France Digitale Day : 5 milliards d’euros pour les start-ups

France Digitale Day : 5 milliards d’euros pour les start-ups

 France Digitale Day : 5 milliards d’euros pour les start-ups

Annoncés par Emmanuel Macron, ces fonds seront apportés par les banques, les mutualistes, les assurances.  

Le Président poursuit l’objectif de 25 « licornes » d’ici 2025. « Cette ambition numérique saura projeter notre pays pour un avenir au service des biens communs, d’une technologie soucieuse de servir le progrès, l’émancipation, la coopération, la justice sociale » assure le chef de l’État.

40 start-ups seront désignées. Parmi elles, Doctolib, Veepee, OVH ou encore BlaBlaCar et Deezer. « Des sociétés non cotées de la French tech qui ont le potentiel de devenir des champions européens voire mondiaux dans leur secteur » commente BFM Business.

Ce mouvement s'inscrit dans le sillage du rapport de Philippe Tibi, fait au ministre de l’Économie en juillet 2019. « Parmi les 372 licornes décomptées dans le monde à mi-juillet 2019, 182 sont américaines, 94 sont chinoises et seulement 45 sont européennes », regrettait l’auteur.  

« 5 milliards d’euros c’est significatif. Ça va attirer les capitaux étrangers, permettre à nos entreprises de lever des fonds le plus rapidement et facilement » assure cette fois Cédric O.

Pour le secrétaire d’État au Numérique, « la dernière introduction en bourse d’une entreprise technologique c’était 1996. Nous devons nous battre pour nos emplois et notre souveraineté, c’est pour cela que l’on veut faire émerger des leaders technologiques ».

Une remarque dégommée par Me Archambault : « euh, et @GroupeIliad introduite en 2004, et @AlticeFrance en 2014, ce sont des limonadiers ? La France est le rare pays où les box, présentes dans tous les foyers et élément essentiel de la souveraineté, sont maîtrisées de A à Z par les opérateurs ».

Commentaires (43)


“digitale” <img data-src=" />

“start-up” -&gt; OVH <img data-src=" />





Pour le secrétaire d’État au Numérique, « la dernière introduction en bourse d’une entreprise technologique c’était 1996. Nous devons nous battre pour nos emplois et notre souveraineté, c’est pour cela que l’on veut faire émerger des leaders technologiques ».



Une remarque dégommée par Me Archambault : « euh, et @GroupeIliad introduite en 2004, et @AlticeFrance en 2014, ce sont des limonadiers ? La France est le rare pays où les box, présentes dans tous les foyers et élément essentiel de la souveraineté, sont maîtrisées de A à Z par les opérateurs ».





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On sent vraiment le dossier maitrisé <img data-src=" /> . Une tentative de marketing foireuse…


la novlang immonde over 9000 <img data-src=" />


C’était plus que temps de se mettre à aider nos champions de la tech. Comment croyez-vous que des sites comme Facebook ou Twitter qui ont mis des années à être rentables ont pu rester en ligne ?


« Digitale » avec un e, rassurez-moi, c’est une faute de frappe au moins ?



À la limite, l’utilisation du mot « digital » ici n’est pas déplacée, puisque le nom de l’évènement est en anglais. Mais écrit comme ça, ça tue le concept.




la dernière introduction en bourse d’une entreprise technologique c’était 1996.

FAUX


Utilisé comme adjectif, donc s’accorde avec le nom. Ici, France est féminin, donc “digitale”.


Sinon, “start-up” ne veut décidément plus rien dire… OVH, vingt ans d’existence, plus de 2000 salariés et un chiffre d’affaires se chiffrant probablement en centaines de millions… Pas de doute, c’est une jeune pousse <img data-src=" />


Ben, pas en anglais, justement. Donc c’est doublement con !


En français ce serait “La journée de la France numérique”, en anglais ce serait “France digital day”.

Là c’est du franglais à la sauce start-up nation et en même temps disruptive.


Sous-entendu en français, oui. Là on dirait un mélange bâtard entre les deux langues (“France Digitale” serait du français, suivi de “Day”).


Les boxs qui participent à la souveraineté ?

