C’est aujourd’hui que la Haute assemblée entame l’examen du projet de loi « pour une école de la confiance », porté par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.
Menés par la sénatrice Céline Brulin, les élus du groupe communiste demandent pour l’occasion à ce que les logiciels utilisés au sein des écoles et collèges soient « en priorité des logiciels libres ».
Avant de se justifier : « La libre exécution du logiciel pour tous les usages, la possibilité de l’adapter et de l’enrichir, l’interopérabilité, l’évolutivité ou les capacités de mutualisation du code, sont autant de caractéristiques propres au logiciel libre qui garantissent une véritable autonomie à l’égard des grands éditeurs, une meilleure sécurité, mais aussi une plus grande flexibilité aux systèmes d’informations gérés publiquement. »
La sénatrice Françoise Laborde (RDSE) a déposé un amendement similaire, en vertu duquel l’Éducation nationale devrait donner « la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts ».
En février dernier, à l’Assemblée nationale, le gouvernement et la majorité se sont cependant opposés à une telle réforme. « Le sujet des logiciels libres est très intéressant et je redis ici publiquement que nous devons les encourager. C’est d’ailleurs déjà ce que nous faisons », avait assuré Jean-Michel Blanquer, avant d’expliquer que les amendements sur la « priorité » au libre étaient selon lui contraires au Code des marchés publics (voir notre article).
Commentaires (43)
#1
Pour avoir testé un bon nombre de logiciel libre et proprio dans tout un tas de domaine c’est toujours plus ou moins la même chose… Le logiciel proprio tente de fermer le marché avec des format pseudo ouvert, n’ajoute quasiment plus de nouvelle fonctions, est passé à un système d’abonnement et compte uniquement sur sa pseudo complexité ancienne pour que la concurrence ne débarque pas.
De l’autre côté avec le logiciel libre c’est du très basique avec des interface pas forcément user friendly, comme si ont voulais absolument te faire creuser une piscine à la mano au lieu d’utiliser un bulldozer. Pour un amateur ça passe pour un pro non. Évidement ça n’empêche pas certains “grands” d’utiliser du libre mais c’est modifié en profondeur et bien souvent le code n’est jamais accessible.
Et si par “chance” un logiciel libre deviens aussi populaire qu’un logiciel proprio c’est ni plus ni moins qu’un clone sans quelques options qui empêcheront de l’utiliser d’une manière vraiment “pro”.
Par utilisation pro j’entends qu’un travail peut ce baser sur une ou deux fonctions bien précise d’un soft et que ça doit être stable et pratique pour faire gagner un maximum de temps car tache très répétitive. Si t’a par exemple 100 images à traiter et que le logiciel pro permet en un clic d’ouvrir une image, effectuer quelques filtre pour l’enregistrer sous tel nom et que le logiciel libre permet tout ça mais sans automatisme il est certains que c’est le logiciel pro qui sera retenu.
#2
Lorsque j’entends parler d’éducation et de logiciels, ça me fait irrémédiablement penser à Sirhen…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sirhen
320 millions d’€ gachés… les technocrates et politiciens sont quand même doués pour jeter l’argent (le notre en fait) par les fenêtres…
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Que signifie “école de la confiance”? Confiance de qui, et envers quoi/qui?
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Sauf que les logiciels pédagogiques ce sont les collectivités locales qui s’en occupent la plupart du temps
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Je pense que sur le fond, on est clairement d’accord (comme avec une grosse majorité ici, j’imagine).
Il faudrait demander aux experts (genre APRIL et AFUL) ce qu’il faudrait faire pour pouvoir exiger des formats ouverts ou du logiciel libre pour les marchés publics (ou pour tous les marchés publics), ou du moins pour que les appels d’offres soit légalement corrects et obligent de fait à répondre avec du libre/ouvert.
Note qu’il me paraît difficile de faire du logiciel libre sur des formats fermés (le code étant ouvert).
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A mon avis jusqu’au post-bac pour les élèves libreoffice fait largement le job avec Xcas/Scilab/modelica pour la partie science. Pour les personnels c’est plus délicat puisqu’ils doivent interagir avec l’extérieur donc difficile de couper aux licences MSO. Par contre pour un usage ponctuel, il suffit de demander un .pdf et pas de soucis de mise en page qui se casse la G….
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À l’école : les logiciels payant devraient soit être complétement interdit, soit offert de facto aux étudiants.
Il n’est pas normal de former des gens sur des logiciels qui enferment dans leur microcosme. L’état paye pour les rendre dépendant aux logiciels de sociétés privées.
Un Libre Office ou un Gimp marche aussi bien qu’Office ou Photoshop. Cet argent gaspillé dans des licences pourrait intelligemment être investit dans l’amélioration de ces logiciels libres.
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On voit que tu es un professionnel de ces logiciels " />
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On parle d’éducation, pas d’utilisation professionnelle. Et ce qui est important dans l’éducation, ce sont les principes généraux, pas l’emplacement de telle ou telle fonction qui changera plusieurs fois dans les plus de 40 ans de vie professionnelle et les fonctions elles-même changeront.
Mais bon, un fan-boy comme toi utilisera tout argument même s’il est débile.
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Ha ! Je ne savais pas, merci pour l’info.
Mais il me semble qu’il y a malgré tout des divergeance de mise en page entre les different soft même en docx.
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