Google a augmenté ses émissions de CO2 de 48 % depuis 2019
Le 03 juillet à 11h54
2 min
IA et algorithmes
IA
En 2023, la multinationale aurait augmenté ses émissions de CO2 de près de la moitié de ce qu'elle rejetait déjà en 2019, selon son propre rapport environnemental (PDF) commenté par le Financial Times. Google a produit 14,3 millions de tonnes équivalent CO2 en 2023.
Le journal économique fait remarquer que cette augmentation met en cause clairement l'engagement « net zero » de l'entreprise, qui prévoyait en 2021 d'avoir un bilan carbone neutre à l'horizon 2030.
L'entreprise explique aussi que la consommation totale d'électricité de ses data centers a augmenté de 17 % en 2023 par rapport à 2022 (celle-ci provenant toujours à 100 % d'énergies renouvelables selon elle).
Dans ce document, Google confirme que l'IA est une des causes principales de cette augmentation.
Elle y affirme aussi qu'il est difficile de prédire les conséquences environnementales futures de l'IA. Elle ajoute qu'au fur et à mesure de l'intégration de l'IA dans ses produits, la distinction entre l'IA et le reste n'aura plus grand sens, « nous nous concentrons donc sur les mesures concernant l'ensemble des data centers, car elles incluent la consommation globale de ressources (et donc l'impact environnemental) de l'IA » commente-t-elle.
Il sera dès lors encore plus difficile de savoir quelles seront les réelles conséquences de l'IA sur les émissions de l'entreprise.
Au Financial Times, la Responsable Développement durable de Google, Kate Brandt, explique que l'entreprise s'attend à ce que ses émissions augmentent encore « avant de redescendre vers notre objectif ».
En mai, Microsoft annonçait de son côté une hausse de ses émissions de 29 % depuis 2020.
Le 03 juillet à 11h54
Commentaires (35)
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Abonnez-vousLe 03/07/2024 à 12h25
Le 03/07/2024 à 13h37
Le sous entendu est que ce serait dû à d'autres sources (construction de datacenters et cycle de vie des machines ? tout n'est que supposition).
L'augmentation modérée de la conso vient presque en contradiction avec l'affirmation que la cause est l'IA...
Et pour reprendre l'argument des promoteurs des datacenters, n'y a t il pas des économies réalisées sur d'autres datacenters grâce à la centralisation de certaines activités chez Google ?
Il manque un peu de profondeur dans l'article par rapport à la dépêche déjà publiée partout :(
Le 03/07/2024 à 14h10
Le 03/07/2024 à 14h36
Le 03/07/2024 à 14h53
Le 03/07/2024 à 15h04
Je viens d'ajouter la précision dans le brief.
Le 03/07/2024 à 12h42
Comme dit Aurélien Barrau,peu importe que le bulldozer fonctionne au pétrole, au gaz, à l'énergie nucléaire, à l'énergie solaire (ou autre), tant qu'on détruit des forêts ou des sols agricoles, le problème persiste.
Le 03/07/2024 à 16h24
Le 03/07/2024 à 18h07
Le 03/07/2024 à 18h48
Le 03/07/2024 à 22h10
Le 04/07/2024 à 11h54
On va commencer par citer le paradoxe de Javons), connu aussi sous le nom d'effet rebond. Pour la faire courte, le gain (ici en réduction de la consommation de ressource via une augmentation de l'efficacité) via des progrès technologiques est compensé par une augmentation de la demande (accroissement de la consommation, via un changement de comportement, qui induit une augmentation de la consommation de ressources).
Le numérique résout peut être des soucis, mais en génère d'autres, plus énergivore, toujours plus consommateur de ressources, etc.
Ensuite, limiter la consommation de ressources d'un datacenter à son empreinte au sol.... comment dire ça diplomatiquement : c'est ne rien avoir compris au problème. Un datacenter a une empreinte au sol très faible d'un point de vue de la déforestation pour ses infrastructures propres. Maintenant, un datacenter, ce n'est pas uniquement une empreinte au sol. C'est du matériel, de la consommation énergétique (il faut alimenter les serveurs), des systèmes de refroidissement (car un datacenter, ça chauffe), etc. Quand on voit la consommation d'un seul datacenter rien qu'en eau (ici ou là par exemple et en restant uniquement sur Next).