Mouais bof.

Le coeur de réseau, les data-centers pourquoi pas. Mais les boxs ?

&nbsp;


troll :la digitale est une plante toxique, ça peut provoquer des hallucinations comme voir des licornes

/troll



Sur le fond, il m’a semblé que c’était assez mal vu à l’international que ce soit l’État qui finance ces entreprises (« elles ne savent pas trouver des financements toutes seules ? » ou « c’est louche, elle n’a pas de lien avec le secteur de la Défense/renseignement ») ; et j’ai déjà vu descritiques sur la mode d’investir à fond dans les startups sans vraie réflexion derrière


On va s’intéresser aux salaires des dirigeants ?

A la viabilité/intérêt de ces startups ?

Ou on va juste claquer du pognon sur des buzzwords autour de petits fours ?&nbsp;








Vekin a écrit :



Utilisé comme adjectif, donc s’accorde avec le nom. Ici, France est féminin, donc “digitale”.







non parce que digital avec un e ça veut dire avec les doigts en français.









Vekin a écrit :



Sinon, “start-up” ne veut décidément plus rien dire… OVH, vingt ans d’existence, plus de 2000 salariés et un chiffre d’affaires se chiffrant probablement en centaines de millions… Pas de doute, c’est une jeune pousse <img data-src=" />





C’est une startup aux yeux de nos décideurs qui découvrent tout juste son existence, comme toutes les autres sociétés IT d’ailleurs, sauf Orange.



French Digitale Days French Disruptiv Startup French Nation, Bitch <img data-src=" />



D’accord avec Vekin, quelle est la définition de start-up ?



Deezer a 12 ans et 200 millions de CA

Blablacar, 13 ans et 90M€ de CA

OVH, 400+M€, 20 ans, 2000+personnes



À ce rythme, il vaut mieux dire plus honnêtement : entreprise en lien avec le numérique (une startup dans autre chose n’est pas une startup apparemment) et à forte croissance



Je dois décidément être allergique à ce vocabulaire.


L’adjectif digital(e) en français se rapporte aux doigts, oui. La digitale (nom) est une plante toxique.



Bon, je suppose que “France numérique”, c’était pas assez clinquant…








v1nce a écrit :



A la viabilité/intérêt de ces startups ?







Sur ce point, les entreprises visées ont toutes déjà atteint une taille conséquente et ont un marché et une viabilité.

C’est pour ça qu’il est assez tordu de parler startup, ce sont des entreprises ayant déjà atteint une taille critique, et l’idée du gvt est d’accompagner leur croissance d’entreprise moyenne vers géants (si j’ai bien compris),



Le secrétaire d’Etat au Numérique veut préserver notre souveraineté en ouvrant le capital des entreprises françaises aux capitaux étrangers ou anonymes ? Allô ?



J’ai plutôt l’impression que cela va dans le sens de la capitalisation des retraites, avec attrait des fonds de pension étrangers en premier lieu pour que cela ait du sens.








Vekin a écrit :



L’adjectif digital(e) en français se rapporte aux doigts, oui. La digitale (nom) est une plante toxique.



Bon, je suppose que “France numérique”, c’était pas assez clinquant…







Ça n’empêche que l’on ne devrait pas utiliser digital en français.



On a des garanties des “startups” qui vont se partager cette manne ? Garder les emplois en France/Europe ? Ne pas se vendre au premier milliardaire venu ?





Une remarque dégommée par Me Archambault : « euh,

et @GroupeIliad introduite en 2004, et @AlticeFrance en 2014, ce sont

des limonadiers ? La France est le rare pays où les box, présentes dans

tous les foyers et élément essentiel de la souveraineté, sont maîtrisées

de A à Z par les opérateurs ».





Euh, et les box qui tournent sous Android, il est sûr qu’on en a la maîtrise “de A à Z” ?


Ils pensent encore que faire de la novlang et surfer sur la tartuffe nation est porteur ?



Les entreprises citées les plus significatives sont des sociétés très importantes aussi bien en terme de CA que d’effectifs, certaines ont des décennies d’ancienneté et se sont précisément développées en-dehors du “modèle des start-ups”.



