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Google a augmenté ses émissions de CO2 de 48 % depuis 2019

Le 03 juillet à 11h54

En 2023, la multinationale aurait augmenté ses émissions de CO2 de près de la moitié de ce qu'elle rejetait déjà en 2019, selon son propre rapport environnemental (PDF) commenté par le Financial Times. Google a produit 14,3 millions de tonnes équivalent CO2 en 2023.

Le journal économique fait remarquer que cette augmentation met en cause clairement l'engagement « net zero » de l'entreprise, qui prévoyait en 2021 d'avoir un bilan carbone neutre à l'horizon 2030.

L'entreprise explique aussi que la consommation totale d'électricité de ses data centers a augmenté de 17 % en 2023 par rapport à 2022 (celle-ci provenant toujours à 100 % d'énergies renouvelables selon elle).

Dans ce document, Google confirme que l'IA est une des causes principales de cette augmentation.

Elle y affirme aussi qu'il est difficile de prédire les conséquences environnementales futures de l'IA. Elle ajoute qu'au fur et à mesure de l'intégration de l'IA dans ses produits, la distinction entre l'IA et le reste n'aura plus grand sens, « nous nous concentrons donc sur les mesures concernant l'ensemble des data centers, car elles incluent la consommation globale de ressources (et donc l'impact environnemental) de l'IA » commente-t-elle.

Il sera dès lors encore plus difficile de savoir quelles seront les réelles conséquences de l'IA sur les émissions de l'entreprise.

Au Financial Times, la Responsable Développement durable de Google, Kate Brandt, explique que l'entreprise s'attend à ce que ses émissions augmentent encore « avant de redescendre vers notre objectif  ».

En mai, Microsoft annonçait de son côté une hausse de ses émissions de 29 % depuis 2020.

Le 03 juillet à 11h54

Commentaires (35)

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Ils ont qu'à tirer une rallonge jusqu'en France, l'électricité est pas chère.
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L'article n'est pas clair sur l'origine de l'émission. A priori on ne serait pas ou peu sur l'électricité (qui n'a augmenté que de 17%, 100% renouvelable - ce qui ne veut pas dire 0% CO2).

Le sous entendu est que ce serait dû à d'autres sources (construction de datacenters et cycle de vie des machines ? tout n'est que supposition).

L'augmentation modérée de la conso vient presque en contradiction avec l'affirmation que la cause est l'IA...

Et pour reprendre l'argument des promoteurs des datacenters, n'y a t il pas des économies réalisées sur d'autres datacenters grâce à la centralisation de certaines activités chez Google ?

Il manque un peu de profondeur dans l'article par rapport à la dépêche déjà publiée partout :(
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C'est un brief ;)
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Vous prévoyez une analyse plus détaillée ultérieurement ?
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Peut-être dans un article plus global sur le sujet de l'augmentation en général. Le document peut être une des sources sur lesquelles s'appuyer.
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Petite précision tant que je suis ici : les 17 % sont par rapport à 2022 (donc ne pas faire de comparaison directe avec les 48 % par rapport à 2019)

Je viens d'ajouter la précision dans le brief.
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Et même si Google était Netzéro, il y aurait toujours le problème de l'empreinte environnementale : artificialisation des sols, consommation de métaux pour fabriquer les serveurs et plus globalement de ressources pour construire et maintenir tout ça.
Comme dit Aurélien Barrau,peu importe que le bulldozer fonctionne au pétrole, au gaz, à l'énergie nucléaire, à l'énergie solaire (ou autre), tant qu'on détruit des forêts ou des sols agricoles, le problème persiste.
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ah oui la fameuse déforestation causé par l'incroyable empreinte au sol des datacenters.
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Tu réponds juste sur la reprise de la réflexion d’Aurélien Barreau qui est générale et non spécifique aux centres de données mais pas du tout à ma première partie sur les ressources …
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Que répondre à des affirmations fausses ? Les datacenters ne sont pas un problème écologique. Le numérique dans son ensemble résous plus de problèmes qu'il n'en rajoute.
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Comme il faut réduire les émissions de GES de 5% par an tous les ans jusqu’en 2050 pour espérer contenir le réchauffement sous les 1,5°C (ou 2°C vu qu’on a rien fait depuis 2 ans), construire plus de serveurs et de centres de données ne me semble pas aller dans la bonne direction.
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Je crois que tu as une vision très biaisée de la chose, ou tout du moins très incomplète.