Pour la faire courte : un datacenter, c'est grosso-modo, la consommation (que ce soit en eau, électricité, etc.) d'une ville de taille moyenne. Et la consommation totale des datacenters est estimée à 1% de l'électricité mondiale (ce qui est énorme). Electricité qu'il faut produire et acheminé, et la production d'électricité est loin d'être nucléaire partout.
Et les datacenters qui se verdissent (tousse tousse) en prônant de l'énergie dite verte mais qui provient d'un parc éolien ou solaire qui fait 1000x la taille dudit datacenter et qui nécessite malgré tout une énergie pilotable comme le charbon ou le pétrole pour compenser la production intermittente, est-ce qu'on en parle ?
Autre problème des datacenters : ils invisibilisent complètement la consommation pour les utilisateurs, qui n'ont donc pas conscience de l'impact qu'ils ont (déjà que c'est difficile de prendre conscience de l'impact de la construction ne serait-ce que d'un smartphone qui tient dans la main quand on l'a sous les yeux...), les incitants à consommer toujours plus sans s'en même s'en rendre compte (vive le cloud, la 5G, etc.).
Le 04/07/2024 à 22h09
et à coté ils tentent d'interdire la 5G sous prétexte d'effet rebond et on constate que la consommation des opérateurs télécoms stagne alors que les usages continuent d'augmenter
Donc faudrait éviter d'en voir là où il n'y en a pas. On pourrait aussi calculer le coût de la tonne de carbone évité afin de choisir ses combats mais c'est hors de porté du vert moyen.
Tant qu'à faire on pourrait tenir des compte des émissions évités par le numérique, car oui, le temps que les gens passent online c'est des déplacements en voiture en moins, et donc largement moins d'émission, même pour Netflix. Pareil pour les ressources, c'est facile de compter les métaux utilisés pour construire des infrastructures, mais c'est ignorer ce que ça efface.
bon la logorrhée sur l'empreinte au sol des DC c'est pas à moi qu'il faut la servir mais à OP, moi je la moquais justement.
Le 05/07/2024 à 00h08
Le numérique a eu de nombreux effets rebond par le passé, et il y en aura très certainement encore à l'avenir. Même le télétravail, dont on pourrait se dire qu'il est hautement bénéfique en limitant les déplacements (et donc l'usage de la voiture), se révèle en réalité bien souvent pire que bénéfique
Tu ne vois le problème que partiellement. Ce que tu dis est vrai pour le conducteur (et encore, avec les voitures autonomes, la donne risque de changer). Par contre, pour les passagers... Quand tu as les 2 gamins à l'arrière qui regardent chacun leur série sur Netflix (pas le même) chacun sur son écran pour passer le temps, cela laisse de la marge pour les parents pour partir plus souvent et/ou plus loin sans avoir la sempiternelle question "on est bientôt arrivé ?" toutes les 2 km.
Un bilan énergétique au sens large (consommation, équivalent CO2, ressources, ...) ce fait de manière globale, pas uniquement en considérant ce que cela permet d'éviter. Eviter un trajet en voiture, c'est bien. Mais si c'est devoir équiper chaque membre de la famille avec écran, ça l'est beaucoup moins.
L'ADSL était un moyen d'avoir un internet plus rapide, donc d'y passer moins de temps en théorie. Sauf que... l'ADSL était en illimité à l'époque où les abonnements classiques modem ne l'étaient pas. Donc on pouvait y prendre son temps, surtout que cela n'occupait plus la ligne téléphonique ! Et les usages ont changé, notamment avec la vidéo et les réseaux sociaux, qui ont fait exploser la demande et donc les besoins d'investir dans les infrastructures. Et une grande partie des foyer se sont retrouver avec une box qui est branchée... en permance !
