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Google utilise le machine learning pour réduire la pollution du trafic aérien

Google utilise le machine learning pour réduire la pollution du trafic aérien

Le 11 août 2023 à 06h54

Les traînées de condensation qui se créent à l’arrière des avions, lorsque ceux-ci s’élèvent dans les airs, ont un impact plus important sur le réchauffement climatique que la seule consommation de kérosène de ces mêmes avions, selon diverses études.

Dans son dernier rapport, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) note que ces traînées sont responsables de près de 35 % des effets de l’industrie de l’aviation sur le réchauffement de la planète. La raison ? En s’étendant dans le ciel, ces trainées bloquent la chaleur et l’empêchent de s’échapper dans l’atmosphère.

L’équipe de recherche « climat et énergie » de Google a décidé de s’emparer du problème à l’aide de techniques d’apprentissage machine. Un partenariat avec American Airlines et Breakthrough Energy lui a permis de récupérer d’énormes quantités de données, aussi bien relatives à la météo, aux trajets de vol qu’à de l’imagerie satellite pure et simple.

À partir de là, elle a construit un modèle capable de signaler aux pilotes les zones trop humides présentes sur leur trajet. En prenant ou en perdant suffisamment de hauteur pour les éviter, ces derniers empêchent leurs appareils de créer des trainées de condensation.

70 pilotes ont participé aux tests du modèle pendant six mois et ont démontré que suivre les recommandations du modèle permettait de réduire la production de traînées de 54 %, annonce l’équipe de recherche.

Le 11 août 2023 à 06h54

Commentaires (46)

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intéressant….encore faut-il qu’il y ait de la place pour changer de niveau.
L’été c’est dense dans le ciel.

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Même si c’est probablement moins rentable, d’autres méthodes de propulsions (moteurs à hélice) ou de carburants (hydrogène) permettraient de réduire ces trainées ?

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Les trainées n’ont pas a voir avec le mode de propulsion, donc ça ne changera rien.
C’est bien dit dans l’article.

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ce n’est pas complètement vrai dans la mesure ou les paramètres influants, outre les pression, humidité et températures atmosphériques, sont également les valeurs de sortie de ce qui est “produit” par le système de propulsion, et j’imagine qu’entre du kérosène, du saf ou d’autres chose, ce n’est pas parfaitement égal.
On ne peut donc pas tabler sur une réduction des contrails grâce à un changement de carburant, en revanche il faudra adapter le modèle.



Je n’ai pas vu dans l’article google la comparaison “hors tout”: on réduit les contrails, super (vraiment). Mais on rallonge le vol: de combien ? quel est le bilan global à la fin ? (il y a bien une note concernant l’augmentation de consommation de kérosène, mais bon ils comparent des % de consommation de carburant avec des baisses de CO2eq lié aux contrails, on ne peut donc pas en conclure grand chose…)

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Non, ce n’est pas dit dans l’article de NXI et encore moins dans la page Wikipédia qui dit même le contraire.
En fait, les traînées sont plus importantes dans les zones plus humides.
Il est dit sur Wikipédia que chaque litre de carburant produit 1 litre d’eau pour les moteurs à réactions.
Pour répondre à la question sur les hélices, le phénomène se produit aussi avec ce type de moteur.



Et pour finir, l’hydrogène en brûlant génère lui aussi de l’eau. Cela ne me semble donc pas une bonne piste.

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Dans l’article il est question de la partie d’eau déjà présente dans l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau et c’est bien séparé du mode de propulsion, désolé.



Pour l’hydrogène c’est de la chimie de base 2x H2 + O2 = 2 H2O (= eau)



Quelque soit le carburant à base d’hydrogène, la combustion du composant Hydrogène génère de l’eau par oxydation avec l’oxygène au moins en partie.



