « l’ampleur de l’effort à faire et l’ampleur du risque » du réchauffement climatique.
En effet, chaque demi-degré supplémentaire « renforce très significativement les risques associés, en particulier pour les écosystèmes et les populations les plus vulnérables ». Voici quelques exemples de dérèglement pouvant intervenir à cause du réchauffement climatique : montée du niveau des océans, canicules, sécheresses, pluies diluviennes, etc.
Si toutes les actions limitant le réchauffement climatique sont bonnes à prendre, il faut également qu'une politique globale soit mise en place par les pays pour arriver à tenir cet objectif.
Le 09 octobre 2018 à 09h29
Commentaires (61)
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Abonnez-vousLe 10/10/2018 à 11h36
Moins de 1 ans.
Le 10/10/2018 à 11h48
Le 10/10/2018 à 11h53
Le 10/10/2018 à 12h41
Le 10/10/2018 à 12h53
Le 10/10/2018 à 13h11
Il n’y a pas de “manger local” quand tu dois aller dans la commune voisine car la tienne n’a pas de boulangerie (pas assez de clients potentiels dans une bourgade de moins de 500, ces communes sont économiquement déserts et c’est normal). Tout au plus y aura-t-il un marché et encore ce n’est même pas certain.
L’objectif d’une urbanisation de ce type serait de réduire le nombre de voitures en circulation ou au moins leur durée d’usage sur la route… En forçant sur le nombre d’habitants afin de permettra une santé économique suffisante pour justement avoir assez de commerces pour consommer local. Le fait d’éviter d’aller trop haut dans le seuil minimum permettrait malgré tout d’offrir aux gens la tranquillité qu’ils veulent par le fait d’habiter dans des “petites” communes, juste qu’elles seront un peu plus grandes qu’avant.
Cela simplifiera l’entretien des infrastructures de communication, d’eau, d’électricité, etc. car moins de kilomètres à surveiller, et moins de gâchi de ressources aussi du même coup. Cela permettra aussi un maillage de transports publics inter-communes qui soit économiquement viable, car relier des 4500 entre eux est différent d’un 200 vers un 400….
Mais tout ça est un fantasme personnel.
Même si je pense qu’il aura lieu en partie et par la force des choses : la montée des eaux obligera à relocaliser une partie de la population.
Le 10/10/2018 à 13h32
Le 10/10/2018 à 13h45
Cela faisait plutôt référence au problème qu’on aurai si on devait aider plusieurs millions d’humains sur ce court laps de temps. Imaginer si on devait accueillir tout la population espagnol ou portugaise par exemple.
Le 10/10/2018 à 15h38
Le 15/10/2018 à 08h50
Le 16/10/2018 à 10h58
Ce qui provoquera le plus de migration sera sans doute les mauvaises récoltes. Pas besoin d’inonder un pays. Pas assez d eau (ou parfois trop " /> ) pour les cultures( je rappelle qu il y a des problemes de distributions meme actuellement avec des excedents au niveau mondial, avec chaque année déjà des millions de morts de faim).
Sans doute qu il faudrait en même temps stopper la croissance demographique des pays pauvres ou surpeuplés, et stopper la croissance des “besoins” par tête des pays riches.
Même les stopper net n’est sans doute plus suffisant.
La décroissance de nos consommations et de nos populations se fera toute seule, il ne faut pas s’inquiéter, la solution s’imposera d’elle même, naturellement.
