Franceinfo se dote d'un conseil scientifique

Franceinfo se dote d’un conseil scientifique

Franceinfo se dote d'un conseil scientifique

L'annonce a été faite par Vincent Giret, directeur de Franceinfo. Partant du constat que « tout le monde s'improvise expert aujourd'hui », il a décidé de mettre sur pied un « conseil scientifique de sept personnes ».

Sa mission sera de trouver le « bon expert » pour parler d'un sujet, afin de proposer une « certification de l’expertise ».

Vincent Giret précise que les auditeurs pourront également interpeller ce conseil scientifique, notamment via Franceinfo.fr pour obtenir des précisions sur un sujet par exemple. Une annonce allant dans le bon sens à l'heure de la malheureuse « peopolisation » de l'actualité scientifique, mais dont on attend maintenant les retombées.

Commentaires (55)


Une très bonne nouvelle ça ! L’info de qualité devenant une denrée rare cela va jouer en leur faveur


c’est mal barré avec ce matin une tribune pour l’homéopathie (sur france inter, mais c’est le meme groupe) :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/l-edito-carre-20-mars-2018



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odoc a écrit :



c’est mal barré avec ce matin une tribune pour l’homéopathie (sur france inter, mais c’est le meme groupe) :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/l-edito-carre-20-mars-2018



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Effectivement cet édito est édifiant…

Et criminel car dangereux pour la santé des gens qui aurait le tort d’y croire (au lieu de croire les études cité par les médecins tant décrié par ce journaliste payé par nos impôts <img data-src=" />).



Et même avec ce conseil en place, je crains que ça n’empêche pas ce genre de sortie débile.



Déjà, rien qu’en parlant de “médicaments allopathiques”, ça donne le ton… La fameuse opposition allopathie/homéopathie qui n’est utilisée que par les homéopathes pour tenter de mettre au même niveau les médicaments classiques et les médicaments homéopathiques








Rowin a écrit :



Déjà, rien qu’en parlant de “médicaments allopathiques”, ça donne le ton… La fameuse opposition allopathie/homéopathie qui n’est utilisée que par les homéopathes pour tenter de mettre au même niveau les médicaments classiques et les médicaments homéopathiques






Oui, c'est affligeant. Et j'aurais été médecins, je me serais aussi senti insulté quand ce journaleux demande aux membres de l'ordre des médecins de ne pas dénigrer le travail (l'homéopathie) de leur "confrères".     





Des “confères”. Ils osent vraiment considérer les charlatans homéopathes (pléonasme !) qui ne peuvent, de part leur amateurisme complet, faire part de l’ordre des médecins, des “confrères” de médecins. Donc des médecins. Alors qu’ils conchient sur l’aspect scientifique de la médecine qui, si il ne fait pas tout, est quand même celui qui a permis de passer d’une espérance de vie de 35 ans à 85 ans, et est donc primordiale et indispensable par se faire appeler “médecin”.



Comme quoi, l’efficacité de la mémoire de l’eau ressemble beaucoup à celle du cerveau de certains journalistes… A croire que c’est bien tout ce qu’ils ont entre leur deux oreilles.









odoc a écrit :



c’est mal barré avec ce matin une tribune pour l’homéopathie (sur france inter, mais c’est le meme groupe) :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/l-edito-carre-20-mars-2018



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Bejarid a écrit :



Effectivement cet édito est édifiant…



   Et criminel car dangereux pour la santé des gens qui aurait le tort d'y croire (au lieu de croire les études cité par les médecins tant décrié par ce journaliste payé par nos impôts <img data-src=">).         






   Et même avec ce conseil en place, je crains que ça n’empêche pas ce genre de sortie débile.








   Les ayatollah de la pensée binaire cartésienne sont de sortie... Pour votre gouverne, un traitement médical s'adapte singulièrement selon le patient et selon la maladie diagnostiquée. Donc si l’acupuncture ou l'homéopathie vous donne des boutons, évidemment ne vous imposez pas de telles tortures inutiles. D'ailleurs cet édito "Carré" a-t-il affirmé une quelconque contre-vérité ? Attention, j'attends vos réponses, précises et factuelles (rien à faire de vos petits élans de mépris qui desservent plus qu'elles n'honorent votre point de vue). Je ramasse les copies dans 2 heures.


ahahaha ça veut dire qu’avant ils invitaient n’importe qui?


Ce baser sur les faits ce n’est pas être un ayatolllah. Mais en cette époque de post-vérité, il est vrai que beaucoup ne s’intéressent plus aux faits.








Rowin a écrit :



Déjà, rien qu’en parlant de “médicaments allopathiques”, ça donne le ton… La fameuse opposition allopathie/homéopathie qui n’est utilisée que par les homéopathes pour tenter de mettre au même niveau les médicaments classiques et les médicaments homéopathiques





encore un qui ne sait pas lire ou écouter le point de vue d’un autre. D’ailleurs qu’est-ce qu’une médecine alternative ? Réfléchissez bien avant de répondre une banalité stupide qui émergera immédiatement. Je vais vous aider dans votre réflexion en citant l’édito en question : «&nbsp;Il fallait oser ! Car c’est précisément à cause d’une médecine conventionnelle déshumanisée que les malades fatigués d’être considérés comme de simples organes sur pattes, se tournent vers des praticiens capables de passer du temps avec eux et de les écouter.&nbsp;&nbsp;» Pareil que précédemment, j’attends vos réponses, précises et factuelles… je reviens dans 2 heures.









Radithor a écrit :



Les ayatollah de la pensée binaire cartésienne sont de sortie… Pour votre gouverne, un traitement médical s’adapte singulièrement selon le patient et selon la maladie diagnostiquée. Donc si l’acupuncture ou l’homéopathie vous donne des boutons, évidemment ne vous imposez pas de telles tortures inutiles. D’ailleurs cet édito de la tête au carré a-t-il affirmé une quelconque contre-vérité ? Attention, j’attends vos réponses, précises et factuelles (rien à faire de vos petits élans de mépris qui desservent plus qu’elles n’honorent votre point de vue). Je ramasse les copies dans 2 heures.