D’autres boites ont juste face à elles AXA (indigo), Lime ou Bird qui se partagent le marché. Et je passe sur les énièmes concepts de marketplace, à y être pourquoi pas financer à nouveau des applications de qrcode…



A coté de ça des étudiants dans les écoles d’ingé piétinent avec de bonnes idées (mais risquées) mais sans financement, et de façon tout aussi consternante des activités classiques et solides n’arrivent pas à avoir le moindre crédit pour se développer.



On va démultiplier les errements à la qwant à l’infini ?








v1nce a écrit :



Les boxs qui participent à la souveraineté ?



C’est pourtant simple.

Avec les Box, il suffit de demander gentiment a quelques opérateur d’introduire une backdoor.

Alors que si tu laisse tout le monde choisir son modem, il faut convaincre des centaines de fabricants pas forcement d’accord de rajouter la française aux autres .





projeter notre pays pour un avenir au service des biens communs, d’une technologie soucieuse de servir le progrès



Nos écoles et hôpitaux aussi, mais je suppose qu’ils peuvent continuer de se gratter.


Le problème avec les startup de la tech c’est que tu finance 20 société et une peut être 2 sera encore vivante dans 5 ans … Donc bon faut bien 5 milliards pour ratisser large et ça peux pas faire de mal !

Mon frère travail dans la recherche de financement et franchement c’est un métier à part entière xD les dossiers de demandes de financement en France et en Europe sont louuuuuurds ! La ou aux états unis une rencontre basique débouche sur un chèque si tu te débrouille bien. (Mais l’argent est alors claqué sans contrôle réel et part souvent dans n’importe quoi) dur de trouver l’équilibré.



Après on peut critiquer les buzzword, l’utilité des startup, toussa, mais une boite aurait dis :

“Bonjour je viens financer un site web ou tu peux poster des ptits messages de 140 caractères maximum et réagir avec des mot clés nommés “hashtags”” on lui aurait ri au nez et pas sur qu’il aurait eu des aides x)


la voilà certainement, la différence.



On me manque pas de talents en France, surtout avec la relative gratuité du système d’éducation dans les tranches scientifiques.



Si les phases de seed et de capital risque sont trop lourdes légalement parlant, c’est certainement là-dessus que le gouvernement peut faire la différence.

&nbsp;

Quand bien même un changement de mentalité serait clairement nécessaire, il doit bien y avoir des détenteurs de capitaux prêt à entrer dans la danse.&nbsp;


Si t’es pas content, ouvre un compte à “Ma French Bank” <img data-src=" />


Le terme de start-up est clairement impropre au vu de la liste, mais pour être honnête, il n’est pas utilisé dans l’article de bfm (ça parle juste de “sociétés françaises les plus prometteuses”).



En parcourant le document mentionné dans l’article, il s’agirait de compenser l’absence de fonds en France capables de financer les entreprises qui sont déjà bien assises mais encore en phase d’expansion (“late stage” funding).



D’autre part, ce n’est pas de l’argent public, mais du financement par les institutionnels.



Pour une fois, je vois pas trop le problème de cette initiative :)


Comme certains l’ont déjà mentionné, la liste contient une belle

brochette de grosse boîtes qui n’ont plus rien d’une startup depuis des

années, même niveau croissance … BlaBlaCar c’est juste un monopole <img data-src=" />



Et pourquoi on parle de startups en France encore ? Dans l’écrasante majorité des cas, les employés n’ont pas de parts dans le capital de l’entreprise … si ça décolle vraiment, c’est pas avec un CDI au forfait que tu récupères pas le fruit de tes heures sup non payées.








tpeg5stan a écrit :



troll :la digitale est une plante toxique, ça peut provoquer des hallucinations comme voir des licornes

/troll





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tpeg5stan a écrit :



Sur le fond, il m’a semblé que c’était assez mal vu à l’international que ce soit l’État qui finance ces entreprises (« elles ne savent pas trouver des financements toutes seules ? » ou « c’est louche, elle n’a pas de lien avec le secteur de la Défense/renseignement ») ; et j’ai déjà vu descritiques sur la mode d’investir à fond dans les startups sans vraie réflexion derrière





Normalement, les vraies startup récoltent l’argent d’investisseurs en tous genres, et n’ont pas besoin d’argent public (ou assimilé) ; cela dit je ne suis pas contre des aides (raisonnables) de l’État quand certaines jeunes sociétés semblent vraiment prometteuses.



