Cetera a dit:

Quelques 20 ans et quelques mépris plus tard, Poutine, pas pris au sérieux change de méthode. Comme expliqué par ailleurs, les EUA se sont retrouvés dans la même situation avec Cuba, communiste, qui était jugé dangereuse pour l’amérique et qui abouti à:

En 1994, l’Ukraine a supprimé son arsenal nucléaire en échange d’engagements de la Russie de lui foutre la paix. Puis il y a eu la Tchétchénie, ce qui explique la position ambiguë de l’Ukraine vis-à-vis de la Russie, de l’Europe et de l’OTAN (avec les luttes d’influences souterraines qui ont eu lieu : soutien des candidats démocrates par l’OTAN, soutien des candidats pro-russes, allant jusqu’à l’empoisonnement d’un leader démocrate, par la Russie).

Quand Poutine a vu que Zelensky n’allait pas totalement dans son sens (bien qu’il ait gardé des ministres pro-russes, ce qui était au départ un signal positif), il a perdu patience et déclenché son invasion, probablement aussi pour des raisons internes.

Concernant Cuba, la situation était aussi bien plus complexe que ce que tu sembles affirmer : c’est une des multiples nations qui ont fait tampon entre USA et URSS pendant la guerre froide, manipulée de part et d’autre.

La situation est radicalement différente en Europe, contrairement à ce qu’essaie de faire croire Poutine avec son révisionnisme, à commencer parce que la présence américaine est due dans un premier temps à l’occupation post-guerre (les perdants ont été occupés par les vainqueurs, sur les positions conquises, donc l’Ouest pour les USA, l’Est pour l’URSS), puis par le choix de la facilité par pas mal de pays d’Europe de l’Ouest (Allemagne en tête) qui préfér(ai)ent reposer sur les USA pour leur défense. Et surtout, aucun de ces pays (et un grand nombre de pays de l’ex URSS) n’a envie de se faire bouffer par la Russie ni même de rentrer dans sa sphère d’influence, ce pays qui gesticule sans arrêt depuis 10 à 15 ans en faisant de la surenchère dans la promotion de sa “supériorité” militaire et qui de facto s’affiche comme une menace pour notre sécurité.

On peut admettre que l’Europe aurait peut être pu tenter un rapprochement avec la Russie, mais il est loin d’être positif sur le fait que ça aurait empêché Poutine de trouver des prétextes à l’annexion de l’Ukraine (plus de proximité avec nous aurait changé quoi aux accusations à l’encontre de l’Ukraine censément nazie ?). Le problème de l’agressivité russe (et latente chinoise), c’est que ces pays se rendent compte que le soft power ne suffit pas quand on est une dictature (l’american dream est bien plus exportable que la répression à la chinoise ou à la russe).

Cetera a dit:

Trop de jugements de valeurs et d’affirmations péremptoires dans ton propos. Factuellement la Russie a été isolée sur le plan international. Affirmez que si cela avait été différent, la Russie aurait quand même attaquée l’Ukraine est simplement un fantasme. Le fait est que l’idée que la Russie ( et en particulier Poutine) serait un ennemie du monde occidental (ce qui se confirme dans les propos présents du dit monde occidental) est simplement répandue sans qu’elle n’ait jamais été débattue en réalité. Les EUA poussent dans cette voie et les spécialistes de la Russie en savent quelque chose. L’occident atlantiste est juste au minimum Poutinophobe et sans doute même russophobe.

Trop de propagande du Kremlin dans ton propos.