Femme scientifique de l’année : Bérengère Dubrulle lauréate du prix Irène Joliot Curie
Le 24 novembre 2022 à 06h13
1 min
Sciences et espace
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Le CEA explique que « Bérengère Dubrulle est une physicienne qui explore la turbulence dans les fluides et ses applications en astrophysique et géophysique telles que la formation du système solaire ou les changements climatiques brutaux ».
L’Académie des sciences lui décerne le prix Irène Joliot-Curie 2022, qui vise à promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie en France. Elle avait déjà obtenu la médaille de bronze du CNRS en 1993 puis l'argent en 2017.
Le 24 novembre 2022 à 06h13
Commentaires (50)
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Abonnez-vousLe 24/11/2022 à 07h25
Ce prix part d’un bon sentiment, mais ce que me gène c’est que dans nos sociétés actuelles, il soit encore d’actualité.
Un jour peut être certains comprendront que les femmes sont égales aux hommes dans tous les secteurs scientifiques.
Le 24/11/2022 à 07h32
Le 24/11/2022 à 09h39
n’en déplaise à certains, il existe quand-même des différences morphologiques qui font que certains métiers sont plus masculins que féminins. On trouve assez peu de femmes pour faire des déménagements, vider les poubelles dans les camions, monter des murs ou des charpentes, etc.
Attention à ne pas me faire dire ce que je n’ai pas dit : je ne les crois pas incapables de le faire et encore moins qu’il faut les empêcher d’y entrer, mais elles sont peu nombreuses dans ces activités et on n’entend personne s’en plaindre.
Et sinon, je souscris à 100% au commentaire de cabrier
Le 24/11/2022 à 09h46
J’aillais de fait faire une remarque similaire dans le domaine du sport. Le développement de la musculature est trop différent que pour que les femmes aient une chance contre les hommes dans certaines disciplines. Mais c’est déjà vrai entre hommes pour le poids : en haltérophilie on fait une différence entre les types de 60kg et ceux de 130…
Le 24/11/2022 à 17h34
Ce ne sont pas des différences morphologiques qui font que certains métiers sont plus simples à exercer pour les hommes mais des différences hormonales cher ami.
Le pic hormonal de l’ homme se situe à 32 ans où il existe dans toute la gloire de sa maturité physique.
Mais elle diminuera d’ un demi pourcent par année après jusqu’ à rejoindre le taux d’ une femme jeune & en bonne santé.
La femme aussi dispose de l’ hormone mâle en moindre quantité, hormone qui structure la musculature de l’ individu, ce qui fait qu’ un homme au bout de ses 60 ans aura moins d’ hormone mâle qu’ une femme de 20 et sera moins musclé à entrainements physiques quotidiens égaux.
A un certain moment de sa vie, l’ homme est une femme qui s’ ignore lol.
Le 24/11/2022 à 09h24
Bonne remarque: j’étais juste resté dans le domaine de l’article.
Le 24/11/2022 à 09h48
Il n’y a pas le prix du meilleur scientifique originaire du sous-continent indien ?
Ou celui du scientifique de plus de 2m10 ?
Le 24/11/2022 à 13h20
Ou peut-être que le problème c’est que tu imagine (ou veux faire croire) qu’il y a derrière ça de bons sentiments…
+1
Le 24/11/2022 à 10h06
Ce que semble soulever Carbier est qu’il est dommage que ce prix ne s’adresse qu’à la gente féminine. Un peu comme si on disait “T’es douée pour une nana !” et pas juste “T’es douée !”
Je n’ai pas d’exemple concret mais je ne rejette pas la possibilité qu’une femme surclasse un homme dans un domaine ou l’autre.
Imaginons qu’un jour hypothétique une femme batte le record haltérophile mondial détenu par un homme; que devrions-nous en conclure ? Que parce que c’est une femme elle n’est pas meilleur que le meilleur des hommes ?
Oui, nous ne sommes pas tous égaux que ce soit physiquement, intellectuellement, etc. Certains et certaines nous surclassent et nous en surclassons d’autres et, cela, peu importe notre genre.
Attention, je ne renie pas vos propos sur le fait que le métabolisme joue un rôle dans les performances. Mais ça ne devrait pas être le point d’orgue d’une séparation du mérite qu’on soit un homme ou une femme.
Au moins, dans mon idéal.