 Que tu mettes dans le même cas l'acupuncture et l'homéopathie, tout en critiquant la pensé binaire, ne laisse guère de doute quand au mépris qui t'es dû. Je ne n'ai rien à te donner, si ce n'est une place dans mon ignore list.


8 minutes de réflexion, c’est trop peu mon amis. Je m’en fiche de votre opinion car si vous vous sentez insulté par mon “ayatollah”, c’est que vous n’allez pas chercher bien loin, malheureusement. Allez 8 minutes de temps supplémentaire pour vous, on a tous le droit à une autre chance. Relisez mon commentaire, ça vous aidera à comprendre ce que j’ai voulu dire (si ça vous intéresse, parce que si vous souhaitez parler tout seul, votre opinion m’indiffère totalement).


Bien, on avance. Alors pourquoi avoir autant d’animosité contre l’homéopathie ? Et pas d’arguments comme quoi ce ne sont pas des médicaments, blablabla, … L’acupuncture non plus, ce ne sont pas des remèdes.&nbsp;



je n’aurais visiblement pas de réponse, mais ce n’est pas grave. Chacun ses opinions, je respecte. Au revoir.


Mon message ne portait même pas sur le fond, mais uniquement sur l’utilisation du terme “allopathie” qui est presque exclusivement utilisé par les homéopathes pour mettre dans le même panier tout ce qui n’est pas de l’homéopathie. Et de m’étonner de l’usage de ce terme par un journaliste, puisqu’il donne ainsi l’impression d’être dès le début du côté des homéopathes.



Quand au fond, je n’ai rien contre l’utilisation de l’homéopathie et autres médecines “alternatives” de pour leur effet placébo. J’ai plus à redire en ce qui concerne les laboratoires qui gagnent des centaines de millions d’euros pour vendre du sucre (Boiron, c’est toi que je regarde…) et en obtiennent un remboursement de la sécurité sociale. Le jour où l’homéopathie sera vendu à prix coûtant, pourquoi pas. Parce que contrairement aux médicaments “classiques”, il n’y a aucun coût de recherche à amortir pour produire de l’homéopathie.



De même, à partir du moment où tout le monde s’accorde à dire que ces traitements n’ont aucune base scientifique (ce que dit d’ailleurs Mathieu Vidard dans son édito) autre que l’effet placebo, pourquoi financer de longues formations aux médecins, pourquoi nous parler d’individualisation du traitement… ? Que les médecins soient à même de délivrer des ordonnances pour des traitements de ce genre, soit, mais qu’on ne vienne pas les mettre au même niveau que toutes les spécialités à l’efficacité largement démontrée.



Et attention, ça ne veut pas dire que je cautionne les abus des laboratoires pharmaceutiques. Oui, il y a des choses à régler et à améliorer.


L’espérance de durée de vie devrait tout aux médicaments et aux savants médecins d’après toi ?



L’existence de la sécurité sociale qui permet les arrêts maladie, la réduction du temps de travail l’alimentation plus varier ne sont pas des facteurs à prendre en considération <img data-src=" />








odoc a écrit :



c’est mal barré avec ce matin une tribune pour l’homéopathie (sur france inter, mais c’est le meme groupe) :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/l-edito-carre-20-mars-2018



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C’est moche. Je pensais cette émission plus sérieuse.

Et si on pouvait éviter aussi les sorties de Demorand et de Salamé sur le glyphosate, ça serait pas mal (souvenir il y a quelque semaines de Demorand ânonnant à je ne sais plus qui “et le glyphosate ?”, “et le glyphosate ?” ; j’avais envie de sauter sur mon téléphone pour l’appel des auditeurs)



Merci pour cette réponse et pour ces précisions (je ne connaissais pas la nature du terme allopathie). À mon humble avis, il n’y a pas qu’une seule manière de traiter un patient. En l’occurrence un médecin homéopathe est d’abord médecin. S’il traite ses patients avec des connaissances en homéopathie qui viennent compléter des traitements dont l’efficacité est avérée et reconnue, évidemment je n’y vois que du bénéfique pour le patient. Selon moi, l’édito (qui est l’opinion d’un journaliste, pas une information nécessairement prouvée) en question remet justement en cause une condamnation formelle et radicale de l’homéopathie. La médecine conventionnelle n’a pas à s’opposer au bien-être des patients, au contraire, c’est complémentaire. D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, on considérait la psychologie du patient comme illusoire ou futile (voire même que la souffrance avait son utilité dans la guérison). On a heureusement fait de gros progrès dans ce domaine (la tribune de ces médecins conventionnels dans le Figaro est consternante à la vue ces progrès).


Toi tu as consommé un peu trop de crème Ramey… <img data-src=" />


Oui, les effets secondaires ne sont pas ceux que j’espérais&nbsp;<img data-src=" />








Jeanprofite a écrit :



L’espérance de durée de vie devrait tout aux médicaments et aux savants médecins d’après toi ?



L’existence de la sécurité sociale qui permet les arrêts maladie, la réduction du temps de travail l’alimentation plus varier ne sont pas des facteurs à prendre en considération <img data-src=" />





Tu parles des conséquences politiques là.



A propos des arrêts maladies, d’un point de vue médicale, suivant la pathologie, il faut juste suivre les recommandations. Repos physique dans la plupart des cas (ce qui est compatible avec certains postes dit “de bureau”, y a moyen d’être immobile et au chaud), d’isolement quand c’est contagieux (compatible avec le travail à distance), et de suivie du traitement (là encore, c’est souvent possible de prendre ses médocs).