La critique c’est facile, mais se renseigner avant ce serait sympa :)

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je pense que fred42 est parfaitement au courant de la réaction d’oxydation de l’hydrogène. Il répondait simplement que si le but est de réduire les traînées de condensation, remplacer une propulsion basée sur les hydrocarbures (qui émettent lors de leur combustion du CO2, de la vapeur d’eau et divers autres composants, dont des éléments soufrés) par une propulsion basée sur l’hydrogène n’aura aucun effet sur ce problème précis.



Pour reprendre le ton de ta dernière phrase : se renseigner sur les conditions de formation des traînées de condensation avant de proposer des solutions qui n’en sont pas, c’est pas mal non plus :ouioui:

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Super nouvelle. On va donc pouvoir encore augmenter le nombre de vols sans problème …



J’ai bon ? :fou:

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En effet ça ressemble à du solutionnisme technologique pour justifier de continuer comme avant.



Je me demande, si jamais c’est mis en place, cela ne va-t-il pas forcer la diminution des vols ? J’imagine qu’on ne peut pas faire éviter des zones humides sans conséquences sur les autres voies aériennes.

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Ce que vous appelez solutionnisme technologique, c’est le progrès.



La consommation des DC, c’est vraiment ridicule en absolu et en relatif. L’efficacité face au service rendu ne fait qu’augmenter et c’est facilement décarbonable (quand ce n’est pas déjà le cas comme en France)

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La consommation des DC, c’est vraiment ridicule en absolu et en relatif. L’efficacité face au service rendu ne fait qu’augmenter et c’est facilement décarbonable (quand ce n’est pas déjà le cas comme en France)


Pomper de la data n’est pas la même chose que de déplacer la pression d’un milieu à un autre. Ou pas ? :mdr:

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Et oui, bizarrement, les gens aiment pour leur vacances aller à l’autre bout du monde… Et ces même gens à l’autre bout du monde viennent chez nous en vacances…



Et la majorité du temps pour griller sur des plages.

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:craint:

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J’ai pensé pareil.
On ne diminuera notre conso globale que sous la contrainte. Dans les autres cas, chaque économie est compensée par plus de consmmations.

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La contrainte elle-même ne s’exprime pas efficacement. En voilà la preuve.



Ce qui laisse conjecturer que l’invention de la prison doit-être simultanée à l’invention des nombres. :francais:



Mème pas.

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Thorgalix_21 a dit:


Super nouvelle. On va donc pouvoir encore augmenter le nombre de vols sans problème …



J’ai bon ? :fou:


Le 20 juillet dernier on a atteint le record d’avion dans le ciel sur une journée : 262 103.



Source : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/infographies-barils-de-petrole-avions-dans-le-ciel-arbres-decimes-quatre-records-inquietants-pour-la-lutte-contre-le-rechauffement-climatique_5983907.html

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Thorgalix_21 a dit:


Super nouvelle. On va donc pouvoir encore augmenter le nombre de vols sans problème …



J’ai bon ? :fou:


C’est le but de ce type d’études: essayer de trouver un moyen pour le transport aéronautique de baisser sa contribution au réchauffement climatique sans pour autant baisser sa consommation de carburant.



Sauf qu’il y a un tout petit soucis




« C’est environ moitié-moitié, ou peut-être même un peu plus pour les nuages, indique Bernd Kärcher, auteur de l’étude et physicien au Centre allemand pour l’aéronautique et l’astronautique (DLR). Il est important de remarquer que le CO2 persiste beaucoup plus longtemps dans l’atmosphère que les nuages produits par les avions. Empêcher la formation de ces nuages pourrait donc constituer une solution rapide pour ralentir le changement climatique, et nous donner un peu de temps pour arriver à réduire les émissions de CO2. »


Le début de l’argumentation est exacte: le CO2 persiste beaucoup plus longtemps (durée de vie approximative de 100 ans dans l’atmosphère) que les contrails (de l’ordre de la journée au max).



Sauf que du coup l’effet de l’émission du CO2 est un effet cumulatif exponentiel alors que celui de la réduction des contrails est un effet immédiat.