Le 24/11/2022 à 10h08
Oui c’est l’évidence ce n’est pas le genre qui doivent limiter à une fonction mais les capacités physiques/intellectuelles liées à celle ci. Cf la dernière astronaute sélectionnée par l’ESA ou autres pilotes de chasse féminins
Le 24/11/2022 à 13h26
Sauf que promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie ça n’est pas des bons sentiments…
Et quel rapport avec des critères arbitraire ? On s’en fiche complètement qu’il n’y a pas de personne de plus de 2m10 dans la recherche.
Le 24/11/2022 à 13h56
Amha si le seul moyen pour une femme de briller en science c’est de lui dédier une compétition façon “bac a sable” c’est un peu triste.
Si biais il y a ne serait-il pas plus profitable de travailler sur les jurés des concours classiques (en cachant le genre par exemple)?
L’étendue du travail pour faire qu’on ne tienne la portes qu’aux femmes sans y voir un comportement sexiste ? Tu a raison ET bon courage…
Le 24/11/2022 à 13h29
Le prix est à la fois le mérite et à la fois de mettre en avant les femmes, pour inspirer toutes les autres qui pourraient s’engager dans la science. Et c’est pas un concours. On dirait que vous dites qu’elle aurait «triché» ou qu’elle ne mériterait pas de prix. Vous ne comprenez rien, c’est avant tout pour promouvoir les femmes.
Le 24/11/2022 à 13h38
Je n’imagine rien du tout
Je travaille dans le milieu scientifique où clairement la parité est très très très loin d’être atteinte car dans les mentalités moyen ageuses, la science serait une affaire d’homme.
Que toi ou le commentateur que tu cites ne voyaient pas le problème ne m’étonne guère et montre simplement l’étendue du travail encore à faire en 2022.
Le 24/11/2022 à 13h42
merci
Le 24/11/2022 à 14h02
Je ne vois pas l’impérieuse nécessité de rechercher la parité sauf un égalitarisme mal placé.
Tant qu’il n’y a pas de barrière à l’entrée ça me va (et vu les ratios dans le secondaire ça n’a pas l’air d’être le cas)
Le 24/11/2022 à 14h09
C’est bien tu continues de t’enfoncer.
Les médailles qu’elle a obtenu du CNRS ne sont pas “genrées”: le cru 2022
Ce prix est simplement un plus pour la mettre en avant et montrer aux filles/femmes que non la science ce n’est pas uniquement une affaire d’homme.
Pourquoi ? Parceque encore une fois comme tu le montres parfaitement ce n’est toujours pas acquis pour tout le monde.
Le 24/11/2022 à 14h11
Ça n’est PAS une compétition… C’est justement pour mettre en lumière les femmes dans ce secteur.
Ça n’est pas un biais, tu n’as pas compris… Il y a beaucoup moins de femmes dans ces filières, et c’est parce qu’elles ne s’orientent pas vers ce genre de secteur justement parce qu’elles manquent d’exemples comme le peut être cette femme qui est mis en lumière par ce prix.
Le 24/11/2022 à 14h12
Comment dire que tu es un vieux macho sans dire que tu es un vieux macho.
Le 24/11/2022 à 14h14
Tu ne vois pas ?
Cela ne m’étonne pas.
Il n’y a pas de barrière à l’entrée, simplement des préjugés.
Avoir quelque chose qui s’apparente à de la parité montrerait simplement que ces préjugés n’existent plus car il n’y a strictement aucune raison pour laquelle une femme serait moins bonne qu’un homme en sciences.
Ce prix comme tous les discours qui vont avec sert simplement à combattre ces préjugés.
Heureusement cela évolue dans le bon sens et dans quelque temps j’espère que ce prix n’aura plus lieu d’exister.
Le 24/11/2022 à 16h07
Tu peux me traiter directement de con ça ira plus vite.
Je n’ai jamais dit rien de tel et je ne le pense pas.
Non. Cela supposerait la même appétence des 2 sexes pour chacune des disciplines et je ne crois pas que cela soit vrai. Les vieilles barbes qui brideraient l’accès aux femmes n’existent plus (ou sont amenés à disparaître) il ne reste que l’injonction des féministes envers les femmes pour les “inciter” (forcer ?) à choisir des carrières qui ne les intéressent pas forcément.
Le 24/11/2022 à 16h16
Ouais, les femmes se dirigent naturellement vers les boulots moins payés, les moins reconnus, les moins estimés. Tout ça c’est naturel, aucun rapport avec le contexte social.
Bref la rhétorique de l’extrême droite pour justifier que les femmes soient moins payés que les hommes. Elles le feraient par “choix”, et non par contrainte sociale. Du coup ne changeons rien. Cette réflexion est ridicule et profondément sexiste.
