L'annonce a été faite la semaine dernière par l'entreprise française. Il s'agit de la 3e génération de DPU (Data Processing Unit), toujours basé sur l'architecture maison MPPA (Massively Parallel Processor Array).
Selon l'entreprise, « Coolidge 2 offrira des performances de calculs jusqu’à 10 fois supérieures à celles de la version précédente. Cette amélioration sera par exemple pertinente pour des applications telles que les algorithmes de Deep Learning utilisés dans le cadre de réseaux de neurones appliqués aux traitements d’images ».
De plus, cette puce « a été tout particulièrement optimisée pour complémenter la gamme actuelle de solutions de stockage NVMe de Kalray et offrir les performances nécessaires aux besoins du marché pour les années à venir ».
Le DPU est finalisé et la fabrication va débuter (il a le statut tape-out) et les premiers échantillons seront disponibles durant l'été. Nous aurons alors certainement l'occasion d'en apprendre davantage.
Commentaires (11)
#1
Comme quoi on a encore des technos de pointe en France !
#1.1
Dans ma boite on avait évalué leur puce bostan puis coolidge v1 il y a qq années. Malheureusement, le compilateur et les librairies n’étaient pas du tout au niveau du HW qui lui a l’air vraiment bien. En pratique ça rendait leur produit inutilisable pour notre application de traitement du signal embarqué.
J’espère qu’ils vont améliorer les choses de ce côté là.
#1.2
Nous avons énomément travaillé sur notre compilateur et nos librairies ces 3 dernières années, pour notre processeur CoolidgeV1. Les retours de nos clients actuels sont très bons.
Coolidge V2 est une évolution et va donc bénéficier directement de ces amélioration.
#1.3
J’ai hâte de voir ça :) Je pense qu’on refera une éval de la dernière version quand elle sortira.
#2
Ca peux faire tourner doom ?
#3
Oeuf Corse !
#3.1
Jouer sur un écran aussi petit c’est une invitation au ragequit.
#4
C’est un Asic ou un FPGA ?
#4.1
C’est un ASIC
#5
Et en quoi ça serait justement mieux qu’un fpga ?
#5.1
Ça coûte beaucoup moins cher à produire en série. On utilise les FPGA pour des prototypes ou des petites séries (ou encore quand l’aspect reprogrammable est nécessaire à l’utilisation : évolutivité par exemple).