On va commencer par citer le paradoxe de Javons), connu aussi sous le nom d'effet rebond. Pour la faire courte, le gain (ici en réduction de la consommation de ressource via une augmentation de l'efficacité) via des progrès technologiques est compensé par une augmentation de la demande (accroissement de la consommation, via un changement de comportement, qui induit une augmentation de la consommation de ressources).

Le numérique résout peut être des soucis, mais en génère d'autres, plus énergivore, toujours plus consommateur de ressources, etc.

Ensuite, limiter la consommation de ressources d'un datacenter à son empreinte au sol.... comment dire ça diplomatiquement : c'est ne rien avoir compris au problème. Un datacenter a une empreinte au sol très faible d'un point de vue de la déforestation pour ses infrastructures propres. Maintenant, un datacenter, ce n'est pas uniquement une empreinte au sol. C'est du matériel, de la consommation énergétique (il faut alimenter les serveurs), des systèmes de refroidissement (car un datacenter, ça chauffe), etc. Quand on voit la consommation d'un seul datacenter rien qu'en eau (ici ou par exemple et en restant uniquement sur Next).

Pour la faire courte : un datacenter, c'est grosso-modo, la consommation (que ce soit en eau, électricité, etc.) d'une ville de taille moyenne. Et la consommation totale des datacenters est estimée à 1% de l'électricité mondiale (ce qui est énorme). Electricité qu'il faut produire et acheminé, et la production d'électricité est loin d'être nucléaire partout.

Et les datacenters qui se verdissent (tousse tousse) en prônant de l'énergie dite verte mais qui provient d'un parc éolien ou solaire qui fait 1000x la taille dudit datacenter et qui nécessite malgré tout une énergie pilotable comme le charbon ou le pétrole pour compenser la production intermittente, est-ce qu'on en parle ?

Autre problème des datacenters : ils invisibilisent complètement la consommation pour les utilisateurs, qui n'ont donc pas conscience de l'impact qu'ils ont (déjà que c'est difficile de prendre conscience de l'impact de la construction ne serait-ce que d'un smartphone qui tient dans la main quand on l'a sous les yeux...), les incitants à consommer toujours plus sans s'en même s'en rendre compte (vive le cloud, la 5G, etc.).
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je connais bien l'effet rebond, c'est le truc sur lequel les luddites se trompe systématiquement. ex : ils militent pour des grosses campagnes d'isolation des bâtiments alors qu'on a constaté un effet rebond (et donc une inefficacité de la mesure) dans tout les pays où ça a été fait
et à coté ils tentent d'interdire la 5G sous prétexte d'effet rebond et on constate que la consommation des opérateurs télécoms stagne alors que les usages continuent d'augmenter

Donc faudrait éviter d'en voir là où il n'y en a pas. On pourrait aussi calculer le coût de la tonne de carbone évité afin de choisir ses combats mais c'est hors de porté du vert moyen.
Tant qu'à faire on pourrait tenir des compte des émissions évités par le numérique, car oui, le temps que les gens passent online c'est des déplacements en voiture en moins, et donc largement moins d'émission, même pour Netflix. Pareil pour les ressources, c'est facile de compter les métaux utilisés pour construire des infrastructures, mais c'est ignorer ce que ça efface.

bon la logorrhée sur l'empreinte au sol des DC c'est pas à moi qu'il faut la servir mais à OP, moi je la moquais justement.
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Donc faudrait éviter d'en voir là où il n'y en a pas. On pourrait aussi calculer le coût de la tonne de carbone évité afin de choisir ses combats mais c'est hors de porté du vert moyen.
Ou il faut enlever ses oeillères et ne pas croire que le numérique est la techno-solution à nos problèmes de réduction de coûts énergétiques, de ressources, etc.