Le 24/11/2022 à 21h00
je crois que tu fais une sorte de cherry-picking ici. Je ne vois pas d’incohérence dans le discours de cabrier (en général, c’est plutôt rare chez lui) : il signale que cette femme a déjà eu d’autres décorations du CNRS, qui elles ne sont pas réservées aux femmes. Celle-ci ne sert qu’à mettre un peu plus en valeur les femmes dans la Recherche - et il a été créé spécifiquement pour ça, au grand regret notamment de cabrier.
Oh le magnifique homme de paille que voilà !!!
Le 24/11/2022 à 21h41
Je ne fais absolument pas d’homme de paille. Tu sais ce que ça veut dire au moins ?
Le 25/11/2022 à 09h20
Il n’est pas impossible que je me trompe dans la qualification, c’est peut-être juste un procès d’intention. Mais tu réponds à un commentaire disant que les femmes ont aujourd’hui la possibilité de choisir leur travail et qu’il n’y a pratiquement plus de discriminations d’accès (ce qui est presque vrai, à quelques exception près, certaines étant liées au code du travail lui-même).
Et tu qualifies la personne qui dit ça “d’extrême droite” en le disant “ridicule et profondément sexiste”.
Mais peut-être que pour toi, je suis moi-même un “suppôt de l’extrême droite, ridicule et profondément sexiste”. Dans ce cas, je te présente mes excuses pour ma remarque qui est effectivement sans intérêt.
Oups ! Merci pour le rappel, je ne te promets pas que je ne le ferai plus, mais je vais essayer d’y faire attention
Le 24/11/2022 à 20h36
Puis :
Faudrait se mettre d’accord avec soi même a un moment:
C’est biaisé par sexisme ou pas le CNRS ?
Si c’est biaisé par sexisme les chances de réussite sont plutôt genré oui ou non ?
Avec pour principal critère qu’elle est une femme, que tu sois d’accord ou pas et peu importe la raison c’est du littéralement du sexisme (sexisme n.m. Attitude discriminatoire fondée sur le sexe. ).
Pour moi ce biais commence dés l’enfance avec des publicités genré sur les jeux de constructions/électroniques/scientifiques, vouloir agir plus tard c’est vouloir agir sur les effets et non sur les causes donc entretenir le problème (sans compter le ressenti sexiste sujet de tant d’amour entre les genres…).
Et rassure toi si je vois un concours ouvertement marqué “homme uniquement” sans équivalent chez les femmes je ferais la même remarque (déjà fait ici au sujet de la conscription).
Le 24/11/2022 à 21h47
.
Tu n’arrêtes pas de faire une faute sur son pseudo, donc, je te corrige (dans tous les sens du terme )
Le 25/11/2022 à 08h31
Pas vraiment, si les citations sont écourtés c’est pour éviter un texte trop long et un contenu que j’estime non informatif sur le fond.
J’essaye juste de comprendre son point de vu.
La est a mon avis notre désaccord : il estime que ce prix est une bonne chose simplement en se référant aux objectifs affichés tandis que moi je pointe du doigt le sexisme qu’il véhicule et le fait qu’il ne s’attaque pas aux différentes causes du boycott du milieux scientifique par les femmes.
Sérieusement lorsqu’on est enfant qu’est ce qui nous pousse le plus a nous intéresser a la science, la pub des jeux orientés “science” et des émissions comme “c’est pas sorcier” ou le gagnant/la gagnante d’un prix qui passe 2-3 fois au JT? (je préfère l’approche de l’Espagne a ce sujet)
Par contre pour gratter du ressenti chez les chercheurs de sexe masculin du même niveau qui ne passe pas au JT (la discrimination positive est une discrimination)…
Sur ce fil je n’ai vu personne affirmer que les femmes n’avaient pas leur place en science, moi y compris, donc si monsieur nous dit que le milieu scientifique a des problèmes de sexismes ne serait-il pas honorable de sa part qu’il s’attaque au problème dans le milieu concerné plutôt que de se trouver des biais de confirmation a toute réponse qui lui serait faite ici ?
Le 25/11/2022 à 09h34
Merci, ta position me paraît plus claire - et aussi plus neutre par rapport à la personne à laquelle tu réponds
Le 25/11/2022 à 09h34
Il faudrait déjà que tu comprennes ce que les autres veulent dire.