Dans les faits, pour plein de raison humaines (égalité, patron qui joueraient pas le jeu, j’en passe et des meilleures !), l’arrêt maladie a été instauré. Mais en soit, ce n’est pas celui-ci qui soigne, c’est le suivi de l’avis médicale.



Donc non, je n’ai pas dit que TOUT était dû à a médecine, car elle n’est pas tout. Mais elle est primordiale. C’est le mot que j’ai employé, et il ne veut pas dire TOUT, il veut dire qu’elle est à la source de cette amélioration drastique de la santé publique depuis la renaissance.



rapidement (c’est pas uniquement pour répondre à vos propos mais plutot histoire de compiler tout ça ) :





  1. c’est pas parce que des médecins sont des abrutis (ie pensent plus aux clients qu’aux patients), que l’homéopathie doit être reconnu comme un médoc. Et oui y a de sacré crétin docteur en médecine …



  2. l’effet placebo est une donnée importante et peu améliorer la qualité d’un traitement MAIS en aucun cas vous allez soigner une maladie dont votre corps ne peut guérir seul (par ex : on ne guérit pas un cancer, une infection au VIH ou une septicémie avec l’homéopathie)



  3. l’argument chimie versus naturel est stupide : la plupart des médocs sont naturels, on a juste soit modifié un organisme pour le produire en masse, soit remplacer la synthèse biologique par une synthèse chimique (ex : les antibio sont produit pas des bactéries, certains anticancéreux par des champignons etc)



  4. idem pour l’argument “big pharma” : à ce que je sache Boiron ne fait pas dans l’humanitaire. Et encore une fois c’est pas parce que les industries pharma faut des conneries que l’homéopathie est THE remède



  5. franchement, vous croyez qu’on peut empêcher des scientifiques de publier leurs travaux ? vous pensez sérieusement que dans tout les pays les industries pharma ont la capacité de museler complétement les scientifiques ? personne ne pense que si on avait la preuve qu’un produit diluer 10 milliards de milliards de fois pouvait nous soigner on ne le publierait pas ?



    A chaque découverte majeur de nombreux scientifiques essayent de reproduire les expériences, c’est souvent comme ça qu’on découvre la supercherie. Et pour la mémoire de l’eau c’est exactement ce qu’y a été démontré. De la meme manière qu’on a montré les supercherie sur les lignées de cellule souche ou sur la reprogammation cellulaire à base de 2-3 bains de solution de base. Contrairement par exemple aux mécanismes CRISPR, ou encore au microARN peu avant. Pourtant ces 2 dernières découvertes ont en elles le potentiel de soigner des gens en une fois (meme idée que pour les vaccins: il est plus rentable à l’industriel de vous vendre pendant x mois y boites de médoc plutot qu’un vaccin 1 ou 2 fois dans votre vie)



  6. et non ça ne mettrait pas les chercheurs au chomage : la plupart d’entre nous ne travaille pas sur des médicaments mais sur la compréhension de mécanismes moléculaires. On perdrait certains financiers mais pas l’état.



  7. à l’inverse, j’aimerais bien connaitre les actionnaires de Boiron tiens.












Rowin a écrit :



Parce que contrairement aux médicaments “classiques”, il n’y a aucun coût de recherche à amortir pour produire de l’homéopathie.



&nbsp;

Ces couts sont remplacé par du lobbying, à Bruxelles comme dans les cabinets (non, le métier de “visiteurs médicaux” n’est pas mort, il se porte bien, merci pour lui !).



Faut bien les payer ces départements, tu veut vraiment mettre tous ces honnêtes gens au chômage ?! Monstre !

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Hé ben… Heureusement que c’était un message “rapide”…



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Radithor a écrit :



encore un qui ne sait pas lire ou écouter le point de vue d’un autre. D’ailleurs qu’est-ce qu’une médecine alternative ?





C’est une médecine qui n’a pas fait la preuve de son efficacité.

On n’a rien trouvé de mieux que les tests en double aveugle.







Radithor a écrit :



Réfléchissez bien avant de répondre une banalité stupide qui émergera immédiatement.





Désolé de t’avoir déçu.

Et ce genre de phrase est stupide.







Radithor a écrit :



Je vais vous aider dans votre réflexion en citant l’édito en question : « Il fallait oser ! Car c’est précisément à cause d’une médecine conventionnelle déshumanisée que les malades fatigués d’être considérés comme de simples organes sur pattes, se tournent vers des praticiens capables de passer du temps avec eux et de les écouter.  » Pareil que précédemment, j’attends vos réponses, précises et factuelles… je reviens dans 2 heures.





C’est bien connu que la médecine conventionnelle apprend aux médecins à être déshumanisés et à ne pas prendre du temps avec leurs patients et les écouter.

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Bref, si votre médecin ne vous écoute pas suffisamment, changez de médecin.

Et pour répondre par avance à un argument, la médecine classique connaît très bien l’importance du moral sur la guérison, elle connaît les effets placebos (l’effet blouse blanche, etc.).









Rowin a écrit :



De même, à partir du moment où tout le monde s’accorde à dire que ces traitements n’ont aucune base scientifique (ce que dit d’ailleurs Mathieu Vidard dans son édito) autre que l’effet placebo, pourquoi financer de longues formations aux médecins, pourquoi nous parler d’individualisation du traitement… ? Que les médecins soient à même de délivrer des ordonnances pour des traitements de ce genre, soit, mais qu’on ne vienne pas les mettre au même niveau que toutes les spécialités à l’efficacité largement démontrée.





Tout le problème de l’effet Placebo est que le patient doit être absolument convaincu du bienfait du médicament et malheureusement le prix du médicament et le mensonge sur sa complexité de fabrication est indispensable pour que ça ait de l’effet. Il y a eu des études très sérieuses qui démontrent que l’effet placebo est grandement lié au prix du pseudo-médicament.