Le numérique a eu de nombreux effets rebond par le passé, et il y en aura très certainement encore à l'avenir. Même le télétravail, dont on pourrait se dire qu'il est hautement bénéfique en limitant les déplacements (et donc l'usage de la voiture), se révèle en réalité bien souvent pire que bénéfique
Tant qu'à faire on pourrait tenir des compte des émissions évités par le numérique, car oui, le temps que les gens passent online c'est des déplacements en voiture en moins, et donc largement moins d'émission, même pour Netflix.
Tu ne vois le problème que partiellement. Ce que tu dis est vrai pour le conducteur (et encore, avec les voitures autonomes, la donne risque de changer). Par contre, pour les passagers... Quand tu as les 2 gamins à l'arrière qui regardent chacun leur série sur Netflix (pas le même) chacun sur son écran pour passer le temps, cela laisse de la marge pour les parents pour partir plus souvent et/ou plus loin sans avoir la sempiternelle question "on est bientôt arrivé ?" toutes les 2 km.

Un bilan énergétique au sens large (consommation, équivalent CO2, ressources, ...) ce fait de manière globale, pas uniquement en considérant ce que cela permet d'éviter. Eviter un trajet en voiture, c'est bien. Mais si c'est devoir équiper chaque membre de la famille avec écran, ça l'est beaucoup moins.

L'ADSL était un moyen d'avoir un internet plus rapide, donc d'y passer moins de temps en théorie. Sauf que... l'ADSL était en illimité à l'époque où les abonnements classiques modem ne l'étaient pas. Donc on pouvait y prendre son temps, surtout que cela n'occupait plus la ligne téléphonique ! Et les usages ont changé, notamment avec la vidéo et les réseaux sociaux, qui ont fait exploser la demande et donc les besoins d'investir dans les infrastructures. Et une grande partie des foyer se sont retrouver avec une box qui est branchée... en permance !

Je peux aussi te parler de l'évolution de la puissance des ordinateurs. La puissance globale (CPU, RAM, disque) a littéralement explosé ces dernières décennies. On pourrait se dire que c'est super, car on pourrait toujours faire plus. Sauf que ce n'est pas ce que l'on constate. Les logiciels sont devenus des obésiciels tant les éditeurs tablent plus sur les évolutions des machines pour palier le manque de performance car codé plus ou moins salement, sans chercher à rendre les programmes rapides et léger (je ne parle même pas d'optimisation, juste de faire un boulot de dev "correct", et c'est un dev qui te parle).

Et je pourrais continuer longtemps sur les smartphones, l'IoT, les télé connectés, le cloud, les data center, etc. Franchement, qu'est-ce que j'en ai à foutre d'avoir un frigo qui sache tout seul qu'il est temps de racheter du lait, ou d'avoir un écran sur la porte qui peut diffuser le contenu du frigo car il y a une caméra à l'intérieur pour éviter d'avoir à ouvrir ledit frigo quand on veut regarder ce qu'il y a dedans.