Le milieu scientifique ne souffre pas plus du sexisme que les autres milieux. Tout dépend si le directeur de labo ou de recherche est un beauf ou pas. Mais personnellement j’en ai peu rencontré. Au contraire même, les scientifiques sont globalement beaucoup plus ouverts d’esprit.
D’ailleurs les concours d’entrée, quand ils existent, sont anonymes.
Non le problème ce sont les idées préconçues de la part d’arriérés qui quand une fille leur dit qu’elle veut faire des études scientifiques lui répondent:
“ Vraiment ?”
“ Tu es sur d’en être capable ? Tu sais c’est très compliqué et c’est DONC plutôt un métier pour les hommes”
“ Tu ne voudrais pas plutôt être instit’ ou infirmière ?”
etc. etc.
Et donc les filles/femmes n’essaient même pas.
C’est donc plus un problème de société que du milieu scientifique en lui même.
Il n’y a qu’à voir ce commentaire
Ben ouais quoi: les filles cela préfère être femme au foyer ou caissière… C’est connu.
Le 25/11/2022 à 09h45
La personne en question est d’extrême droite, mais ça n’est pas le sujet ici. La question de la discrimination n’est pas uniquement une question “d’égalité des chances” ou de “barrière à l’entrée” vu que c’est pas une question de compétence, mais de biais et de pression sociale. Donc vous êtes complètement à côté et vous comprenez pas le sujet.
Le 25/11/2022 à 10h38
Flûte, moi qui croyais que la question était l’utilité de créer un prix scientifique dédié aux femmes pour promouvoir les carrières scientifiques chez les filles, si je suis complètement à côté de la plaque, c’est que j’ai dû me tromper de fil !
Le 25/11/2022 à 10h41
T’en fais exprès ? Je réponds à quelqu’un qui dit que vu qu’il y aurait une égalité des chances entre les genres, ça serait une différence de choix intrinsèquement lié au sexe de la personne et donc que encourager les femmes à aller vers d’autres secteurs serait inutile. Et que la parité idéale, serait une sorte de forcing idéologique.
Le 25/11/2022 à 10h56
Quelles sont les causes du boycott du milieu scientifique par les femmes d’après toi ? Et en quoi essayer de représenter une minorité dans un secteur serait sexiste ?
Le 25/11/2022 à 13h40
Laisse tomber, c’est toujours la même chose sur ce sujet. Certains ne voient pas (ou ne veulent pas voir) que nos choix sont influencés par tout un tas de chose, dont les stéréotypes.
Et ce n’est pas parce qu’on a une loi indiquant que les hommes et les femmes doivent avoir le même salaire à travail équivalent que le problème d’écart de salaire disparait.
Le 25/11/2022 à 13h37
Pour rester dans le cadre de la politesse, vous commencez à nous courir sur le haricot.
Vous connaissez le contexte, alors si vous ne prenez toujours pas en compte le temps que vous nous faites perdre en ne faisant pas preuve du respect le plus élémentaire à notre égard, nous allons passer à des mesures plus dures, dont les bans sans sommation. C’est valable aussi pour les personnes à l’origine des trolls que celles qui y répondent et alimentent le brasier.
Le 25/11/2022 à 17h00
Ne serait-il pas opportun de rappeler tout ceci au travers d’un billet de blog ?
Le 25/11/2022 à 13h54
Oh la vache, faut arriver à la dire sans trembler des genoux celle là.
Je connais aucune femme dans des domaines scientifique qui n’aurait pas subit de la discrimination et du harcèlement durant les étude ou dans la vie pro. Peut être “pas plus” mais si “pas plus” c’est se recevoir des torrents de boue à chaque étape d’un parcours scientifique il y a peut être de quoi vouloir lutter contre ça.
Les écoles scientifiques sont gangrenées par le harcèlement sexistes et sexuelles.
J’ai fait mes études dans des écoles d’ingénieur, le tableau est peu reluisant.
https://lesjours.fr/obsessions/violences-femmes-travail/ep13-grandes-ecoles-metoo/
https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/violences-sexuelles-a-centralesupelec-sur-la-campus-de-l-ecole-d-ingenieurs-les-etudiants-sideres_4799535.html
https://www.20minutes.fr/societe/3270055-20220412-agression-sexuelle-polytechnique-quart-etudiantes-interrogees-affirment-avoir-victimes
Ça donne envie d’y aller et d’y rester c’est sûr !
Le 25/11/2022 à 14h05
Pour avoir fait une école d’ingénieur au début des années 90, je confirme que la masculinité toxique était de mise. Il y avait peu de femmes et ce ne devait pas être facile pour elles.