Je peux aussi te parler de l'évolution de la puissance des ordinateurs. La puissance globale (CPU, RAM, disque) a littéralement explosé ces dernières décennies. On pourrait se dire que c'est super, car on pourrait toujours faire plus. Sauf que ce n'est pas ce que l'on constate. Les logiciels sont devenus des obésiciels tant les éditeurs tablent plus sur les évolutions des machines pour palier le manque de performance car codé plus ou moins salement, sans chercher à rendre les programmes rapides et léger (je ne parle même pas d'optimisation, juste de faire un boulot de dev "correct", et c'est un dev qui te parle).
Et je pourrais continuer longtemps sur les smartphones, l'IoT, les télé connectés, le cloud, les data center, etc. Franchement, qu'est-ce que j'en ai à foutre d'avoir un frigo qui sache tout seul qu'il est temps de racheter du lait, ou d'avoir un écran sur la porte qui peut diffuser le contenu du frigo car il y a une caméra à l'intérieur pour éviter d'avoir à ouvrir ledit frigo quand on veut regarder ce qu'il y a dedans.
Je ne suis pas contre le progrès. Bien au contraire. Mais il y a des usages que j'ai franchement beaucoup de mal à qualifier de progrès, surtout quand on connait l'impact du numérique sur l'environnement.
Le 05/07/2024 à 01h10
Je veux bien que tu me démontres que filer des tablettes aux gamins à rallongé la distance parcourue en voiture en France. Pour l'instant je vais rester sur le fait que la distance parcourue baisse continuellement https://fr.statista.com/statistiques/484345/distance-parcourue-en-moyenne-par-voiture-france/
Mais justement, les ordres de grandeurs bordel. Un écran de 5 pouces c'est 100km de voiture, c'est que dalle. Le bilan global est très rapidement en faveur du numérique dès qu'il y a un tout petit peu d'effacement du monde "réel".
Et quel a été l'impact sur les émission de CO2 d'avoir un petit appareil qui consomme une dizaine de watt dans un pays où l'électricité est largement décarboné ?
Ben si, c'est juste qu'on ne s'en rend même plus compte. Tu parles de machines de dev, essaie de lancer des compilations avec une machine d'il y a 15 ans. De virtualiser toute une archi, de lancer des analyses de codes poussée. La puissance ça a aussi permis de développer de nouvelles techniques, de nouveaux langages d'abstractions qui ont permis de faciliter le dev et donc de gagner en valeur ajoutée.
Il n'y a pas d'optimisation parce qu'il n'y en a pas besoin. Mais de toute façon c'est un autre sujet. La puissance (et le service rendu) à explosé (cf ci -dessus), la consommation n'a évolué qu'à la marge (en fait les progrès en conception ont rendu nos machines bien moins énergivores au repos).
Justement, il s'agirait de se renseigner sur les ordres de grandeurs. Encore une fois, calculez le coût de la tonne de carbone évitée et choisissez vos combats en conséquences.
Le 05/07/2024 à 10h28
Tapes sur l'Ademe si tu le souhaites, elle (et d'autres acteurs) met quand même en avant que la pollution d'un véhicule thermique, on en voit une partie (la pollution, l'odeur des gaz d'échappements, etc.) contrairement à la pollution liée aux flux réseaux qui est totalement invisible. Mais le même problème se pose avec la voiture électrique, que beaucoup considère comme étant 100x plus écologique qu'une voiture thermique, ce qui est malheureusement faux (le facteur oscille entre 1x et 5x en moyenne, en fonction de la source d'électricité notamment).
Autant je suis d'accord pour dire que parfois, les calculs de l'Ademe sont trompeur (par ex. sur l'impact d'un mail, donc la méthodologie en elle-même n'était pas fausse, puisqu'il s'agissait d'amortir l'ensemble des "coûts" sur le nombre de mail envoyé, mais qui se révélait du coup à côté de la plaque en disant qu'il fallait réfléchir à 2x avant d'envoyer un mail, car 95% du coût du mail était en fait lié à de l'amortissement (si on parle d'un point de vue strictement comptable) et non lié au mail lui-même), autant, je veux bien tes sources, aussi bien sur les chiffres que tu avances pour le nucléaire que pour les éponges.
