Le gouvernement a décidé de reporter la mise en place de la circulaire de 2015 imposant aux calculatrices de disposer d'un mode examen.
« Tous les candidats composeront dans les mêmes conditions qu'à la session 2017 et avec l'équipement de leur choix. Les candidats qui disposent d'une calculatrice avec mode examen ne devront pas l'activer le jour des épreuves » précise le communiqué.
Sont concernés : les concours de l'enseignement scolaire, le diplôme de comptabilité et gestion (DCG), le diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (DSCG), le diplôme d'expertise comptable (DEC) et le brevet de technicien supérieur (BTS).
Les raisons officielles de ce changement de dernière minute ne sont pas précisées. Comme nous l'avions déjà expliqué, il existait déjà des manières de contourner ce fameux mode censé effacer intégralement la mémoire de la calculatrice.
Commentaires (35)
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Purée, ils en veulent aux comptable ou quoi ???
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Même penser." />
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Même un mauvais comptable verra si quelque chose cloche, le reste dépendra de son degré d’intégrité." />
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C’est bien connu qu’une fois arrivé dans le monde du travail, tu n’as droit à aucune doc, aucune ressource, pas d’accès à internet. On te met dans un bureau silencieux et on te surveille à remplir tes fiches.
Oh wait… en fait pas du tout. S’il n’y avait pas stackoverflow ou stackexchange je passerai certaines journées en pls.
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C’est lié au fait que les études françaises et la plupart des examens de ces cursus se base sur le savoir et non sur le savoir faire.
Je me souviens du BAC S où on avait des “pattern” de reconnaissance de dérivé qui t’amenait à utiliser systématiquement la même méthode. Aucune logique, juste du savoir.
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Je me souviens d’un exam d’info en fac où tout les documents souhaités étaient autorisés.
Bah à l’époque ça ne m’avait pas empêché de me vautrer bien comme il faut " />
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Perso j’aime bien que chaque euro soit à sa place, j’ai du mal à faire des projections à partir de chiffre fournis à la louche, sa m’hérisse le poile de faire un truc baser sur des chiffres approximatifs." /> Pas le choix, des fois pour faire un truc simple et compréhensible pour les non initié.
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Depuis la rentrée, les enseignants demandaient à leurs élèves d’acheter une telle calculatrice (quand bien même celle du grand frère/grande sœur aurait suffit).
Quand on sait le prix des calculatrices par rapport aux revenus de certaines familles modestes, c’est vraiment nul. On sait depuis longtemps que l’école n’est pas gratuite, mais ici on a fait payer des élèves pour… rien. Bravo au gouvernement !
Par contre, pour ce qui est du savoir plutôt que du savoir-faire plutôt que du savoir… Je suis d’accord dans une certaine mesure, mais c’est quand même cool dans certains boulots (le miens au hasard) de savoir faire une dérivée sans sortir une calculatrice ou d’être capable de comprendre un concept sans passer par stackexchange ! Bref, le savoir-faire ne suffit pas non plus !
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Mais ça, ça dépend de comment est rédigé/conçu l’examen !
Et rien n’empêche d’avoir un examen avec la calculette en mode “examen” mais que soit fourni une page de documentation.
Dans la vie, tu n’as pas non plus toujours accès à tout.
Et si on va au fond de ta pensée : supprimons l’examen ? mais là on fait comment pour valider l’expertise du candidat ? Et bien sur, il y a aussi des gens qui se plantent en entreprise: il y a aussi de la pression dans le monde du travail.
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Je sais que t’aime bien raconter de la merde mais bon… jamais tu fais un break ?
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J’aime pas, mais réussi à tomber assez prés du résultat final de fin d’année même si mon chef penser que j’avais exagéré sur le montant final." />
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Mouais. Je ne connais pas les filières en questions, mais pour moi, si avoir une calculette bien remplie change significativement le résultat d’un examen c’est que le sujet est mal foutu (recrachage de formules).
Comme beaucoup d’autres, j’ai eu des exams avec tout documents autorisés qui ont très bien permis de trier les gens selon leur maitrise du sujet. A l’inverse, j’ai eu des examens sans de calculette, avec un sujet est conçu de façon à ce que les calculs tombent rond et si nécessaire abaque annexée au sujet.
En tout cas, le mode examen d’une calculette, c’est illusoire. Trop facile d’avoir un calculette avec un ‘faux mode examen’, les profs n’ont aucune chance de pouvoir le contrôler.
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Bah, au pire, i tu es trop loin, tu passes une provision. " />
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Pas besoin, c’était des projections sous excel pour ce faire une idée en octobre.
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En école d’ingénieur, certains professeurs demandaient si on voulait avec ou sans note personnelle.
Et je peux t’assurer que même avec toutes les notes que l’on voulait, si tu ne connaissait pas parfaitement tes cours (et le plus important, si tu n’avais pas parfaitement compris le cours) alors on se plantais totalement…
Donc clairement avoir des notes / formules n’est clairement pas un avantage si le sujet est bien rédigé, car le professeur peut rendre le sujet d’examen très très difficile…
Tout ceci est un faux problème
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Tout dépend de la calculatrice. Une Ti-89 ou une Graph 100 disposent du “calcul formel” et peuvent te sortir tout le détail d’une démonstration de niveau terminale si ce n’es plus. Je le sais, je m’en suis servi et j’ai eu la moyenne au bac en maths uniquement grace aux capacités de ces outils. Avec une Ti-83 je passais de10 à 6⁄20.
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Oui mais au final, tu ne comprends pas la démonstration… Donc l’intérêt en soi est nul.
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On est d’accord " />
D’ailleurs pour les ip j’utilise surtout un pense bête car ma mémoire des chiffres est juste nulle " />
ici
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En France on tortille du cul pour taper sur “la triche” tandis qu’au Danemark les élèves ont tous les outils pour apprendre à faire de l’analytique et passent leur équivalent du bac avec Internet depuis 2014.
Un jour on comprendra peut être que le seul bourrage de crâne est contre-productif. Accumuler des connaissances, c’est bien … Apprendre à les exploiter, c’est mieux.
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Du coup c’est plutôt que ce genre de machines soient autorisées le problème, pour moi une machine capable de faire du calcul formel est un super outils de travail en milieu professionnel mais n’a rien a faire en milieu scolaire (pas en dessous un certain niveau tout du moins) où normalement l’accent devrait être mis sur la réflexion et la compréhension plutôt que l’obtention d’un bête résultat.
Après pour les machines programmables “basiques” je vois pas trop le problème, du temps où je passais mes examens (94 le BAC, 96 le BTS, ouais ça date pas d’hier) on avait presque toujours un formulaire fourni avec toutes les formules utiles dedans, donc aucun besoin de les rentrer dans une calculatrice, sauf que sans compréhension de leur utilité et de la façon de les appliquer bah on était pas plus avancé.
J’ai même eu des épreuves composées uniquement de calculs simples mais calibrées de façon à être impossibles à finir si on perd son temps à taper sur sa calculatrice au lieu de calculer de tête, à plus forte raison si en plus on doit chercher dedans quelle formule appliquer, sauf que ce genre d’épreuve ça doit être un sacré casse tête à pondre donc c’est pas près de se généraliser.
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