Je ne suis pas contre le progrès. Bien au contraire. Mais il y a des usages que j'ai franchement beaucoup de mal à qualifier de progrès, surtout quand on connait l'impact du numérique sur l'environnement.
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Le numérique a eu de nombreux effets rebond par le passé, et il y en aura très certainement encore à l'avenir. Même le télétravail, dont on pourrait se dire qu'il est hautement bénéfique en limitant les déplacements (et donc l'usage de la voiture), se révèle en réalité bien souvent pire que bénéfique
Aucun détail des calculs dans cette plaquette de l'Ademe, qui insiste comme toujours pour taper sur les flux vidéo alors que c'est statistiquement insignifiant. L'Ademe est connue pour ses calculs désastreux (66g de CO2/kWh du nucléaires, 100 000 éponges dans une vie) notamment sur le numérique, puisque reposant sur les chiffres du shift, qu'ils ont du désavouer après s'être fait ridiculisé par l'IEA https://www.iea.org/commentaries/the-carbon-footprint-of-streaming-video-fact-checking-the-headlines et ont depuis cette plaquette corrigé (en 2022). À minima, il faudrait retrouver une étude sur le télétravail plus récente (post 2022).
Tu ne vois le problème que partiellement. Ce que tu dis est vrai pour le conducteur (et encore, avec les voitures autonomes, la donne risque de changer). Par contre, pour les passagers... Quand tu as les 2 gamins à l'arrière qui regardent chacun leur série sur Netflix (pas le même) chacun sur son écran pour passer le temps, cela laisse de la marge pour les parents pour partir plus souvent et/ou plus loin sans avoir la sempiternelle question "on est bientôt arrivé ?" toutes les 2 km.
Je veux bien que tu me démontres que filer des tablettes aux gamins à rallongé la distance parcourue en voiture en France. Pour l'instant je vais rester sur le fait que la distance parcourue baisse continuellement https://fr.statista.com/statistiques/484345/distance-parcourue-en-moyenne-par-voiture-france/
Un bilan énergétique au sens large (consommation, équivalent CO2, ressources, ...) ce fait de manière globale, pas uniquement en considérant ce que cela permet d'éviter. Eviter un trajet en voiture, c'est bien. Mais si c'est devoir équiper chaque membre de la famille avec écran, ça l'est beaucoup moins.
Mais justement, les ordres de grandeurs bordel. Un écran de 5 pouces c'est 100km de voiture, c'est que dalle. Le bilan global est très rapidement en faveur du numérique dès qu'il y a un tout petit peu d'effacement du monde "réel".
L'ADSL était un moyen d'avoir un internet plus rapide, donc d'y passer moins de temps en théorie. Sauf que... l'ADSL était en illimité à l'époque où les abonnements classiques modem ne l'étaient pas. Donc on pouvait y prendre son temps, surtout que cela n'occupait plus la ligne téléphonique ! Et les usages ont changé, notamment avec la vidéo et les réseaux sociaux, qui ont fait exploser la demande et donc les besoins d'investir dans les infrastructures. Et une grande partie des foyer se sont retrouver avec une box qui est branchée... en permance !
Et quel a été l'impact sur les émission de CO2 d'avoir un petit appareil qui consomme une dizaine de watt dans un pays où l'électricité est largement décarboné ?
Je peux aussi te parler de l'évolution de la puissance des ordinateurs. La puissance globale (CPU, RAM, disque) a littéralement explosé ces dernières décennies. On pourrait se dire que c'est super, car on pourrait toujours faire plus. Sauf que ce n'est pas ce que l'on constate.
Ben si, c'est juste qu'on ne s'en rend même plus compte. Tu parles de machines de dev, essaie de lancer des compilations avec une machine d'il y a 15 ans. De virtualiser toute une archi, de lancer des analyses de codes poussée. La puissance ça a aussi permis de développer de nouvelles techniques, de nouveaux langages d'abstractions qui ont permis de faciliter le dev et donc de gagner en valeur ajoutée.
Les logiciels sont devenus des obésiciels tant les éditeurs tablent plus sur les évolutions des machines pour palier le manque de performance car codé plus ou moins salement, sans chercher à rendre les programmes rapides et léger (je ne parle même pas d'optimisation, juste de faire un boulot de dev "correct", et c'est un dev qui te parle).
Il n'y a pas d'optimisation parce qu'il n'y en a pas besoin. Mais de toute façon c'est un autre sujet. La puissance (et le service rendu) à explosé (cf ci -dessus), la consommation n'a évolué qu'à la marge (en fait les progrès en conception ont rendu nos machines bien moins énergivores au repos).
il y a des usages que j'ai franchement beaucoup de mal à qualifier de progrès, surtout quand on connait l'impact du numérique sur l'environnement.
Justement, il s'agirait de se renseigner sur les ordres de grandeurs. Encore une fois, calculez le coût de la tonne de carbone évitée et choisissez vos combats en conséquences.
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Aucun détail des calculs dans cette plaquette de l'Ademe, qui insiste comme toujours pour taper sur les flux vidéo alors que c'est statistiquement insignifiant.
Ce n'est statistique insignifiant que relativement à quelque chose. Si on prend l'ensemble des émissions liés au transport, alors oui. Si on prend l'ensemble des émissions liées à internet, certainement pas.