Le 09/10/2018 à 08h33
Marre de ces cris alarmistes, le problème est réglé, on a choisi un super champion de la terre qui va nous sauver. " />
Le 09/10/2018 à 08h47
Ma boule de cristal me souffle un 2.5…
Le 09/10/2018 à 08h58
Avec les dirigeants actuels, c’est pas gagné. Limite il faudrait un dictateur planétaires fan d’écologie. 😎
Le 09/10/2018 à 09h01
Le 09/10/2018 à 09h05
La planète commence légèrement à nous casser les c*. Y’a le “Les nouveaux iPad Pro 2018 et leurs bords fins” qui sont imminents…
Parce qu’en parlant d’effort historique, NXI pourrait aussi montrer l’exemple. Alors comme c’est pas facile, il pourrait y avoir du débat : comment continuer à parler de tech alors que l’on sait que c’est extrêmement polluant, que cela contribue au réchauffement climatique et que cela a un impact social et de santé sur les employés des fournisseurs ?
Ici, un super boulot a déjà été fait concernant la vie personnelle des lecteurs. Allons plus loin.
Quand je vois les nouveaux produits tech mis en avant sur NXI, j’ai surtout envie de les acheter. Et non de faire des efforts historiques.
Le 09/10/2018 à 09h12
Le 09/10/2018 à 09h13
“The need of many outweight the need of the few or the one”
YouTubeSpock n’a pas vu juste… Les riches de notre planète font tout pour que ce futur n’ait jamais lieu.
Le 09/10/2018 à 09h13
Le 09/10/2018 à 09h15
Il y a vraiment un problème de méthode. Je suis sûr qu’en cherchant on pourrait trouver un article d’avant 2008, titrant “climat : si on ne fait rien, il sera trop tard dans 10 ans”. Pourtant nous sommes toujours là, la planète n’a pas encore explosé.
Ce genre d’articles alarmistes donne l’impression que ça va se jouer du jour au lendemain, qu’il y a une date à cocher sur le calendrier pour connaître la fin du monde, alors que c’est une progression lente et non linéaire, comme la fable de la grenouille dans la casserole. Au final, ce traitement journalistique rend contreproductif ces annonces. Et à force de les multiplier, on ne les lit même plus, par lassitude.
Je vous annonce la fin du monde ! Tout le monde va périr !
Les survivants mourront de faim et de froid, ils auront la peste et le
choléra !
https://www.dailymotion.com/video/xw3vwf
Le 09/10/2018 à 09h19
Pour contrer le réchauffement climatique, c’est très simple : il faut empêcher les pays du tiers de se développer. Si on autorise seulement les pays occidentaux à utiliser toute forme de technologie moderne, le problème est résolu, on pourra vivre des siècles et des siècles dans une société d’abondance.
Le 09/10/2018 à 09h24
Le but n’est pas ne lire ces articles mais de les comprendre et d’agir.
Il est vrai que certains médias profitent de l’importance du sujet pour “juste” attirer des lecteurs.
Le 09/10/2018 à 09h32
S’inquiéter du climat quand on vit dans un pays hyper-développé, jouissant d’un confort impressionnant tout en demandant toujours plus de services et de pouvoir d’achat…
Il faudra finir par réaliser que limiter le rechauffement planétaire est une inquiétude de seconde zone. Ce n’est en rien une préoccupation réelle dans nos pays.
Le 09/10/2018 à 09h35
J’ai compris, et j’agis : j’ai des ampoules basse conso, je marche au lieu de prendre la voiture, je coupe l’eau en me brossant les dents, et j’applaudis des deux mains quand la Tour Eiffel s’éteint 5mn par an.
Pourtant on annonce toujours que le climat se réchauffe : que fais-je donc de mal ? " />
De plus, c’est ce que je disais : les article d’aujourd’hui sont les mêmes qu’il y a 10 ans (avec certes une évolution des chiffres). EN 2008 ils annonçaient la fin du monde pour 2018, et aujourd’hui ils annoncent la fin du monde pour 2028.
On se donne rendez-vous en 2028, pour l’update 2038 ?