Du coup les homéopathes sont contraints de mentir et de présenter leur produit comme de vrais médicament pour que l’effet placebo fonctionne. Si les homéopathes admettent qu’ils vendent un placebo, il perdrait tous ces effets bénéfiques.



Sauf que les homéopathies n’ont besoin que d’un enregistrement pour être vendu et non d’une autorisation de mise sur le marché pour les autres médicament (AMM) et même quand il doivent passer par une AMM, ils n’ont pas à fournir les résultats des essais pharmacologiques, cliniques et toxicologiques (pas la peine de fournir de preuve que leur produit fonctionne mieux qu’un placébo). Dans le jargon du JDR: TGCM.


Même pas. C’est ça le plus drôle. Le placébo fonctionne même quand tu es persuadé que ça ne va pas fonctionner.


rapide dans le sens “pas le temps de développer tout les arguments et de trouver les sources à chaque fois” ^^



et puis la prochaine fois, je n’aurai qu’à faire un copier/coller ;)


par contre le prix est en lui-meme un effet placebo (qui est assez connu en économie : un produit vendu moins chère est souvent perçu comme moins bon)








Rowin a écrit :



Quand au fond, je n’ai rien contre l’utilisation de l’homéopathie et autres médecines “alternatives” de pour leur effet placébo. J’ai plus à redire en ce qui concerne les laboratoires qui gagnent des centaines de millions d’euros pour vendre du sucre (Boiron, c’est toi que je regarde…) et en obtiennent un remboursement de la sécurité sociale. Le jour où l’homéopathie sera vendu à prix coûtant, pourquoi pas. Parce que contrairement aux médicaments “classiques”, il n’y a aucun coût de recherche à amortir pour produire de l’homéopathie.

[…]

Et attention, ça ne veut pas dire que je cautionne les abus des laboratoires pharmaceutiques. Oui, il y a des choses à régler et à améliorer.





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Jeanprofite a écrit :



L’espérance de durée de vie devrait tout aux médicaments et aux savants médecins d’après toi ?

L’existence de la sécurité sociale qui permet les arrêts maladie, la réduction du temps de travail l’alimentation plus varier ne sont pas des facteurs à prendre en considération <img data-src=" />





La Sécurité Sociale permet aux gens d’aller chez le médecin même quand ils sont pauvres, d’une part, et de continuer à être rémunérés pendant une maladie qui empêche de travailler.

Tout le reste, détecter les maladies, les soigner, faire de la prévention et donner des recommandations pour la santé (sport, alimentation), tout ça relève de la médecine (et la recherche) et est préalable à l’existence de la Sécurité Sociale et assez indépendant depuis qu’elle existe. La Sécurité Sociale c’est au départ une assurance maladie (son autre nom).







Radithor a écrit :



D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, on considérait la psychologie du patient comme illusoire ou futile (voire même que la souffrance avait son utilité dans la guérison).





J’approche du demi-siècle, et quand j’étais petit les médecins étaient déjà tout à fait conscients de l’importance de la psychologie et du moral d’un malade. Quant à la souffrance, je n’ai pas souvenir qu’ils trouvaient ça bien.







Bejarid a écrit :



Dans les faits, pour plein de raison humaines (égalité, patron qui joueraient pas le jeu, j’en passe et des meilleures !), l’arrêt maladie a été instauré. Mais en soit, ce n’est pas celui-ci qui soigne, c’est le suivi de l’avis médicale.



Donc non, je n’ai pas dit que TOUT était dû à a médecine, car elle n’est pas tout. Mais elle est primordiale. C’est le mot que j’ai employé, et il ne veut pas dire TOUT, il veut dire qu’elle est à la source de cette amélioration drastique de la santé publique depuis la renaissance.





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odoc a écrit :



rapidement (c’est pas uniquement pour répondre à vos propos mais plutot histoire de compiler tout ça ) :





  1. […]

  2. l’argument chimie versus naturel est stupide : la plupart des médocs sont naturels, on a juste soit modifié un organisme pour le produire en masse, soit remplacer la synthèse biologique par une synthèse chimique (ex : les antibio sont produit pas des bactéries, certains anticancéreux par des champignons etc)

  3. […]





    <img data-src=" />

    Super commentaire, merci. Faudrait pouvoir l’épingler.



    Je me permets d’ajouter une information à ton 3e point, pour les autres : l’aspirine au départ c’était l’acide salicylique présent dans l’écorce de saule, on a découvert son effet sur la fièvre. Cependant, c’est mauvais pour l’estomac, et il faut en prendre pas mal pour avoir de l’effet. On a travaillé le sujet et découvert qu’avec une variante, l’acide acétyl-salicylique, c’était beaucoup mieux toléré par l’organisme et plus efficace.

    En l’occurrence, la chimie a permis un progrès important.

    L’argument du “naturel” est souvent un faux argument, et d’ailleurs il y a un certain nombre de substances naturelles et de plantes qui sont dangereuses voire mortelles (et dans certains cas on tire via des transformations chimiques des médicaments à partir de poisons, comme le venin de certains serpents).









tazvld a écrit :



Même pas. C’est ça le plus drôle. Le placébo fonctionne même quand tu es persuadé que ça ne va pas fonctionner.





Ça peut en effet arriver, mais l’effet est généralement beaucoup moins notable.



Les études ont prouvé que un placebo, cher, présenté comme un vrai médicament, par des gens convaincus d’administrer un vrai traitement, est bien plus efficace.



Et re-regardant la vidéo de statistique expliquée à mon chat sur les homéopathies il y a plein d’éléments qui agissent, entre la belle histoire de l’effet, l’écoute du gars qui te prescrit, le prix, la blancheur de la blouse du médecin, la décoration de son cabinet, la couleur/gout du produit prescrit et même la difficulté à obtenir un RDV.