Tapes sur l'Ademe si tu le souhaites, elle (et d'autres acteurs) met quand même en avant que la pollution d'un véhicule thermique, on en voit une partie (la pollution, l'odeur des gaz d'échappements, etc.) contrairement à la pollution liée aux flux réseaux qui est totalement invisible. Mais le même problème se pose avec la voiture électrique, que beaucoup considère comme étant 100x plus écologique qu'une voiture thermique, ce qui est malheureusement faux (le facteur oscille entre 1x et 5x en moyenne, en fonction de la source d'électricité notamment).
L'Ademe est connue pour ses calculs désastreux (66g de CO2/kWh du nucléaires, 100 000 éponges dans une vie) notamment sur le numérique, puisque reposant sur les chiffres du shift, qu'ils ont du désavouer après s'être fait ridiculisé par l'IEA
Autant je suis d'accord pour dire que parfois, les calculs de l'Ademe sont trompeur (par ex. sur l'impact d'un mail, donc la méthodologie en elle-même n'était pas fausse, puisqu'il s'agissait d'amortir l'ensemble des "coûts" sur le nombre de mail envoyé, mais qui se révélait du coup à côté de la plaque en disant qu'il fallait réfléchir à 2x avant d'envoyer un mail, car 95% du coût du mail était en fait lié à de l'amortissement (si on parle d'un point de vue strictement comptable) et non lié au mail lui-même), autant, je veux bien tes sources, aussi bien sur les chiffres que tu avances pour le nucléaire que pour les éponges.

Les éponges, jamais entendu parlé de ça. Pour le nucléaire, j'ai bien vu des chiffres problématiques, mais le problème ne se situait pas au niveau de l'Adème, mais au niveau fait de l'interprétation par certains, où en réalité, les 60g correspondaient au CO2 moyen / kWh du mix énergétique français, largement nucléaire, que certains ont interprétés par "le nucléaire émet 60g / kWh".
qu'ils ont du désavouer après s'être fait ridiculisé par l'IEA
Pointer une erreur, c'est ridiculiser ? Car oui, il y avait une erreur dans les données (MBps au lieu de Mbps, ou en français, byte vs bit) qui comptait pour 90% dans la divergence. Pour le reste, cela relève de la méthodologique employée par chacun. Et s'il y a un encore désaccord d'ordre de grandeur, les conclusions restent malgré tout les mêmes d'un côté comme de l'autre.

Le Shift a reconnu son erreur sur le sujet et à fait preuve de transparence. Beaucoup n'en font pas autant.
Mais justement, les ordres de grandeurs bordel. Un écran de 5 pouces c'est 100km de voiture, c'est que dalle. Le bilan global est très rapidement en faveur du numérique dès qu'il y a un tout petit peu d'effacement du monde "réel".
Erreur dans ton raisonnement. Tu pars du principe que le numérique vient remplacer un usage. Pas de bol, ce n'est pas le cas. Le numérique change la manière des gens de consommer, ce qui provoque un effet rebond et génère toujours plus. Si tu disais vrai (et crois moi quand je te dis que je le souhaiterai), la consommation énergétique mondiale aurait dû diminuer depuis plusieurs années. Elle ne fait pourtant qu'augmenter, inlassablement.

Et si tu as besoin de faire 2h de voiture, tes 2h de Netflix ne feront éventuellement qu'une chose : changer le moment où tu feras ces 2h de voitures.

Prenons l'exemple du télétravail, notamment lorsqu'il partiel (grande majorité des cas), l'effet rebond s'explique aisément en combinant plusieurs facteurs :
- travail à domicile ? Le domicile est chauffé, refroidit en journée, ce qui n'était pas le cas avant (ou pas au même température). Donc pour 10 employés en télétravail, tu as 10 logements chauffés au lieu d'un seul local
- besoin de s'équiper (un ordi à la maison, un au bureau, ou passage à un ordinateur portable)
- le télétravail partiel a eu un impact sur la distance vis-à-vis du lieu de travail, notamment avec la COVID => plus de trajet à faire, mais moins souvent, ce qui réduit plus ou moins largement le gain
- diminution du covoiturage (ben oui, pas forcément les mêmes jours de présence entre collègues qui habitent à proximité, et je ne vais pas chercher plus loin que mon voisin comme exemple)
- changement des habitudes (par ex. faire du sport le midi les jours télétravaillés, donc prendre la voiture alors qu'avant c'était impossible) => nouveaux usages
- etc.
Tu parles de machines de dev, essaie de lancer des compilations avec une machine d'il y a 15 ans.
Justement ! Ma machine de dev est parfois mise en PLS à cause de logiciels mal conçus / mal développés (coucou Word ou Outlook). La compilation hors IDE (bon, parce que bon, Visual Studio que j'utilise au quotidien, c'est super, mais c'est aussi un monstre que parfois j'ai envie de tuer) reste assez rapide, même sur des machines anciennes.

