Circet rachète Scopelec, avec un plan de sauvegarde de 1 049 emplois
Le 29 décembre 2022 à 07h42
2 min
Économie
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Scopelec était placée en procédure de sauvegarde en mars, puis en redressement judiciaire en septembre, après l’annonce du licenciement de plusieurs centaines de personnes.
Au début de l’année, la société a perdu de gros contrats avec Orange, qui se justifiait : « Après plusieurs avertissements ces dernières années, la qualité des prestations proposées par certains prestataires actuels, dont Scopelec qui a reçu plusieurs dizaines de mises en demeure en raison de manquements sur certains territoires, a conduit Orange à revoir l’attribution des zones confiées à chacun ».
Dans la dernière ligne droite, plusieurs sociétés étaient en piste pour un rachat. On retrouvait notamment Circet, qui avait la préférence des administrateurs et mandataires judiciaires, ainsi que Newscope, préférée par une majorité de salariés selon l’AFP.
Nos confrères ajoutent que le tribunal de Commerce a tranché : « La société française Circet a été choisie pour reprendre la majorité des activités de Scopelec et sauvegarder 1 049 employés sur les 2 300 du premier groupe coopératif français ».
Le groupe Circet se présente comme « un acteur mondial des services d’infrastructures télécoms. Il est présent dans 14 pays, en Europe, Afrique du Nord et Amérique. En 2021, le groupe affiche un chiffre d’affaires cumulé de 2,42 milliards d’euros avec 12 950 collaborateurs répartis dans les différents pays. En France, Circet dispose de 80 agences avec 3 800 collaborateurs ».
Il y a quelques jours, Circet a également racheté Qube, qu’il présente comme le « leader britannique de l'installation et de la maintenance des réseaux de télécommunications à domicile ». L’année dernière, c'était CEIT en Italie, Smartel et ITETE en Espagne, etc.
Le 29 décembre 2022 à 07h42
Commentaires (28)
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Abonnez-vousLe 29/12/2022 à 08h37
La chose la plus intéressante serait de savoir si Circet travaille mieux que Scopelec.
Le 29/12/2022 à 08h53
2 300 salariés, 1 049 repris donc 1 251 licenciés.
Le PSE, c’est plan social d’enteprise et non plan de sauvegarde de l’emploi.
Alors oui, c’est toujours 1 049 chômeurs en moins mais c’est majoritairement un échec.
Le 29/12/2022 à 09h06
Pas forcément:
Ils pourront se former avec leur Compte Épargne Temps pour pouvoir faire des prestations de qualité après.
Faut faire les choses dans l’ordre…
( hein au cas ou, faut pas le prendre au mot )
Le 29/12/2022 à 09h13
Il me semble que le secteur est toujours en tension au niveau de l’emploi, les licenciés devraient trouver facilement du travail chez un concurrent. Le repreneur n’a pas dû s’engager au delà de ce qu’il pouvait fournir.
Et remontons à l’origine des problèmes de la société : la mauvaise qualité de ses prestations qui lui a fait perdre des marchés chez Orange.
Dans une entreprise “normale”, on dira que c’est la faute du capitaliste, des actionnaires et des dirigeants qui poussent au profit au détriment de la qualité, mais là, on est dans une SCOP, où les salariés sont actionnaires et choisissent leurs dirigeants. Ils sont donc responsables de ce problème de qualité (au moins partiellement) et la solution qu’ils ont monté pour reprendre la société était certes mieux-disante en terme d’emploi mais n’a pas eu le soutien d’Orange qui a sûrement eu peur que rien ne change.
J’espère donc que les employés non gardés retrouvent du travail chez un concurrent qui aura à cœur de les pousser à la qualité.
Le 29/12/2022 à 10h24
En même temps, quand dans une boite ça bosse mal, c’est normal que ça coule, non ? Les opérateurs auraient dû continuer à leur filer des contrats en sachant que ça allait probablement être mal fait ?
Le 29/12/2022 à 11h14
C’est peut être plus compliqué que cela. Les SCOPs sont les hommes à abattre dans le paradigme libéral.
