Le gouvernement mise sur les caméras de surveillance pour lutter contre les décharges sauvages
Circulaire de rien
Le 25 janvier 2019 à 14h42
5 min
Droit
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Afin de lutter contre les décharges sauvages et autres dépôts illicites d'ordures, le gouvernement souhaite s’appuyer davantage sur les caméras de surveillance. Une extension du domaine de la « vidéo-verbalisation » semble plus que jamais sur la table.
La lettre d’information « Déchets Infos » a révélé mercredi l’avant-projet de loi « pour une économie circulaire », porté notamment par Brune Poirson, la secrétaire d’État à la Transition écologique. Le gouvernement se veut ambitieux : augmentation de la durée de vie des produits, lutte contre le gaspillage, etc.
En matière de lutte contre les déchets, l’exécutif demande à pouvoir légiférer – par voie d’ordonnance – afin d’introduire de « nouveaux outils ou procédures, tels que le recours à la vidéosurveillance ».
Une ordonnance aux contours qui restent flous
Dans son exposé des motifs, le gouvernement explique que les Français « sont nombreux à ressentir une véritable exaspération des images de déchets abandonnés en pleine nature ». Face à ce problème, l’exécutif souhaite faciliter « la mise en œuvre de la police des déchets », « de façon à la rendre plus efficace ».
Est ainsi prévue, par le biais d’une ordonnance : « la définition de nouvelles sanctions pénales et administratives et la mise en cohérence des sanctions existantes », une « extension de la liste des personnes habilitées à rechercher et constater les manquements et infractions », « l’adaptation et la clarification des compétences » en matière de police des déchets, mais aussi (et surtout) « l’organisation du recours à la vidéosurveillance ».
Dans sa « feuille de route de l’économie circulaire » (PDF), que ce projet de loi est censé traduire sur le plan législatif, l’exécutif annonçait en effet une « diversification des outils de verbalisation utilisables par les collectivités, tel que le recours à la vidéosurveillance ».
En filigrane, on comprend que le gouvernement veut permettre aux agents de police, installés derrière leurs écrans, de verbaliser, à distance et sans interpellation, les auteurs d’infractions en matière de déchets. Ceux-ci recevraient alors leur PV à domicile, quelques jours plus tard, comme pour les radars automatiques.
Il faudra toutefois attendre de connaître le contenu exact de l’ordonnance, notamment pour savoir si cette vidéo-verbalisation ne prévaudrait que pour les « dépôts sauvages , comme le laisse entendre l'exécutif, ou si elle viserait aussi les atteintes à la propreté des voies publiques (jets de mégots, abandon de poubelles, non-ramassage des déjections canines, etc.).
« Les opérateurs de vidéoprotection des centres de supervision urbain sont amenés de façon récurrente à constater des dépôts illicites d'ordures, d'immondices ou de déchets », déplorait la sénatrice Mireille Jouve, le mois dernier. D’après l’élue RDSE, ces agissements « ne vont pas en diminuant, bien au contraire ».
La parlementaire plaide ainsi pour une extension du champ de la vidéo-verbalisation aux dépôts sauvages de déchets. Mireille Jouve est d'ailleurs loin d'être la seule à prôner une telle réforme, puisque le député Jean-Louis Thiériot, suivi par une trentaine d'élus LR, a lui aussi déposé une proposition de loi à cet effet la semaine dernière.
La délicate identification des contrevenants
Verbaliser une personne à distance, sans interpellation, suppose toutefois que l’agent puisse identifier le contrevenant. Pour les infractions routières, la chose est généralement assez aisée grâce aux plaques d’immatriculation, qui permettent de retrouver le propriétaire du véhicule.
Mais pour des jets de déchets ? Mireille Jouve laissait entendre que cela ne serait pas forcément très compliqué, les dépôts illicites d'ordures et d'immondices étant « la plupart du temps effectués au moyen d'un véhicule ».