Les éponges, jamais entendu parlé de ça. Pour le nucléaire, j'ai bien vu des chiffres problématiques, mais le problème ne se situait pas au niveau de l'Adème, mais au niveau fait de l'interprétation par certains, où en réalité, les 60g correspondaient au CO2 moyen / kWh du mix énergétique français, largement nucléaire, que certains ont interprétés par "le nucléaire émet 60g / kWh".
Pointer une erreur, c'est ridiculiser ? Car oui, il y avait une erreur dans les données (MBps au lieu de Mbps, ou en français, byte vs bit) qui comptait pour 90% dans la divergence. Pour le reste, cela relève de la méthodologique employée par chacun. Et s'il y a un encore désaccord d'ordre de grandeur, les conclusions restent malgré tout les mêmes d'un côté comme de l'autre.
Le Shift a reconnu son erreur sur le sujet et à fait preuve de transparence. Beaucoup n'en font pas autant.
Erreur dans ton raisonnement. Tu pars du principe que le numérique vient remplacer un usage. Pas de bol, ce n'est pas le cas. Le numérique change la manière des gens de consommer, ce qui provoque un effet rebond et génère toujours plus. Si tu disais vrai (et crois moi quand je te dis que je le souhaiterai), la consommation énergétique mondiale aurait dû diminuer depuis plusieurs années. Elle ne fait pourtant qu'augmenter, inlassablement.
Et si tu as besoin de faire 2h de voiture, tes 2h de Netflix ne feront éventuellement qu'une chose : changer le moment où tu feras ces 2h de voitures.
Prenons l'exemple du télétravail, notamment lorsqu'il partiel (grande majorité des cas), l'effet rebond s'explique aisément en combinant plusieurs facteurs :
- travail à domicile ? Le domicile est chauffé, refroidit en journée, ce qui n'était pas le cas avant (ou pas au même température). Donc pour 10 employés en télétravail, tu as 10 logements chauffés au lieu d'un seul local
- besoin de s'équiper (un ordi à la maison, un au bureau, ou passage à un ordinateur portable)
- le télétravail partiel a eu un impact sur la distance vis-à-vis du lieu de travail, notamment avec la COVID => plus de trajet à faire, mais moins souvent, ce qui réduit plus ou moins largement le gain
- diminution du covoiturage (ben oui, pas forcément les mêmes jours de présence entre collègues qui habitent à proximité, et je ne vais pas chercher plus loin que mon voisin comme exemple)
- changement des habitudes (par ex. faire du sport le midi les jours télétravaillés, donc prendre la voiture alors qu'avant c'était impossible) => nouveaux usages
- etc.
Justement ! Ma machine de dev est parfois mise en PLS à cause de logiciels mal conçus / mal développés (coucou Word ou Outlook). La compilation hors IDE (bon, parce que bon, Visual Studio que j'utilise au quotidien, c'est super, mais c'est aussi un monstre que parfois j'ai envie de tuer) reste assez rapide, même sur des machines anciennes.
Le problème n'est pas la compilation, le problème est le temps d'exécution des programmes, principalement parce qu'il n'y a plus de recherche d'amélioration de performance et/ou de consommation de RAM (et je ne parle toujours pas d'optimisation, juste d'amélioration de performance), car le temps d'un dev coûte plus cher à l'éditeur que le fait pour le consommateur de changer de machine, ce qui n'est pas sans conséquence sur la notion d'obsolescence.
Parce qu'il ne s'agit pas de dire, faite X à la place de Y, car X consomme moins. C'est pas comme ça que ça fonctionne. Faire X, tu ne feras peut être plus Y (ou moins), mais tu feras W et Z que tu ne faisais pas avant, tu modifieras S et T à la hausse et R à la baisse.
Encore une fois, j'aimerais sincèrement que ce soit aussi simple, et que le numérique soit une solution pour aider à lutter contre le réchauffement climatique. Je constate juste que ce n'est pas le cas, et que cela à même tendance, via des effets rebonds, à faire le contraire.
Le 04/07/2024 à 18h44
Le 03/07/2024 à 18h17
Le 03/07/2024 à 13h48
Est-ce que c'est comme Microsoft surtout lié aux nouveaux centres de serveurs liés à l'IA ?