J’en étais déjà conscient à l’époque et pourtant je n’étais pas aussi sensibilisé à ces questions (ou “woke”) qu’aujourd’hui.
Idem pour celles et ceux qui ne se bourraient pas la gueule une fois par semaine parce que c’est bien connu, pour être un homme, un vrai, il faut boire de l’alcool jusqu’au coma éthylique.
Et les filles qui boivent pas, elles ne se laissent pas faire, elles ne sont pas marrantes.
Bon, quand elles se laissent faire, ce sont des putes aussi.
Bref, heureusement que je suis un homme blanc hétéro né en France dans un milieu plutôt favorisé, c’est quand même beaucoup plus cool la vie.
Le 25/11/2022 à 14h13
Peu de choses ont changé malheureusement même si la parole se libère sur ces sujets.
J’étais en école il y a 10 ans mais comme on voit dans les articles c’est toujours pareil aujourd’hui.
Bien sûr d’autres domaines sont concernés, ce n’est pas mieux dans les écoles de médecine par exemple :(
Le 25/11/2022 à 14h19
Les grandes écoles ne sont pas représentatives du milieu scientifique en général et ce que tu présentes ce sont des problèmes réels entre élèves. D’ailleurs ces problèmes sont présents partout dans la société et pas seulement dans ces grandes écoles.
Je peux en témoigner: moi aussi je suis passé par les CPGE et une grande école. Et effectivement il y avait déjà à l’époque des problèmes de comportements déplacés (pour rester poli). Après c’est une affaire de personnes: je me souviens m’être frité avec un mec qui utilisait sa position de bizuteur pour toucher des filles complètement apeurées (frité c’est light comme terme)
Tu as les mêmes problèmes sur les facs de médecine, de kiné dans prépa littéraires etc. etc.
C’est un problème de société et de violence faites aux femmes en général.
Dans mes propos je disais bien qu’il y avait aussi des directeurs d’institut, de recherche ou de thèse bien beauf qui profitaient de leur position. Mais c’est une minorité comme dans tous les compartiments de notre société.
Le 25/11/2022 à 16h36
Les choix de news de NI sont de plus en plus politiques (ou prêtent le flanc à une analyse politique) depuis quelques années donc il ne faut pas s’étonner que ça discute politique.
Le prix de la femme scientifique c’est pas la médaille Fields ou le prix Nobel (encore qu’on pourrait discuter de la politisation des Nobel) c’est une distinction importante mais de “second ordre” dont la pertinence même dans une brève me paraît pouvoir se discuter.
Certains semblent considérer que la discrimination positive est un mal nécessaire, je suis pour la méritocratie stricte. Tant que ça reste argument contre argument je ne vois pas d’inconvénient. Mais certains ont l’insulte facile, j’essaye de ne pas tomber dans ce travers même si je me souviens avoir traité quelqu’un de caricaturiste (“insulte” dont il devrait se remettre je pense)
Le 25/11/2022 à 16h46
On ne s’étonne pas que les discussions soient politiques, on s’étonne (oui, encore aujourd’hui) que beaucoup semblent incapables de le faire sans vouloir imposer coûte que coûte leur opinion à grands renforts d’insultes, d’arguments d’autorité et d’emphase. Voilà ce qui nous perdre du temps.
Le 25/11/2022 à 17h16
Mettre en lumière des femmes scientifiques ça n’est en aucun cas de la discrimination positive. Les hommes n’ont pas besoin d’être mis en lumière car ils y sont largement représentés, ils ne sont donc pas discriminés négativement ici. Alors que la sous-représentation des femmes dans ces milieux a pour origine : la discrimination des femmes. Donc on est dans l’inversion complète dans la réflexion v1nc.
La méritocratie n’existe pas. Ceux qui défendent ce concept sont en général des privilégiés (hommes, blancs, bien nés, etc.) sans conscience de leurs privilèges. Vouloir que les femmes si distinguent par leur seul mérite est louable, encore faudrait il que l’égalité des opportunités existe, ce qui n’est pas le cas car les femmes sont découragés d’entrer dans ces filières dans notre contexte social, et donc qu’il y en a beaucoup beaucoup moins. Les hommes et les femmes ne sont donc pas à égalité pour pouvoir être naturellement autant visibles que les hommes (vu qu’elles sont moins).