J’aime rappeler que l’uranium est 100% naturel et totalement gluten free.


Sa mission sera de trouver le « bon expert » pour parler d’un sujet, afin de proposer une « certification de l’expertise ».



Cela risque de conforter encore plus la poignée d’experts médiatiques omniprésents sur toutes les chaines de radio et télé et qui sont invités systématiquement quel que soit le sujet, représentant une pluralité d’opinion plutôt rétrécie.








OlivierJ a écrit :



J’approche du demi-siècle, et quand j’étais petit les médecins étaient déjà tout à fait conscients de l’importance de la psychologie et du moral d’un malade. Quant à la souffrance, je n’ai pas souvenir qu’ils trouvaient ça bien.





Et pourtant, en province, cela fait peu de temps que l’on s’occupe du bien-être du malade, faut dire qu’il y a 20 ans, la saignée était encore pratiquée en masse









tazvld a écrit :



J’aime rappeler que l’uranium est 100% naturel et totalement gluten free.









FunnyD a écrit :



Et pourtant, en province, cela fait peu de temps que l’on s’occupe du bien-être du malade, faut dire qu’il y a 20 ans, la saignée était encore pratiquée en masse





Vous 2 : <img data-src=" />

(l’Uranium sans gluten, ça m’a achevé <img data-src=" /> )







bandino a écrit :



Sa mission sera de trouver le « bon expert » pour parler d’un sujet, afin de proposer une « certification de l’expertise ».

Cela risque de conforter encore plus la poignée d’experts médiatiques omniprésents sur toutes les chaines de radio et télé et qui sont invités systématiquement quel que soit le sujet, représentant une pluralité d’opinion plutôt rétrécie.





En fait non, puisque c’est justement pour éviter de se retrouver avec ces experts uniquement médiatiques.









Uther a écrit :



Tout le problème de l’effet Placebo est que […]











tazvld a écrit :



Même pas. C’est ça le plus drôle. Le placébo fonctionne même quand tu es persuadé que ça ne va pas fonctionner.





Oui, sans doute une part de subconscient.

Mon père est ingénieur et très rationnel, à une époque il a tenté l’homéopathie pour des trucs peu graves, sachant que ça avait peu de chance de fonctionner. Il faudrait que je lui demande combien de temps a duré son expérience, et ses conclusions à l’époque (j’étais petit).







odoc a écrit :



par contre le prix est en lui-meme un effet placebo (qui est assez connu en économie : un produit vendu moins chère est souvent perçu comme moins bon)





Oui, toute la subtilité du “pricing” :-) .

(du choix du niveau de prix, pour parler français)







Uther a écrit :



Ça peut en effet arriver, mais l’effet est généralement beaucoup moins notable. Les études ont prouvé que un placebo, cher, présenté comme un vrai médicament, par des gens convaincus d’administrer un vrai traitement, est bien plus efficace.





Alors pour répondre sur la question du placebo, ça a été étudié et on a distingué plusieurs sous-effets distincts (dont le prix ou la confiance du médecin dans le traitement), qui ensembles causent cet effec “placebo”. cf “Placebo, es-tu là ?”http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1604



Historique de l’effet placebo

La remise en question

Mise en œuvre de l’effet contextuel

Les mécanismes psychologiques

Mécanismes neurobiologiques

Peut-on utiliser un placebo pour traiter un patient ?



Un extrait :



[…] Mais, ce nouvel « effet placebo » n’est-il pas à son tour constitué d’éléments différents ? On comprend aisément que parmi ceux-ci apparaissent en premier lieu les erreurs de mesure faites lors de l’essai. Ces erreurs de mesure sont multiples et dépendent du type d’étude réalisée. Les plus connues sont : le phénomène de régression à la moyenne, l’effet Hawthorne, le paradoxe de Simpson, le phénomène Will Rogers, etc. On peut en imaginer d’autres ; par exemple, une imprécision dans l’inclusion des sujets lors de l’essai ou le fait que les patients consultent plutôt lorsqu’ils sont au sommet de la crise.



Si l’on retranche à nouveau toutes ces erreurs de mesure, le résidu peut prendre le nom d’« effet placebo vrai », comme l’a proposé Ernst (1995), afin de bien le distinguer du « faux » effet placebo dont on parle traditionnellement.(figure 3) […]



Pour le sujet de la brève, c’est clair que c’est pas idiot. Le traitement de l’info scientifique de l’info est moisi.

Ils devraient embaucher un certain nombre de vulgarisateurs scientifiques qui peuplent youtube, surtout ceux qui ont des doctorats (donc un domaine d’expertise) et arrivent à vulgariser correctement, c’est assez rare pour être relevé.



Bah j’ai écouté la chronique et…

Il ne dit pas que l’homéopathie fonctionne, il rappelle même que ça ne marche pas.

Et pour les médecins qui devraient être plus à l’écoute des patients, c’est vrai aussi, les études vont dans le sens de plus d’écoute pour avoir plus de bien-être et de réconfort pour les patients, parce que c’est important pour accélérer la guérison (mais ça ne remplace pas le médoc).



De mon point de vue, tout marche mieux que l’homéopathie, du coup (même un bisou sur un bobo), les allopathes, ça contient tout ce qui fonctionne… Même si la racine du mot est un peu idiote selon les sources.








Radithor a écrit :



&nbsp;En l’occurrence un médecin homéopathe est d’abord médecin.&nbsp;





Ce justement ce point précis que dénonce avant tout le rapport. Si un médecin homéopathe est avant tout un médecin il ne faut pa soublier qu’un homéopathe n’est pas un médecin et c’est sur ce point qu’il y a danger, à penser qu’un homépathe pourra soigner aussi bien qu’un véritable médecin.