Un tel dispositif pourrait néanmoins souffrir de sérieuses limites. Et pour cause : sans parler des infractions commises sans véhicule, la vidéo-verbalisation n'est possible que là où se trouvent des caméras. De plus, cette verbalisation « à la volée » n’est bien souvent utilisée que durant certaines plages horaires (pour des raisons de moyens humains). Il suffirait donc de se rendre dans des zones non surveillées, notamment à la campagne, pour passer entre les mailles du filet.
« À partir du moment où l’on fait de la vidéo quelque part, on déplace la délinquance, on ne la supprime pas », nous avait d’ailleurs confié François Driol, directeur de la police municipale de Saint-Étienne, lors d’un reportage dédié à la vidéo-verbalisation. L’intéressé affirmait toutefois qu’il y avait un « effet plumeau » : « Lorsqu’on donne un coup de plumeau, il y a toujours une partie de la poussière qui ne retombe pas. » Une façon de faire comprendre qu’il y avait malgré tout des résultats.
Restera maintenant à voir si les dispositions de cet avant-projet de loi sur l’économie circulaire évoluent d’ici à leur présentation officielle en Conseil des ministres. En maintenant le choix d'une ordonnance, le gouvernement serait dispensé de fournir une étude d’impact approfondie.
Le député Jean-Louis Thiériot plaide quant à lui pour une réforme plus poussée qu’une « simple » extension du domaine de la vidéo-verbalisation. L’élu propose en effet que les préfets puissent mettre en place, sur demande de propriétaires privés, des dispositifs de vidéo-surveillance visant à « prévenir et constater » les dépôts sauvages (notamment « en forêt ou dans des champs »).
Le gouvernement mise sur les caméras de surveillance pour lutter contre les décharges sauvages
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Une ordonnance aux contours qui restent flous
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La délicate identification des contrevenants
Commentaires (47)
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Abonnez-vousLe 25/01/2019 à 18h36
Et concernant les 35M de vieux compteurs électriques/mécaniques, remplacés par linky, qui seront probablement très très très peu recyclé ? voir pas du tout !
Perso, je recycle " /> j’ai réparé l’alim de mon écran au lieu d’en acheter une autre ^^
Le 25/01/2019 à 18h36
Ou celle là : BFM TV" />
Le 25/01/2019 à 18h57
C’est pas grave, dans mon immeuble, les gens se déchargent de leurs encombrants dans les parties communes du rez-de-chaussée. C’est sûrement pour promouvoir le troc et se rapprocher de l’objectif “zéro déchet”.
La déchetterie municipale, c’est déjà dépassé, il faut voir plus grand dans les années 2020 : le “zéro déchet”, l’achat en vrac, le compost de quartier, le troc, leboncoin.fr, les réseaux de voisins, les “repair cafe”, le dépôt sauvage d’encombrants dans les passages peu fréquentés des immeubles et des rues escarpées.
NB: pour la dernière solution, j’ai un doute. " />
Le 25/01/2019 à 19h24
Le 25/01/2019 à 19h53
Mais c’est pour cela qu’il faut aussi des cameras ! Pour mettre une contredanse aux piromanes en puissance !
Je propose aussi le gilet jaune obligatoire avec le numéro de sécu devant et derrière pour simplufier l’identification.
Le 25/01/2019 à 21h26
Je m’occupe de l’évacuation des déchets dans une grande multinationale. Donc en gros volume du cartonnage, du DIB (tout ce qui est inclassable et/ou non recyclable), des palettes bois (et même plastiques), des plastiques divers, des métaux, du D3E (volumes massifs vu l’activité) et des DD (Déchets dangereux, bref du “toxique” même si les risques sont minimes). Début janvier, j’ai pu faire partir les DD mais je ne sait pas si cela sera possible ensuite.
Pour les DD, nous donnons pouvoir à un sous-traitant pour analyser les déchets, les emporter, puis les traiter (brulés et/ou broyés). Ce sous-traitant obtient les autorisation de la part de Paris, soit le Gouvernement (sauf erreur) sachant que les procédures de contrôle de l’ensemble sont strictement encadrées (procédures identiques pour les D3E). Or Paris n’a pas encore renouveler ces autorisations ! Ce qui va mettre le bordel pour les déchetteries, qui ont aussi besoin de ces mêmes autorisations “parisiennes” mais aussi l’ensemble de toute une filière de traitement des déchets.