Redonner la valeur du travail aux salariés et non a une personne unique (ou un petit groupe) dérange énormément de gens. Du coup toutes les SCOPs, si elles ne sont pas les seuls sur leur marché (ce qui est exceptionnel) naviguent sur un océan de magma dans un bateau en bois.
Et pourquoi donc ? Bin parce que si cela fonctionne et que la SCOP se porte bien, Alors cela ébranle pas mal de chose dans la tête des gens (le pékin moyen). Et cela vient faire concurrence au salariat traditionnel.
Hé oui… Si travailler pour un salaire traditionnel est moins intéressant que de travailler dans une SCOP; pourquoi se contenter du salaire traditionnel (et des employeurs qui vont avec) ? Donc cela diminue la capacité d’un employeur traditionnel à faire pression sur les salaires.
Et comme le MEDEF, leur métier c’est de fabriquer des chômeurs pour justement faire pression sur les salaires par jeu de concurrence entre les demandeurs d’emplois…
Donc oui c’est la responsabilités des salariés de la SCOP si cela se passe mal. Mais pas forcément le seul facteur. Je veux dire : tu ne verras pas le MEDEF chanter les louanges du système de la SCOP.
Peut être faut il voir les choses dans l’autre sens. Une SCOP qui s’élève au niveau de groupe n’est peut-être pas si mal.
Le 29/12/2022 à 11h50
La SCOP a près de 50 ans, donc si ON avait voulu la couler cela aurait été fait bien avant.
Je pense que la raison est bien plus simple: la SCOP a beaucoup grossi ces 20 dernières années et a rencontré ce que certaines entreprises “classiques” rencontrent dans ce cas: des problèmes de recrutement et de management.
Ce n’est pas parceque c’est une SCOP qu’elle peut échapper par magie à ce genre de problèmes. Il suffit que dans la boite certains cadres clés atteignent leur seuil maximal d’incompétence et c’est toute la structure qui prend l’eau.
Le 29/12/2022 à 12h32
+1
Dans le système associatif, j’ai vu des employés devenir cadre que grâce à leur ancienneté ou à leur diplôme et pas forcément compétent sur l’encadrement.
Et ce n’est pas parce que l’entreprise est sous le régime associatif ou coopératif que ce sont des gentils.
“ il ne faut pas juger d’un livre à sa couverture”
Le 29/12/2022 à 13h05
Je ne parle pas de couler le système, au contraire même il est utile pour ses détracteurs tant qu’il est disponible. Avec des arguments comme : “Si tu ne réussi pas avec une SCOP c’est bien que ce n’est pas un bon système.” (tu vois jusqu’ou ca va ? Hé bin ca va plus loin encore).
Après qu’il y ait dans le cas de SCOPELEC des éléments pas à la hauteur ou des remous dans le marché. C’est la vie des entreprises.
Comme toute boite. voir plus haut.
Le 30/12/2022 à 10h01
Faut arrêter avec le vilain capital qui veut détruire le prolétaire… Chez Orange (ou tout autre boite), si tu offres le meilleur prix pour une prestation au niveau attendu, tu auras le contrat. Si tu foires plusieurs contrats d’affilé, ils ne bosseront plus jamais avec toi. C’est aussi basique que ça.
Le 01/01/2023 à 21h21
Sauf que pas vraiment. Pour avoir bossé dans les Télécoms coté opérateur pendant 2 décades. Le prix n’est pas fait par le prestataire mais par les 3 ~ 4 opérateurs du marché. Et encore je suis gentil de le dire comme cela (on ricane souvent dans ces dossiers à base de vaseline et de chevalières).
Et cela se finit souvent par une passation de témoin tous les 3 ans. On paye littéralement des commerciaux dont le boulot c’est de maintenir le contact avec toutes les boites à viande d’un périmètre délégué. Ceci dans le but de préparer des signatures pour dans 3, 5 ans. Et cela permet d’étaler l’épluchage des appels d’offres en avance de phase (dont le PDF une fois imprimé revient à couper une forêt).
Le prestataire reste avec une marge faiblarde au mieux et ça lui permet de maintenir l’activité. S’il y a du cash flow les banques prêtent plus facilement et cela leur permet de gratter sur d’autres chantiers auxquels ils ne pouvaient pas subvenir en terme de jour/homme. C’est presque un arrangement.
