Le fabricant propose déjà des trains électriques et même des modèles fonctionnant avec une pile à combustible (hydrogène).
Il ajoute aujourd'hui une nouvelle corde à son arc avec les Coradia Continental électriques intégrant des batteries sur leur toit. Ils peuvent atteindre 160 km/h avec une autonomie de 120 km.
Onze exemplaires ont été commandés pour la ligne Leipzig-Chemnitz en Allemagne et couvrir les 80 km de ligne non électrifiés. Le contrat d’un montant de 100 millions d’euros prévoit une livraison en 2023 et un entretien jusqu’en 2032.
Les nouveaux trains « seront construits sur le site Alstom de Salzgitter, en Basse-Saxe. Le sous-système de traction à batterie est conçu et fourni par le centre d'excellence d’Alstom à Tarbes dédié à la traction ».
Commentaires (49)
#1
Ça sert à quoi de mettre des batteries sur un train ? C’est au cas où il veuille faire une virée champêtre en dehors des rails ?
#2
“et couvrir les 80 km de ligne non électrifiés”
#3
Une PAC et s’était réglé. Maintenant, il va falloir trouver comment recycler ces batteries énormes.
#4
Je rajoute un article de Deutsche Welle de 2017 sur l’état de l’électrification des lignes allemandes :https://www.welt.de/wirtschaft/article169474721/Mit-mehr-Oberleitungen-haette-di…
Si vous ne parlez pas allemand, soit vous passez par un outil de traduction automatique (DeepL, Google traduction…) ou simplement le graphe est suffisant (en bleu=électrifié, en gris=non électrifié). En gros, un bon 40 % des kilomètres de voies n’est pas électrifié.
#5
J’aurai cru, naivement, que compte tenu de la complexité de poser créer une ligne (racheter les terrains, terrassements, etc…), son électrification était rien a côté de ça, tant au niveau complexité que budgétaire.
Ou l’art de concentrer des efforts là où c’était pas besoin…
#6
Y a un tas de lignes non électrifiées même en france.
#7
X transformateurs THT a ajouter tous les 20km, des raccordements en pagaille, des caténaires a sécuriser (pont par exemple), des poteaux a poser, …
En gros tu ajoute quasiment 35% au prix de pose d’une ligne, c’est loin d’être anodin ^^
#8
Et du coup ils préfèrent des batteries polluantes à l’électrification des voies… Quels génis ces Allemands quand il s’agit d’écologie….
#9
Vu l’ampleur des travaux pour électrifier la ligne, plus la construction des transfo et les matériaux pour les poteaux et les câbles, je serais curieux de savoir si les batteries sont effectivement plus polluantes, sur l’ensemble du cycle de vie.
#10
#11
Des batteries alimentées au charbon, autant remettre des locomotives à vapeur !
#12
La question n’est pas aussi simple, et de loin.
Je rappelle que la plupart des pays européens ont une belle part lignes non électrifiées.
Je rappelle d’une part que la production d’électricité peut elle-même être émettrice de gaz à effet de serre. En Allemagne c’est quasi 40 % de la production qui vient du charbon.
Par ailleurs, quelles sont les émissions d’un train non électrifié ? Il roule le plus souvent au diesel, et son impact par tête dépend essentiellement de son remplissage. Un bon article sur le sujet, valable pour la France.
Avoir un train rempli, par exemple par des prix abordables, peut être beaucoup plus pertinent qu’avoir une ligne électrifiée pour une fortune, mais que les gens seront découragés d’emprunter par un prix plus élevés, et donc se rabattront sur les véhicules individuels à essence/diesel.
Car électrifier une ligne n’est pas gratuit. Si cela semble permettre des économies sur les locomotives, on parle d’un coût à 1 million d’euros le kilomètres.
Quant au sujet des batteries, nous n’avons aucun détail technique à notre disposition. Il est difficile dès lors de se pencher sur le sujet. Technologie des batteries, puissance, recyclage, recharge… ?
#13
Il y a plus écolo :http://carfree.fr/index.php/2009/02/23/le-velotrain-un-tgv-a-pedales/ et en plus c’est bon pour la santé " />
#14
Je plussois ! Très bonne réponse ^^
J’ajouterais qu’implanter les batteries à toujours était une “phase 1” chez Alstom depuis 10 ans ils aimeraient mettre des piles à hydrogène.
Tant que la techno est pas mure tu habitue tes client aux batteries, ensuite tu fais une evolution vers les piles qui sont en ce moment en train de voir le jour.
La preuve, un coradia a hydrogène a déjà roulé :https://www.alstom.com/fr/nos-solutions/materiel-roulant/coradia-ilint-le-premie…
#15
#16
Non je ne pense pas, au pire il pleut un peu plus.
Mais la production d’hydrogène n’est pas toujours verte ! Il faut une grande quantité d’électricité pour cela. Donc soit on est malin et on le fait avec du renouvelable quand ça fonctionne, soit on fait de l’hydrogène à base de charbon " />
#17
Nop car on ne produit pas de vapeur d’eau. Et même si c’était le cas la vapeur n’est pas un gaz a effet de serre, j’ai jamais entendu parler d’une usine capable de fabriquer des nuages ahah ^^
Donc non aucun risque, les piles a combustible Oxygène/Hydrogène (+ eau pour le refroidissement) ne produisent que de l’eau et une différence de potentiel Electrique (donc un courant)
D’ailleurs aujourd’hui on commence à avoir des piles Air/Hydrogène tu divise le rendement par 4 (21% d’O2 dans l’air) mais tu le gagne en facilité d’utilisation, t’as juste a filtrer l’air et l’envoyer dans les piles :)
#18
Effectivement, je ne m’étais jamais posé cette question.