Je décrit la filière des déchets industriels où cela devient bordelique. Mais si “Paris” ne se bouge pas rapidement, comment sera la situation pour les déchets des particuliers puisque ces déchets vont aussi en déchetterie ? … Et là aussi, ce serait encourager les dépôts sauvages !
Le 26/01/2019 à 06h02
Chez moi les déchèteries sont open bar pour tout le monde. On paie un peu cher pour le traitement des déchets c’est vrai mais d’un autre côté il n’y a pas de décharges sauvages. Ce qui fait un peu chier c’est que les entreprises en frontière de notre communauté de communes viennent dans nos déchèteries mais ça devrait changer chez eux aussi.
Le 26/01/2019 à 10h56
dans mon entreprise je doit gérer les déchet Electronique, c’est assez casse bonbon aussi. Mais je ne desespere pas d’y arriver, en espérant que le volume n’augmente pas trop. en plus nous voulons bien payer pour nous en débarrasser de façon sérieuse, pas de dépôt en pleine nature par exemple. quand je demande des justificatifs technique sur leur méthode de destruction ou recyclage, je n’ai jamais de réponse claire." />
sinon hop dans la seine (nan c’est un blague hein !)" />
Le 26/01/2019 à 12h33
les « dépôts sauvages ou si elle viserait aussi les atteintes à la propreté des voies publiques (jets de mégots, abandon de poubelles, non-ramassage des déjections canines, etc.).
bah c’est pareil ! Poubelles, mégots, crottes de chien c’est un dépôt sauvage d’ordure punit des mêmes sanctions. Pourquoi créer une distinction ?
Quand je vois le nombre de porcs qui déposent les encombrants sans prendre rdv (gratuit dans ma ville), ou mettent leurs déchets à côté des bennes, et je ne parle pas des gens qui sortent leur chien sans prendre de sac… Je suis plutôt pour (bien que pas très fan des caméras partout)
Le 26/01/2019 à 15h43
Ca sent la recrudescence de plaques maquillées à l’avenir…
Le 26/01/2019 à 16h26
Le 26/01/2019 à 17h37
Le 26/01/2019 à 19h47
Le 26/01/2019 à 20h07
Euh non, je ne sais pas comment c’est par chez toi, mais dans la mienne ils trient les différents types de plastiques, la frigolite, déchets avec une prise électriques, les déchets verts, les planches, les métaux, etc.
C’est recyclé derrière, j’ai demandé à la personne qui s’en occupe, et ils font bien attention à tout
Le 26/01/2019 à 23h27
Le 27/01/2019 à 11h44
Bah si t’amènes les déchets de chantier tout en vrac, ça fini dans la benne en vrac qui est incinérée ou enseveli.
Une fois dans la benne ce n’est plus trié. Si tu jettes plastiques, bois dans les bonnes bennes ce sera recyclé. Un artisan qui arrive avec un camion plateau va tout jeter au même endroit.
Le 27/01/2019 à 12h04
On est en phase le fait que tu n’aies pas accès à cette déchetterie signifie que ta commune ne participe pas au frais via les taxes d’habitations, ce problème est politique.
Les contrôles d’accès aux déchetteries ne sont pas le problème mais la solution pour limiter les abus :
Le 27/01/2019 à 23h14
Ah OK, alors non en fait ma commune participe bien, mais à une autre déchetterie dans une ville plus grande. Sauf que c’est un peu plus loin, et surtout la route pour y aller est unique et bouchonnée quotidiennement, le site est trop petit pour accueillir tout le monde donc c’est un bazar sans nom même hors heures de pointe, et c’est une route sur laquelle je ne vais jamais, justement pour ces raisons-là.
Alors que là où j’ai l’habitude d’aller, c’est plus proche, grand et sous-chargé, et sur une route que j’emprunte régulièrement.