( [ mavie ] mon frère a monté une boîte avec des collègues dans un secteur informatique assez technique, domaine issu de la recherche genre INRIA, et ils ont pu obtenir certaines aides et au début ce n’est pas de trop ; en plus d’investisseurs privés qui ont fait le gros [ / mavie ] )



Bien entendu, il faut privilégier “numérique”.


Merci pour ce commentaire éclairé.

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XXC a écrit :



C’est pourtant simple.

Avec les Box, il suffit de demander gentiment a quelques opérateur d’introduire une backdoor.

Alors que si tu laisse tout le monde choisir son modem, il faut convaincre des centaines de fabricants pas forcement d’accord de rajouter la française aux autres .





Bwarf, des centaines…. Netgear, Cisco, D-Link et Sagem et tu as déjà fait un bon gros tour du proprio. Sachant que dans le lot, il y a moyen d’avoir des bon gros dossier bien crade en faisant marcher un peu ton réseau de renseignement (Cisco a quelques casseroles à mes souvenirs), ce n’est pas très difficile de négocier avec eux aussi.



En effet le choc de simplification est en cours, c’est chaque année plus clair et simple pour la France reste encore beaucoup de petits trucs à savoir pour éviter les milles et unes erreurs bloquantes !!!



Après les entreprises demandent depuis longtemps une sorte de guichet unique interministériel pour pouvoir postuler facilement aux aides de l’état (plutôt que faire X dossiers) sans compter nombre de soucis tout bêtes (l’administratrice de notre start up est a paris, sauf qu’elle n’est pas française… Mais c’est la seule a Paris… ouvrir simplement un compte en banque est une galère, la mettre administratrice du compte de la startup a pris plus d’un an …)








Vekin a écrit :



Sinon, “start-up” ne veut décidément plus rien dire… OVH, vingt ans d’existence, plus de 2000 salariés et un chiffre d’affaires se chiffrant probablement en centaines de millions… Pas de doute, c’est une jeune pousse <img data-src=" />





<img data-src=" />



Moi je trouve que ça manque d’un sous-titre avec des doigts ou une allusion à la proctologie, quand-même :o








Groupetto a écrit :



D’autre part, ce n’est pas de l’argent public, mais du financement par les institutionnels.





C’est quoi la différence ?









Mihashi a écrit :



C’est quoi la différence ?





Ce n’est pas forcément de l’argent public, cela peut-être l’argent collecté par des banques, assurances, …

&nbsp;

&nbsp;

Wikipedia:&nbsp;Les&nbsp;investisseurs institutionnels&nbsp;sont des organismes collecteurs d’épargne dont les engagements et/ou les actifs sont régis par un texte législatif ou réglementaire.



Parmi les principales familles institutionnelles en France on distingue principalement&nbsp;:

Assureurs vie et dommage

Réassureurs

Mutuelles d’assurance et de santéGroupes de protection sociale

Caisses de retraite



&nbsp;

https://fr.wikipedia.org/wiki/Investisseur_institutionnel









CryoGen a écrit :



“digitale” <img data-src=" />



Avec Macron, “digitale” est parfaitement justifié, vu les doigts qu’il nous fait de longue.



Ok, je ne connaissait pas, merci.


France Digitale Day

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sephirostoy a écrit :



Nos écoles et hôpitaux aussi, mais je suppose qu’ils peuvent continuer de se gratter.







Il faut les détruire le plus fort possible, pour justifier ensuite facilement leur privatisation <img data-src=" />



Oui c’est sûr, quelque chose de détruit a beaucoup de valeur et fait très envie au privé.



Toujours aussi délirant <img data-src=" />



PS : tu es au courant qu’il existe de nombreux établissements privés, appelés cliniques ?


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