L’effet placebo aussi efficace soit il ne remplacera jamais une chirurgie, un traitement lourd mais nécessaire. Faire passer l’homéopathie pour une “medecine” substituable à la medecine “traditionnelle” est dangereux.



Sur le prix, je suis d’accord avec toi qu’il y a un lien avec l’efficacité de l’effet placebo. Maintenant, l’argument a-t-il autant de valeur puisque l’homéopathie est souvent remboursée et souvent en tiers-payant, et donc complètement transparente au niveau prix ? Et d’un autre côté, n’est-il pas problématique que les montants des ventes rentrent dans les poches d’un laboratoire privé, puisque le prix est purement symbolique ? Ne pourrait-on pas imaginer un système où la production de l’homéopathie serait assurée par le public ?



En ce qui concerne le fait que les médecins homéopathes (parce que les gars qui sont justes homéopathes…) soient obligés de mentir aux patients pour que le traitement soit efficace, je trouve que ça pose quand même un problème de déontologie. Peut-on mentir au patient ?


Sans compter qu’il existe un nombre non négligeable de médecins et pharmaciens pour qui l’homéopathie fonctionne réellement (au-delà de l’effet placebo). Phénomène amplifié par les cours (et à fortiori même des amphis) financés par Boiron. J’insiste que si l’homéopathie n’est efficace que comme placebo, alors je ne vois pas l’intérêt d’une formation. Suffit de filer un bouquin aux toubibs pour qu’il y ait un semblant d’unité dans la manière de traiter, pour que ça ait l’air crédible et hop !


Je ne sais pas si les médecins homéopathes mentent aux patients, car je suppose qu’ils y croient eux-mêmes.

Anecdote, j’ai connu une femme qui voulait se spécialiser dans l’homéopathie, elle était jolie et sympa ([mavie] c’était une copine de danse [/mavie]), mais j’avoue que ça m’a un peu repoussé, je sais qu’on se serait pris la tête à ce sujet, perso j’ai besoin que ma copine soit plutôt rationnelle.



Au fait jette un oeil au lien que j’ai indiqué sur les différents aspects de l’effet placebo.



Si certains veulent recourir à l’homéopathie, qu’ils le fassent, mais ça ne doit pas être remboursé par la sécu (surtout vu ce que ça coûte à produire). Un petit fil twitter distrayant sur le sujet :

https://twitter.com/JeSuisBigPharma/status/932240818848530432

Le premier : « Alors non, je n’invente pas les ingrédients de l’homéopathie dans mes tweets. Ceux ci existent réellement. Le n°5 ? Diluer dans l’eau de l’eau salée. #Volvic »


J’adore les ponts de vue lapidaires de certains : l’homéopathie c’est bidon, le glyphosate est inoffensif, etc.

Déjà la science, c’est l’art du doute. Votre médecine “conventionnelle” produit déjà tout un tas de rébus inactifs, voire même dangereux… Et c’est qqun qui bosse dans le pharma “conventionnel” qui vous le dit…

Ensuite la science évolue, les certitudes d’aujourd’hui ne sont pas celles de demain…



J’ai horreur de la science qui ne tolere pas le doute, c’est l’inverse de la pensée scientifique et vous ne valez pas mieux que les tenants de la terre plate.

Pour info, je ne crois pas non plus a l’homeo, mais si des gens plus intelligents que vous étudient tout de même la question de la mémoire de l’eau (genre Montagné), demandez vous pourquoi…








Bejarid a écrit :



…qui a permis de passer d’une espérance de vie de 35 ans à 85 ans…







Et qui a donc créé la surpopulation, l’épuisement des ressources naturels, la disparition de milliers d’espèces, la pollution… est-ce vraiment un progrès? <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



J’adore les ponts de vue lapidaires de certains : l’homéopathie c’est bidon, le glyphosate est inoffensif, etc.

Déjà la science, c’est l’art du doute.







NON : la science c’est la remise en question d’hypothèse à partir de FAIT et non de croyance.

et l’homéopathie n’est pas bidon, mais a des effets uniquement liés à l’effet placebo (comme beaucoup d’autres choses).



Soigner une septicémie avec de l’homéopathie revient à condamner à mort la personne. Point.





Votre médecine “conventionnelle” produit déjà tout un tas de rébus inactifs, voire même dangereux… Et c’est qqun qui bosse dans le pharma “conventionnel” qui vous le dit…



et ? qu’il y ait des sous-produit problématique n’y change rien : l’homéopathie ne soigne pas.





Ensuite la science évolue, les certitudes d’aujourd’hui ne sont pas celles de demain…





oui mais uniquement à partir de fait. Pas de croyance. La mémoire de l’eau est une croyance, depuis le début il a été montré que les travaux de l’équipe de Benveniste ne valaient rien d’un point de vue expérimental.





J’ai horreur de la science qui ne tolere pas le doute, c’est l’inverse de la pensée scientifique et vous ne valez pas mieux que les tenants de la terre plate.





Et moi aujourd’hui je dis que cette histoire de terre ronde et qui tourne autour du soleil c’est du pipeau. Parce que la science c’est tout remettre en question : donc j’ai raison et ceux qui soutiennent l’inverse ont tord.



Désole encore une fois, la science n’est pas une simple remise en question d’hypothèse : si tu veux remettre en question un dogme, merci d’apporter la preuve que ce dernier est faux sinon prière de se taire. (oui c’est arrivé et ça arrivera encore, n’empêche qu’on attend toujours la preuve que l’homéopathie a un effet &gt; à l’effet placebo)





Pour info, je ne crois pas non plus a l’homeo, mais si des gens plus intelligents que vous étudient tout de même la question de la mémoire de l’eau (genre Montagné), demandez vous pourquoi…







  1. Montagnier c’est très largement discrédité et semble penser que le fait d’avoir un Nobel fait de lui un expert sur d’autres discipline. Perdu (Maladie du Nobel)



  2. niveau intelligence, ça va aller de mon côté hein, l’argument d’autorité je peux aussi l’utiliser.