Comparer l’impact sur 10 ans, c’est comparer une droite avec une exponentielle.
Effectivement on diminue le réchauffement mais les % donnés ne sont valables qu’à un instant t.

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R4VEN a dit:


Le 20 juillet dernier on a atteint le record d’avion dans le ciel sur une journée : 262 103.



Source : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/infographies-barils-de-petrole-avions-dans-le-ciel-arbres-decimes-quatre-records-inquietants-pour-la-lutte-contre-le-rechauffement-climatique_5983907.html


Oui, je l’ai lu. D’où mon commentaire. Je suis fatigué par tout ça, des gens qui se réjouissent des bons résultats économiques de Stellantis, de la croissance du PIB …

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the_Grim_Reaper a dit:


La critique c’est facile, mais se renseigner avant ce serait sympa :)


Justement, je me suis renseigné en cliquant sur le premier lien et j’ai apporté des informations complémentaires. Répondre à sa question juste avec l’article de NXI est un peu présomptueux.



De plus, je maintiens, l’article de NXI ne dit pas ce que tu affirmais :




the_Grim_Reaper a dit:


Les trainées n’ont pas a voir avec le mode de propulsion, donc ça ne changera rien. C’est bien dit dans l’article.


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C’est dommage, c’est la première phrase de l’article :



“Les traînées de condensation qui se créent à l’arrière des avions, lorsque ceux-ci s’élèvent dans les airs, ont un impact plus important sur le réchauffement climatique que la seule consommation de kérosène de ces mêmes avions, selon diverses études.”



Après si c’est pas écrit en bon français faut le dire, y’a un bouton signalé une erreur :smack:

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Cette phrase compare les effets des traînées à ceux du CO2 (et le l’H20, j’en conviens) généré par la combustion des hydrocarbures. Elle ne dit pas que les traînées n’ont pas à voir avec le mode de propulsion, ce qui est faux : l’H2O généré par la combustion se retrouve aussi dans les traînées (voir Wikipédia).

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the_Grim_Reaper a dit:


Les trainées n’ont pas a voir avec le mode de propulsion, donc ça ne changera rien. C’est bien dit dans l’article.


Pas forcément: les trainées sont issues de la combinaison de la vapeur d’eau émise par la combustion et des microparticules émises par les moteurs.
Si une partie de ces microparticules sont le fruit de la combustion en elle même, une autre partie vient de la mécanique du moteur (frottement + vitesse).



Il pourrait donc y avoir une différence en fonction du mode de propulsion. Je n’ai pas de données mais c’est une possibilité.

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C’est pour ça que généralement ça se forme sur les bords d’attaque des ailes … :transpi:
Et qu’Airbus et Boeing in ajoutes des éléments en bout d’aile pour limite les perturbations et donc la consommation et que ça a également amélioré ce phénomène au passage.



Les trainées sont pas issues de la combustion, l’air en sortie de réacteur est trop chaud en sortie.

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les trainées de condensations sont bien de l’eau présente dans l’air (en surfusion) qui se condense sur les particules émises par les moteurs et qui servent de noyau de condensation. On le voit bien sur les photos (le nombres de trainées en fonction du nombre de réacteurs par exemple)
Les particules sont émises lors de la combustion de kérosène donc réacteur ou hélices (qui sont propulsé par des turbines pour les avions commerciaux) ne changent rien. En revanche les niveaux auquels volent les avions à hélices sont moins propices au trainée de condensation.



Les winglets sont là pour réduire la trainée due au vortex qui se forment quand les deux couches d’air qui sont au dessus et au dessous de l’aile se rencontrent. On peut voir des images de filés d’air qui se forment en bout d’aile mais c’est dans les basses couche et ce n’est pas le même phénomène.



Du coup on peut imaginer que la combustion d’hydrogéne n’en créerait pas, pas plus qu’un avion électrique.

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C’est cool de rendre plus discret les chemtrails :pastaper:

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L’équipe de recherche « climat et énergie » de Google a décidé de s’emparer du problème à l’aide de techniques d’apprentissage machine.


