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Des associations féministes, LGBTI et antiracistes s’opposent à la loi contre la cyberhaine

Des associations féministes, LGBTI et antiracistes s’opposent à la loi contre la cyberhaine

Le 22 janvier 2020 à 10h43

L’association Les Effronté·es, Gwen Fauchois, activiste lesbienne et blogueuse, l’association FéminiCités, l’Inter-LGBT, l’association Women Who Do Stuff notamment, publient une tribune dans Libération pour s’opposer à la proposition de loi contre la haine en ligne. 

« Un des dangers de cette loi est qu’elle se retourne contre les journalistes, militantes, chercheuses et chercheurs qu’elle prétend défendre. Alors que le discours raciste est fortement banalisé dans le champ médiatique, nul ne sait exactement quels contenus devront être considérés «manifestement illicite» en ligne » expliquent les signataires. 

Selon eux, la logique de l’article 1 (notre actualité) aura des effets pervers : les plateformes seraient incitées « à supprimer tout contenu sur lequel un doute existe » puisqu’« il vaudra mieux pour elles qualifier d’illicite un contenu licite, que prendre le risque inverse ». 

Ils craignent que les plateformes ne durcissent les filtres automatiques, avec comme perspective, « une censure massive de contenus licites, et en premier lieu les contenus produits par celles et ceux qui dénoncent les violences en ligne ». 

« De plus, la version actuelle du texte prévoit la sanction de celles et ceux ayant «abusivement alerté» sans que soit défini l’abus, qui va les sanctionner, et de quelle façon. Cette mesure peut dissuader d’alerter sur des contenus haineux ».

« En mettant en place sciemment le contournement de la justice et la sous-traitance de la censure au privé, la loi ouvre par ailleurs la voie à des tentatives de censure administrative ». 

Ils relatent au passage le précédent de 2019 où la police française avait demandé le retrait à Google d’un photomontage d’Emmanuel Macron grimé sous les traits du dictateur Augusto Pinochet. « Les pistes d’amélioration du système judiciaire sont pourtant nombreuses » relate la tribune. 

« La loi sur la liberté de la presse permet des procédures en référé, dans des délais très courts, contre la diffusion de certains propos. Donner réellement accès à ces outils juridiques aux victimes nécessite plus de juges, de tribunaux, des procédures plus simples, et donc d’augmenter les moyens alloués à la justice. C’est ce que le gouvernement ne veut pas faire ».

Le 22 janvier 2020 à 10h43

Commentaires (26)

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Ha bah je m’y attendait pas a celle-ci mais très bonne nouvelle

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Bien joué à eux.

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Cette loi non seulement tapera partout sauf sur sa cible, mais en plus lui donnera des armes supplémentaires ! Quelle bêtise !

Mais comment ceux qui ont fait cette loi n’ont pas anticipé tous les problèmes qui s’observent déjà sur les réseaux sociaux et que cette loi aggravera ?

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C’est déjà vérifiable.



Facebook le fait contre le discours anti-vaccins aux USA car ça a pris beaucoup trop d’ampleur. C’est amusant de lire “va((ines” et autres variantes visant à contourner l’algo.

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le L33t, ce langage du XXIème siècle <img data-src=" />

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Une loi contre les contenus, contre leur dénonciation, et contre les victimes, qui si elles en parlent, seront censurées donc ?

C’est trop&nbsp; cool.

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D’accord, je suis pas le seul qui a pensé à une typo dans le titre au début <img data-src=" />

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espritordu a écrit :



Mais comment ceux qui ont fait cette loi n’ont pas anticipé tous les problèmes qui s’observent déjà sur les réseaux sociaux et que cette loi aggravera ?







C’est justement ce qu’ils veulent :

1/ faire peur et pousser à l’auto-censure

2/ si le message est publié, faire peser la responsabilité de la censure sur la plateforme





les plateformes seraient incitées « à supprimer tout contenu sur

lequel un doute existe » puisqu’« il vaudra mieux pour elles qualifier

d’illicite un contenu licite, que prendre le risque inverse ».





Comme l’exemple cité de Macron-Pinochet, cette loi servira à faire supprimer tout contenu gênant pour le pouvoir, par exemple (“toute ressemblance” etc.) : flics étranglant un livreur, tabassant un manifestant ou lui faisant un croche-pied, gazant des manifestants calmes et assis, alignant des mineurs contre un mur et main sur la tête, …

Il suffira qu’un fan club signale en masse un contenu pour que le doute soit permis sur sa licéité, et que Madame Anastasie fasse son boulot.


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Les associations de SJW qui usent quotidiennement de la haine en ligne se trahissent en étant opposé à cette loi. Elles sont les principaux vecteurs de haine en France actuellement.

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Si ces associations dénoncent cette loi c’est parce qu’elles n’ont pas l’esprit tranquille. Et quand on voit les propos qu’elles peuvent tenir parfois, on comprend bien pourquoi. Ceci dit, il n’empêche que cette loi est franchement mal ficelée. Et je ne serais pas surpris si elle se fait en partie censurer par le Conseil Constitutionnel.&nbsp;

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Normalement il ne devrait pas passer le conseil constitutionnel, normalement…

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Je viens d’aller voir, le I dans LGBTI, c’est pour Intersexe (ni mâle, ni femelle, un ange quoi <img data-src=" />), j’avais pensé à Inpactien(ne) <img data-src=" />

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espritordu a écrit :



Mais comment ceux qui ont fait cette loi n’ont pas anticipé tous les problèmes qui s’observent déjà sur les réseaux sociaux et que cette loi aggravera ?&nbsp;





&nbsp; Parce qu’ils ne connaissent pas ou n’ont rien compris au monde dans lequel ils vivent et que, semble-t-il, pour eux, internet c’est Facebook, Twitter et Google et pas grand chose d’autre.