Donc ils s’en sortent comme cela (sur le fil très souvent). Mais s’il avait uniquement les telcos dans le portefeuille, ce n’est pas une bonne affaire pour eux. C’est également une chose qui a pu arriver à SCOPELEC.
Et ça finit souvent comme ce que décrit Dosibox. En fait toujours pour avoir visité d’autre boites du genre sur d’autres régions et thématiques. “Bon bin les commerciaux on fait le boulot, on achète de la viande au plus bas” : dit-on. Bin au final on a la qualité qu’on paye. Un petit examen du turnover dans ces boites et tu vois vite le problème.
Enfin : il ne s’agit pas de capital ou de prolétaire mais de systèmes d’entreprise et des pratiques de marché.
Le 29/12/2022 à 12h25
La croissance ne monte pas jusqu’au ciel. Ces 5 dernières années,on a jamais autant fibrer en France. A partir du moment où le parc est limité à un certain nombre de prises,il aura fallu anticiper. On est sur matériel neuf qui est moins sujet aux pannes. C’est que la plupart des techniciens fibres ne comprennent pas.
Le 29/12/2022 à 14h13
Ca arrive dans toute structure un peu grosse et régulièrement dans les administrations aussi, ce n’est pas spécifique au système associatif.
Par contre c’est relativement spécifique à la France, de mettre des gens en tant que managers comme seule possibilité d’évolution, même s’ils n’en ont pas forcément envie ni les capacités.
Le 29/12/2022 à 14h47
Pour avoir travaillé dans le domaine , Scopelec n’était ni mieux ni moins bien que les autres.
Le problème c’est que la formation ça a un coût (tant en argent qu’en non-disponibilité des techniciens) et que ce coût n’est pas répercutable au client (orange, ici)
Pour moi l’erreur de scopelec c’est , comme pour toute les entreprises, d’avoir un seul gros client majoritaire qui n’en a rien a foutre de ta boite : Il est certain que si il y avait des coûts à compresser encore et encore, il est plus tentant de sabrer une scop qu’une autre.
En pratique ce qui se passe c’est qu’en bout de chaine les S/T travaillent pour des boites microscopiques et éphémères à qui Orange promet l’eldorado “si on bosses beaucoup” et que de toute façon les coûts en matériel, essence, outillage ne sont pas rentable.
Par chez moi (OI orange) en campagne la D2 a été plutôt bien faite par EOS telecom, la D3 est pas mal quand c’est Bouygues ou Free mais quand l’opérateur est …. Orange, c’est catastrophique, au point que je me demande si ils font pas exprès de pas saboter le boulot vu que par accident ils devraient arriver à faire les choses bien de temps en temps.
J’ai choppé les mecs en train d’attacher l’aérien dans l’arbre (alors qu’il y avait des frx, mais c’était plus long), ou encore lorsque le fourreaux entre la maison et la chambre résiste un peu, passer…. dans l’herbe en plaçant des pierres sur le câble pour le cacher.
Et encore on a de la chance on a pas SFR (qui n’est pas présent sur notre zone), sinon les armoires seraient ruinée aussi en moins de 6 mois.
Bref, tout ça pour dire que oui, quand tu es une scop c’est comme quand t’es une femme: il faut faire beaucoup mieux que les autres pour moins cher si tu veux garder ton boulot :-/
Le 29/12/2022 à 15h11
Très courant dans les Telcos. Un contrat ne doit pas dépasser 30% du CA de la boite. Et c’est juste une chimère.
Le 29/12/2022 à 16h01
CIRCET c’est la boite la plus pourrie qui existe, en Corrèze ils employaient des auto entrepreneurs qui travaillaient comme des cochons, qui ont oubliés deux villages qu’ils n’ont même pas prévus dans leur étude.
Il traine partout des couronnes de fibres non raccordées que les riverains ont sorti des fossés avant que les épareuses passent.
Lorsqu’un client demande la fibre il n’est pas rare que celle prévue aboutisse nulle part.
Résultat Orange les a viré de la Corrèze, maintenant ils sévissent dans le Lot.