C’est en ça que je faisais état d’une mauvaise répartition des taxes. Oui ma taxe ne va peut-être pas au bon endroit, mais déjà, vu que je vais souvent faire des achats aux alentours, je fais fonctionner les entreprises locales qui elles paient une taxe au bon endroit. De plus, si tout mon village fait comme moi, il doit y avoir un excédent de taxe dans la déchetterie “officielle” et un manque dans l’autre, et la bonne solution à mon sens serait de rééquilibrer entre les deux (reversement ou budget partiellement commun).
Je ne savais pas que certaines communes ne faisaient pas payer de taxe. Là il est évident qu’une administration supérieure devrait les y obliger.
Pour les artisans, le paiement au poids est déjà en place, et pour les tricheurs, ils arrivent vraiment à le faire discrètement ? Si c’est le cas, en quoi le contôle d’acci va les en empêcher ?
Le 28/01/2019 à 06h15
Il existe pourtant une solution simple contre la décharge sauvage :
Abattage à vue.
(au pire prenez le chasseur moyen)
Cette solution n’a que des avantages : elle créé de l’emploi et réduit le risque de surpopulation.
Le 28/01/2019 à 07h32
Il s’agirait plutôt d’employer la police à se genre de travail en leur faisant faire des rondes sur les lieux de dépôts connus…. Mais non bien sûr notre gouvernement d’apprentis dictateurs préfèrent les employer à réprimer dans le sang des gens qui manifestent de ne plus pouvoir finir les fins de mois sur les ronds points…
Le 28/01/2019 à 11h12
Le 28/01/2019 à 11h16
Le 28/01/2019 à 11h34
Le 28/01/2019 à 12h26
Le 28/01/2019 à 17h04
Le 28/01/2019 à 17h41
Le 28/01/2019 à 19h59
Le 30/01/2019 à 15h13
Le 25/01/2019 à 15h59
Il y a un phénomène qui ne va pas aider, c’est que (du moins par chez moi) de plus en plus de déchetterie contrôlent les accès des particuliers, par un badge ou un vigile, et envoient valser les gens qui ne viennent pas des communes qui sont rattachées à cette déchetterie.
C’est à mon avis une aberration totale que d’empêcher ceux qui amènent d’eux-même leurs déchets de le faire, ou de leur imposer des contraintes (obligation d’aller à un endroit qu’on ne choisit pas et pas un autre, badge à aller retirer avec un justificatif valable, ne pas l’oublier sous peine d’un aller-retour pour rien) .
Recycler ou jeter au bon endroit est un comportement qui devrait être encouragé de toutes les façons possibles. Je ne vois aucune raison, même économique (répartition des impôts locaux), qui soit plus forte que celle-là. D’ailleurs, je ne vois aucune autre raison que économique, mais peut-être que quelqu’un pourrait m’éclairer.
J’ai toujours joué le jeu jusqu’à maintenant mais là j’ai bien envie de faire comme je vois assez souvent, tout poser en vrac sur le trottoir à côté des containers et démerdez-vous, ça disparaît toujours au bout d’un moment.
Le 25/01/2019 à 16h08
En pratique, dans certaines forêts cla vidéo-détection des plaques d’immatriculation est utilisée à cause des chantiers de BTP (plus ou moins déclarés) qui venaient déposer des kilotonnes de déchets. J’ai entendu qu’après de grosses amendes, ça avait drastiquement diminué, donc que c’était plutôt efficace.
(un article récent sur ça :https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/ile-de-france-un-plan-contre-les-depots-sauvages-… )
Par contre, identifier une personne qui va jeter un mégot, ça me paraît difficilement faisable, en pratique.
Le 25/01/2019 à 16h08
Non seulement ça, mais les pros doivent payer au poids et les particuliers sont limités dans le nombre de fois où ils peuvent déposer par an. Autant dire que les dépôts sauvages qui étaient la norme il y a quelques années reprennent de plus belle…
Le 25/01/2019 à 16h09
“déchets abandonnés en pleine nature”
Ou bien enplein milieu du parking situé en plein centre d’un quartier populaire, ça dépend. " />
“Mireille Jouve laissait entendre que cela ne serait pas forcément très
compliqué, les dépôts illicites d’ordures et d’immondices étant « la plupart du temps effectués au moyen d’un véhicule ».”