Le 09/10/2018 à 09h54
Non, personne ne prédit la fin du monde pour 2028. Et en lisant les rapports de l’IPCC, en 2018 personne ne prédisait la fin du monde en 2018 non plus. Les prédictions ne concernent que les augmentations de la température globale pour la fin du 21e siècle, et bizarrement, depuis 2007 les prédictions n’ont pas tant changé que ça (entre 1.5°C et 4°C d’augmentation pour la fin du siècle, en fonction des scénarios retenus). Ce qui a peut-être changé, c’est le moment après lequel il est trop tard pour qu’on puisse encore changer de scénario. En d’autres termes, ce rapport ne prévoit pas la fin du monde pour 2030, tout ce qu’il dit c’est que si on ne fait rien d’ici 2030, on va très probablement se prendre +4°C d’ici la fin du siècle.
Le 09/10/2018 à 09h59
Il y a deux choses dans ce que vous dites.
Pour autant, je comprends votre scepticisme puisque cela fait des années que des partis politiques, des ONG, des scientifiques ou des intellectuels invitent les populations développées à changer de mode de vie pour éviter les désastres qui s’annoncent.
Le temps avance mais trop peu de choses sont mises en place pour contrer cette situation de plus en plus concrète. D’où, certainement, les rapports sur le sujet de plus en plus violents.
Les élites sont obsédées par la croissance, les peuples par l’emploi.
On pourrait en parler des heures.
L’important est d’agir et de ne pas taire ce sujet majeur !
Le 09/10/2018 à 10h00
On peut utiliser l’hydrogène propre, le surplus de production d’électricité peut être utilisé pour faire de l’hydrogène avec l’electrolyse
Et mettre le paquet pour accélérer les recherches pour produire de l’hydrogène propre, actuellement il est produit à 95 % via le gaz naturel en le mélangeant à du méthane donc rejet de Co2 et de méthane
Le 09/10/2018 à 10h03
Le 09/10/2018 à 10h13
Le 09/10/2018 à 10h14
Le 09/10/2018 à 10h24
Le 09/10/2018 à 10h25
Le 09/10/2018 à 10h48
C’est mal barré avec Trump qui ‘en a rien à faire du climat. Et les Américains pensent comme lui. Le mode de vie américain n’est pas négociable, disait Bush Junior.
Le 09/10/2018 à 11h00
Le 09/10/2018 à 11h03
Le 09/10/2018 à 11h16
Le 09/10/2018 à 11h40
Le 09/10/2018 à 11h48
Non, ni de click-bait* ni de FB; j’avais eu cette info par des gens des métiers du portuaire.
Le 09/10/2018 à 11h54
Pour appuyer ton propos : Le Monde
Le 09/10/2018 à 12h37
Faut investir dans les marchands de clim chinois " />
Le 09/10/2018 à 12h50
Correction : les pays riches se pensent à l’abri des conséquences du changement climatique. C’est en partie vrai pour les changements liés à la météo, tant qu’on ne dépasse pas les 2°C. On aura un peu plus de canicules en Europe, et il fera un peu plus sec l’été et un peu plus froid l’hiver, mais ça restera gérable.
Sauf que ce sera pas pareil pour une grosse partie du monde. Et que des gens vont devoir se déplacer pour survivre. La guerre en Syrie, c’est moins de 10 millions de réfugiés, et ça crée déjà des tensions politiques importantes pour en accueillir moins de 2 millions en Europe (où nous sommes plus de 500 millions). Le changement climatique à 2°C, c’est 200 à 400 millions de déplacés, dont une bonne partie va vouloir venir dans les pays riches.
Mais ça c’est si on arrive à contenir les choses à 2°C. Sachant que les engagements qui ont été pris (et qui ne sont même pas respectés) nous mènent à 3°C. A ce niveau, la montée des eaux commence à être non négligeable. Les Seychelles sont déjà sous l’eau à 2°C, là on parle des deltas les plus peuplés du monde, comme celui du Nil, du Gange et bien d’autres, dont les Pays-Bas. De nombreuses espèces végétales disparaissent parce qu’elles ne peuvent pas s’adapter aux changements trop brusques. On oublie le vin français par exemple, les vignes ne passeront pas l’été (mais on pourra importer du Côte d’Ecosses excellent !). Les tensions avec l’eau douce sont très fortes dans beaucoup de zones du monde.
