Frédéric Geldhof, ancien directeur des opérations de UReputation, filiale de l’agence Digital Big Brother (DBB), a confirmé à RTL que le PSG avait bien eu recours à une « armée numérique » pour cyberharceler ses opposants sur les réseaux sociaux, confirmant les révélations de Mediapart.
Frédéric Geldhof assure que « les ennemis étaient les rumeurs qui pouvaient courir sur l'un ou sur l'autre » et que ce qui a été diffusé via leurs comptes sur les réseaux sociaux, « ce sont des choses qui ont été demandées par le client ».
Avaient notamment été visés Mediapart et L'Équipe, ainsi que plusieurs de leurs journalistes, mais également Kylian Mbappé « lorsqu’il a laissé entendre qu’il pourrait quitter le club en 2019 », ou encore le supporter giflé par Neymar en finale de Coupe de France.
Le PSG, lui, a « fermement démenti » ces accusations. « Tout ce qui a été fait a été fait en collaboration avec le client, dans une stratégie globale mise en place par la direction de la communication », rétorque Geldhof : « Que le PSG puisse dire 'non, non, on ne les connaît pas, c’est étonnant ».
Commentaires (39)
#1
Tristes procédés , utilisés pour ceux qui n’ont pas de cerveau et qui n’ont comme info que le flux, le stock est trop lourd pour leur neurone et comme base les réseaux dits sociaux
#1.1
Vu le niveau commentaire, tu sembles aussi ouvert d’esprit que ceux que tu décris.
Tu aurais du t’arrêter à “Tristes procédés”.
#2
Si ce contrat a existé un jour, il est à peu près certain qu’il était assorti d’une clause de confidentialité. Du coup, aller clamer l’info sur tous les toits, c’est forcément un truc foireux.
#3
Comme quoi, le fair-play financier c’est une chose mais le fair-play social c’en est une autre.
#4
Je pige pas, le problème serait d’avoir transgresser la clause ?
#4.1
Ce genre de boîte qui fait des opérations obscures dans les médias et sur les réseaux, leur principal argument de vente, c’est la discrétion s’ils veulent avoir encore des clients. Donc si là, d’un coup, ils vont clamer dans tous les médias qu’ils ont fait un truc pas net avec le PSG, c’est que d’une manière ou d’une autre on les a incité à trahir leur promesse. Cette “révélation” n’est sans doute pas spontanée et fait probablement partie d’un truc orchestré à plus haut niveau. Bref, ça sent la manipulation.
#5
Ah … sinon la 1ére ligne de la bréve “Frédéric Geldhof, ancien directeur des opérations de UReputation”
Ils n’ont pas clamé, son ancien DG l’a fait pour eux.
#6
Encore un brève qui déforme (pour rester gentil) !
Frédéric Geldhof, ancien directeur des opérations de UReputation, filiale de l’agence Digital Big Brother (DBB), a confirmé à RTL que le PSG avait bien eu recours à une « armée numérique »
Quand on lit l’article en lien de RTL, les termes “armée numérique” mis entre guillemets par NXI ce qui laisse supposer une citation ne sont pas de la bouche de cet ancien dirigeant, mais sont des termes employés par RTL. (CTRL-F est ton ami)
La confirmation reste très vague sur leur actions précises :
S’il ne dévoile pas le contenu des messages que son équipe diffusaient, Frédéric Geldhof assure que “les ennemis étaient les rumeurs qui pouvaient courir sur l’un ou sur l’autre” et que ce qui a été diffusé via leurs comptes sur les réseaux sociaux, “ce sont des choses qui ont été demandées par le client”. “Tout ce qui a été fait a été fait en collaboration avec le client, dans une stratégie globale mise en place par la direction de la communication”, *
Donc, oui, il y a probablement eu des actions de leur part, mais aucune des cibles citées ici et sur l’article de RTL n’ont été citées a priori par cet ancien dirigeant. C’est Mediapart qui les a données.
Pour finir, à part : on a eu le PSG pour client pour sa communication et on a combattu les rumeurs, il ne dit pas grand chose, donc pas sûr qu’il ait vraiment divulgué un secret des affaires.
#7
Ben quoi, c’est du foot, faut pas attendre un niveau de maitre de philosophie, on communique au même niveau que le public cible
#8
#9
Pourquoi parles-tu de “hors la loi” ? Sais-tu précisément ce qui a été fait par cette société ?
#9.1
Non, relis bien ma question je dis bien d’oublier cette histoire du PSG, ma question était générale : si une société passe un contrat avec un sous-traitant mais que ce qu’ils font n’est pas légal et que le sous-traitant fait connaitre les clauses du contrat (par une fuite, un employé qui dénonce, etc.), la société peut-elle poursuivre son sous-traitant pour avoir divulgué des informations confidentielles ?
#10
En tout cas on nous explique tranquillement que le boulot des boites de com est de mettre le bordel sur le web si on les paye suffisamment pour le faire.
Ca doit être ça qu’on appelle des bullshit jobs.
#11
Il parlait hypothétiquement “en règle générale” d’où son “Oublions cette histoire de PSG”.
J’imagine que la clause de confidentialité est réputée nulle si son objet est de camoufler un délit.
#12
Et dire qu’on est quelques uns à faire ça bénévolement depuis, des années sur NXI
#12.1
#12.2
Puis avec les filtres c’est encore “mieux” :
A dit de la merde
B répond a A en essayant de lui prouver qu’il dit de la merde
C a déja bloqué A mais se dit qu’il devrait faire pareil avec B qui a l’air de s’énerver pour rien
D a bloqué B mais soutient A en répondant a C
E n’a bloqué personne et mange du popcorn
F a bloqué A B C et D , et ne sait pas ce qu’il se passe
…
#13
Si on remonte à la source, on se rend compte que la boîte de comm avait été missionnée pour éteindre des rumeurs, pas pour en lancer. Ne pas s’en tenir au blah blah de journalistes en mal de scoop.
#13.1
Gnnn, tu devrais un tout petit peu lire au moins le dossier de médiapart et en plus tu as des captures d’écran : https://static.mediapart.fr/files/2022/10/12/armee.png
Extrait du rapport d’activité 2018⁄2019 établi par l’agence DBB pour le PSG.
#13.2
Quand je te parle de la source, c’est en ce qui concerne cet article : ce que dit explicitement Frédéric Geldhof sur RTL plutôt que ce qu’en a rapporté NXI.
#14
…
#15
Les féministes le font bien pour attaquer tout les hommes suspectés de loin ou de prêt à un harcèlement sans preuve pour le détruire et généralisé.
#15.1
Non a Big Mother ? ;)
Pourtant le manque d’information devrait forcer l’interprétation multiple, même dans le déni.
C’est bien dommage…
#15.2
Comme tu le fais sur les féministes ?
#16
Dès qu’il est question de Char à voile ça se termine en sans Francs six squaw.
Coïncidence factice au monde des binaires.
#17
Ce n’est pas comme si confondre satus-quo et courbure n’arrangeait personne.
Le temps d’expliquer aux platistes que le ballon est rond ou aux ronds de tête que la terre est plate, le cours du Brandolini a encore pris 100% !!
Suivez la dénégation demain à vingt heures par mètre.