Le 03/07/2024 à 15h05
Le 03/07/2024 à 16h15
Le 03/07/2024 à 16h27
Le 04/07/2024 à 18h45
Le 04/07/2024 à 21h56
Le 05/07/2024 à 22h04
Le 04/07/2024 à 23h40
Le 05/07/2024 à 22h08
Le 03/07/2024 à 17h10
En lisant quand même une partie du PDF, j'ai l'impression que l'augmentation vient plus du scope 2 (et de l'électricité) que du scope 3.
37 % d'augmentation du scope 2 (qui représente 24 % de leurs émissions de GES) et 8 % du scope 3 (qui représente 75 % de leurs émissions de GES) en 2023 par rapport à 2022. Leur scope 1 (1 % de leurs GES) a lui baissé de 13 %.
Ça semble assez différent de Microsoft, mais je peux me tromper.
Modifié le 03/07/2024 à 17h31
Modifié le 03/07/2024 à 19h35
Sur Google on ne voit pas encore grand chose car Overviews n'est pas encore sorti en France donc je ne peux pas juger, mais sur Bing on peut l'apercevoir si on ne concentre pas sur la zone de résultats habituelle... et justement je ne suis pas convaincu que les usagers ont tous remarqué la présence de l'IA dans la page, tandis que chaque recherche voit son coût CO2 augmenter par sa simple présence. Idem pour la présence de l'application CoPilot sur W10 et W11, etc.
Hélas, il faut répondre à la hype des investisseurs sur ce concept, il faut donc en mettre partout. J'espère qu'ils se brûleront les ailes comme avec la VR, la TV 3D, la... mais il faudra quand même éponger les dégats.
Je ne serai même pas étonné si en 2030 toutes ces entreprises affirmeront sans aucune gène que les usagers sont en cause dans leur incapacité à respecter leurs obligations CO2 car « les usagers voulaient de l'IA » alors qu'on n'a rien demandé. L'IA qui est surtout A est intéressante que dans quelques cas très précis (code, etc.) et donc peut être oublié dans l'informatique courant.
L'IA est même devenu une tentative d'argument de vente de smartphones, merci pour la planète. J'ai déjà eu des personnes m'indiquer avoir été contacté par des prestataires mobiles pour les inciter à remplacer leur Samsung Galaxy Z Fold 3 pour... aucun gain concret.
Vivement que ça crashe.
Le 03/07/2024 à 18h29
Le 04/07/2024 à 07h55
Le 04/07/2024 à 10h35
Modifié le 04/07/2024 à 12h33
Les graphiques montrent bien que la part d'émission de GES de Google en scope 2 est beaucoup plus forte que chez MIcrosoft comme j'en avais l'impression hier.
Je suis assez surpris de cela, ces 2 géants devraient avoir des pratiques proches.
Mais cela montre peut-être simplement que Microsoft a investi beaucoup plus (directement ou via Open AI par exemple) dans des data center liés à l'IA et que cela augment le scope 3. Microsoft, dans ce cas, aurait pris de l'avance sur Google.
Mais ça peut aussi vouloir dire que l'électricité de Google est en fait plus carbonée, ce qui serait magnifiquement illustré par la photo en début de l'article de France Info qui représente un data center de Google en Allemagne qui utilise encore trop de charbon pour produire son électricité.
Il faudrait aussi les graphiques d'Amazon pour comparer.
Le 04/07/2024 à 13h13
Même si y'a des déficients intellectuels qui veulent nous saboter le service public.
J'avais vu passer il y a quelques mois des articles disant de sources internes (ou d'ex, sais pu), pour ce que ça vaut, que Google était à la traîne sur l'IA et avait lancé ses services à la hâte, rappelant l'époque Google+ pour concurrencer les médias sociaux. Et ça se ressent dans l'offre aussi. Comme celle de Microsoft d'ailleurs qui, même d'apparence plus mature, sent la peinture fraîche et le béton humide. Toute l'offre Azure OpenAI Services n'est pas disponible chez Azure. Pas assez de capacité dans les data centres.
Concernant les émissions des data centres, c'est une info disponible dans le choix des régions GCP pour le coup. En Allemagne, Frankfurt est marquée "Low CO2" contrairement à Berlin.