Radithor a écrit :



je ne connaissais pas la nature du terme allopathie







Allô ! Non, mais allô quoi ! <img data-src=" />









ProFesseur Onizuka a écrit :



Et qui a donc créé la surpopulation, l’épuisement des ressources naturels, la disparition de milliers d’espèces, la pollution… est-ce vraiment un progrès? <img data-src=" />






  Tu oubli le plus grave : la multiplication des idiots qui, malheureusement, ont une forte tendance à entrer en résonance quand ils sont placés dans des champs de commentaires sur les internets, provoquant d'indicible ravage.       






 Donc non, ce n'est pas un progrès absolu, je regrette d'ailleurs fortement la fin de la dernière ère glacière (vous avez vu ce triple ère ?!) qui avait semble-t-il réussit à réduire le nombre d'être humains sur Terre à quelques milliers. Petit ange partie trop tôt, nous te regretteront toujours, très chère ère glacière (quadruple è, c'est qui le PATRON ?!).       





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Rowin a écrit :



&nbsp;Et d’un autre côté, n’est-il pas problématique que les montants des ventes rentrent dans les poches d’un laboratoire privé, puisque le prix est purement symbolique ? Ne pourrait-on pas imaginer un système où la production de l’homéopathie serait assurée par le public ?





En théorie oui, ça serait ce qu’il faut faire. Sauf que si tu fait ça, tu officialises le fait que l’homéopathie est un placebo et diminue&nbsp; donc son efficacité en tant que placebo.







Rowin a écrit :



En ce qui concerne le fait que les médecins homéopathes (parce que les gars qui sont justes homéopathes…) soient obligés de mentir aux patients pour que le traitement soit efficace, je trouve que ça pose quand même un problème de déontologie. Peut-on mentir au patient ?





C’est en effet tout le dilemme de l’homéopathie. L’effet placebo est incompatible avec une présentation honnête du médicament. Les homéopathes sont obligé d’être des charlatans pour que leur médicament aient un vrai effet.

&nbsp;

Du coup un a un vrai problème insoluble :&nbsp;




  • Les médecins classiques ont raison de dire que les homéopathes sont des charlatans

  • Mais en même temps les effets de l’homéopathie sont réels



    • Cependant les présenter l’homéopathie de manière honnête est impossible.


  • Les mensonges médicaux risquent de détourner les patient de traitements réellement utiles.



Exact. Nous sommes bien d’accord.








ArchangeBlandin a écrit :





Bah j’ai écouté la chronique et…

Il ne dit pas que l’homéopathie fonctionne, il rappelle même que ça ne marche pas.







ça fait plaisir de lire quelqu’un qui parle en connaissance de cause, ça devient rare sur le web de nos jours.









FunnyD a écrit :



Et pourtant, en province, cela fait peu de temps que l’on s’occupe du bien-être du malade, faut dire qu’il y a 20 ans, la saignée était encore pratiquée en masse






 Hormis l'ironie de ce commentaire, à propos de médecine barbare (je n'ose appeler ça médecine "conventionnelle" même s'il s'agit de chirurgie), on soignait parfois les troubles psychiatriques (dépression, schizophrénie, etc) par la lobotomie préfrontale&nbsp;(en vogue jusque dans les années 1960) : dans les années 1940, l'histoire de Rosemary Kennedy(la soeur d'un certain John Fitzgerald, qui sera président US) est bien réelle.     



&nbsp;

Extrait du lien hypertexte sur l’histoire de Rosemary Kennedy : «&nbsp;À l’automne&nbsp;1941, après un diagnostic de “dépression agitée”, les médecins&nbsp;Walter Jackson Freeman&nbsp;et James Watts suggèrent à Joseph Kennedy de pratiquer une&nbsp;lobotomiepréfrontale (pratique neurochirurgicale alors en plein essor, considérée comme une manière révolutionnaire de soigner les troubles&nbsp;psychiatriques) pour endiguer les crises et restaurer la joie de vivre de Rosemary. Joseph Kennedy, qui a décidé seul de l’opération, a vraisemblablement été convaincu que cette dernière permettrait d’augmenter le&nbsp;QIde sa fille et donc de la rendre aussi «&nbsp;parfaite&nbsp;» que le reste de la famille4.&nbsp;»&nbsp;Je précise au cas où quelqu’un voudrait caricaturer une enième fois ce que je dis, que je ne mets à aucun moment les médecines alternatives en opposition des médecines conventionnelles, types chirurgie, médication, etc. Ce sont bien des médecines complémentaires.









OlivierJ a écrit :



J’approche du demi-siècle, et quand j’étais petit les médecins étaient déjà tout à fait conscients de l’importance de la psychologie et du moral d’un malade. Quant à la souffrance, je n’ai pas souvenir qu’ils trouvaient ça bien.






Moi, quand j'étais petit, je me souviens que le dentiste ne me faisait pas de piqûre anesthésiante avant d'utiliser la fraise sur mes dents. Il ne le faisait pas par plaisir dans son cas précis, mais on préférait sûrement éviter les risques d'administration d'un anti-douleur plutôt que d'éviter la douleur dentaire comme on le fait couramment aujourd'hui (balance risques/bénéfices comme vous le dites parfois dans vos commentaires). Pour ce qui est de la souffrance comme un élément perçu comme positif, je ne ferais que citer des phrases qu'on entend encore aujourd'hui : "il faut souffrir pour être belle", "no pain, no gain" (comme disent les sportifs, un contre-exemple qui est vrai quand la souffrance est acceptée et non subie comme dans le cadre d'une maladie), "quand on veut, on peut" (ce qui est totalement faux en matière d'addictologie et qu'on commence seulement à admettre aujourd'hui).