D’où ce genre de démarche visant à améliorer la visibilité des femmes, et non pas à les récompenser pour «moins de mérite». Oui, ça serait cool qu’un jour ce genre de chose ne soit plus nécessaire, mais là on ne récompense pas une femme au détriment d’un homme. Et en attendant, vouloir invisibiliser ce genre d’action semble être motivé, là, par de la discrimination sexiste.
Le 27/11/2022 à 14h11
Un petit article parmi d’autres sur le sujet “white knight” et/ou le sexisme bienveillant pour ceux que ça intéresse.
PUBLIC SIGNIFICANCE STATEMENT:
Men who endorse the status norm reported engaging in more bystander behavior for sexual and relationship violence, but only if they were high in benevolent sexism. These findings may ultimately be problematic because benevolent sexism only serves to protect women who conform to traditional gender norms which may lead men to only intervene to prevent violence against certain women.
Bon après c’est peut-être pipé vu que c’est publié sur un site en .gov …
Représentation =/= Sur-représentation
Personne ne s’est dit a un moment que l’effet d’une sur-représentation pouvait être aussi “c’est bon il y a des femmes en science, plus besoin de faire d’effort de ce coté la” ?
Un peu comme les maires qui se font mousser en se faisant tirer le portrait devant des façades de HLM fraichement rénovées.
En plus la science en France c’est, a mon avis, pas vraiment le star system:
L’effet “fan de” ou “je veut être comme lui/elle” me semble marginal.
Il y aurait-il au moins une étude la dessus?
Le 25/11/2022 à 17h37
C’est fou que juste montrer des femmes méritantes pour en inspirer d’autres, ça puisse rencontrer la moindre opposition.
Le 25/11/2022 à 23h53
Cela tombe bien c’est exactement comme cela que cela se passe au CNRS. Endroit ou tu n’as jamais du mettre les pieds.
Ici il n’est nulle question de discrimination positive: il s’agit d’un simple prix pour mettre en lumière une chercheuse qui par ailleurs a eu d’autres distinctions.
Ce prix ne lui apporte rien de plus qu’un prix par rapport à ses collègues. Cela ne lui ouvre pas de portes supplémentaires: c’est plutot sa médaille d’argent qui pourrait le faire.
Les mots ont un sens que tu ne sembles pas connaitre.
Le 26/11/2022 à 09h18
Je ne sais pas si c’est rassurant ou inquiétant pour les femmes mais quand un homme se fait surprendre par la main d’une femme qui lui caresse le torse, les épaules ou les fesses ce qui se raconte après dans le milieu masculin c’est :
Bien évidement pour vivre ça et s’en rappeler en tant qu’homme il faut être sensible a la question du harcèlement sexuel et être désirable sans être commandé en permanence par son appareil génital ce qui est un “combo” peut être rare chez les hommes (ou pas, comment savoir s’il y a toujours un grand donneur de leçon qui dit de la fermer ou de s’affirmer sexuellement…).
Pour faire simple (et selon un point de vu plus ou moins partagé) les femmes ne sont pas les seules victimes du bâillon et du mythe (ou code) de la virilité.
Mythe (ou code) qui véhicule l’idée que les femmes sont faibles, ce qui sous entend qu’elles doivent être protégées (ah j’entends les chevaliers blancs qui roucoulent a des kilomètres) mais aussi qu’on peut les frapper sans craindre de coups en retour (ah tiens ça ne roucoule plus).
Toujours est-il que d’un point de vu légal le déséquilibre est toujours présent et que le jeu politico-médiatique post 68 face a ce problème c’est de faire croire qu’on est moderne, qu’on a bien compris le problème, qu’on va y arriver et…d’échouer (tiens donc).
Donc oui rien ne change et quand on a autant de piste de réflexion (et donc probablement aussi de solution) depuis aussi longtemps je n’appelle pas ça un accident.
Et ce prix me semble suivre la même logique malheureusement…
Le 26/11/2022 à 21h07
J’ai rien compris.
PS: c’est quoi le milieu masculin ? Les hommes que tu connais et qui pensent comme toi ?
Le 26/11/2022 à 23h58
Ça m’étonnerais mais comme personne n’est parfait, dans le doute voici des pistes :
Je ne sais pas ce qui te mène a penser ça, s’ils pensaient vraiment comme moi je m’en foutrais et ne les citerait pas non?
Par contre avec le temps et face a ce genre de situation des hommes comme moi finissent par ironiser “elle a de la chance d’être une femme et moi un homme” et occasionnellement objecter les beaufs (qui parfois s’ignorent, personne n’est parfait).