Est-ce que l’industrie aéronautique va s’emparer du problème de réchauffement climatique et de consommation énergétique causé par les data-center & computing-center dédiés au machine-learning ?



Mystère.

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C’est un secret de polichinelle puisque l’étude ne distingue pas la poussée des ailes du moment d’inertie des gaz de toute nature. Dont la somme, en première approximation, ne fait que confirmer au choix : le rendement éolienne de la physique classique, le principe de moindre action ou bien les crétins n’y ayant rien compris.



Pourtant quelqu’un avait prevenu que cela ne menait nulle part…



Alors réduit à son rôle de machiniste, Google brasse comme les pilotes du vent de la droite à la gauche et la gauche à la droite, surtout lorsque le prestige associé leur rapporte la confiance de leurs investisseurs en contrats tacites, propulsifs et bien entendu renouvelables.

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Plus le temps passe et plus je pense qu’Idiogène est un compte utiliser par des chercheurs pour mettre au point un grand modèle de langage.
De temps en temps, un de ces chercheurs rédige un message un peu plus compréhensible pour donner l’illusion mais la majorité du temps, c’est le logiciel qui rédige.
Je ne vois pas d’autre explication. :D

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(quote:2146551:Idiogène)


Dès lors il faudrait qu’on prenne en compte la poussée des fails du moment d’ineptie des gars de toute nature. Dont la somme, en première approximation, ne fait que confirmer au choix : le rendement béotien de la culture classique, le principe de moindre fonction ou bien les crétins n’y ayant rien compris.



Pourtant quelqu’un avait prevenu que cela ne menait nulle part…



Mais je suis d’accord avec @Thorgalix_21, je dois souvent relire plusieurs fois les phrases d’@Idiogène que j’en ai l’impression de redécouvrir le mot adynaton. Mon esprit n’est pas prêt :lapin:

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Dire qu’en 2001, suite aux attentats et aux blocages du transport aérien des USA, certains avaient sauté sur l’occase d’étudier cette affaite et il avait été alors estimé que ces traces faisaient baisser la Tre de 0.5°C en renvoyant les rayons du soleil vers l’espace (certes la nuit c’est l’inverse, mais moins de trafic aérien hors très longs courriers aussi)…



Qui croire?!! Bon, a cette époque on n’était pas dans le battage actuel non plus, avec des études encore honnêtes? Cette impression de bourrage de crâne pour justifier restrictions et taxes en tout genre…

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icna99a a dit:


les trainées de condensations sont bien de l’eau présente dans l’air (en surfusion) qui se condense sur les particules émises par les moteurs et qui servent de noyau de condensation. On le voit bien sur les photos (le nombres de trainées en fonction du nombre de réacteurs par exemple) Les particules sont émises lors de la combustion de kérosène donc réacteur ou hélices (qui sont propulsé par des turbines pour les avions commerciaux) ne changent rien. En revanche les niveaux auquels volent les avions à hélices sont moins propices au trainée de condensation.



Les winglets sont là pour réduire la trainée due au vortex qui se forment quand les deux couches d’air qui sont au dessus et au dessous de l’aile se rencontrent. On peut voir des images de filés d’air qui se forment en bout d’aile mais c’est dans les basses couche et ce n’est pas le même phénomène.


Oui, et les traînées de vortex ne durent pas très longtemps et ne sont pas de même nature. En général elles sont visibles moins d’une trentaine de secondes (tout comme leur effet sonore, qui ressemble à celui des missiles sur certains avions).



Les traînées des réacteurs (contrail) ou moteurs des turbopropulseurs eux peuvent rester plusieurs heures, donc avoir un effet bien plus important.

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Augmenter la consommation en réduisant l’impact climatique…
J’ai comme des doutes, ils ont fait une simulation sur 100 ans du CO2 supplémentaire accumulé en faisant ça ?