Le problème n'est pas la compilation, le problème est le temps d'exécution des programmes, principalement parce qu'il n'y a plus de recherche d'amélioration de performance et/ou de consommation de RAM (et je ne parle toujours pas d'optimisation, juste d'amélioration de performance), car le temps d'un dev coûte plus cher à l'éditeur que le fait pour le consommateur de changer de machine, ce qui n'est pas sans conséquence sur la notion d'obsolescence.
Justement, il s'agirait de se renseigner sur les ordres de grandeurs. Encore une fois, calculez le coût de la tonne de carbone évitée et choisissez vos combats en conséquences.
Parce qu'il ne s'agit pas de dire, faite X à la place de Y, car X consomme moins. C'est pas comme ça que ça fonctionne. Faire X, tu ne feras peut être plus Y (ou moins), mais tu feras W et Z que tu ne faisais pas avant, tu modifieras S et T à la hausse et R à la baisse.

Encore une fois, j'aimerais sincèrement que ce soit aussi simple, et que le numérique soit une solution pour aider à lutter contre le réchauffement climatique. Je constate juste que ce n'est pas le cas, et que cela à même tendance, via des effets rebonds, à faire le contraire.
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Que répondre à des affirmations fausses ? Les datacenters ne sont pas un problème écologique. Le numérique dans son ensemble résous plus de problèmes qu'il n'en rajoute.
Ah bon ? Je serais très intéressé pour avoir des sources, autres que "tkt, crois moi" par des acteurs du numérique et leurs arguments court-termistes pour valider leur vision.
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C'est l'empreinte environnementale, mais c'est l'emprise au sol des datacenters
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Comme le rapport fait 86 pages, ils y expliquent pourquoi cette hausse ?
Est-ce que c'est comme Microsoft surtout lié aux nouveaux centres de serveurs liés à l'IA ?
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Comme dit dans l'article "Dans ce document, Google confirme que l'IA est une des causes principales de cette augmentation. "
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C'est quand même vague : la puissance de calcul utilisée pour faire tourner les modèles ? Les entraîner (ça c'est plus cher) ? La construction de centres de données pour accueillir cette capacité ? L'intégration du coût de production des GPU au calcul ?
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C'est vraisemblablement comme pour microsoft, 90% de la hausse viens du scope 3, donc à relativiser.
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C'est vraisemblablement comme pour microsoft, 90% de la hausse viens du scope 3, donc à relativiser.
Ce n'est pas à relativiser, ce sont des émissions qui auront le même effet sur le climat, qu'elles soient en scope 1, 2 ou 3.
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oui mais elles ne sont pas à compter chez microsoft
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Je comprends mieux comme ça. C'est pas à relativiser, c'est la méthode de comptage de MS qui biaise totalement les résultats.
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Sauf que pour Microsoft, le scope 2, c'est du récurent et le scope 3, plus du one shot. Si tu veux voir la tendance, il vaut mieux pourquoi tu génères des GES.
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Le scope 3, c'est pas du one shot, sur n'importe quel parc de machines, tu as des investissements récurrents pour maintenir ton matériel à jour (souvent dans les 5 à 7 ans selon les moyens), et si tu le fais bien, tu vas d'ailleurs lisser les dépenses (et donc les achats et les émissions) annuellement. Sachant que ces achats peuvent augmenter en volume (c'est le cas pour la montée en puissance des DC pour l'IA), les émissions vont suivre avec.
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Ça, j'ai lu. Par contre, ça ne dit pas si c'est plus lié à l'augmentation de la consommation électrique (scope 2) ou si c'est lié au scope 3. D'où ma question. Et comme je ne suis pas abonné au Financial Times mais à Next, je ne peux pas lire leur article qui doit être plus complet que cette brève.

En lisant quand même une partie du PDF, j'ai l'impression que l'augmentation vient plus du scope 2 (et de l'électricité) que du scope 3.

37 % d'augmentation du scope 2 (qui représente 24 % de leurs émissions de GES) et 8 % du scope 3 (qui représente 75 % de leurs émissions de GES) en 2023 par rapport à 2022. Leur scope 1 (1 % de leurs GES) a lui baissé de 13 %.