Et le problème avec 3°C, c’est que ça commence à enclencher des processus naturels de type cercle vicieux, et il est très difficile de pouvoir modéliser le résultat. On sait que le carbone piégé dans le permafrost et dans le fond de l’océan se libère et contribue à empirer encore les choses. Certaines zones du monde, notamment le Moyen-Orient, ne seront simplement plus habitable pour l’Homme, avec des températures moyennes de l’ordre de 60°C en été, et des réserves en eau insuffisantes. On sait aussi qu’il y avait de très grandes zones en Antarctique où il n’y avait pas de glace alors que le climat était à peu près le même qu’aujourd’hui. Une fonte de ces zones provoquerait une montée des eaux de plusieurs mètres (4 à 8) en quelques décennies. Plus question de construire des digues avec ces niveaux là, c’est techniquement impossible la plupart du temps…
Les engagements actuels sont déjà contraignants, ils impliquent de sortir rapidement des énergies fossiles. Et ils mènent à 3°C ! Pour limiter à 1,5°C, c’est justifié de dire que ça demande des efforts historiques. Ca veut dire que certaines parties du monde acceptent de décroitre, en plus d’adopter des technologies beaucoup plus sobres. C’est pas gagné…
Le 09/10/2018 à 12h52
Merci à NXI de publier le lien vers le rapport, car ça fait 2 jours que je le cherchait en vain. Je commençait à me demander si c’était pas un rapport privé/payant.
Même s’il ne s’agit pas du rapport intégral mais que de son résumé, c’est quand même cool.
Le 09/10/2018 à 12h55
Le 09/10/2018 à 12h58
effectivement, y a un “- du moins le pensent-ils - ” qui a été zappé (edit trop tardif) " />
Le 09/10/2018 à 13h31
Le 09/10/2018 à 13h46
Le 09/10/2018 à 13h57
rhooooo, avec un post aussi long, pointer cette erreur c’est un peu couper les cheveux en quatre ^^
Le 09/10/2018 à 14h04
Le 09/10/2018 à 14h18
La poignée de main de Trump et Jong-un était historique donc si un truc aussi simple qu’une poignée de mains suffit à être historique, je suppose que l’effort demandé serait du genre “arrêter de lâcher des caisses pendant une demie-journée”. Donc improbable mais pourtant facilement réalisable.
Le 09/10/2018 à 15h00
Le 09/10/2018 à 15h17
Le 09/10/2018 à 16h56
Le 09/10/2018 à 17h11
Je conseille vivement la BD “saison Brune” de Philippe Squarzoni…
Et je conseille aussi d’investir dans de l’immobilier avec un carré de terre à cultiver. Parce qu’il ne restera que ça pour se nourrir.
Je suis extrêmement pessimiste et extrêmement lucide quand à l’avenir.
Comme il a été dit plusieurs fois dans les commentaires, les dirigeants de la planète n’ont n’en rien à faire. Ça se voit à l’oeil nu, il n’y a aucun politique volontariste dans le secteur de l’écologie.
Le 09/10/2018 à 17h41
Le 09/10/2018 à 17h46
Le 09/10/2018 à 19h50
J’ai mangé un cassoulet ce soir.
Une alerte au méthane est à prévoir dans ma chambre cette nuit. " />
Le 10/10/2018 à 06h23
Malheuresement, la population mondiale ne changera d’avis que quand un ou plusieurs pays seront devenus inhabitables et entrainerons des migrations gigantesques (pires que celle induit par les conflits actuels) , cela risque un peu d’etre tendu de reloger des millions de personnes sur une courte duree.
Le 10/10/2018 à 06h54
Le 10/10/2018 à 07h28
Le 10/10/2018 à 08h24
Le 10/10/2018 à 08h38