Comme le principal du problème à long terme est le CO2 présent dans l’atmosphère, le plan semble foireux.
Courir après les nuages (on parle de goutes d’eau en suspension donc de nuages) ne risque pas de donner de bons résultats à long terme, non ?

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C’est facile : si j’augmente la masse atmosphérique en y introduisant de la matière en provenance du sol on en déduit pas nécessairement SHTF.



L’art de ne pas nommer la merde suppose donc que l’interface entre terre et air n’existe pas.



Si ce n’est pas cette idée de division à l’horizontale qui provoque des mouvements platistes que dire de la dérive continentale…

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yl a dit:



Qui croire?!! Bon, a cette époque on n’était pas dans le battage actuel non plus, avec des études encore honnêtes? Cette impression de bourrage de crâne pour justifier restrictions et taxes en tout genre…


Personne. C’est une idée tautologique : le milieu atmosphérique résiste conme si la vitesse du son dans un milieu était un paramètre à mesurer en consommant plus de kérozène.



Toto n’aurait pas fait mieux que Google avec sa grosse Pascaline. Quoi qu’on se doute qu’il est loin de polluer autant avec son graphite et sa feuille de cellulose !

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psikobare a dit:


La consommation des DC, c’est vraiment ridicule en absolu et en relatif. L’efficacité face au service rendu ne fait qu’augmenter et c’est facilement décarbonable (quand ce n’est pas déjà le cas comme en France)


C’est pas tant la valeur absolu/relative du taux de je-ne-sais-pas-quoi qui m’interpelle.



C’est plutôt le green-washing de Google: “nous proposons des solutions, donc nous ne faisons pas partie du problème”.



Perso j’ai proposé à ma commune une solution de composteurs collectifs, donc je peux continuer à rouler dans mon SUV et remplir ma piscine en été. :transpi:

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(quote:2146658:127.0.0.1)



Perso j’ai proposé à ma commune une solution de composteurs collectifs, donc je peux continuer à rouler dans mon SUV et remplir ma piscine en été. :transpi:


Et afin de maintenir ta démence, un ingénieur génial de Google te proposera de remplir ton SUV d’eau tout en te servant des déchets verts en flotaison pour conduire jusqu’à la mairie la plus proche.

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(quote:2146658:127.0.0.1)
C’est plutôt le green-washing de Google: “nous proposons des solutions, donc nous ne faisons pas partie du problème”.


Où as-tu vu cela ?

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fred42 a dit:


Où as-tu vu cela ?


Dans leur logo déjà…





Et dans leur rapport annuel:




Our 2023 Environmental Report
Take a look at how we’re reducing emissions and helping people make more sustainable choices.


T’as eu l’impression que les pubs AdSense et les vidéos 4K t’aident à faire de meilleur choix pour la durabilité et pour réduire ton empreinte énergétique ?

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Noun, ils ne disent pas que les solutions qu’ils proposent (à l’aviation) pour lutter contre les gaz à effet de serre font qu’ils ne font pas partie du problème en communiquant sur leurs efforts (réels ou supposés). En fait, c’est même le contraire, ils reconnaissent qu’ils font partie du problème puisqu’ils font des efforts pour leur activités.



Mais les 2 choses sont décorrélées.

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fred42 a dit:


Mais les 2 choses sont décorrélées.


Et si elles sont causales le pigeon tombe dans un tiroir… prouesse numéro deux : le pigeon vole. :ouioui:

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Je suis surpris que ces trainées qui semblent fines comparé à l’espace aérien aient autant d’impact sur la pollution surtout la phrase “ont un impact plus important sur le réchauffement climatique que la seule consommation de kérosène de ces mêmes avions”.



Ca me parait contre-intuitif, ce n’est pas que je ne fais pas confiance aux scientifiques, pour l’instant je m’en tiens à ces conclusions, mais une contre enquête pour confirmer/infirmer serait la bienvenue, car s’il est mentionné dans la brève “selon diverses études”, il s’agit d’après l’article source du journal Le Monde de 2 études sorties la même semaine.