Ça semble assez différent de Microsoft, mais je peux me tromper.
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Doublon : j'ai un internet de merde depuis hier. Je maudis celui qui a coupé les câbles !
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Elle ajoute qu'au fur et à mesure de l'intégration de l'IA dans ses produits, la distinction entre l'IA et le reste n'aura plus grand sens
Est-ce que seulement cela répond aux besoins des utilisateurs...

Sur Google on ne voit pas encore grand chose car Overviews n'est pas encore sorti en France donc je ne peux pas juger, mais sur Bing on peut l'apercevoir si on ne concentre pas sur la zone de résultats habituelle... et justement je ne suis pas convaincu que les usagers ont tous remarqué la présence de l'IA dans la page, tandis que chaque recherche voit son coût CO2 augmenter par sa simple présence. Idem pour la présence de l'application CoPilot sur W10 et W11, etc.

Hélas, il faut répondre à la hype des investisseurs sur ce concept, il faut donc en mettre partout. J'espère qu'ils se brûleront les ailes comme avec la VR, la TV 3D, la... mais il faudra quand même éponger les dégats.

Je ne serai même pas étonné si en 2030 toutes ces entreprises affirmeront sans aucune gène que les usagers sont en cause dans leur incapacité à respecter leurs obligations CO2 car « les usagers voulaient de l'IA » alors qu'on n'a rien demandé. L'IA qui est surtout A est intéressante que dans quelques cas très précis (code, etc.) et donc peut être oublié dans l'informatique courant.

L'IA est même devenu une tentative d'argument de vente de smartphones, merci pour la planète. J'ai déjà eu des personnes m'indiquer avoir été contacté par des prestataires mobiles pour les inciter à remplacer leur Samsung Galaxy Z Fold 3 pour... aucun gain concret.

Vivement que ça crashe.
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on n'a rien demandé. L'IA qui est surtout A est intéressante que dans quelques cas très précis (code, etc.) et donc peut être oublié dans l'informatique courant.
ok Nostradamus
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On nous a alerté sur le coût d'un recherche google. Sur le coût d'un email. Maintenant, on va pouvoir évaluer le coût de faire générer des courriers par une IA qui seront synthétisé par une seconde.
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France Info a fait une synthèse avec les graphiques répartis sur les différents scopes. En ajoutant la comparaison avec Microsoft de la même manière.
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Merci. Je vais de ce pas m'abonner à France Info. :D

Les graphiques montrent bien que la part d'émission de GES de Google en scope 2 est beaucoup plus forte que chez MIcrosoft comme j'en avais l'impression hier.

Je suis assez surpris de cela, ces 2 géants devraient avoir des pratiques proches.
Mais cela montre peut-être simplement que Microsoft a investi beaucoup plus (directement ou via Open AI par exemple) dans des data center liés à l'IA et que cela augment le scope 3. Microsoft, dans ce cas, aurait pris de l'avance sur Google.
Mais ça peut aussi vouloir dire que l'électricité de Google est en fait plus carbonée, ce qui serait magnifiquement illustré par la photo en début de l'article de France Info qui représente un data center de Google en Allemagne qui utilise encore trop de charbon pour produire son électricité. :D

Il faudrait aussi les graphiques d'Amazon pour comparer.
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Pas besoin de s'abonner, c'est inclus avec la TVA :p

Même si y'a des déficients intellectuels qui veulent nous saboter le service public. :craint:

J'avais vu passer il y a quelques mois des articles disant de sources internes (ou d'ex, sais pu), pour ce que ça vaut, que Google était à la traîne sur l'IA et avait lancé ses services à la hâte, rappelant l'époque Google+ pour concurrencer les médias sociaux. Et ça se ressent dans l'offre aussi. Comme celle de Microsoft d'ailleurs qui, même d'apparence plus mature, sent la peinture fraîche et le béton humide. Toute l'offre Azure OpenAI Services n'est pas disponible chez Azure. Pas assez de capacité dans les data centres.

Concernant les émissions des data centres, c'est une info disponible dans le choix des régions GCP pour le coup. En Allemagne, Frankfurt est marquée "Low CO2" contrairement à Berlin.

Google a augmenté ses émissions de CO2 de 48 % depuis 2019

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