Le 29/12/2022 à 16h51
J’ai eu affaire à un tech circet pour covage haute Savoie, il avait pris son temps et avait fait un super boulot.
Il m’avait dit ne pas être payé à l’intervention…
Le 29/12/2022 à 17h25
Oui pour le raccordement d’abonné mais pas pour le déploiement réseau.
Le 29/12/2022 à 18h38
Un plan de sauvegarde de l’emploi, c’est quand on licencie ?
#LangueDeBois
Le 29/12/2022 à 20h11
Le plan de sauvegarde de l’emploi est en réalité un plan de licenciement de presque 1300 emplois. Le verre est plus qu’à moitié vide quand même ! Les employés qui faisaient du mauvais boulot y son malheureusement pour quelque chose même si les dirigeants le sont tout autant sinon plus.
Le 30/12/2022 à 09h57
Ça tombe bien, dans une SCOP, les dirigeants ce sont les employés.
Le 30/12/2022 à 10h23
Sauf que dans ce milieu , vu les prix et le comportement de la concurrence il n’y a aucune boite qui fait la “prestation attendue” . Certains techniciens sont plus consciencieux que d’autre et ceux là évoluent vite vers du raccordement pro (ou vont trouver ailleurs).
On est sur des décisions de baisses de coûts au détriment de la qualité, c’est aussi basique de ça.
Le 01/01/2023 à 08h52
Pour avoir travaillé chez scopelec en tant que dessinateur* (fibre optique ftth) et bien connaitre son ex-concurrent circet et également chez sogetrel chez qui j’ai travaillé, il ne faut pas qu’orange s’attende à du travail et de la réalisation de meilleur qualité avec circet si jamais ce dernier se voit attribuer un ou des contrats/appel(s) d’offre par orange.
Et ce, aussi bien en cuivre qu’en fibre optique.
Dernière chose, j’ai remarqué ici que c’est l’entreprise avenel qu’effectue les maintenances et dépannage des lignes téléphoniques cuivre depuis que Scopelec a été foutu dehors.
Comme si c’était le travail d’un dessinateur d’aller sur le terrain, donc hors du bureau d’étude…
+
Je ne vous parle même pas des contrats précaires à tout-va dans la boîte : CDD, apprentis, stagiaires, alternance. La hiérarchie n’en râtait pas une.
Le peu d’entretien individuel annuel que j’ai pu passé avec les supérieurs, oui, je dis bien le peu car ils s’en faisaient un malin plaisir de ne pas les effectuer, je demandais :
et
Enfin, je terminerai ce message par deux dernières choses :
1] En tant que dessinateur, la hiérarchie, un supérieur (un officieux n+1 de 25 ans qui n’avait même pas le statut officiel de conducteur de travaux chez scopelec puisqu’il était embauché en tant que technicien -je l’avais surnommé TPMG pour : Tout Pour Ma Gueule-) : qui me chapotait/supervisait m’ordonnait d’aiguiller et de passer la ficelle dans les chambres telecom (dont EZAPA = zone pavillonnaire/maisons individuelles) et les colonnes montantes des immeubles à moi dessinateur lorsque j’étais sur le terrain à préparer mes études.
2] Je ne vous parle même pas du rendement demandé par la hiérarchie à produire les études ftth pour une petite main comme moi qu’exerçait trois métiers pour le prix (1230€ par mois) d’un : piqueteur + dessinateur + chargé d’étude
Le monde idéal de scopelec tel que je l’ai vécu.
Le 02/01/2023 à 11h23
A titre personnel je pense qu’il y a eu un choix dès le départ des projets FTTH , qui a été de faire porter le cout du raccordement final abonné sur les opérateurs, par “peur” que si les particuliers avaient des travaux à effectuer ben ils ne passent pas au FTTH à cause du coût engendré.
Pourtant c’est le seul domaine qui marche ainsi : Pour l’eau , pour l’électricité, pour l’isolation thermique, pour les antennes TV, c’est bien au proprio de faire les travaux , à ses frais et en embauchant des artisans spécialisés - quitte à avoir des aides de l’état.