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(quote:2146668:127.0.0.1)
T’as eu l’impression que les pubs AdSense et les vidéos 4K t’aident à faire de meilleur choix pour la durabilité et pour réduire ton empreinte énergétique ?


Les vidéos 4K (et même les pubs) voila une autre victime des néo malthusiens. Google te parles d’actions concrètes de réduction d’émissions de CO2 et toi tu réponds à coté de la plaque.



Le vrai greenwashing c’est l’autoflagellation permanente sur le numérique de la part de ceux qui se prétendent écolos.

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psikobare a dit:


Le vrai greenwashing c’est l’autoflagellation permanente sur le numérique de la part de ceux qui se prétendent écolos.


Google ne fait aucun effort pour réduire la prise au vent se ses DC alors qu’on lui demande de diminuer l’échauffement.
Google prétend que le coefficient de trainée d’un avion n’existe pas et baragouine de l’impératif en pourcentage pour désigner les nuages comme un danger s’opposant logiquement aux gaz d’échappement…



C’est comme d’habitude.

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fred42 a dit:


En fait, c’est même le contraire, ils reconnaissent qu’ils font partie du problème puisqu’ils font des efforts pour leur activités.


Sauf qu’un avion a une utilité un peu supérieure à un DC servant de la pub en 4k (finançant le juge-et-partie ici), idéalement sur mobile ou c’est un gâchis fort utile et ne peut guère, vu les contraintes de poids, se passer d’un carburant de densité énergétique très élevée (et au risque incendie maîtrisable). Et ballader des centaines de personnes à 800km/h pour 3l/100/siège, franchement faut déjà être au moins 2 dans une bagnole se traînant aux 80km/h de l’âne Philippe (ou 3 sur autoroute) pour battre cela…



Puis comme dit par ailleurs en 2001 c’est un réchauffement de 0.5°C qui avait été constaté sur les USA vs conditions météo avec le trafic totalement bloqué brutalement suite aux attentats.



Ca tombe bien, intuitivement on se dit que les traînées denses doivent avoir une contribution plus importante à renvoyer le rayonnement solaire dans l’espace le jour plutôt que de renvoyer le rayonnement nocturne terrestre à l’envoyeur la nuit (la terre n’étant pas vraiment le soleil, même vu le loin, côté puissances rayonnées).



En résumé, c’est encore l’impression d’être pris pour des cons qui domine sur le sujet consommation/réchauffement (pourtant indéniable).

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C’est l’affirmation d’une simultanéité entre baisse des émissions de CO2 et adaptation de trajectoire qui est fallacieuse.



L’eau consomme de l’énergie thermique pour se condenser. Sachant qu’il y a de la masse entre le compresseur du réacteur et l’eau condensée en sortie, on explique la poussée par l’ejection de la masse d’eau durant la combustion.



Les climatologues pensent alors qu’en abaissant la concentration d’eau dans l’air aspiré il y aurait moins de condensation en sortie et ainsi moins de kérozène brulé… sauf que le nombre e débute à 1 et pas 2 H20 + CO2 !



Autrement dit par Google, il faudrait penser qu’une Pompe à Chaleur équipée d’ailes va lutter contre le changement climatique sans se soucier des effets relativistes ou de l’eau du corps humain nécessaire pour appuyer sur la vanne des gaz…



Vue la faiblesse du problème relativiste, un chic type avait jugé que le biomorphisme intégré suffisait à satisfaire l’humain… que dirait-on de nos relecteurs du Giec ne connaissant pas la notion de non-écrit ?



Il y a comme souvent lieu de conclure qu’ Emmy Noether ne s’est pas faite réfutée et que Google prend ses clients payants ET non payants (H2O) pour des fruits secs dans le but de planquer sa position d’exception énergétique des 4%; Position trop proche de celle de l’aviation pour faire 8% !!

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The other significant finding of our test with American is the flights that attempted to avoid creating contrails burned 2% additional fuel.


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