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C’est sur, ça pourrait les empêcher de déverser leur cyberhaine

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C’est pourtant évident, et peut-être plus profond que le factuel traité dans l’article.



Les cultures LGBT QUEER et GEEK hippie partage une origine libertaire. “Qui n’admet aucune limitation de la liberté individuelle en matière sociale, politique.”

C’était probablement aussi transgressif de créer une startup de la silicon valley dans les années 60s que de sortir au Stonewall Inn à NY à la même époque.

L’état n’est jamais le bienvenue dans un bordel organisé.

Et c’est encore le cas aujourd’hui, pour des raisons différentes.

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M’enfin ! a écrit :



Si ces associations dénoncent cette loi c’est parce qu’elles n’ont pas l’esprit tranquille. Et quand on voit les propos qu’elles peuvent tenir parfois, on comprend bien pourquoi.



Lol.

(Non, aucun besoin d’argumenter plus.)







spidermoon a écrit :



Je viens d’aller voir, le I dans LGBTI, c’est pour Intersexe (ni mâle, ni femelle, un ange quoi <img data-src=" />), j’avais pensé à Inpactien(ne) <img data-src=" />



Intersexe ne signifie pas asexué.


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J’ai du mal comprendre la définition en anglais. C’est hermaphrodite alors ? à la fois mâle et femelle, avec une quéquète et une foufoune ? <img data-src=" /> ça devient compliqué <img data-src=" />

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Il faut interdire toute communication, en dehors de celle du Gouvernement ! Comme en Chine, comme en Corée, comme en URSS et, jadis, comme en Albanie, comme au Chili, etc …



Merci à Le Roi En Marche de mener ce combat !

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“Intersexe” englobe de nombreux cas qui ont pour point commun d’être atypiques face à la binarité du genre sexué tel qu’admise par la biologie.

Ca peut être lié à l’anatomie, à la production de gamètes, à la production hormonale, etc.



Donc d’une certaine façon, ça peut considérer à la fois d’être “ni l’un ni l’autre”, ou encore les deux en même temps, ou l’un avec les caractéristiques de l’autre.

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spidermoon a écrit :



J’ai du mal comprendre la définition en anglais. C’est hermaphrodite alors ? à la fois mâle et femelle, avec une quéquète et une foufoune ? <img data-src=" /> ça devient compliqué <img data-src=" />



Pansexuel (accepte des partenaires de type homme, femme, trans, queer, autre…) <img data-src=" />


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spidermoon a écrit :



Je viens d’aller voir, le I dans LGBTI, c’est pour Intersexe (ni mâle, ni femelle, un ange quoi <img data-src=" />), j’avais pensé à Inpactien(ne) <img data-src=" />







Ouais, le truc qui n’existe pas.


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NI a écrit :



C’est pourtant évident, et peut-être plus profond que le factuel traité dans l’article.



Les cultures LGBT QUEER et GEEK hippie partage une origine libertaire. “Qui n’admet aucune limitation de la liberté individuelle en matière sociale, politique.”

C’était probablement aussi transgressif de créer une startup de la silicon valley dans les années 60s que de sortir au Stonewall Inn à NY à la même époque.

L’état n’est jamais le bienvenue dans un bordel organisé.

Et c’est encore le cas aujourd’hui, pour des raisons différentes.





“Bordel organisé” pas mieux <img data-src=" />(quoique “bordel médiatique organisé” peut-être ).



&nbsp;



Patch a écrit :



Pansexuel (accepte des partenaires de type homme, femme, trans, queer, autre…) <img data-src=" />







  • Regarde tout ce qu’on accepte comme sexualité, on est complètement ouvert a tout et c’est beau.

  • Non, t’es dégueulasse, moi ça ne me va pas et ça ne m’ira jamais.

  • J’ai dit “on” pas “je”.

    &nbsp;<img data-src=" />


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C’est très drole en fait quand on lit certains commentaires…

Les propos haineux sont l’apanage des extrémistes qu’ils soient de droite ou … de gauche.



Or certaines associations sous couvert de “combattre” pour leur cause rentrent parfaitement dans cette catégorie.



D’ailleurs je me demande si NXi aurait relayé les condamnations de personnes publiées dans Valeurs Actuelles ?

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Il suffit de se balader sur les comptes Twitter des membres de ces types d’associations (ou de l’assoc elle-même), pour s’apercevoir que leur soi-disant tolérance n’existe que pour les alliés à leur cause.

Le reste : des ennemis à abattre, bloquer, ou faire taire via dénonciations en masse.



Forcément, ce type de loi ne va pas en leur sens !

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Marrant de voir l’hystérie des associations qui se disent “de gauche”.

Pour mémoire :

gauche = maladroit(e) <img data-src=" />

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Tu es sûr que ce n’est pas plutôt toi qui les qualifies de gauche pour les disqualifier ?



Quant à l’hystérie, je ne l’ai pas vue, à part chez toi, mais tu as peut-être été maladroit dans ton expression.

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