Elle est bien renseignée.
François Driol et tmtisfree ont dit le reste. " />
Le 25/01/2019 à 16h12
On peut en mettre une chez l’Enlisé pour avoir renoncé aujourd’hui à l’interdiction du glyphosate ou ça compte pas comme déchet polluant ? " />
Le 25/01/2019 à 16h12
Le 25/01/2019 à 16h14
Pinaise, c’est vraiment idiot. Sur quoi ils se basent pour restreindre autant ? En plus la plupart du temps ils gagnent des sous en valorisant les déchets. " />
Le 25/01/2019 à 16h27
Pour certains déchets, le recyclage coûte plus cher que la revente du produit du recyclage.
Le 25/01/2019 à 16h29
Ça sent surtout l’entourloupe pour étendre la vidéo-surveillance sous couvert d’écologie…
Même si sur certains lieux ça pourrait avoir un intérêt certain, perso je reste méfiant dès que l’on parle de vidéo-surveillance.
Le 25/01/2019 à 16h30
Question con : Pourquoi la tête de l’homme est complètement masquée sur la photo ? Alors que seul le visage de la femme est masqué. :)
Le 25/01/2019 à 16h44
Peut-être un lézard qui avait enlever son masque." />
Le 25/01/2019 à 16h45
Le 25/01/2019 à 16h51
Que les pros doivent payer au poids, je le sais et ça ne me pose pas de problème dans la mesure où, suivant l’activité, la quantité de déchets varie énormément, et je trouve que l’élimination fait partie de leur activité.
Citation de Winderly que j’arrive pas à faire correctement : “Ça disparaît parce que des gens en emplois précaires (d’insertion) sont payés une misère pour ramasser la merde des autres.”
Le 25/01/2019 à 17h08
« Quel est votre métier ?
Le 25/01/2019 à 17h20
Le GVT a raison. Il faut faire quelque chose contre la pollution. Notre survie en dépend. " />
Le 25/01/2019 à 17h42
Le 25/01/2019 à 15h01
C’est cool mais… par chez moi au fin fond de la campagne vendéenne il n’y aura jamais de caméras et ceux qui viennent déposer ne seront jamais inquiétés… soit ce sont des personnes vivants en caravane soit de grosses société qui pèsent lourd financièrement et donc on fait rien…
Et puis je ne donnerai pas accès à ma vidéo-surveillance par principe… c’est trop facile quoi… Et les extraits vidéos les FDO veulent pas prendre le temps de les traiter; mais en même temps je les comprends ils on tellement plus important à faire, déjà qu’ils sont (en fonction des brigades) soit sous-payés ou en sous effectifs ou même les deux.
Le fond du problème encore une fois et simplement l’éducation… mais bon on va pas instruire les gens des le plus jeune age… ça serait dur de les manipuler ensuite…
Le 25/01/2019 à 15h06
La probabilité n’est pas nulle que quelques rares crétins se fassent prendre mais ils apprendront à déposer leurs cochonneries un peu plus loin, là il n’y a pas de caméras et où on ne les voit pas, et les idiots au pouvoir pourront s’enorguellir d’une baisse de la délinquance ordurière alors qu’ils n’auront fait que déplacer le problème.
Au final tout ces remuements de bras auront eu l’utilité de tout ce que la pipolitique escrologique est capable de pondre : afficher sa vertu sur le moment pour des résultats négatifs futurs garantis. En même temps™, ce n’est guère étonnant quand on a l’audace de légiférer « pour une économie circulaire » qui est au progrès ce que l’argumentation circulaire est à la discussion.
Le 25/01/2019 à 15h22
Oh punaise, je vais défaillir, je suis d’accord avec toi ( sur la première partie ) " />