Selon le site de Jancovici, les émissions de vapeur d’eau humaine sont négligeables par rapport au cycle de l’eau naturel.
Il me semble que le souci de l’hydrogène est plus sa production. Le craquage du méthane est la solution la plus accessible actuellement, mais n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux. L’électrolyse de l’eau est émergente, et sa production rentable (et à grande échelle) n’est qu’entr’aperçue
#19
#20
Une pile nucléaire serait la solution idéale, mais les lobbys du changement climatique n’en veulent pas, ils préfèrent l’électricité importée des centrales à charbon allemandes.
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Mmmmh ou pas ^^
D’abord une “pile nucléaire” n’existe pas (et je te parle de 20 ans de taf d’areva sur le sujet) t’es obligé de faire une centrale (comme une pile au pétrole n’existe pas d’ailleurs)
Ensuite y a des problèmes majeurs avec une fonctionnement nucléaire par fission, radioactivité, instabilité, dégradation des matériaux et surtout le combustible nucléaire de fission (uranium) est pas si performant, faut le changer souvent et c’est ultra radioactif.
L’hydrogène n’as pas ces soucis.
Avant de voir un complot retourne lire science et vie junior :)
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L’avantage de la batterie c’est d’utiliser l’électricité intermittente qui est abondante en allemagne.
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Ça pollue tant que ça un train au diesel ?
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Sans que ce soit forcément officiel, dans les forums de passionnés on estime à environ 1 litre de diesel par kilomètre parcouru par un autorail au diesel ; 3 litres pour une locomotive.
Sur le cas des TER en France, tu as cet article qui met en perspective.
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avec un ciel clair, le rayonnement terrestre se barre vers l’espace => la température diminue.
Avec un ciel nuageux (donc de l’eau), ce même rayonnement rebondit et revient (effet de serre) => la température diminue mais beaucoup moins
#32
Zen anagrys ^^
Au sens ou on entend le termes “effet de serre” pour le CO2 (ou les HFO en leur temps) c’est sur des temps long… Comme dit au dessus le cycle de la vapeur d’eau c’est 1 à 2 semaines.
Donc non la vapeur d’eau même si elle est 4x plus source d’effet de serre que le CO2 disparait beaucoup plus vite et produit donc beaucoup moins de problèmes.
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Merci pour les précisions ; dommage, ça aurait été une excellente nouvelle ^^
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Par exemple :
https://www.automobile-propre.com/recyclage-des-batteries-de-plus-en-plus-vert/
https://www.duesenfeld.com/recyclage.html
C’est assez récent, j’espère qu’une analyse scientifique sera publiée prochainement sur le sujet (et à jour).
#36
Merci (aussi) ; à surveiller. D’un coup d’œil très rapide (trop ?), il semblerait que ce sont surtout les émissions CO2 qui soient en baisse (avec une récupération des matériaux légèrement meilleure, mais à peine), ce qui n’est qu’une petite partie du problème. À voir…
#37
“Pour le moment, le recyclage du lithium peine à décoller pour plusieurs raisons : « des taux de collecte des batteries contenant du lithium encore faibles (10 % des volumes existants), des prix bas et volatiles du lithium sur les marchés et des coûts élevés du recyclage, comparés à ceux de la production primaire » énumère Denis Foy.
Aujourd’hui, les scientifiques cherchent encore à développer des processus de recyclage moins onéreux.”
Donc on recycle mal parce qu’on collecte mal. J’espère qu’il ne t’a pas échappé qu’on parle là de toutes les batteries (donc principalement des batteries de PC/smartphones) et pas de celles des VE qui sont (1) effectivement peu nombreuses à entrer au recyclage aujourd’hui vu l’âge du marché du VE, (2) seront beaucoup mieux collectées quand il y en aura (autant c’est facile d’oublier un ou deux vieux téléphones dans un tiroir, autant le pack batterie de 500 kg du VE …)
L’argument du prix est aussi stupide : ce n’est pas un écueil technique. Donc, soit une réglementation sera imposée pour pousser au recyclage, soit la demande sur les ressources augmentant très vite, le recyclage deviendra de toutes façon rentable.
La référence d’energieetenvironnement date d’avant le procédé de Duesenfeld, qui change assez fortement la donne (et sur la dangerosité, et sur les prérequis en matériaux du recyclage).
Et sinon, on parle du recyclage de l’essence et du gasoil consommés ?
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#39
Il y a un rapport de 176 pages de juillet 2019, mais je ne l’ai pas lu. J’ignore si tu y trouveras des éléments intéressants.
https://www.record-net.org/storage/etudes/17-0915-1A/rapport/Rapport_record17-09…
#40
Aaaah pardon, j’étais parti sur « pourquoi on voit de la gelée blanche le matin si l’atmosphère est humide », évidemment ça n’aide pas à comprendre " />
#41
Ils précisent aussi utiliser des procédés qui ont besoin de beaucoup moins “d’additifs” (évaporation et collecte de l’électrolyte, et tri des métaux gravimétrique ou magnétique)
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