@OlivierJ



« C’est une médecine qui n’a pas fait la preuve de son efficacité.

On n’a rien trouvé de mieux que les tests en double aveugle. »





  • Si on prend l’hypothèse que ce sont deux pratiques de la médecine qui s’opposent et qui ont la même efficacité, voire la même finalité, vous prêchez un converti.





    « Et pour répondre par avance à un argument, la médecine classique connaît très bien l’importance du moral sur la guérison, elle connaît les effets placebos (l’effet blouse blanche, etc.). »



  • Pour prendre un exemple, j’ai connu des femmes en rémission du cancer du sein qui ne pouvait plus lever le bras à cause des traitements qu’elles avaient supportés (je n’ai pas dit “subis” car la médecine conventionnelle est supposée prendre en compte la souffrance du patient). Pour aller mieux, des médecins et des clubs sportifs s’ouvrent de plus plus au sport santé. Ce qui permet, entre autres bénéfices, de retrouver le moral en exerçant une pratique sportive avec d’autres personnes en rémission et ce qui permet de fortifier les tissus (muscles, tendons, os, etc) qui ont été usés (je ne dirais pas “maltraités”) par les traitements lourds à l’encontre des tumeurs cancéreuses situées à proximité. Il n’y a pas besoin de preuve pour ça, il suffit d’écouter des témoignages et de permettre aux malades de prendre soin d’eux-même. Et surtout, les personnes qui ne sont pas intéressées par le sport santé n’y sont pas contraintes pour autant (des personnes rétives à toute pratique sportive, même accompagnée, ou des personnes qui préfèrent prendre soin d’elles dans l’intimité trouveront d’autres façons de se soigner.





    « Bref, si votre médecin ne vous écoute pas suffisamment, changez de médecin. »



  • Et un médecin spécialisé dans une médecine alternative pourra également convenir à d’autres personnes moins sensibles à la dimension rationnelle de la médecine. Et d’ailleurs rien n’empêche de se soigner différemment selon la typologie de la maladie dont on souffre (l’homéopathie pour un simple rhume, l’ostéopathie ou du paracétamol pour des courbatures, etc).





    « Désolé de t’avoir déçu.

    Et ce genre de phrase est stupide.»



  • Ironie pour ironie, j’adore ce genre de réaction épidermique. Plus sérieusement, oui, réfléchir permet de comprendre ce dont parle l’auteur d’un article ou d’un édito ou d’un commentaire avant de déblatérer ses idées personnelles en accusant l’autre de toute sorte de préjugés inutiles et sans fondement. Mais la spontanéité a aussi ses vertus, et c’est important… je l’oublie trop souvent me concernant. Merci de me l’avoir rappelé (un peu sèchement mais j’accuse le coup, mon ironie actuelle m’y aide beaucoup).





    « C’est bien connu que la médecine conventionnelle apprend aux médecins à être déshumanisés et à ne pas prendre du temps avec leurs patients et les écouter.

    <img data-src=" /> »



  • La caricature des propos de l’interlocuteur, toujours une manière efficace d’envoyer l’autre dans les cordes. Pour autant, j’ai pris plaisir à répondre à ce commentaire. En espérant avoir été utile.










Uther a écrit :



L’effet placebo est incompatible avec une présentation honnête du médicament. Les homéopathes sont obligé d’être des charlatans pour que leur médicament aient un vrai effet… Les médecins classiques ont raison de dire que les homéopathes sont des charlatans







Les médecins classiques prescrivent aussi des placebo, donc ils ont raison de se dire qu’ils sont aussi des charlatans? <img data-src=" />



Bah quand ils le font,&nbsp; ils sont, en effet, en partie charlatans. Mais ce n’est pas leur cœur de métier. Les homéopathe officiant à 100% dans le placebo, ce sont de purs charlatans.








Radithor a écrit :



Moi, quand j’étais petit, je me souviens que le dentiste ne me faisait pas de piqûre anesthésiante avant d’utiliser la fraise sur mes dents. Il ne le faisait pas par plaisir dans son cas précis, mais on préférait sûrement éviter les risques d’administration d’un anti-douleur plutôt que d’éviter la douleur dentaire comme on le fait couramment aujourd’hui (balance risques/bénéfices comme vous le dites parfois dans vos commentaires).





Mon dentiste parfois ne me fait pas de piqure, mais parce que ce n’est pas nécessaire (et il a raison, ça ne fait pas mal). Quand j’étais petit j’avais systématiquement droit à la piqure. Il me semble qu’une anesthésie locale de type dentiste comporte un risque vraiment faible, il ne doit y avoir qu’un risque d’allergie à un des composants (et encore, je ne sais pas, je poserai la question la prochaine fois).







Radithor a écrit :



Pour ce qui est de la souffrance comme un élément perçu comme positif, je ne ferais que citer des phrases qu’on entend encore aujourd’hui : “il faut souffrir pour être belle”, “no pain, no gain”





Pour ce dernier, ce n’est pas positif de souffrir, c’est plutôt que c’est un passage nécessaire pour progresser, il faut toucher ses limites. Après, on peut s’entraîner et progresser sans forcément souffrir vraiment (cela dit quand je me suis mis à la course à pied, certaines montées étaient une souffrance pour continuer à courir, je devais beaucoup prendre sur moi ; et au bout d’un quinzaine de séances, c’est devenu juste difficile mais sans souffrance).







Radithor a écrit :



“quand on veut, on peut” (ce qui est totalement faux en matière d’addictologie et qu’on commence seulement à admettre aujourd’hui).





Cette dernière maxime n’invite pas à souffrir, mais plutôt à faire preuve de volonté face à une difficulté ; certes dans le cas de l’addiction c’est autre chose, on peut être amené à souffrir du manque.



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