Le raccordement final, dans la rue ou en limite de propriété, est ensuite à la charge de l’opérateur public ou délégué une fois pour toute.
Beaucoup de proprio préfèreraient payer un peu plus plus pour avoir un truc bien fait . Sauf que actuellement on a aucun choix quant aux gens qui interviennent dans les habitations ou les parties communes des immeubles, puisque leur employeur est le FAI et non le particulier.
Pour moi tout viens de là.
Le 02/01/2023 à 13h42
Sans être spécialiste, la fibre dans la partie intérieure du logement suit les fourreaux/passages cuivre déjà en place, ce n’est donc probablement pas ce qui coûte le plus cher dans une opération de raccordement final.
Chez moi c’est le raccordement côté rue et les tests des épissures qui ont duré le plus longtemps, tirer la fibre a été une affaire de minutes avec l’électroportatif moderne qui traverse une chappe ou un mur porteur en quelques secondes. Si ça m’avait été facturé, ça aurait été un rapport coût/paperasse assez défavorable.
C’est peut être plus compliqué en immeuble, plus de distance à parcourir etc.
Le 02/01/2023 à 16h31
<< Leur employeur est le FAI >>
=> Je ne suis pas trop d’accord avec toi.
Dans ce monde des raccordements final abonné, ce ne sont que des sous sous sous traitants des 4 grands opérateurs.
Par exemple, chez sfr, ils envoient dans toute la France la société horus situé du côté de Cergy Pontoise (95) pour effectuer des raccordements clients.
Il y a une multitude de petites sociétés là dedans , c’est phénoménal.
À la TV, j’avais vu un reportage que ça pouvait aller jusqu’à 7 niveaux de sous-traitance pour le raccordement final abonné.
Le 02/01/2023 à 18h16
Disclaimer : J’ai fait du raccordement final durant 3 ans
Alors tu es une exception.
A part sur les bâtiments récents (et encore) , le raccordement final est problématique 9 fois sur 10.
En immeuble dans l’ancien les câbles sont apparents, mais les copro interdisent d’en rajouter, il faut donc poser des goulottes. En plus souvent aussi les câbles de l’époque ont été noyés dans les mur sans fourreaux
En pavillons, pendant longtemps les gaines étaient en plastique dur, cassant. Donc fourreaux bouchés, quand c’est pas carrément inexistant car le câble a été enfouis à même la terre.
Variation : une dalle de béton pour le garage a été coulée , et a écrasé la gaine.
Ensuite on a les situations encore plus merdeuses : Passage sous les voies SNCF ou autres ponts, passage en façade (donc demande aux autres proprio qui refusent, parceque… why not)…
C’est un travail de fourmi.
Le déploiement dans les rues est bien long aussi, notamment car très souvent la coordination de chantier est compliqué : Pose de poteaux ou de fourreaux donc demande de travaux suivi des tirages de câbles et enfin des préparation de PBO & des recettes de réflectométrie.
Oui j’avais simplifié.
Tu as raison.
7 j’ai jamais vu, mais 2 ou 3 c’est courant.
Le but reste toujours le même : Décorréler au maximum le mec du terrain par rapport au donneur d’ordre et de son assurance, de manière à éviter que le donneur d’ordre solvable ne puisse se retrouver à payer des dégâts. Accessoirement, bien sur, ça permet aussi de précariser les gens de terrain en créer tout une couche d’intermédiaires qui prennent un pourcentage (mais ça c’est comme dans la grande distribution , c’est plus rentable d’être intermédiaire qu’en bout de chaine)
L’art de contourner le code du travail.
Rendre responsable les FAI serait pourtant possible, mais comme l’ARCEP et le gouvernement sont évalués sur leurs nombres de raccordements par période ces FAI en arrivent à avoir un levier sur cette question.
C’est de la politique tout ça.
A la fin des fins tu verras que les FAI réclameront des subventions pour tout remettre d’équerre - perso je suis convaincu que c’est la stratégie de SFR depuis le début.
Le 04/01/2023 à 13h59
Ok, effectivement je dois relever de l’exception. les maisons nantaises ont un sous sol accessible où tirer des cables/tuyaux est super facile.